I Accueil Services
en ligne
Produits
et services
Nouvelles
agricoles
Centre
de formation
Relations-
investisseurs
À notre sujet I

Version imprimable 

Rapport Valeur des terres agricoles – automne 2006

Les commentaires portent sur l’information recueillie entre le 1er janvier et le 30 juin 2006.

Bienvenue au rapport Valeur des terres agricoles – automne 2006 de Financement agricole Canada (FAC).

Introduction
Méthodologie
Tendance nationale
Colombie-Britannique
Alberta
Saskatchewan
Manitoba
Ontario
Québec
Nouveau-Brunswick
Île-du-Prince-Édouard
Nouvelle-Écosse
Terre-Neuve-et-Labrador


Introduction

En tant que principal fournisseur canadien de solutions financières et commerciales à l’agriculture, Financement agricole Canada (FAC) sait à quel point il est important de bien connaître le marché pour prendre des décisions de gestion éclairées. C’est pourquoi elle compile et publie deux fois l’an le rapport sur la valeur des terres agricoles. Ce rapport met en lumière les fluctuations de valeur des terres agricoles dans chaque province et à l’échelle nationale. Le rapport publié à l’automne décrit les fluctuations survenues du 1er juillet au 31 décembre, tandis que le rapport publié à l’automne décrit les fluctuations survenues du 1er janvier au 30 juin. Chaque rapport est accompagné d’un tableau qui indique les tendances des 10 dernières années.


Méthodologie

En 1985, FAC a mis sur pied un système reposant sur 245 terres agricoles repères afin de suivre les variations annuelles de la valeur des terres nues dans l’ensemble du pays. Depuis 1990, les valeurs sont mises à jour tous les six mois, soit en janvier et en juillet. Les parcelles de terres qui ont été choisies représentent les catégories de sol les plus répandues dans chaque district de recensement. Les terres agricoles repères sont des secteurs zonés agricoles en fonction de leur utilisation actuelle. Un facteur de pondération est appliqué à chacune d’elles et à chaque province, en fonction des terres à culture améliorées qui ont été consignées lors du Recensement agricole de 1996.

Les évaluateurs de FAC fondent leur estimation de la valeur sur des ventes récentes de terres nues comparables qui ont été réalisées entre des personnes sans lien de dépendance. Une fois les ventes choisies, elles sont examinées, analysées et rajustées par rapport aux terres repères. Le rapprochement des valeurs individuelles a lieu avant que des évaluateurs accrédités ne passent en revue les rapports d’évaluation.


Tendance nationale

Au Canada, la valeur moyenne des terres agricoles s’est appréciée de 2,1 p. 100 au cours du premier semestre de 2006. Cela représente une hausse supérieure comparativement à la hausse de 1,5 p. 100 observée au cours des six derniers mois de 2005.

La hausse de la valeur des terres agricoles se poursuit dans bon nombre de provinces. Cette augmentation reflète bien la tendance à la hausse entamée en janvier 2000.

C’est la Colombie-Britannique qui a connu la plus forte hausse de la valeur de ses terres agricoles, soit de 10,3 p. 100. L’Alberta s’est classée au deuxième rang avec une hausse de 3,9 p. 100.

Le Manitoba et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré des hausses de 2,8 p. 100 et de 2,9 p. 100 respectivement.

L’Ontario et la Nouvelle-Écosse ont enregistré des hausses semblables avec 2,1 p. 100 et 2,0 p. 100 respectivement.

Le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et le Québec ont connu de légères augmentations avec des hausses de 1,1 p. 100, 0,8 p. 100 et 0,6 p. 100 respectivement.

La valeur des terres de l’Île-du-Prince-Édouard est restée la même.


Hausse semestrielle de la valeur des terres agricoles au Canada
Juillet 2003 - Janvier 2004    1,5 %
Janvier 2004 - Juillet 2004    2,3 %
Juillet 2004 - Janvier 2005    2,2 %
Janvier 2005 - Juillet 2005    1,6 %
Juillet 2005 - Janvier 2006    1,5 %
Janvier 2006 - Juillet 2006    2,1 %



Colombie-Britannique

Le marché des terres agricoles de la Colombie-Britannique demeure vigoureux; il a connu une hausse de 10,3 p. 100 au cours des six derniers mois. Cette hausse suit une hausse semblable de 10 p. 100, observée au cours du semestre précédent. Ce marché vigoureux reflète une économie provinciale prospère.

