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Réduire les risques financiers de l'exportation


Faire affaire avec un pays étranger que vous connaissez mal peut parfois présenter certains dangers. Les exportateurs courent souvent des risques financiers et politiques nécessitant des ressources spécifiques. Afin d'établir un plan de financement à l'exportation clair et concis, évaluez les facteurs suivants:

Besoins de financement
Fonds de roulement. La prospection et l'exploitation de marchés étrangers requièrent habituellement des investissements plus importants que si ces mêmes activités étaient exercées au pays. Vous pourriez avoir à répondre à une demande exceptionnelle pour un produit ou recevoir de nombreuses petites commandes, occasionnant un impact sur la productivité et la gestion des stocks de votre entreprise. Vous devez également entrevoir la possibilité qu'un acheteur souhaite obtenir des délais de paiement plus longs, ce qui pourrait avoir un effet sur votre fonds de roulement.

BDC propose du financement aux exportateurs pour leur fonds de roulement. BDC offre du financement destiné au fonds de roulement selon des modalités souples comme complément aux apports procurés par une marge de crédit. Cette solution contribue à stabiliser la trésorerie de votre entreprise pendant que celle-ci prend des risques accrus et croît.

Assurance-risques politiques. Ce n'est pas tous les pays importateurs qui offrent la stabilité politique, sociale et économique à laquelle nous sommes habitués. Des polices d'assurance spécifiques sont souvent nécessaires, en particulier pour protéger des investissements outre-mer.

ProtEXPORT d'EDC vous permet d'assurer vos transactions contre un défaut de paiement par un acheteur étranger. Ce service vous aidera à recouvrer les sommes dues en cas de manquement à un contrat, de non-paiement, d'expropriation et d'instabilité politique.

Garanties de paiement. Vous traitez peut-être avec des clients et des intermédiaires que vous connaissez à peine dans un contexte économique qui vous est étranger. Soyez très prudent et attendez-vous à des complications, p. ex., paiements en retard et fluctuations des taux de change. Établissez un plan d'action avant que ces problèmes surviennent.

Utilisez Vérif-EXPORT pour vérifier en ligne le profil de crédit d'un client étranger éventuel. Des prêts ou des marges de crédit sont également offerts aux acheteurs étrangers pour les inciter à acheter des biens ou services de sociétés canadiennes. Ainsi, une entreprise canadienne peut effectuer une vente au comptant, où EDC se charge de percevoir l'argent de l'acheteur. L'assurance-comptes clients, qui protège votre entreprise en cas de défaut de paiement, couvre jusqu'à 90% des pertes subies.

Garantie pour des distributeurs ou clients étrangers. Les acheteurs avec lesquels vous traiterez ne vous connaissent pas et peuvent donc vous demander des garanties. Cela est particulièrement vrai dans le secteur public et ceux de l'agriculture et de l'alimentation. La Corporation commerciale canadienne (CCC) offre aux acheteurs étrangers une garantie de bonne exécution du contrat appuyée par le gouvernement du Canada. L'organisme offre des services allant de la prestation de services avant le contrat, de conseils et de soutien après le contrat.

Financement à long terme pour l'achat d'immobilisations. Au fur et à mesure que vos activités d'exportation augmenteront, vous devrez accroître la productivité et la capacité de votre entreprise. Vous pourriez avoir besoin de financement à long terme pour ce faire. Les solutions de financement de BDC offertes aux exportateurs et aux futurs exportateurs procurent du financement à long terme remboursable selon des modalités souples. BDC peut financer des biens d'équipement, le réoutillage et un accroissement des stocks. Si les locaux de votre entreprise ne sont plus adéquats, vous pourriez obtenir du financement immobilier commercial pour réaliser des travaux d'agrandissement ou acheter un nouvel immeuble.

Bonnes pratiques de crédit
Selon la confiance que vous avez en vos clients étrangers et leur degré de solvabilité, vous pouvez utiliser l'une ou l'autre des pratiques suivantes:

Paiement anticipé
Dans le cas de ventes sur le marché intérieur, si l'acheteur possède un bon dossier de crédit, les ventes sont, la plupart du temps, portées à un compte ouvert. Cela vous expose toutefois à un risque de crédit tant que le paiement n'a pas été reçu.

Dans le domaine de l'exportation, vous pourriez demander un paiement anticipé. Cela vous évitera les problèmes de perception et vous pourrez utiliser immédiatement l'argent. Les paiements sont souvent effectués par transfert bancaire. Ceux qui sont reçus par chèque peuvent entraîner des retards de perception d'une durée pouvant atteindre 6 semaines. Si vous acceptez les versements par carte de crédit, attention aux fraudes.

Lettres de crédit
Une lettre de crédit est essentiellement un contrat financier entre une banque, le client de la banque et le bénéficiaire. Elle énonce les conditions de paiement généralement indiquées par l'acheteur au bénéficiaire. Celles-ci comprennent habituellement des formulaires d'assurance et de douane, des connaissements et divers certificats. Il s'agit de documents destinés à protéger l'intégrité du produit acheté.

Règlement
La responsabilité de percevoir l'argent appartient, en règle générale, à la banque de l'exportateur. Il existe deux modes de règlement: le crédit documentaire et le recouvrement sans réserve. Dans le cas du crédit documentaire, une banque s'engage, pour le compte de son client, à régler à un exportateur le prix des marchandises importées, contre remise de certains documents. Quant au recouvrement sans réserve, il ressemble à un chèque. L'acheteur envoie une lettre de change en attendant que le produit soit expédié. Celui-ci est transféré au moment de la compensation. La lettre de change comporte un risque semblable au chèque et peut ne pas être acceptée.

Comptes ouverts
C'est l'option de paiement la plus risquée et le fardeau de la vente incombe à l'exportateur. Les acheteurs et les vendeurs peuvent généralement négocier un délai variant entre 30 et 90 jours, ou plus selon leur relation et la transaction. Si vous songez à utiliser des comptes ouverts, vous devez en comprendre les risques sur les plans politique, économique et commercial.

Problèmes de paiement
Si les négociations avec votre client échouent, demandez de l'aide et des conseils à votre banque, à votre conseiller juridique ou à d'autres spécialistes. Étant donné que l'arbitrage est souvent un mode amiable de règlement des litiges plus rapide et moins coûteux, il est préférable aux poursuites juridiques si les deux parties s'entendent pour y recourir.



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