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Commission des revendications des Indiens
6 décembre 2006
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Document d'information

• Les terres de la Première Nation des Tlingits de Taku River se trouvent dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, à environ 175 km au sud de Whitehorse, Yukon. Le territoire traditionnel des Tlingits de Taku River comprend les secteurs entourant la rivière Taku, la rivière Nakina et le lac Atlin, où la population vit dans des villages saisonniers ou permanents, dont le village de Wenah sur la rive du lac Atlin.

• En 1898, on découvre de l’or dans la région du lac Atlin, ce qui attire un grand nombre de colons. Les Tlingits de Taku River sont déplacés dans un petit secteur situé à la pointe sud de la municipalité d’Atlin. Leur présence y est relevée en 1899 par un arpenteur de la province, qui décrit un « village indien » dans le plan officiel de la municipalité d’Atlin. On appelle parfois ce village Indian Town.

• Un levé réalisé en 1904 par la province ne fait pas mention du village indien, et subdivise la municipalité et les environs en lots et en blocs. Ce qui avait été identifié comme le village indien est subdivisé en blocs 52, 53 et 54 de la municipalité d’Atlin.

• En 1908, le surintendant des Indiens pour la Colombie-Britannique signale que, selon le chef Taku Jack, on compte 86 membres de la bande vivant à Atlin. Ce nombre est répété dans un recensement de 1910. Dans son rapport annuel de 1908–1909, le surintendant des Indiens pour la Colombie-Britannique indique pour la bande d’Atlin : « Réserve requise ».

• Créée en 1912 pour régler la question des terres indiennes, la Commission McKenna-McBride parcourt toute la province, mettant de côté des terres en vue de la création de réserves. La chambre de commerce d’Atlin écrit à la Commission pour demander qu’on déplace les Tlingits habitant à Indian Town vers Five Mile Point, à environ cinq milles d’Atlin. L’agent des Indiens informe alors la Commission que, contrairement à ce que suggère la chambre de commerce, les Tlingits de Taku River ne veulent pas déménager. L’agent omet cependant de demander que les terres se trouvant dans la municipalité d’Atlin et occupées par la Première Nation soient mises de côté comme réserve. La Commission attribue neuf réserves distinctes pour les Tlingits de Taku River, mais les terres d’Indian Town n’en font pas partie.

• Les Tlingits de Taku River continuent de vivre dans le village de Wenah même si de plus en plus de colons obtiennent des concessions de la Couronne sur ces terres. De 1923 à 1926, des concessions sont accordées sur les lots 1 et 2 du bloc 53 et sur le bloc 54.

• En 1928, les Tlingits de Taku River sont conscients de leur statut juridique incertain par rapport aux terres du village de Wenah, et s’en informent à l’agent des Indiens. Celui-ci transmet leurs demandes d’information au commissaire des Indiens, ajoutant qu’ils vivaient sur ces terres avant que la municipalité soit arpentée. Le commissaire répond qu’ils doivent soit acheter les terres, soit déménager dans leur réserve de Five Mile Point. Lorsque l’agent s’informe de l’achat de lots à des fins de réserve, on lui dit qu’un règlement foncier provincial empêche la vente de lots de la municipalité aux Tlingits de Taku River.

• La question des droits des Tlingits sur leur village à Atlin demeure en suspens de 1928 à 1945, lorsqu’on refuse à une femme de la bande de financer les réparations de sa maison, parce qu’elle ne se trouve pas dans une réserve. L’agent des Indiens croit que les Tlingits de Taku River vivant dans la municipalité devraient être déménagés dans leur réserve à Five Mile Point. Lorsque le chef Henry Taku Jack refuse de déménager en 1949, indiquant que son peuple possédait un camp permanent à Indian Town avant que les colons arrivent, l’agent fait enquête et confirme que le village constituait un camp permanent à partir duquel des membres allaient chasser et pêcher. Il conclut que les Tlingits de Taku River auraient dû avoir une réserve à Atlin.

• À la suite de ce rapport, le ministère des Affaires indiennes commence à négocier avec la province en vue d’acquérir des terres et de constituer le secteur en réserve. Toutefois, la province refuse de transférer les terres parce que la chambre de commerce d’Atlin s’y oppose. Pendant la décennie qui suit, le Ministère tente d’acquérir des lots dans le village de Wenah.

• En 1958, le Ministère propose d’acquérir les lots 1, 2 et 3 du bloc 52 contre la cession d’une partie de la réserve indienne de McDonald Lake. La population de la bande semble accepter l’échange. Cependant, la province estime que la partie à céder n’est pas de même valeur que les terres du village de Wenah. Elle propose donc un échange contre une autre partie de la réserve. La Première Nation accepte et, en 1963, un décret transfère à la province les terres cédées au lac McDonald et les lots du bloc 52 sont transférés au gouvernement fédéral afin de créer une réserve dans la municipalité d’Atlin pour les Tlingits de Taku River. En 1985, le bloc 52 et une partie du bloc 53 sont mis de côté par décret en tant que réserve indienne 10 pour la bande d’Atlin.

• En 1997, la Première Nation des Tlingits de Taku River a présenté une revendication à la Direction générale des revendications particulières du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, faisant valoir que la Couronne fédérale ne s’était pas acquittée de ses obligations légales concernant ses terres à Wenah. La Première Nation est informée par le ministre que cette affaire ne correspondait pas aux critères des revendications particulières.

• En 2002, la Première Nation a demandé à la Commission des revendications des Indiens de faire enquête sur le rejet de sa revendication particulière, demande que la Commission a acceptée. Le Canada a refusé de participer à l’enquête.

Cliquez ici pour télécharger le rapport - PDF PDF



Dernière mise à jour : 2006-09-13 Haut de la page Avis importants