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Faits sur la danse : hier et aujourd’hui – et maintenant?

La croissance de la danse au Canada pendant les trois dernières décennies


(Préparé pour le Conseil des Arts du Canada, Avril 2004, T.J.  Cheney Research Inc.)

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1. La danse hier et aujourd'hui…. POINTS SAILLANTS

… Saviez-vous que :

  • plus de 1,5 million d’adultes canadiens assistent à des spectacles de danse – ce qui représente une fréquentation de plus de 2,5 millions de personnes aux représentations de danse[1]
  • la fréquentation des représentations de danse a connu une forte croissance dans les années 90[2]
  • le nombre de personnes gagnant leur vie en danse a augmenté, passant de moins de 400 en 1971 à plus de 6000, en 2001[3]
  • le nombre de compagnies professionnelles de danse à but non lucratif répertoriées par Statistique Canada a augmenté, passant de 5 à près d’une centaine des années 70 jusqu’à 2000. Le nombre de représentations a aussi augmenté, passant de 569 en 1975 à plus de 2200 à la fin du millénaire.[4]
  • le revenu total de ces compagnies a augmenté, passant de 5,8 M$ en 1973 à 65 M$ en 2000[5]
  • il y a des milliers de compagnies de danse communautaires et d’amateurs[6]
  • plus de 1 million de Canadiens suivent des classes de danse ou participent eux-mêmes à des représentations de danse dans leur communauté[7]
  • grâce à ses styles innovateurs et hybrides provenant de tous les coins du monde, la danse est un bel exemple de la pluralité et de l’ouverture qui caractérisent la société canadienne[8]
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2. PUBLICS de la danse – hier et aujourd’hui

  • Pendant les années 70, 1 million d’adultes ont rapporté qu’ils avaient assisté à une représentation de danse. Plus d’un quart de million d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient suivi des cours de ballet.[9]
  • En 1998, environ 1,6 million d’adultes (6,8 p. 100) ont rapporté qu’ils avaient assisté à une représentation de danse.[10] En 1998, la fréquentation totale de ce groupe a été de plus de 2,5 millions (c.-à-d. que chacun a assisté à plus d’une représentation).[11]
  • La fréquentation de représentations de danse a été l’une des rares activités culturelles rapportées à connaître une croissance de 1992 à 1998.
  • La fréquentation totale à des représentations de danse rapportée par les Canadiens a augmenté depuis 30 ans, alors que la présence aux représentations de compagnies de danse recensées par Statistique Canada a fluctué, mais est demeurée assez constante: ce qui donne à croire que les publics des formes de danse non recensées par Statistique Canada[12] augmentent.
  • La probabilité d’assister à des activités culturelles est associée à un niveau de scolarité plus élevé et à un âge plus avancé: l’évolution de la population canadienne depuis 30 ans correspond à une augmentation de ces deux facteurs avec le vieillissement de la génération du « baby-boom » très scolarisée – ce qui donne à croire que le public de la danse augmentera.[13]
  • La probabilité d’assister à des représentations de danse est la plus élevée, à 9 p. 100, parmi les adultes âgés de 45 à 54 ans (mais à 6 p. 100 ou moins parmi les adultes de plus de 55 ans). Le taux de fréquentation des adultes de moins de 25 ans est de 8 p. 100, alors qu’il est de 10 p. 100 chez les 18 à 19 ans. Compte tenu de la fréquence à laquelle ils assistent aux représentations, les adultes de plus de 45 ans représentent la moitié des ventes de billetterie.
  • En ce qui concerne la scolarité, le taux de fréquentation des adultes ayant suivi des études postsecondaires est de 13 p. 100 (soit près du double de la moyenne générale de 6 p. 100), taux qui est uniforme dans tous les groupes d’âge; ainsi, l’augmentation continue du niveau de scolarité présage une augmentation potentielle des publics de la danse.
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3. LES DANSEURS hier et aujourd’hui 

