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Perpetual Motion, le documentaire de danse de la très applaudie cinéaste Laura Taler, est projeté en première à Ottawa

10 juin 2003

OTTAWA -- Le Moving Pictures Festival of Dance on Film and Video de Toronto fait équipe avec le Centre national des Arts et l'Institut canadien du film (ICF) pour présenter Reel Dance on the Road. Programme de courts-métrages séduisants et volontiers impertinents sur la danse, Reel Dance on the Road inclut la première outaouaise de Perpetual Motion, un documentaire de 49 minutes qui brosse un portrait du chorégraphe José Navas et du violoncelliste Walter Haman.

La cinéaste Laura Taler et José Navas seront tous deux sur place pour échanger avec le public au sujet du film. Les projections de Reel Dance on the Road (90 minutes) auront lieu le dimanche 22 juin à 19 h à l'auditorium de la Bibliothèque nationale et des Archives nationales du Canada, au 395, rue Wellington. Les billets sont en vente aux coûts de 6 $ chacun pour les membres de l'ICF, les aînés et les jeunes de quinze ans et moins, et 9 $ pour les non-membres.

Histoire d'une passion et d'une collaboration créative, Perpetual Motion (produit avec la participation du Centre national des Arts) documente l'évolution de la relation entre les deux hommes. Bien qu'ils soient l'un et l'autre des artistes établis, ils sont issus d'horizons et de disciplines fort différents, dont le contraste est saisissant. José Navas, danseur moderne et chorégraphe acclamé sur la scène internationale, n'a de cesse de repousser les limites de son art. Walter Haman, l'élément calme et posé du duo, est pour sa part un violoncelliste accompli, qui jouit d'un grand renom pour ses prestations dans la plus pure tradition classique.

Un an avant les événements documentés dans le film, les deux hommes ont fait connaissance, se sont engagés dans une brève mais intense liaison, et se sont quittés après avoir créé ensemble un duo intégrant le violoncelle et la danse. Au début du film, les deux hommes se retrouvent au Banff Centre for the Arts pour entreprendre une nouvelle collaboration artistique, plus ambitieuse et assumée que la précédente. En l'espace de six mois, à Banff et à Montréal, ils entament un dialogue émouvant et vibrant, se confrontant au défi de créer ensemble un spectacle original (le résultat sera The Haman/Navas Project, qui fera l'objet d'une tournée triomphale de 2000 à 2003). José Navas éprouve à l'évidence la nécessité d'une profonde réflexion sur sa vie, tant sur le plan artistique que d'un point de vue plus personnel. Plus réservé, Walter Haman est confronté à ses propres croyances par son bouillant partenaire, qui l'oblige constamment à dépasser les cadres de la pratique artistique conventionnelle.

Laura Taler, qui a débuté sa carrière comme danseuse et chorégraphe, chronique avec empathie la dynamique du processus créatif dans lequel s'engage le duo. La conclusion, une véritable pièce d'anthologie, traduit la relation conflictuelle mais intense des deux partenaires. Il s'agit d'un film sur l'amour et la créativité, réalisé avec discrétion et compassion.

Voici la liste complète des films au programme :

Moving Pictures Festival Trailer (Canada), réalisé par Gregory Nixon – 1 minute

Horses Never Lie (Canada), réalisé par Kathi Prosser; chorégraphié et interprété par Caroline Richardson – 5 minutes

The Barber's Coffee Break (Canada), réalisé par Laura Taler; chorégraphié et interprété par Tedd Robinson –7 minutes

Shadowboxing (Canada), réalisé par Jason Ebanks – 4 minutes

Motion Control (Royaume-Uni), réalisé par David Anderson; chorégraphié et interprété par Liz Aggiss – 9 minutes

Fly (Nouvelle-Zélande), réalisé par Shona McCullogh – 7 minutes

Perpetual Motion (Canada), réalisé par Laura Taler (mis en nomination pour le prix Golden Sheaf Craft 2003 pour la réalisation au Canada) – 49 minutes

Le Moving Pictures Festival of Dance on Film and Video a pour objet de célébrer les œuvres qui explorent et font éclater les possibilités cinétiques du mouvement capté pour l'écran, et soutient les films et les vidéos novateurs qui transcendent la simple documentation de la danse. Également au programme de Reel Dance on the Road, on pourra voir notamment The Barber's Coffee Break, un film de sept minutes créée par Laura Taler en collaboration avec le chorégraphe Tedd Robinson d'Ottawa; Caroline Richardson, ex-danseuse du Ballet national du Canada, dans le très lyrique Horses Never Lie; et des œuvres d'avant-garde du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande.

