![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
| |||||||||||||
![]() |
|
Les soins de longue durée
Phares pour l'avenirUn milieu de vie de qualité La Résidence Yvon-Brunet de Montréal insiste, par-dessus tout, sur le fait que chacun des résidents est un citoyen à part entière qui a les mêmes droits et les mêmes goûts qu'avant son arrivée dans l'établissement. La résidence doit être vue comme un « chez soi », un endroit où l'on maintient l'intérêt face à la vie et non uniquement où l'on maintient la vie. Dans bon nombre d'institutions, les clients ont plus l'impression d'être des prisonniers que des résidents. À Yvon-Brunet, « La Charte des droits et libertés de la personne âgée » énumère 31 droits qui sont considérés sacrés dans ses corridors. Pour s'assurer que les droits soient respectés, la direction a aussi créé un poste d'ombudsman : ce conseiller du milieu de vie, qui relève directement du directeur général, voit à ce que la qualité de vie soit prise en compte dans les activités quotidiennes du personnel et que les droits des résidents soient pris en considération dans toutes les décisions. À Yvon-Brunet, les résidents se réveillent à l'heure qui leur plaît et ils peuvent manger ce qu'ils veulent pour déjeuner. Ils peuvent demander d'être présents durant le ménage de leur chambre. Ils peuvent avoir leur propre clé (des passe-partout sont toutefois utilisés en cas d'urgence). Il y a une « rue principale » au sous-sol. On y trouve garderie, café, dépanneur, brasserie, agence de voyages et banque - une véritable rue de quartier où la vie sociale peut suivre son cours comme avant. Yvon-Brunet a fait tout cela car, comme le dit le directeur général, il ne peut pas y avoir « deux catégories de personnes âgées - celles qui vivent dans un établissement et celles qui sont libres! » Soutien culturel et continu
Une nouvelle philosophie appelée « The Eden Alternative » qui vise à aider les aînés à s'épanouir en milieu « institutionnel » est au cour même de l'approche adoptée par le centre S.U.C.C.E.S.S. Home. Selon cette philosophie, le centre d'hébergement doit être un milieu de vie conçu pour des êtres humains plutôt qu'un établissement axé sur la fragilité et l'âge des résidents. Comme tous les êtres humains, les aînés ont avantage à côtoyer des plantes, des animaux et des enfants. Ils doivent aussi pouvoir contrôler le plus possible les décisions qui affectent leur vie. À la fine pointe de l'innovation La philosophie « Eden » est aussi en plein essor à Saskatoon, où le Sherbrooke Community Centre a été le premier centre d'accueil de l'Ouest du Canada à adopter officiellement ses préceptes. Les enfants, les plantes et les animaux ont été intégrés aux efforts qui sont déployés quotidiennement pour aider les résidents à vivre des vies riches et bien remplies. Le Centre Sherbrooke a toujours été réceptif à l'innovation. En 2002, on y ouvrait la première station de radio à émettre à partir d'un établissement de soins de longue durée. Cette même année, il accueillait la première volière installée dans un centre de SLD - et les résidents peuvent maintenant prendre plaisir à écouter les sérénades des perruches, des inséparables, des cacatoès, des perroquets et des canaris. La principale innovation du Centre remonte toutefois à 1999, lorsque l'on a inauguré le « village », un groupe de foyers de soins spéciaux où chaque « maison » abrite neuf ou dix résidents. La vie dans le village ressemble à la vie dans n'importe quel quartier résidentiel sauf que la « rue » est située au sein d'un établissement de plus grande envergure, à l'abri des intempéries. On y trouve des plaques de rue, des devants de maison avec des pignons, des galeries avec des bancs ainsi que des boîtes à lettres ou apparaît le numéro de chaque maison. L'intérieur est un 'chez-soi' accueillant et la plupart du temps, on y trouve un chat, un chien ou un oiseau. Dans ces onze « maisons », du soutien peut être apporté aux résidents plus fragiles, handicapés ou qui requièrent des soins particuliers. Par exemple, certaines maisons se spécialisent dans le soutien aux personnes qui souffrent d'Alzheimer. Dans la mesure du possible, tout est mis en ouvre pour recréer un milieu de vie comme celui qui existe à l'extérieur. Et puisqu'une multitude d'assistants spécialisés courant d'un côté |
|