Banque du Canada

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Publications et recherches

Périodiques

Revue de la Banque du Canada

Automne 2004

Automne 2004

Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne
Jack Selody et Carolyn Wilkins

Les obligations à rendement réel : la crédibilité de la politique monétaire et la prévision de l'inflation à court terme
Christopher Reid, Frédéric Dion et Ian Christensen

Points saillants et leçons tirées du colloque « L'évolution du système financier et les politiques publiques »
Pierre St-Amant et Carolyn Wilkins

Résumé de l'atelier du G20 sur l'établissement de solides marchés financiers nationaux tenu les 26 et 27 avril 2004
Joerg Stephan, Bundesbank, et James Powell, Robert Lafrance et James Haley, Banque du Canada

La politique monétaire et l'incertitude
Allocution prononcée par David Longworth, sous-gouverneur de la Banque du Canada

Voir aussi : Tableaux A1, A2 et les Notes relatives aux tableaux

Revue intégrale (PDF, 521 ko)

Couverture : Jetons et billets de transport par autobus

Au Canada, des millions de billets d'autobus sont utilisés chaque jour. Et l'usage de ces petits bouts de papier colorés ne date pas d'hier. En effet, dès le début du XIXe siècle, des jetons métalliques étaient fournis à ceux qui payaient leur passage à l'avance, que ce soit pour franchir un pont, emprunter un traversier ou voyager en train. Avec l'apparition des sociétés de transport en commun dans les centres urbains, la suite naturelle de cette pratique fut d'émettre des jetons d'autobus. Les entreprises exploitant des voitures publiques à chevaux, des tramways électriques et des autobus motorisés se sont mises à utiliser des jetons fabriqués à partir de toute une gamme de matériaux, comme le cuivre, le laiton, la fibre, l'ébonite et le papier. Le plastique est ensuite venu s'ajouter à cette liste. Mais au cours des dernières décennies, le papier est devenu le matériau le plus courant en raison de son faible coût.

Pour l'émetteur, les billets d'autobus présentent plusieurs avantages par rapport aux paiements en espèces. Ils offrent aux conducteurs une certaine protection contre le vol, ces derniers n'ayant pas à garder d'argent pour rendre la monnaie. Pour leur part, les sociétés de transport peuvent obtenir le paiement des services avant la date où ils sont effectivement fournis. Et en tant que substituts de monnaie non réutilisables, les billets permettent aux entreprises de réduire les frais liés au tri des diverses pièces de monnaie reçues.

Autrefois, les sociétés de transport émettaient plus d'une sorte de jeton ou de billet selon les diverses catégories d'usagers. Les tarifs dépendaient de l'âge (enfant ou adulte), de la fréquence d'utilisation (étudiant ou travailleur) ou de la distance à parcourir (centre-ville ou banlieue). La forme et la couleur des billets et des jetons variaient en fonction du tarif, ce qui facilitait la tâche du contrôleur. De nos jours, on n'émet généralement qu'une seule sorte de billet, et l'usager en utilise un nombre plus ou moins élevé selon le droit à acquitter. Les couleurs sont habituellement modifiées lorsque le tarif est augmenté. Les tickets sont imprimés sur des feuilles perforées pour être plus faciles à détacher. Leur valeur est indiquée soit par un chiffre, soit par une mention telle que « valide pour un passage ». En général, les tickets d'autobus sont produits dans la ville à laquelle appartient la société de transport, ce qui explique que leur dimension et leur apparence ne sont pas uniformes d'une municipalité à l'autre.

Les spécimens reproduits en page couverture, dont le diamètre ou la largeur varie entre 12 et 38 mm, font partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.

Photographie : Gord Carter, Ottawa.