Le Centre national des Arts présente en première nord-américaine un sensationnel programme triple du célèbre chorégraphe et danseur Russell Maliphant du Royaume-Uni

16 novembre 2006

OTTAWA -- Russell Maliphant et sa compagnie éponyme présentent en première nord-américaine un programme triple regroupant les pièces Push, Transmission et One Part II au Théâtre du CNA le jeudi 30 novembre 2006 à 19 h 30. Lauréat de nombreux prix prestigieux, le chorégraphe et danseur contemporain Russell Maliphant est renommé pour son style fluide et dynamique, sa maîtrise absolue des pirouettes et du mouvement expressif, et sa brillante utilisation des éclairages et de la musique. Alliant capoeira, tai-chi, yoga et improvisation contact, son langage est élégant, structuré et inspirant. La Russell Maliphant Company se démarque avec des programmes qui plaisent énormément au public, caractérisés par la beauté des mouvements exécutés avec sensualité par des danseurs hors pair. Selon ses propres termes, la quête de Russell Maliphant est celle d’une « conscience anatomique, une connaissance de la liberté de mouvement qui part des articulations, de l’élongation, de l’étirement de la colonne vertébrale dans toutes les directions, un corps articulé et intelligent. »

CAUSERIE D’APRÈS SPECTACLE AVEC LES ARTISTES – SANS FRAIS

Russell Maliphant a quitté le Royal Ballet de Londres parce qu’il estimait qu’on n’y dansait pas suffisamment d’œuvres modernes. Cette expérience lui a néanmoins servi de pierre d’assise pour développer sa propre grammaire chorégraphique, lui permettant de créer des pièces envoûtantes et exubérantes. La Russell Maliphant Company (fondée en 1996) a beaucoup tourné et remporté de nombreux prix, y compris un prix TimeOut Live de la « meilleure collaboration » pour Sheer (2002), le Prix du public au Festival international de la nouvelle danse (FIND) à Montréal (2002), le South Bank Show Award for Dance (2003), le prix Olivier de la meilleure création en danse pour Broken Fall (2003), et le prix de la meilleure chorégraphie (moderne) aux National Dance Awards du Royaume-Uni en 2005.

Push est un duo lent et sensuel qui donne l’impression d’avoir été sculpté en apesanteur. Roulant sur eux-mêmes, plongeant brusquement, tantôt en chute libre et tantôt s’empoignant avec énergie, le langage opulent des corps cerne à merveille l’intimité des artistes sur scène. L’art chorégraphique de Russell Maliphant n’a jamais été plus émouvant. Transmission est une nouvelle pièce d’ensemble pour cinq interprètes qui pousse l’exploration de la fluidité, de la dynamique et des tensions chère au chorégraphe en des terres inconnues – mariant cette quête aux brillants éclairages de Michael Hulls. L’environnement sonore de Mukul constitue un élément auditif évocateur et sculptural qui met subtilement en valeur la chorégraphie. One Part II est un puissant solo de quinze minutes dansé par Russell Maliphant lui-même sur la musique de Bach jouée par Glenn Gould. Le danseur serpente, louvoie et se courbe épisodiquement dans la lueur intermittente des projecteurs de poursuite suspendus au-dessus de lui. Il est à la fois exposé et caché, puisque son corps et sa tête sont clairement visibles mais son visage ne l’est pas. Il en vient de la sorte à incarner « Monsieur tout-le-monde », un être sans personnalité prisonnier de sa propre humanité.

« Limpidité et acuité intellectuelle (...) une œuvre riche et énigmatique. »

The Independent

« Des illusions d’optique réalisées à la perfection donnent l’impression que les danseurs ont échappé à la gravité, et qu’ils évoluent momentanément dans un monde où tout est possible. »

Dance Theatre Journal

« Un usage enchanteur de la lumière, de l’ombre et de la distance produisent des espaces inédits et font littéralement disparaître la 'scène'. Imaginez la féerie d’un corps holographique flottant dans le vide. »

Live Art Magazine

« (…) dans un état de grâce toujours en quête et néanmoins solidement ancré (…) [Russell] Maliphant n’a pas besoin de faire étalage de sa technique sous la bannière d’un art à couper le souffle. Il s’exécute en toute simplicité, avec une concentration admirable. »

Donald Hutera , DanceEurope, juin 2002

« À la manière de Bach, [Russell] Maliphant combine une grande puissance physique à une touche d’une légèreté consommée, sans la moindre parcelle d’égocentrisme. Il est véritablement un sublime chorégraphe. »