  • Au Canada, le nombre de personnes vivant de la danse comme danseurs ou professeurs de danse a augmenté passant de 400 en 1971 à 6400 en 2001; de ce nombre, 2400 étaient des danseurs qui donnaient des représentations, plutôt que des professeurs.
  • Le nombre de danseurs a presque triplé pendant les années 70, dans les années 80, il a encore augmenté de 40 p. 100 puis, dans les années 90, son taux de croissance a été de 70 p. 100 (l’emploi artistique ayant connu le deuxième plus rapide taux de croissance dans les années 90). La croissance en danse a largement dépassé le taux de croissance dans l’ensemble de la main-d’œuvre pendant les 30 dernières années.[14]
  • Pendant ces trois décennies, les danseurs ont constitué les travailleurs culturels les moins bien rémunérés et ont figuré parmi la main-d’œuvre générale la moins bien rémunérée; leur rémunération étant moins que les deux tiers du revenu canadien moyen; les danseurs font partie de la tranche de 5 p. 100 des emplois les moins bien rémunérés.[15]
  • Les danseurs se reconnaissent à leur âge, à leur niveau de scolarité et à leur genre. Ils sont plus jeunes que la main-d’œuvre, ce qui reflète les exigences physiques de la profession: en 2001, 80 p. 100 étaient âgés de moins de 45 ans (comparativement à 65 p. 100 de la main-d’œuvre générale), mais surtout, 63 p. 100 des danseurs étaient âgés de moins de 35 ans, contrairement à 38 p. 100 de la main-d’œuvre générale. Il y avait deux fois plus de danseurs de moins de 25 ans en 2001 qu’en 1991, et ce groupe d’âge compte plus de danseurs que le groupe de 25 à 34 ans depuis 1996.[16]
  • 85 p. 100 des danseurs sont des femmes (par comparaison avec 47 p. 100 dans la main-d’œuvre générale)[17]; et, bien que leur niveau de scolarité ait été inférieur à celui de la main-d’œuvre dans le passé (les danseurs suivent généralement des voies officieuses et spécialisées de formation), leur scolarité se rapproche de plus en plus du niveau dans l’ensemble de la main-d’œuvre culturelle, mais leur éducation formelle demeure toujours inférieure. Un peu moins de 10 p. 100 des danseurs reconnaissent une appartenance à une minorité visible (par rapport à 12 p. 100 de la main-d’œuvre générale).
  • La probabilité que les danseurs soient des travailleurs autonomes est au moins trois fois plus élevée que celle de la main-d’œuvre en général, taux similaire à celui des comédiens.
  • Parmi les différents emplois dans les arts, les danseurs rapportent le plus souvent, soit au taux d’environ 40 p. 100, qu’ils n’obtiennent pas la formation voulue. Pour la plupart, le coût est le plus grand obstacle, et celui-ci est plus important pour cette profession que pour les autres professions culturelles.[18]
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4. Les COMPAGNIES de danse à but non lucratif : hier et aujourd’hui

