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Exposé général sur les LGBTTBIQ


Il y a des indications selon lesquelles les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, bispirituelles, intersexuelles et queers (LGBTTBIQ) peuvent présenter des taux plus élevés de consommation de substances. Par conséquent, ces personnes pourraient être plus vulnérables aux problèmes de consommation que la population en général. Il faut toutefois faire preuve de prudence dans l'application de ces constatations à un vaste groupe de personnes qui représenteraient, selon les estimations, 10 % de la population. De plus amples recherches sur cette population, en particulier les personnes LGBTTBIQ canadiennes, sont nécessaires.

Il importe de comprendre que les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, transsexuelles, bispirituelles, non conformistes sexuelles et queers forment des populations distinctes qui ont pour dénominateur commun une orientation sexuelle ou une identité sexuelle différente de celle de la majorité. La discrimination envers les personnes dont l'orientation et l'identité sexuelles sont différentes est répandue et prend diverses formes, de l'insensibilité et d'une présomption automatique d'hétérosexualité à l'hostilité et à la violence homophobiques ou transphobiques. Des travaux de recherche et des données probantes cliniques indiquent que les personnes LGBTTBIQ consomment des substances pour composer avec ces expériences oppressantes et avec les sentiments qui y sont associés.

Cette situation pourrait s'appliquer particulièrement aux jeunes, qui sont confrontés à des stress supplémentaires alors que leur identité sexuelle s'affirme et qu'ils en viennent à partager leur orientation ou leur identité sexuelle avec les membres de leur famille, leurs amis et leurs compagnons de classe. Toutefois, la littérature sur le sujet indique que les élèves LGBTTBIQ qui ne sont pas victimes de stigmatisation (sarcasmes fréquents) pourraient ne pas être plus susceptibles de consommer des drogues, de faire une tentative de suicide ou d'avoir des relations sexuelles non protégées que leurs homologues hétérosexuels ou conformistes sexuels.

La littérature semble indiquer que les adultes LGBTTBIQ sont plus susceptibles de consommer la plupart des substances que leurs homologues des mêmes groupes d'âge dans la population en général. Il y a un lien étroit entre la consommation d'alcool et de drogues et la fréquentation des boîtes de nuit gaies, de soirées de danse et des milieux de la fierté gaie, contexte dans lequel les drogues sont souvent perçues comme un facteur contribuant à l'émergence de l'esprit de collectivité.

Les jeunes LGBTTBIQ sans-abri pourraient être plus susceptibles que les autres sans-logis de signaler des abus sexuels, une consommation plus fréquente d'alcool ou de drogues ainsi qu'un degré beaucoup plus élevé de problèmes de santé mentale découlant de cette situation.

Afin de rejoindre ces personnes, il est nécessaire que les services d'intervention en matière de toxicomanie établissent des partenariats avec les réseaux pour les personnes LGBTTBIQ et avec les groupes et organismes qui offrent des services à cette population (p. ex. les services pour femmes et les organismes de services communautaires pour les personnes atteintes du sida) afin de faire connaître leurs services, de mettre en commun des renseignements et des conseils et de créer des liens. Ces groupes peuvent aussi être utiles pour trouver d'autres ressources communautaires affichant une attitude positive envers l'homosexualité et la transsexualité et être le premier point de contact pour les homosexuels et les transsexuels aux prises avec des problèmes de toxicomanies (p. ex. médecins, centres de service familial).

Références (en anglais seulement)

Beyond perceptions: a report on alcohol and other drug use among gay, lesbian, bisexual, and queer communities in Victoria
Murnane, Alison; Smith, Anthony; Crompton, Louise; et coll.
Melbourne (Australie) : Australian Drug Foundation, 2000

Challenges faced by homeless sexual minorities: comparison of gay, lesbian, bisexual, and transgender homeless adolescents with their heterosexual counterparts
Cochran, Bryan N.; Stewart, Angela J.; Ginzler, Joshua A.; et coll.
American Journal of Public Health, 92(5): 773-777, 2002

Effects of at-school victimization and sexual orientation on lesbian, gay, or bisexual youths? health risk behavior
Bontempo, Daniel Edward; D'Augelli, Anthony
Journal of Adolescent Health, 30(5): 364-374, 2002

Gay males, lesbians, bisexual people
Réseau électronique de toxicomanie - Ontario
Toronto (Ontario) : Centre de toxicomanie et de santé mentale [1996-]

The prevalence and demographic predictors of illicit and licit drug use among lesbians and gay men
Skinner, William F.
American Journal of Public Health, 84(8): 1307-1309, 1994

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