Gouvernement du Canada / Government of Canada
Skip to sidemenu -accesskey x Skip to main menu -accesskey m Skip to all menus -accesskey z
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil - CCNTA Vieillissement et aînés (ASPC) La Banque de données sur les politiques et les programmes touchant les aînés Info-aines Canada A -Z Index
Conseil consultatif national sur le troisième âge, 1980-2005

Expression

L'éditorial des membres

Rapprocher les générations

Les activités intergénérationnelles sont de toutes les sociétés et de tous les temps. Elles amènent les membres de différentes générations à interagir et à s'apprécier. Mais au cours des dernières décennies, de profonds changements dans la structure de la famille et dans le monde du travail ont érodé les liens traditionnels entre les générations et créé un besoin d'infrastructures nouvelles pour rapprocher les générations.

La plupart d'entre nous avons bénéficié lorsque nous étions jeunes de la présence bienveillante d'un grand-parent qui a contribué, par la transmission de rites et de traditions, à nous ancrer solidement dans notre famille et notre société. Or il existe, parmi la génération des adolescents d'aujourd'hui, des jeunes qui ont eu très peu de contact avec les membres des générations qui les précédent. L'absence de « connexion » que cela sous-tend pourrait être en partie responsable de l'aliénation que ressentent certains adolescents.

La distance, l'isolement des familles (surtout des ménages ayant à leur tête un seul parent) et la ségrégation anormale des gens par groupes d'age (école, travail, aînés) ont contribué à un malaise social qui nuit autant aux aînés qu'aux jeunes et aux générations entre les deux. Mais il y a de bonnes nouvelles : la proportion des aînés dans la population canadienne augmente. Cela veut dire qu'un trésor croissant de talents, de compétences et de compassion peut être mis à la disposition des générations plus jeunes, qui à leur tour enrichiront la vie des aînés.

On sait maintenant qu'une vie active et généreuse contribue à la santé des aînés. On sait aussi que pour fonctionner à pleine capacité durant la vie adulte il faut avoir bénéficié de l'appui des générations qui nous précèdent et développé l'estime de soi. Bien que cet appui semble plus efficace pendant l'enfance pour prévenir la délinquance et le décrochage éventuels, ce numéro d'Expression est consacré aux divers moyens de créer des liens avec les adolescents actuels, qui ont grandi dans une société qui ne s'est pas encore tout à fait adaptée aux changements de cette deuxième moitié du XXe siècle. Les aînés peuvent contribuer de façon positive à cet ajustement.

L'Organisation des Nations Unies a proclamé 1999 Année internationale des personnes âgées. Le thème de l'Année, « Une société pour tous les âges», nous enjoint tous et toutes de continuer à contribuer au bien-être de nos collectivités en posant des gestes concrets qui aideront à renouer les liens entre les générations.

Juliette Pilon
Membre du CCNTA
Ontario

Début

Un facteur de bien-être

Toutes les générations ont droit au réconfort, au dynamisme, à la sagesse et au soutien des générations qui les précèdent et qui les suivent. On sait maintenant que ce soutien mutuel entre les générations est un des facteurs déterminants de la santé et du bien-être de chacun. Il importe donc de consolider les liens intergénérationnels ou d'en tisser de nouveaux pour favoriser non seulement la santé des individus mais aussi le bien-être de l'ensemble de la société.

Mel Shipman, directeur exécutif de Générations Unies Ontario, souligne que les échanges intergénérationnels sont ce qu'il y a de plus normal lorsque les enfants et les adolescents demeurent à proximité de leurs grands-parents ou d'adultes plus âgés mais il note que les occasions ont beaucoup diminué.1 Les activités qui rassemblaient autrefois les familles, comme les soins aux parents âgés et aux enfants en bas âge, les fêtes traditionnelles, etc., se produisent maintenant moins souvent à cause des exigences du monde du travail, de l'éloignement entre les membres d'une même famille et de l'incidence élevée du divorce. Ce manque de connexion a des effets négatifs sur les membres de toutes les générations, mais il est particulièrement ressenti par les adolescents et les aînés qui ne peuvent plus compter sur l'appui inconditionnel qu'on retrouvait dans les familles «tricotées serré».