Dans le sud de la Colombie-Britannique, soit dans les vallées du Fraser et de l’Okanagan, la surface de terre arable est limitée, ce qui se traduit par une concurrence féroce et par l’accroissement de la valeur des terres.

La valeur des terres dans les régions d’Abbotsford et de Surrey sont encore en croissance en raison d’une forte demande du secteur des baies.

La valeur de la plupart des terres sur l’île de Vancouver s’est stabilisée après s’être appréciée l’an dernier.

Les régions du nord, comme la région de la Rivière de la Paix, ont toujours un solide secteur des ressources naturelles, donnant lieu à une plus forte demande de terres agricoles et à de l’investissement dans le secteur agricole.

Les régions intérieures de la Colombie-Britannique qui sont moins peuplées mais qui comptent des terres à bois et des terres propices à la foresterie et à l’élevage du bétail, affichent moins d’optimisme et des prix généralement plus stables.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Alberta

La valeur des terres agricoles de l’Alberta continue d’augmenter; elle a connu une hausse de 3,9 p. 100 au cours de cette période. Cette hausse est légèrement supérieure à la hausse de 2,8 p. 100 observée au semestre précédent. Une tendance des dix dernières années indique qu’en Alberta, les hausses les plus importantes se produisent habituellement au cours des six premiers mois de l’année.

La demande de terres est encore forte et les prix augmentent toujours dans le corridor urbain situé entre Lethbridge et Edmonton. La valeur des terres qui se trouvent à l’extérieur de ce corridor demeure stable.

Les retombées d’un solide taux d’emploi au sein de l’industrie gazière et pétrolière, l’économie vigoureuse en général, qui est basée principalement sur les activités d’exploration gazière et pétrolière, et la construction de l’infrastructure requise pour cette industrie continuent d’avoir un impact sur la demande de terres.

Les agriculteurs situés près des centres urbains vendent leur exploitation et déménagent plus loin pour obtenir un fonds de terre plus important. Cette tendance continue de faire augmenter l’influence urbaine sur la valeur des terres agricoles.

La valeur des terres irriguées a augmenté dans le sud de l’Alberta en raison de la demande de terres des secteurs de la pomme de terre et des parcs d’engraissement.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Saskatchewan

La valeur des terres de la Saskatchewan continue d’augmenter de façon modeste; une hausse de 0,8 p. 100 a été observée au cours des six derniers mois. Cette hausse est semblable à la hausse précédente de 0,5 p. 100. Dans cette province, les hausses sont constamment inférieures à 1,0 p. 100, et ce, à chaque semestre. Cette tendance fait en sorte que la valeur des terres agricoles de la Saskatchewan est une des plus basses au Canada.

Le prix des céréales et des oléagineux constitue un facteur important qui dicte la valeur des terres agricoles. Le prix de ces produits était faible pendant presque toute la période.

En général, les terres agricoles sont considérées comme étant un bon investissement à long terme, comme en témoignent les propriétaires actuels qui ne veulent pas vendre leurs terres et les investisseurs qui achètent des terres afin de réaliser, éventuellement, des gains de capital.

Des activités dérivées ont lieu dans les champs de pétrole, ce qui se traduit par une valeur des terres plus élevée. D’une façon moins considérable, cette tendance est semblable à la tendance observée en Alberta.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Manitoba

La valeur des terres agricoles du Manitoba a augmenté de 2,8 p. 100 au cours du premier semestre de 2006. Il s’agit d’une hausse importante par rapport au semestre précédent, au cours duquel la valeur des terres agricoles avait augmenté de 0,2 p. 100.

Dans le passé, la croissance de la valeur des terres agricoles semble avoir été freinée par de faibles cultures et des prix de produits de base peu élevés. Les augmentations précédentes semblent avoir été dictées par la vente de terres propices à la production de cultures de spécialité, comme les pommes de terre. L’augmentation observée ce semestre est plus générale et est moins axée sur les terres agricoles spécialisées.