  • Les compagnies professionnelles de danse répertoriées dans les années 70 formaient un groupe exclusif généralement composé de grandes compagnies de ballet. Le nombre de compagnies répertoriées par Statistique Canada a augmenté, passant de 5, au début des années 70, à plus de 30, au début des années 80, à plus de 50 au début des années 90 et entre 80 et 90, à la fin de cette décennie. Cette croissance est attribuable principalement aux petites et moyennes compagnies (ayant un budget de moins de 800 000 $). Pendant la même période, le nombre de compagnies de théâtre est passé de 30 à 330, ce qui représente environ la moitié du taux de croissance des compagnies de danse.[19]
  • Ces chiffres excluent de nombreuses compagnies de création récente ou « microcompagnies » qui représentent de nouveaux styles de danse et qui sont l’expression de différentes cultures et des cultures autochtones (ce dernier groupe comprend plus de 150 compagnies[20]).
  • Les revenus des compagnies de danse ont augmenté, passant de 5,8 M$, en 1973, à 21,8 M$, en 1983, à près de 50 M$, en 1993, et à 65 M$, en 2000. À titre comparatif, les revenus du théâtre sont passés de 14 M$, en 1973, à 282 M$, en 2000, soit le double de l’augmentation relative de la danse (la majeure partie de cette augmentation ayant eu lieu dans les années 70).
  • En 1972-1973, le Conseil des Arts du Canada a accordé un soutien financier à 7 compagnies, par rapport à un total de 156 compagnies qui ont demandé des fonds en 2002-2003.
  • La proportion de fonds fédéraux (Conseil des Arts, ministère du Patrimoine canadien, etc.) de soutien accordés à ces compagnies était de 22 p. 100 au début des années 70; celle-ci a baissé dans la deuxième moitié des années 90, se chiffrant alors entre 17 et 19 p. 100. Le financement public a représenté une part plus importante des revenus des compagnies de danse que des compagnies de théâtre (environ 40 p. 100 ou plus, par rapport à 30 p. 100 ou plus de toutes les sources publiques). Ces taux reflètent la proportion de temps plus grande consacrée à la préparation, par comparaison au temps (qui rapporte des revenus) consacré aux représentations (80 p. 100 en danse, par rapport à 50 p. 100 en théâtre). La production de recettes est aussi limitée par le manque de locaux et d’installations pour les représentations de danse au Canada.
  • La fréquentation rapportée par ces compagnies de danse a fluctué de 700 000 à 1,8 million de personnes pendant les trois décennies, les chiffres les plus bas ayant été rapportés à la fin des années 70 et les plus hauts, en 1988. Généralement, la fréquentation a été de 1 à 1,3 million de personnes, et se chiffrait à 1,2 million en 2000, à la suite d’une croissance. soutenue pendant les années 90 (de 1,1 million à 1,5 million en 1998). Entre-temps, la fréquentation des représentations de théâtre en direct a augmenté de 3 millions à 9 millions au cours des trois décennies.
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5. La danse dans la COMMUNAUTÉ : hier et aujourd’hui

  • La danse remplit de nombreux rôles dans une communauté: c’est un outil de loisir, d’éducation, de développement personnel et qui favorise l’esprit communautaire. Cet aspect a été plutôt négligé dans la documentation, mais les faits suivants l’attestent:
  • 5,5 p. 100 des adultes, ou plus d’un million de personnes, rapportent avoir suivi des cours de danse ou avoir participé à une activité de danse (près du double des participants au théâtre) : comme dans la plupart des activités culturelles, la participation personnelle aux activités de danse a augmenté considérablement depuis les années 70.[21]
  • Le profil des compagnies de danse en tant qu’institutions dans la communauté est limité par la faible proportion d’entre elles qui ont leurs propres salles (5 p. 100, par rapport à 20 p. 100 des compagnies de théâtre). Dans 40 p. 100 des cas, ils sont des « locataires temporaires », par comparaison à 20 p. 100 des cas en musique, et 30 p. 100, en théâtre).[22]
  • Dans une étude menée au début des années 80, plus de 600 groupes de danse des différentes cultures ont été répertoriés parmi 3000 groupes d’arts de la scène: une autre tranche de 1200 de ces groupes incluait des éléments de danse. Ces groupes comptaient 175 000 participants et ont présenté 1000 représentations à l’extérieur du Canada.[23]
  • Dans les communautés autochtones, la danse est une activité clé: les aînés, les adultes et les jeunes y participent et celle-ci joue un rôle dans les cérémonies, ainsi que dans les activités éducatives et sociales.
  • Dans une étude sur l’utilisation des installations culturelles menée à la fin des années 70, Statistique Canada a noté que près de 8 p. 100 des représentations présentées dans des lieux comme des écoles secondaires et des centres communautaires étaient organisées par des groupes de danse (9 p. 100, par des compagnies de musique et 13 p. 100, par des compagnies de théâtre).
  • Les compagnies de danse professionnelles présentent un pourcentage plus élevé de représentations en tournée (40 p. 100) que les autres compagnies d’arts de la scène (p. ex., mois de 30 p. 100 pour le théâtre), parce que les occasions sont souvent limitées à l’échelle locale.
  • Dans les programmes scolaires provinciaux, la danse pour enfants est souvent intégrée au conditionnement physique.[24]
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6. La danse canadienne à l’échelle INTERNATIONALE