Ados et aînés

Privés de sens d'appartenance, certains adolescents se tournent vers le crime, la drogue, la prostitution et la violence pour s'affirmer. De plus en plus d'entre eux abandonnent l'école et leur taux de suicide est inquiétant. Pendant ce temps, la «déconnexion» peut aussi être ressentie négativement par le grand nombre d'aînés qui se retrouvent à l'âge de la retraite loin de leurs enfants et petits-enfants, privés des liens affectifs et de la reconnaissance qui reviennent normalement aux aïeuls. En créant des mécanismes qui favorisent l'interaction entre les aînés et les adolescents, nous pouvons contribuer à reconstituer les liens entre les générations, pour le plus grand bien de la société tout entière.

Des complices naturels

Maggie Kuhn, la fondatrice des «Gray Panthers» aux États-Unis, était d'avis que les adolescents et les aînés ont beaucoup en commun. Par exemple :

• On ne prend ni les personnes âgées ni les adolescents au sérieux. On dit aux aînés «Ça ne se fait plus comme cela» alors qu'on dit aux adolescents «Vous ne connaissez encore rien.»

• Les deux groupes ont des revenus limités.

• Les deux subissent des changements physiques embêtants : les uns deviennent plus poilus alors que les autres perdent leurs cheveux.

• On offre aux deux des «drogues», bien que de sources différentes.

• Les deux peuvent se retrouver en conflit avec la génération du milieu.

• Les deux ont de la difficulté à se trouver de l'emploi parce que la discrimination fondée sur l'âge touche les jeunes comme les aînés.

• Ils ont soit le temps, soit l'énergie d'être des catalyseurs de changement social.2 (traduction libre)

Les adolescent «à risque»

Pourquoi certains adolescents sont-ils considérés à risque? La pauvreté semble jouer un rôle prépondérant. Le rapport de Campaign 2000 de 1997, dévoile que le nombre d'enfants pauvres au Canada a augmenté de 58% depuis 1989. Le nombre d'enfants pauvres dans les foyers à parent unique a augmenté de 64%.3 Il y a aussi un lien étroit entre la pauvreté et le décrochage scolaire. Or en 1991, 18% des jeunes Canadiennes et Canadiens de vingt ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires.4

Enfin, le contexte social s'ajoute à la pauvreté et au décrochage pour augmenter le risque. Le Conseil sur la santé, le bien-être et la justice sociale du Premier ministre de l'Ontario notait que ce contexte inclut les relations entres les jeunes et leur famille, leur école, leur collectivité et leur monde.5 Une équipe de spécialistes dans le «mentorat» comme méthode de réchappage vient aussi à la conclusion que les adolescents «à risque» sont à risque de décrocher non seulement de l'école, mais aussi de la société sur le plan émotif, psychologique et spirituel.6 Ils ont besoin de soutien afin de forger l'estime de soi et les autres outils qui leur permettront de surmonter les effets du contexte qui les a placés dans une situation de risque.

Les aînés « à risque »

De nos jours, les enfants (et les petits-enfants) des aînés vivent souvent très loin de leurs parents. Le retrait du monde du travail et le déclin physique réduisent encore les échanges sociaux. Enfin, le décès du conjoint, de parents et d'amis peut contribuer à l'isolement presque total des personnes âgées.

Les chercheurs ont de plus en plus de preuves que la participation à la vie communautaire et le soutien social contribuent à la santé physique et mentale des aînés. Ce soutien social, source d'interaction et de «connexion», peut pallier à la solitude, à la dépression et à la maladie. Cela est particulièrement important pour ceux et celles qui font face à des expériences éprouvantes comme la retraite prématurée, la maladie ou le décès d'un être cher.

Les aînés peuvent donc être à la fois prestataires et bénéficiaires de l'activité intergénérationnelle. En offrant leurs connaissances et leur bienveillance aux jeunes, ils contribuent à l'amélioration de leur société et récoltent les joies qui accompagnent toujours le don de soi. En vieillissant, ils seront demeurés intégrés à leur milieu et bénéficieront de la reconnaissance et de l'appui des générations montantes.

Début

L'intergénération: une réalité

Il existe peu de recherche sur les activités intergénérationnelles les et pas de compilation à grande échelle des programmes efficaces et des projets réussis. Pourtant, un grand nombre de groupes et de collectivités ont pris conscience de l'importance de renouer les liens entre les générations et ont trouvé des moyens pour y arriver.

Les domaines d'action peuvent être divers : la directrice d'un centre d'aînés qui demande à un adolescent de déneiger l'entrée d'une personne âgée et l'enseignant qui recrute un aîné bienveillant pour aider un de ses élèves à améliorer sa capacité de lire et d'écrire sont tous deux engagés dans des activités intergénérationnelles qui auront des retombées immédiates sur l'aîné et sur l'adolescent, Mais les retombées à long terme dépassent souvent le visible. La reconnaissance peut mener à l'amitié; le niveau de confort entre les deux générations augmente; les partis jouissent d'un sens accru d'accomplissement et d'appartenance.