On semble s’attendre à ce que les cultures et les niveaux de revenus s’améliorent et que les terres agricoles soient mises sur le marché florissant de l’immobilier.

La consolidation des exploitations agricoles continue d’être dictée par la technologie et les faibles marges, qui, par ricochet, ont pour effet d’accroître la concurrence pour les terres agricoles.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Ontario

La valeur des terres agricoles de l’Ontario a connu des changements plutôt modérés comparativement à la croissance observée au cours des semestres précédents. La valeur des terres agricoles des quatre coins de la province a connu une hausse de 2,1 p. 100, ce qui est inférieur à la hausse de 3,8 p. 100 observée au cours du dernier semestre de 2005.

Dans l’ensemble, le nombre de ventes de terres agricoles a diminué, ce qui fait en sorte qu’il est plus difficile d’évaluer les forces du marché.

La valeur des terres s’est raffermie dans les régions s’étendant au-delà de la Ceinture de verdure de la province étant donné que les activités spéculatives ont fait grimper les prix, particulièrement dans la région de Niagara, le comté de Haldimand, le comté de Simcoe et à l’est de la région du Grand Toronto, soit dans la région de Durham et dans le comté de Victoria.

Les terres destinées aux cultures commerciales traditionnelles ont observé peu ou pas de changement en ce qui a trait à la valeur des terres agricoles. Il y a quand même eu quelques exceptions. Les terres propices à la culture des légumes continuent d’être en demande pour la production de tomates et, réciproquement, les terres fortes et marginales ont connu une baisse de leur valeur, ce qui s’explique par une baisse continue des prix des céréales et des oléagineux. Il s’agit de la première diminution observée depuis quelque temps.

Aucun changement important n’a été observé dans le nord et dans l’est de l’Ontario.

Dans l’ensemble, la migration des acheteurs urbains vers les régions rurales continue d’avoir un impact sur la valeur des terres de la plupart des régions.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Québec

La valeur des terres agricoles du Québec a augmenté de 0,6 p. 100, ce qui est plus élevé qu’au semestre précédent, au cours duquel aucune hausse n’a été observée.

Les producteurs de porc et de céréales continuent de faire face à certains enjeux. Les prix des céréales et du porc demeurent bas, ce qui diminue la trésorerie et, par conséquent, l’argent disponible pour procéder à des investissements.

Le marché des terres d’agrandissement est toujours actif. Il est en partie alimenté par les éleveurs qui doivent se conformer aux normes environnementales. Toutefois l’engouement de ces producteurs pour l’achat de terre pour fins d’épandage s’est tempéré. De plus, pour les zones à valeur élevée, les producteurs ont commencé à exploiter une solution alternative, soit le traitement des lisiers.

Aucune pression à la hausse de la valeur des terres n’a été relevée au Québec.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Nouveau-Brunswick

La valeur des terres agricoles du Nouveau-Brunswick a augmenté de 1,1 p. 100 au cours du premier semestre de 2006, ce qui est plus élevé qu’au semestre précédent, au cours duquel aucune hausse n’a été observée.

La valeur des terres a augmenté légèrement dans la zone de culture de la pomme de terre mais est demeurée stable dans les régions où se trouvent les exploitations laitières et bovines. Au cours de cette période, de l’incertitude régnait au sein du secteur du bœuf puisque les agriculteurs tentaient de se remettre de la crise de l’ESB qui a paralysé l’industrie au cours des dernières années. Le prix moyen des pommes de terre, combiné à des cultures de grande qualité, a poussé certains producteurs de pommes de terre à acquérir d’autres terres. Cela a eu pour effet de créer une plus grande demande de terres nues et, en bout de ligne, de faire augmenter légèrement le prix unitaire.

Dans la région de Woodstock, quelques producteurs de pommes de terre ont acheté des parcelles de terre près de leur exploitation afin de prendre de l’expansion. Après les difficultés des années précédentes, la hausse du prix des pommes de terre enregistrée au printemps a eu des retombées positives.

La plupart des ventes de terres nues a eue lieu dans la région de Grand-Sault. La hausse du prix des pommes de terre pourrait aussi expliquer la hausse de la valeur des terres agricoles.