  • Qu’ils soient nouveaux ou bien établis, les artistes et les compagnies de danse au Canada, comme Les ballets jazz de Montréal, la Compagnie Marie Chouinard, La La La Human Steps, la Fondation Margie Gillis, le Royal Winnipeg Ballet, le Toronto Dance Theatre, et O Vertigo, ainsi que des groupes comme Sarah Chase Dance Stories, Tribal Crackling Wind, Co. ERASGA, Compagnie FLAK, et Kaeja d’Dance – sont régulièrement invités à se produire en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis.
  • Dans le passé, des compagnies de danse et des danseurs ont été nommés ambassadeurs culturels du Canada et ont remporté d’importants prix internationaux, comme les Bessie présentés en reconnaissance des réalisations dans les arts à New York et d’autres importants concours internationaux de ballet.
  • Environ la moitié des représentations en tournée des compagnies de danse ayant reçu un appui financier du Conseil des Arts du Canada sont présentées à l’étranger.
  • Les revenus des tournées à l’étranger représentent environ 20 p. 100 du total des revenus gagnés en danse, mais seulement 7 p. 100 des revenus en théâtre (bien qu’à cet égard, le théâtre ait connu une plus forte croissance que la danse dans les années 90).
  • Par la diversité des styles présentés, les compagnies de danse qui se produisent à l’étranger représentent de plus en plus la mosaïque culturelle intrinsèque au Canada; ces tournées offrent aussi aux artistes autochtones d’importantes occasions de se faire connaître.
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7. La danse : QU’EST-CE QUI A CHANGÉ?

  • Dans le contexte du vieillissement de la population, qui devrait se traduire par une baisse du nombre de danseurs et par un accroissement des publics, les données indiquent qu’il y a effectivement plus de danseurs et plus de compagnies de danse, mais des publics relativement plus modestes. Cependant, les données récentes semblent indiquer que le public de la danse est à nouveau en hausse: la danse est en croissance, mais elle est aussi en difficulté.
  • De nombreux jeunes ont entrepris des carrières en danse et la profession est actuellement dominée par les jeunes de moins de 25 ans: connaîtront-ils le succès et danseront-ils encore en 2011?
  • Il y a une augmentation des résultats numériques obtenus par les compagnies de danse et répertoriés par Statistique Canada et le Conseil des Arts, mais le rendement dans cette discipline est inférieur à celui d’autres disciplines comme le théâtre : le secteur de la danse progresse, mais il perd du terrain au profit du théâtre.
  • La proportion de gens qui assistent à des représentations de danse se rapproche de celle des gens qui suivent des classes, ce qui laisse supposer qu’il est nécessaire d’atteindre des publics au-delà des gens directement liés à la danse : la danse est en croissance, mais elle n’attire pas de nouveaux publics.
  • L’infrastructure associée à la danse a pris de l’ampleur depuis 30 ans, mais les danseurs sont toujours mal payés.
  • La danse est cultivée par les groupes autochtones et les nouveaux immigrants, chez qui cette discipline peut occuper plus de place dans la vie culturelle.