Les exemples de programmes intergénérationnels qui suivent pourront inciter les groupes d'aînés ou de jeunes, les intervenants sociaux, les organismes municipaux et les autres gouvernements à mettre en place des infrastructures pour créer des liens solides entre les jeunes et les aînés d'une même collectivité. (Voyez aussi les références à la fin du bulletin).

Le mentorat

Le mentorat est un concept très ancien qui consiste à jumeler un aîné d'expérience avec un jeune apprenti. Le mentor encourage, écoute, conseille, suggère, agit comme modèle et partage ses connaissances et son expérience. L'appui qu'offre un mentor à un adolescent peut avoir des répercussions sur son estime de soi, sa perception de sa place dans le monde, sa qualité de vie et sa contribution à la société pendant la vie entière. L'expérience apporte aussi au mentor la reconnaissance de ses compétences et une meilleure compréhension du contexte social des jeunes d'aujourd'hui.7

Plusieurs organismes nationaux utilisent le concept du mentorat pour venir en aide aux adolescents. Le Collège Frontière est un organisme pancanadien qui fait de la prévention auprès des jeunes dans l'espoir de leur éviter les difficultés de vie liées à l'analphabétisme. Leur oeuvre d'alphabétisation est surtout axée sur les jeunes errants, les immigrants, les personnes handicapées et les décrocheurs. Prime Mentors of Canada travaille à réchapper les jeunes gens imaginatifs, qui, sous-stimulés, fonctionnent souvent en dessous de leur capacité et peuvent avoir des troubles de comportement. Le programme les aide à développer leur compétence dans la résolution de problèmes et les amène à mieux se connaître et à apprécier l'apprentissage et le milieu scolaire. L'Association des Grands Frères et Grandes Soeurs, quant à elle, offre présence et amitié aux jeunes qui grandissent dans des familles monoparentales.

Il y a aussi des programmes de mentorat au niveau local et communautaire. Le Black Achievers Program du YMCA de Toronto coordonne le jumelage de jeunes gens de couleur ou provenant de minorités (12-21 ans) avec des adultes accomplis provenant du même milieu qu'eux. Les jeunes bénéficient de conseils, d'une expérience de travail, d'emplois d'été, et de cours de leadership et de développement personnel. Le programme renforce aussi les liens entre le milieu familial, l'école et la collectivité.


Petites annonces - Intergénération

Ancien homme d'affaires et nageur de compétition; pêcheur et amateur de hockey; intérêts divers, dont le cinéma et la lecture. Recherche jeune personne pour partager activités diverses et billet de saison au Centre MoIson en échange de quelques leçons d'ordinateur et de navigation sur Internet.

Petites annonces - Intergénération

Jeune internaute et adepte de science-fiction. À la recherche d'un aîné qui pourrait m'enseigner le travail du bois et d'autres activités comme la pêche. Mes intérêts (à part l'ordinateur): le frisbee, le hockey et les films. Mes parents sont séparés et j'aimerais construire un écrin de bois pour ma mère.

Des actions et des résultats

Peu importe le domaine d'action des programmes intergénérationnels, les échanges se transforment souvent à mesure que les parties apprennent à se connaître : l'amitié et le respect mutuels s'installent et la ligne de démarcation entre le donneur et le receveur finit par s'estomper.

À Montréal, Santropol roulant permet aux jeunes d'intervenir dans la vie des personnes âgées par le biais d'un service de popote roulante. Il faut préciser que ce qui roule, ce sont des vélos et non des automobiles! Mis sur pied grâce à un partenariat entre le Centre d'action bénévole de Montréal, le Café Santropol et le Service jeunesse Canada, Santropol roulant livre des repas à des personnes âgées ou en perte d'autonomie de toutes les origines ethniques et culturelles et de tous les milieux sociaux. Le projet donne aux jeunes l'occasion de se rendre utiles et aux aînés reclus de bénéficier du réconfort de visites régulières. Les vélos de Santropol font maintenant partie du paysage montréalais!

À Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), un programme inédit amène des amateurs de radio (ondes courtes) à échanger avec les jeunes de l'École secondaire Colonel Gray. Les élèves peuvent visiter la station et même échanger avec des gens d'autres pays sous la surveillance des aînés, qui se rendent disponibles pendant le dîner, après l'école et souvent en soirée. Les aînés, des opérateurs licenciés, offrent un cours de qualification aux élèves intéressés et les classes de sciences humaines se servent de la station pour leurs recherches. Ce projet a ouvert les communications non seulement avec le monde mais aussi entre les générations.

Depuis 1977, le réseau Intercultural Grandmothers Uniting regroupe des femmes âgées des Premières Nations, de la nation Métis et d'autres origines qui vivent dans les régions rurales de la Saskatchewan. Le réseau a pour but d'améliorer la santé individuelle et collective en rapprochant les générations et les peuples, en renforçant le leadership des aînées dans la communauté, et en faisant la promotion de la santé et de la non-violence dans les familles et les collectivités. Le réseau est soutenu par le Centre d'éducation des adultes de Regina, dans le cadre d'un partenariat avec le Seniors' University Group de l'Université de Regina.

Dans le comté de Peterborough (Ontario), le programme Students Supporting Seniors incite depuis dix ans les élèves de sept écoles secondaires de la région à se porter volontaires, au printemps et à l'automne, pour une journée de travaux d'entretien chez des aînés (pelouse, ménage, peinture, etc.). Depuis le début du programme, 800 jeunes ont donné un coup de main aux aînés de 400 ménages. La coordination est assurée par le Conseil des personnes âgées et le projet est soutenu par dix centres locaux de soins communautaires. Le personnel est fourni par les écoles, le transport par le club Rotary et les fonds de publicité par le club Kiwanis de Scott's Plains. Il arrive que de belles amitiés naissent de ces rencontres et que les aînés aient ainsi l'occasion de revoir leurs bienfaiteurs et de partager avec eux leurs propres connaissances et leurs souvenirs.

La Volunteer Grandparents Society de la Colombie-Britannique est active depuis 25 ans. La longue expérience de cette organisation révèle que les rencontres nées du programme ont souvent donné lieu à des amitiés profondes et durables. Le grand-parent de substitution peut être là pendant l'enfance, l'adolescence et souvent au-delà. Edward Hutchings, directeur de la Society, raconte l'histoire de deux «grands-parents scolaires» qu'on avait assignés à une classe de 6e année constituée d'élèves ayant des troubles de comportement. Après un an d'activités et de visites régulières, les «grands-parents» Jim et John ont constaté que le comportement et la confiance personnelle des enfants s'étaient grandement améliorés. Mais la preuve et la récompense de leur année d'efforts fut une lettre qu'ils reçurent du jeune Nathan :

Début

«Chers grand-papa Jim et grand-papa John,

Merci pour l'ours polaire. Je l'ai baptisé Polaroid. Je l'emmène avec moi dans mon lit, je joue avec lui et tout le monde l'aime. Je me demande si c'est agréable d'être un bénévole? Votre grand frère était-il d'accord avec vos idées ou les détestait-il toutes? Moi, mon grand frère déteste toute mes idées. Il pense que c'est toujours lui qui a les bonnes idées et il ne veut jamais entendre les miennes. J'espère qu'il y aura une autre sortie comme l'autre jour et que vous viendrez avec nous. Quand je serai grand, je veux être un bénévole avec des enfants comme moi, et je leur raconterai plein d'histoires. Et j'aurai toujours l'ours polaire parce que j'en prendrai soin toute ma vie. » (Traduction libre)

À Winnipeg, les écoles découvrent que les personnes âgées ne correspondent pas au stéréotype des «petits vieux» et qu'ils sont au contraire une source insoupçonnée et précieuse de talents, d'énergie et d'amour. À l'École secondaire Churchill, neuf personnes âgées animent bénévolement toutes les semaines des ateliers de menuiserie ou de mathématiques, des tournois d'échecs et toutes sortes d'autres activités. Les élèves de 12e année écrivent un livre d'histoire sous la conduite de Bill Burdeyny, ancien rédacteur en chef du Winnipeg Tribune. M. Burdeyny estime que la retraite lui a ouvert plus de portes qu'elle n'en a fermé, et que son travail auprès des jeunes lui apporte autant qu'aux adolescents. Le programme mobilise une centaine d'aînés dans une vingtaine d'écoles; il a été mis sur pied par Creative Retirement Manitoba.