Ismene Brown , The Daily Telegraph, mai 2002

« La chorégraphie se déploie comme de la soie s’enroulant autour d’un joyau précieux, l’effleurant à peine, le manipulant avec amour; les levés résonnent de muettes déclarations de tendresse partagée. »

Debra Craine, The Times, avril 2002

CHORÉGRAPHIE Russell Maliphant

Push (2005)
MUSIQUE Andy Cowton

Transmission
LUMIÈRES Michael Hulls ENVIRONNEMENT SONORE Mukul

One Part II (2002)
LUMIÈRES Michael Hulls INTERPRÈTE Russell Maliphant MUSIQUE J.-S. Bach

La Russell Maliphant Company présente Push, Transmission et One Part II au Théâtre du Centre national des Arts le jeudi 30 novembre 2006 à 19 h 30. Les billets sont en vente aux coûts de 44,50 $, 42 $ et 32,50 $ (23,50 $, 22,25 $ et 17,50 $ pour les étudiants, sur présentation d’une carte d’étudiant en règle). On peut se les procurer à la Billetterie du CNA (en mains propres) ou, par l’entremise de Ticketmaster (frais de service en sus), au (613) 755-1111 ou en ligne, via le site Web du CNA à l’adresse www.nac-cna.ca . Les étudiants à temps plein de treize à vingt-neuf ans peuvent aussi se procurer des billets Buzz en direct (s’il en reste) à 10 $ chacun à la Billetterie du CNA, entre 14 h et 18 h le jour de la représentation seulement, sur présentation d’une carte de membre Buzz en direct dûment enregistrée. Les groupes de dix personnes ou plus épargnent de 15 % à 20 % du prix courant des billets pour toutes les présentations de Musique, de Théâtre ou de Danse du CNA. Réservations : 947-7000, poste 384 ou grp@nac-cna.ca .

Des photographies de toutes les productions de danse à l’affiche peuvent être vues et téléchargées à l’adresse www.nac-cna.ca/media/ .

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Renseignements :
Gerald Morris
Marketing et relations avec les médias, département de la Danse, CNA
(613) 947-7000, poste 249
gmorris@nac-cna.ca

RUSSELL MALIPHANT
Formé à l’école du Royal Ballet, Russell Maliphant s’est d’abord joint au Sadler’s Wells Royal Ballet, avant d’entreprendre une carrière d’artiste indépendant en danse qui l’a amené à collaborer avec des compagnies comme le DV8 Physical Theatre, Michael Clark & Company et la Laurie Booth Company, ainsi que des artistes aussi prestigieux que Rosemary Butcher, Kirsty Simson et Peter Boneham (son mentor en chorégraphie). Il a étudié l’anatomie, la physiologie, la biomécanique et la méthode Rolfing d’« intégration structurelle », en plus d’explorer un large éventail de techniques incluant le ballet classique, l’improvisation contact, le yoga et la capoeira.

Il a commencé à créer et interpréter ses propres chorégraphies en 1991; en avril 2000, il a obtenu une bourse de création de l’État britannique (Arts Council Fellowship). Il a créé plus de vingt pièces à ce jour, en étroite collaboration avec le concepteur d’éclairages Michael Hulls, et a monté des œuvres pour la compagnie George Piper Dances, le Ballet de l’Opéra de Lyon, la Ricochet Dance Company, le Batsheva Ensemble et le Ballet de Lorraine.

Russell Maliphant a développé un vocabulaire gestuel éminemment personnel. En 1991, il a remporté un prix Dance Umbrella/Time Out pour avoir « hissé la danse improvisée vers de nouveaux sommets ». En 2003, il a créé Broken Fall en collaboration avec Sylvie Guillem et la compagnie George Piper Dances, sur une musique de Barry Adamson, qui a remporté un prix Olivier à titre de meilleure création en danse. Monsieur Maliphant a aussi reçu le prix South Bank Show pour la danse en 2003.

Il enseigne régulièrement au Royaume-Uni et à l’étranger, et donne des cours privés de Rolfing.

« Un chorégraphe talentueux, et un interprète qui exerce une fascination durable…hypnotique. »

The Times

« [Russell Maliphant] est souverainement présent à tout ce qu’il fait, et peut puiser dans des ressources de mouvement dont les autres ne peuvent que rêver. »

The Observer