Par conséquent, la discipline a connu une certaine croissance depuis 30 ans, mais

  • la croissance réelle des publics des compagnies professionnelles établies a été bien faible
  • la croissance des organismes de danse est inférieure à celle en théâtre
  • la reconnaissance croissante de la diversité des formes de danse modifie l’idée que le public se fait de la « danse »
  • il manque de données sur un vaste éventail d’activités de danse, ce qui limite la capacité de gérer le secteur
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7. La RECHERCHE en danse : ce qu’il faut faire

  • Les données recueillies sur la danse sont limitées, comme l’est la reconnaissance de la danse dans la plupart des études culturelles: de nombreuses enquêtes ne posent aucune question précise sur la danse ou, s’ils incluent de telles questions, les données relatives à la danse ne sont pas publiées. Les enquêtes nationales de 1971, de 1972 et de 1978 sur la fréquentation des activités culturelles par les Canadiens n’avaient pas de catégorie pour la danse. Le site Web emploi-avenir de DRHC n’inclut pas la danse parmi les choix de carrière et le ministère des Affaires étrangères ne cite pas d’exemples de réussites en danse.
  • Pour de nombreuses formes de danse, comme la danse autochtone, et la danse expérimentale et folklorique, aucune donnée n’est recueillie sur une base continue. De plus, les études ponctuelles sont inexistantes ou très limitées jusqu’à présent.
  • La place qu’occupent les danseurs dans les activités commerciales est inconnue (spectacles commerciaux, cirques, publicité, films); comme l’est le rôle en dehors du cadre des représentations professionnelles (p. ex., les activités de danse aux centres communautaires).
  • La présence de la danse dans la communauté ne peut être qu’estimée en fonction des résultats des études sur l’utilisation des temps de loisirs : la dernière étude de ce genre remonte à 1998 et aucune autre étude n’est prévue; l’information sur les festivals de danse est de nature anecdotique.
  • Le rôle de la danse dans le système d’éducation ou dans la vie des enfants est inconnu, bien que la danse fasse partie du programme scolaire dans plusieurs provinces; la danse joue aussi un rôle dans l’apprentissage et la thérapie.
  • La présence de la danse dans le contexte du changement sociétal, notamment les impacts des technologies, ainsi que des nouveaux publics (plus variés et mieux instruits) sur la création, la production, la distribution et la « consommation » de la danse sont inconnus.
  • Il y a peu de résultats de recherches liés à la danse, tant les recherches passées qu’actuelles.


__________________________________________________________
[1] Enquête sur les arts d’interprétation, Statistique Canada. Ce sondage ne couvre que les compagnies d’arts de la scène à but non lucratif. À l’origine, il reposait sur les compagnies recevant du soutien du Conseil des Arts et dont le fonctionnement était annuel.

[2] De 1,1 million, en 1993, à 1,5 million, en 1998 (Enquête sur les arts d’interprétation de Statistique Canada). Les résultats du sondage de 2000 affichent des chiffres moindres.

[3] Tiré du Recensement. Au fil des ans, les emplois inclus dans la catégorie des danseurs ont changé, plus particulièrement en 1991, alors que les gens gagnant leur vie en danse ont été inclus dans celle-ci, dont les professeurs de danse. Néanmoins, le nombre de danseurs n’a cessé d’augmenter de façon spectaculaire pour atteindre plus de 3000. Le Recensement, comme source de renseignements sur les artistes, est limité car les occupations des gens sont déterminées en fonction de l’emploi qu’ils occupaient (le plus) la semaine précédant le Recensement. Par exemple, les gens tentant de gagner leur vie comme danseurs peuvent avoir occupé un emploi de serveur la semaine précédant le sondage, et ne pas apparaître dans les données du Recensement. Le Projet sur la population active du secteur culturel de Statistique Canada du début des années 1990 offre en général une meilleure source générale de caractéristiques spécifiques, quoique non à jour.

[4] Voir note en bas de page no 1.

[5] Ces chiffres sont comparables aux données de 1973, soit 14 millions pour 29 théâtres et de l’an 2000, 282 millions de dollars pour 330 théâtres ; le ratio de croissance étant de 11 pour les revenus de danse et de 20 pour les compagnies de danse.