Le Christie-Ossington Neighbourhood Centre et Toronto Intergenerational Partnerships ont mis au point un excellent programme qui enseigne à des jeunes des techniques qu'ils peuvent ensuite mettre au service des personnes âgées. Les objectifs sont les suivants : réduire les risques environnementaux auxquels les personnes âgées sont exposées dans leur domicile, et permettre aux jeunes d'acquérir les compétences et la sensibilité nécessaires pour faire des évaluations de besoins et des travaux d'entretien général. Les retombées du projet sont très positives. Les aînés bénéficiaires, à qui les jeunes faisaient d'abord un peu peur, ont déclaré par la suite les trouver polis, généreux, attentifs et dignes de confiance. De leur côté, les jeunes se sentent acceptés.

Début

1999: UNE OCCASION EN OR

«Le Canada, une société
pour tous les âges»

L'Année internationale des personnes âgées (1999) fournit aux aînés du Canada une occasion unique de contribuer au rapprochement entre les générations par le biais d'échanges avec les jeunes de leur collectivité.

En établissant des liens et des infrastructures intergénérationnels, les groupes d'aînés et les programmes centrés sur les jeunes peuvent travailler ensemble à réparer le tissu social et à unir toutes les générations dans un esprit de saine collaboration, de soutien mutuel, de partage et de respect. Ce faisant, ils contribueront à réduire l'isolement des aînés, l'aliénation des jeunes et l'agisme dans la société canadienne.

Pour en connaître plus long...

Adressez-vous à votre bibliothèque locale ou universitaire pour obtenir ces
publications.

Association canadienne de la santé mentale. Jeunes et moins jeunes grandissant ensemble pour unir les générations. Sudbury: 1997.

B.C. Council for Families. The resource and information kit for intergenerational programming. Vancouver: 1994.

Fédération de l'âge d'or du Québec. Guide de l'intergénération: Complices en action. Montréal: 1995.

Gamble, C. Generations together: A mentoring partnership manual. Toronto: the Volunteer Centre of Metropolitan Toronto, 1992.

Hals-Eisbrenner, C. et M. Shipman. The Ontario mentoring experience. Toronto: Générations Unies Ontario, avril 1997.

Kramer, C, et S. Newman. Senior citizen school volunteer manual. Pittsburgh, PA: Generations Together, University of Pittsburgh, 1996.

Maurer, E. W. The generation connexion: Video and facilitators guide. Vancouver: the Generation Connexion Society, 1993.

Newman, S. et S. Brummell. (éd.). Intergenerational programs: Imperatives, strategies, impacts, trends. New York: Haworth Press, 1989.

Ward, J. Comment développer un programme intergénérationnel avec les aînés/es frêles. Toronto: Bureau des aînés, Gouvernement de l'Ontario, 1992. (disponible aux bureaux de Générations Unies Ontario.)

Pour plus de renseignements...

Organisations nationales

Alliance intergénérationnelle, Institut canadien de la santé infantile
(613) 224-4144

Collège Frontière
(416) 923-3591; 1-800-555-6523

Conseil canadien de développement social
(613) 236-8977

Fédération canadienne pour l'alphabétisation en French
(613) 749-5333

Grands Frères et Grandes Soeurs du Canada
1-800-661-4252 (Québec) ou 1-800-263-9133 (hors Québec)

Ligue pour le bien-être de l'enfance du Canada
(613) 235-4412

Prime Mentors of Canada
(416) 923-6642, poste 7503 (Mme C. Tan-Willman)

Organisations provinciales et territoriales

Alberta Seniors Directorate
(403) 787-5016, 1-800-667-7161 en Alberta seulement

Alphabétisation Nouveau-Brunswick Inc.
(506) 453-3298

BC Council for Families
(604) 660-0675, 1-800-663-5638 en C.-B. seulement

BC Volunteer Grandparents Society
(604) 736-8271

Bureau de la famille et des services de prévention du Nouveau-Brunswick- aînés
(506) 453-2950

Conseil des services communautaires de Terre-Neuve et du Labrador
(709) 753-9860

Conseil consultatif des aînés des T.N.-O.
1-800-661-0878 dans les T. N.-O. seulement

Creative Retirement Manitoba
(204) 949-2565

Fédération de l'âge d'or du Québec
(514) 252-3017

Générations Unies Ontario
(416) 955-9787

Grands-parents bénévoles (Man.)
(204) 944-4369

L.O.V.E. Committee, Î.-P.É.
(902) 675-4791

Ludolettre (éducation et alphabétisation communautaire en milieu rural)
(819) 399-3023

Saskatchewan Seniors Mechanism
(306) 359-9956

Secrétariat des aînés de la Nouvelle-Écosse
(902) 424-6322

Société éducative de l'Île-duPrince-Édouard - alphabétisation
(902) 854-3010

Conseils pratiques

Pour les aînés qui veulent se rapprocher des adolescents

Communiquez avec la municipalité ou le centre d'action bénévole local pour savoir si des programmes existent déjà dans votre collectivité. Il se peut que des groupes, associations, clubs de personnes âgées ou résidences d'aînés soient déjà actifs.

