Banque du Canada

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Taux et statistiques

Indicateurs

Sommaire des variables clés relatives à la politique monétaire

Indicateurs de l'inflation


Définitions

Écart de rendement entre les obligations classiques et à rendement réel
Cet écart est calculé en fonction de la moyenne des cours acheteur et vendeur, à la clôture, d'une émission d'obligations à long terme prédéterminée. Les variations des taux de rendement observées sur une période peuvent être partiellement imputables au remplacement de l'émission par une autre plus pertinente. Le rendement des obligations à rendement réel est calculé en fonction de la moyenne des cours acheteur et vendeur établie à la clôture le dernier mercredi du mois et se rapporte aux obligations à rendement réel 4,25 % arrivant à échéance le 1er décembre 2026. Avant le 7 décembre 1995, l'émission de référence était l'émission 4,25 % échéant le 1er décembre 2021.

IPCX
IPCX exclut huit des composantes les plus volatiles de l'IPC ainsi que l'effet des impôts indirects sur les autres composantes.

IPCP
IPCP multiplie chacune des pondérations des composantes du panier de l'IPC par un facteur qui est inversement proportionnel à la variabilité de la composante. Pour plus de renseignements, voir l'article de Thérèse Laflèche intitulé « Mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel » et publié dans la livraison d'automne 1997 de la Revue de la Banque du Canada, pages 29-47.

Coûts unitaires de main-d'oeuvre
Il s'agit du revenu total du travail par unité produite (PIB réel au coût des facteurs).

IPPI
Indice des prix des produits industriels. Cet indice englobe les prix des produits finis qui sont les plus couramment utilisés à des fins de consommation immédiate ou d'investissement.

Gains horaires moyens des employés permanents
Les chiffres relatifs aux gains horaires moyens des employés permanents sont tirés de la publication de Statistique Canada intitulée Information population active (n° 71-001 au catalogue).

Nota

Révisions apportées à la mesure économétrique de la production potentielle
(Extrait du Rapport sur la politique monétaire, Note technique 3, novembre 2000)
La production potentielle désigne la quantité de biens et de services que l'économie peut générer de façon soutenue sans attiser les pressions inflationnistes. Comme elle ne peut être observée directement, il faut l'estimer. La Banque met constamment à jour ses estimations du potentiel de l'économie à la lumière des nouvelles données qu'elle reçoit et des résultats des recherches visant à cerner le profil d'évolution tendanciel des déterminants de la production potentielle.

Les révisions que la Banque vient d'apporter à sa mesure économétrique de la production potentielle peignent un tableau plus optimiste de la capacité de l'économie que celui qui avait été brossé dans le Rapport de mai dernier. Selon les nouvelles estimations, l'économie tournait juste en deçà des limites de sa capacité à la fin de 1999. Ce relèvement du niveau estimatif de la production potentielle est dû au rajustement à la hausse de la croissance tendancielle de la main-d'oeuvre disponible et de la productivité du travail, attribuable à la publication de données révisées pour le PIB et à l'évolution récente de l'inflation des salaires et des prix.

La réévaluation du profil d'évolution passé de l'offre de main-d'oeuvre reflète en partie la forte reprise du marché du travail depuis 1997, qui n'a engendré aucune pression importante sur les coûts. Les estimations des taux d'activité tendanciels des jeunes et des personnes d'âge mûr ont été révisées à la hausse en raison d'une augmentation plus marquée que prévu des taux d'activité de ces deux groupes. En outre, les réformes structurelles sur le marché du travail ont probablement entraîné un accroissement de la main-d'oeuvre disponible. Un examen de la progression récente de la productivité du travail fait également ressortir un taux tendanciel de croissance supérieur aux estimations antérieures. Toutefois, le regain de croissance de la productivité demeure à l'intérieur de l'intervalle normal de variation.

Étant donné la croissance tendancielle plus forte de la main-d'oeuvre disponible et de la productivité du travail et compte tenu de la poursuite de l'essor de l'investissement, la mesure économétrique de la Banque laisse maintenant entrevoir un rythme d'expansion de la production potentielle allant de 2,75 à 3,25 % en 2000 et durant les années suivantes, ce qui est plus élevé que la plage de 2,5 à 3,0 % indiquée dans le Rapport de mai dernier.

Cette mesure de la production potentielle continuera d'être mise à jour en fonction des nouvelles données obtenues. Toutefois, comme elle fait appel à des données rétrospectives, elle met un certain temps à s'ajuster aux modifications des tendances fondamentales. En cette ère d'évolution rapide des technologies, il y a donc un risque que la mesure économétrique sous-estime la production potentielle. L'évaluation du niveau de la production potentielle par rapport au PIB réel doit par conséquent s'appuyer sur une gamme plus vaste d'indicateurs de la capacité de production et des pressions inflationnistes.

Pages connexes

Documents d'information :

L'offre de monnaie

Les attentes d'inflation et les obligations à rendement réel
Revue de la Banque du Canada, été 1996

Mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel
Revue de la Banque du Canada, automne 1997

L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
Revue de la Banque du Canada, printemps 1998

Core Inflation (anglais seulement)
Rapport technique, janvier 2001