[6] Les données sur les activités de danse non couvertes par les sondages de Statistique Canada sont extrêmement limitées. Cet estimé repose sur les données de Multicultural Performing Arts Groups in Canada datant du début des années 1980.

[7] Patterns in Culture Consumption and Participation de Lucie Ogrodnick, Statistique Canada, disponible sur le Site Web du Conseil des Arts du Canada.

[8] Le Répertoire de la danse canadienne en tournée, Introduction. Conseil des Arts du Canada, dans date.

[9] A Leisure Strudy – Canada 1975. Les chiffres sur la participation à des cours de ballet appuient l’évaluation selon laquelle nombre de ceux qui assistent à des spectacles de danse, prennent eux-mêmes des leçons de danse.

[10] Les données connexes pour l’année 1992 étaient de 5 % et de un million de personnes, suggérant ainsi une « vague » d’intérêt dans les années 1990, bien que les chiffres concernant la fréquentation des spectacles de danse ont affiché de nombreuses variations depuis 30 ans.

[11] Les données sur le taux de fréquentation des spectacles pour enfants, festivals ou spectacles folkloriques/traditionnels ne sont pas incluses, pas plus que ne le sont les données concernant les personnes de moins de 15 ans – contrairement aux données sur le taux de fréquentation produites par les compagnies de danse.

[12] Les fluctuations du taux de fréquentation des spectacles de danse sont soulignées dans une note dans Voice of Dance qui cite « Les Américains qui désespèrent de la réduction des publics de la danse…regardent de l’autre côté avec envie…questions ne sont pas si roses (là-bas) non plus » (traduction). First Position, Alan Ulrich, Juillet 2003.

[13] L’évolution du profil scolaire des Canadiens de 1961 à 2000. G. Picot (Statistique Canada) pages 57 et suivantes.

[14] Ces taux de croissance sont modifiés en fonction des changements apportés aux codes depuis 30 ans : les comparaisons utilisant des chiffres rendus publics seraient plus élevées.

[15] Les revenus des particuliers dépendent de plusieurs facteurs incluant l’éducation, l’âge, l’expérience, et la disponibilité du travail à temps plein. Ces facteurs influent sur le revenu moyen de tous les danseurs ; les danseurs disant occuper un emploi à temps plein ont des revenus se rapprochant de la moyenne nationale.

[16] Les récentes données illustrent un groupe de danseurs relativement plus âgés que lors des décennies précédentes à cause de l’inclusion, en 1991, des professeurs de danse (p.ex., 95 % étaient âgés de moins de 45 ans dans les années 1980 comparativement à 70 % en 2001).

[17] Depuis 20 ans, le pourcentage de femmes gravite autour des 80 %, bien qu’il n’ait été que de 76 % en 1986.

[18] Ce chiffre est semblable en ce qui a trait aux comédiens, aux peintres et aux écrivains.

[19] Ces chiffres proviennent en grande partie du Sondage sur les arts d’interprétation de Statistique Canada.

[20] Constatations de l’enquête auprès des compagnies de danse et des danseurs autochtones du Canada (préparé pour le Conseil des Arts du Canada).

[21] Ces renseignements ont été puisés à même une série de sondages sur l’utilisation du temps de loisirs menée par Statistique Canada dans les années 1970 (à l’aide de financement du Secrétariat d’État et de rapports analytiques commandés) et des composantes de l’Enquête sociale générale de Statistique Canada débutant dans les années 1990 (particulièrement en 1992 et en 1998).

[22] Gérer nos espaces artistiques, préparé pour le Conseil des Arts du Canada par Louise Poulin.

[23] Multicultural Performing Arts Groups in Canada, préparé pour le Secrétariat d’État.

[24]Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes menée par Statistique Canada. 

La danse en chiffres Hier et aujourd'hui