Communiquez aussi avec les organisations qui ont une clientèle de jeunes : YMCA, YWCA, clubs de garçons et filles, Grands frères, Grandes soeurs, clubs 4H, Collège Frontière, ainsi que les petites organisations locales (centres de jeune), l'école secondaire et les organismes de bienfaisance (Kiwanis, Optimiste, Lions, etc.)

S'il n'existe pas de programmes intergénérationnels dans votre collectivité, communiquez avec l'un ou l'autre des organismes nommés dans ce bulletin pour connaître leurs activités ou membres dans votre région. Ces organisations pourront sans doute aussi vous offrir des sources de renseignements (vidéos, dépliants, guides, manuels de formation) sur la conception et la réalisation d'une vaste gamme de projets intergénérationnels.

Tentez de favoriser la prise de conscience et de rallier l'intérêt en faisant des présentations aux groupes d'aînés, aux églises et aux organismes de service aux jeunes. Vous pouvez utiliser l'information contenue dans ce bulletin et les ressources que vous aurez obtenues des spécialistes en programmation intergénérationnelle.

Pour les organismes qui veulent intégrer les activités intergénérationnelles à leur programme

Communiquez avec les organismes nationaux ou provinciaux spécialisés pour obtenir des renseignements et conseils sur les divers types de programmes intergénérationnels. Utilisez les références, les contacts et les autres ressources décrites dans ce bulletin pour vous aider à mettre votre projet sur pied.

Consultez vos membres pour connaître leurs préférences et leurs besoins avant de décider du projet à réaliser. Souhaitent-ils apprendre du nouveau? Les programmes d'apprentissage de l'ordinateur avec l'aide des jeunes connaissent beaucoup de succès.

Consultez les organisations locales (clubs de bienfaisance, service des loisirs, conseil scolaire, directeurs d'écoles, etc.) pour connaître les besoins des jeunes de votre collectivité. Vous pourrez peut-être vous associer en partenariat. Définissez les rôles, les rapports hiérarchiques et les responsabilités des partenaires dès le point de départ.

Soyez réaliste, souple, et tenez-vous en à des choses simples. Il est facile de se laisser obséder par les mécanismes d'un programme; rappelez-vous que les activités intergénérationnelles ont pour objectif de créer des liens entre les gens.

Début


Notes

1 Shipman, M. Intergenerationa1 programming: From instrumental action to social imperative and a vision of a civic society. Toronto: Générations Unies Ontario, oct. 1997.

2 Kuhn, M. Grey Panther Network Newsletter. Hiver 1985.

3 Family Services Association of Metro Toronto. Child poverty in Canada: Campaign 2000, Report card 1997. Toronto: 1997.

4 Gilbert, S. et Orok, B. « L'abandon scolaire ». Tendances sociales canadiennes, (automne 1993): 2 à 7.

5 Conseil du Premier ministre de l'Ontario sur la santé, le bien-être et la justice sociale. Nurturing health: A new understanding of what makes people healthy. Toronto: Imprimeur de la Reine pour l'Ontario, 1993.

6 De Rosenroll, D. et al. The Canadian stay-in-school mentor strategy. Victoria: Peer Systems Consulting Croup, 1993.

7 Smink, J. Mentoring programs for at-risk youth. Clemson, NC: National Drop Out Prevention Center, Clemson University, 1990,


Le CCNTA remercie Pat Varley, Générations Unies Ontario, pour la recherche et la préparation du matériel et des références utilisés dans ce bulletin, ainsi que Mel Shipman, Georgette Beaulieu, Cheryle Hals-Eisbrenner et Christina Stewart pour leurs contributions et leur appui.

Expression est publié quatre fois l'an par le Conseil consultatif national sur le troisième âge, Ottawa, ON KIA 1B4 tél. : (613) 957-1968, téléc. : (613) 957-9938, couriel : info@naca-ccnta.ca

Le bulletin est également disponible sur Internet :

http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines

Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du CCNTA.

ISSN: 0822-8213

 

   
   
Mise à jour : 2003-02-26 11:01
Haut de la page