Des activités de défrichage sont toujours en cours. Les coûts de défrichage d’une terre, avant que celle-ci commence à produire, sont élevés.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Île-du-Prince-Édouard

La valeur des terres de l’Île-du-Prince-Édouard est demeurée inchangée au cours des six premiers mois de 2006, correspondant ainsi au semestre précédent.

Les événements survenus dans les secteurs de la pomme de terre et du bœuf au cours des dernières années ont eu un effet négatif sur le revenu agricole résiduel disponible pour des investissements dans les terres. Toutefois, les nouvelles positives des six derniers mois au sein des principaux secteurs agricoles suscitent l’optimisme. Cela étant dit, cela ne s’est pas encore traduit par une augmentation du nombre de ventes de terres agricoles.

Dans le comté de Prince, la valeur des terres agricoles est demeurée stable. Les producteurs de pommes de terre ont limité leurs acquisitions de terres à de petites parcelles situées près de leur exploitation.

Les terres agricoles des comtés de Queens et de Kings demeurent en demande auprès des agriculteurs et des acheteurs qui n’œuvrent pas dans l’industrie agricole. Parce qu’il y avait suffisamment de terres agricoles en vente pour subvenir à la demande, les prix sont demeurés stables.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Nouvelle-Écosse

La valeur des terres agricoles de la Nouvelle-Écosse a connu une augmentation de 2,0 p. 100 au cours du premier semestre de 2006. Il s’agit d’une augmentation par rapport au semestre précédent, lors duquel la valeur de terres n’avait connu aucun changement.

Le nombre de ventes de terres agricoles est demeuré peu élevé au cours de cette période et des terres plus petites ont été achetées.

Dans la région d’Antigonish, les terres agricoles de bonne qualité servant à produire du fourrage sont en demande. La quantité limitée de terres disponibles a maintenu le nombre de ventes relativement bas et a fait croître la valeur des terres agricoles.

La valeur des terres agricoles de la région de Truro et de Shubenacadie est demeurée stable. Dans cette région, où se trouvent un grand nombre de producteurs laitiers, les terres continuent de se vendre à prix fort.

Dans la vallée de l’Annapolis, la demande de terres agricoles continue d’être vigoureuse, dépassant l’offre. Une légère hausse de la valeur des terres agricoles a été observée entre janvier et juillet 2006.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Terre-Neuve-et-Labrador

La valeur des terres agricoles de Terre-Neuve-et-Labrador a augmenté de 2,9 p. 100 au cours du premier semestre de 2006. Cette hausse est semblable à la hausse de 3,0 p. 100 observée au semestre précédent.

Cette augmentation s’explique par la croissance de la valeur des terres agricoles de la partie ouest de la province. Les producteurs de bétail à la recherche de terres propices au pâturage font croître la demande. Certains agriculteurs à la retraite ont vendu de petites parcelles de terre; celles-ci sont venues s’ajouter à des parcelles de terre bien plus grandes. Il y a eu très peu de ventes de terres agricoles au cours de ce semestre.

Dans la partie est de la province, la valeur des terres demeure inchangée. Quelques ventes de terres agricoles ont eu lieu, mais elles n’ont pas eu d’impact sur la valeur des terres. De plus, les coûts requis pour défricher des régions boisées en vue de les cultiver demeurent très élevés. Par conséquent, les agriculteurs ont tendance à faire l’acquisition de terres agricoles déjà établies.

Consultez le graphique des tendances de valeur des terres agricoles dans chaque province au cours des dix dernières années.


Pour de plus amples renseignements sur les tendances dans votre région, veuillez communiquer avec l’une des personnes suivantes :

Provinces de l’Atlantique : Patrick Doohan (bilingue), au 902-432-6523
Québec : Michel Rousseau (bilingue), au 418-648-7613
Ontario : Richard Hayes (bilingue), au 613-271-7648, ou Robert Wilson (anglais), au 519-681-3313
Ouest du Canada : Mireille Bilodeau VongPhit (bilingue), au 306-780-8630, ou Roy Hjelte (anglais), au 306-780-3489

 

Contactez-nous

1 888 332-3301