Protocole d'entente entre l'Université Carleton et le CCLAT

Le 13 décembre 2001, le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) et l'Université Carleton ont officialisé l'occasion d'améliorer leurs rôles respectifs et leur efficacité en signant un protocole d'entente qui réunit les forces uniques de chaque organisme. Cette entente favorisera le lien entre l'excellence universitaire et le domaine des toxicomanies.

Contexte

Il est largement reconnu que l'abus de substances et les toxicomanies ont des répercussions négatives sur la santé et sur le bien-être social et économique des Canadiens, et que des partenariats efficaces entre des établissements d'enseignement et des organisations non gouvernementales peuvent contribuer à l'élaboration de recherches, de politiques et de programmes de pointe visant à réduire les méfaits associés à l'alcool et aux autres drogues.

Le CCLAT et l'Université Carleton s'engagent à travailler ensemble dans un esprit de collaboration, d'apprentissage et de soutien en vue de mettre en oeuvre des moyens pratiques de rapprocher les domaines de la politique et de la recherche ainsi que les chercheurs universitaires; d'encourager l'établissement de partenariats intersectoriels et interfacultaires visant à maximiser les efforts et les ressources; de partager des données, de l'information, des réseaux et des ressources; de créer et de promouvoir un forum coopératif pour les membres du corps professoral, les chercheurs et les étudiants dans le domaine des toxicomanies; de même que de créer conjointement des occasions de maintenir à long terme l'intérêt universitaire dans le domaine des toxicomanies et de l'application pratique des compétences en sciences sociales.

• En 2001, un membre du corps professoral du Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université Carleton a reçu une nomination conjointe à un poste à temps partiel au CCLAT.
• Le CCLAT, l'Université Carleton et l'Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada ont coparrainé l'Atelier des chercheurs canadiens en toxicomanie de 2001. Un rapport sur la conférence est à l'origine de l'organisation du Forum de recherche sur l'alcool et les drogues illicites au Canada de 2003, ainsi que d'un appel de demandes des Instituts de recherche en santé du Canada, Recherche sur les dépendances : Approches novatrices de la recherche en santé.
• En partenariat avec le CCLAT, le Centre de données de l'Université Carleton permet aux chercheurs, aux organismes de recherche et aux universitaires d'accéder aux fichiers de microdonnées de l'Enquête sur les toxicomanies au Canada.
• Les employés du CCLAT ont contribué aux cours sur les toxicomanies (premier cycle et cycles supérieurs) du Département de sociologie et d'anthropologie grâce à des activités comme des cours magistraux donnés par des conférenciers invités et l'appréciation de colloques de recherche.
• Le CCLAT et l'Université Carleton ont coparrainé une tribune libre en 2004 et y ont fait des présentations intitulées Neurosciences : usage de substances psychoactives et dépendance et La recherche liée aux toxicomanies au Canada et les IRSC-INSMT.
• Un membre du corps professoral du Département de sociologie et d'anthropologie a agit à titre de conseiller technique auprès du Réseau communautaire canadien d'épidémiologie des toxicomanies (RCCET), qui est présidé par le CCLAT.
• Le placement d'étudiants en recherche au CCLAT a permis l'élaboration de documents sur :
  • les techniques de transfert des connaissances dans le domaine des toxicomanies;
  • la création d'une revue canadienne sur l'abus de substances;
  • la décriminalisation de la marijuana;
  • la réponse du Canada envers la consommation de méthamphétamine;
  • les tribunaux consacrés aux stupéfiants au Canada et aux États-Unis;
  • les différences sexospécifiques chez les enfants adultes d'alcooliques;
  • les modèles d'interventions communautaires dans le domaine des toxicomanies.
• Les étudiants ont également joué un rôle dans :
• la création et le développement continu d'une Ressource territoriale pour les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Yukon;
• l'élaboration et la mise en oeuvre d'une enquête et d'un rapport sur le traitement des jeunes consommateurs de solvants en Australie;
• la recherche pour un rapport faisant partie d'une série de documents sur la réduction des méfaits pour certaines populations au Canada;
• l'évaluation de la base de données du CCLAT sur les services de traitement;  
• les stages pratiques d’étudiants de premier cycle du Département de criminologie et de justice pénale, qui jusqu’à maintenant ont produit des rapports sur le traitement obligatoire et imposé, l’abus de médicaments d’ordonnance et les tribunaux de traitement de la toxicomanie;
• l'élaboration d'une brochure en langage simple sur la diffusion des connaissances;
• l'élaboration et la mise en oeuvre d'un outil d'entrevue et d'un rapport sur les démarches de recherche communautaire, en collaboration avec le Réseau communautaire canadien d'épidémiologie des toxicomanies (RCCET) et le réseau Santé, éducation et services de police en partenariat (SEP). 
• Les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs ont également eu accès aux Services d'information et de référence du CCLAT.
• Un membre du corps professoral du Département de sociologie et d'anthropologie a siégé au comité consultatif de l'Enquête sur les toxicomanies au Canada, initiative dirigée par le Conseil exécutif canadien sur les toxicomanies (CECT) et le CCLAT.
• Un membre du corps professoral du Département de psychologie est associé de recherche au CCLAT, où il analyse les données de l'Enquête sur les toxicomanies au Canada.
• Depuis 2003, un chercheur principal du CCLAT occupe le poste de professeur de recherche auxiliaire au Département de psychologie.

Cette entente a pris fin en décembre 2003 et a été renouvelée en juillet 2004 pour une période de cinq ans. Elle peut être renouvelée de nouveau avec le consentement des deux parties.