L'Institut canadien du film (ICF) a été constitué en 1935 en organisme non gouvernemental sans but lucratif en vertu d'une loi fédérale. C'est le plus vieil institut du film au Canada, et le deuxième plus ancien au monde. En 1988, l'ICF a fusionné avec le Conservatoire des arts cinématographiques (Montréal) pour créer Cinémathèque Canada, mais il conserve son autonomie au plan de la programmation et des activités budgétaires et administratives à Ottawa. L'ICF a pour mandat d'encourager et de promouvoir la production, la diffusion, l'étude, l'appréciation et l'utilisation d'images animées à des fins culturelles et éducatives au Canada et à l'étranger. Pour ce faire, l'Institut organise une programmation continue de projection de films à l'intention du grand public, distribue une petite collection de films et participe à la publication de livres et de monographies sur divers aspects du cinéma canadien. L'Institut offre au grand public un programme régulier de films contemporains, historiques et internationaux dans la région de la Capitale nationale, à l'auditorium des Archives nationales du Canada. L'Institut assure en outre la conservation et la diffusion de plusieurs de ses séries dans des cinémathèques d'autres villes partout au Canada.

Pour en savoir plus long, on peut communiquer avec l'Institut canadien du film au 232-6727, ou encore consulter le site web de l'ICF à l'adresse www.cfi-icf.ca ou celui du Moving Pictures Festival à l'adresse www.movingpicturesfestival.com.

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Renseignements :
Gerald Morris
Marketing et relations avec les médias,
département de la Danse, CNA
(613) 947-7000, poste 249
gmorris@nac-cna.ca


Notices biographiques

La réalisatrice primée Laura Taler a débuté dès l'enfance comme actrice de télévision, et elle a œuvré à titre de danseuse et chorégraphe professionnelle, en plus d'agir comme productrice à la scène et à la télévision. Née en Roumanie, elle a commencé très jeune à créer des chorégraphies, empreintes de nostalgie et de révolte. Son intérêt pour l'étude des effets du mouvement dans différents médias et dans des lieux inusités l'a amenée à créer des pièces pluridisciplinaires entremêlant la photographie, le texte et les séquences filmées. En 1991, elle a commencé à produire la série Dances for a Small Stage, qui a tenu l'affiche pendant cinq ans au Rivoli Café de Toronto. Elle a aussi créé des pièces de danse comme I Want to Be a Man, The Hunger Artists et the courier, ainsi que The Third Land et Lambton, Kent, and Other Vistas. Mme Taler a fait ses débuts de réalisatrice en 1995 avec the village trilogy, un film de danse primé. Elle a également signé Heartland (couronné de nombreux prix en 1997) en plus de coproduire Dances For A Small Screen, une œuvre qui a été mise en nomination pour cinq prix Gémeaux en 1999. UN PASSE-TEMPS TERRIBLEMENT DANGEREUX – petit guide pour entrer dans la danse, qui lui a été commandé par le Festival Danse Canada, lui a aussi attiré une pluie d'éloges et de nombreux prix. Après avoir achevé Perpetual Motion (2002), Laura Taler a entrepris un nouveau projet, Death & the Maiden, une histoire d'amour sans paroles exprimée par la musique et le geste, réglée sur le quatuor à cordes éponyme de Schubert (La Jeune fille et la mort) dont elle est inspirée.

Chorégraphe talentueux et danseur électrisant, José Navas a entrepris sa formation en danse dans son pays natal, le Venezuela, avant d'aller s'établir à New York pour étudier au Merce Cunningham Studio. Il a élu domicile à Montréal en 1991, se produisant pour quelques-unes des compagnies locales les plus renommées tout en créant ses premières chorégraphies. En 1995, il a fondé la Compagnie FLAK et a décidé de se consacrer à ses propres créations. Il n'a pas tardé à faire sa marque parmi les lieux de diffusion de la danse contemporaine les plus prestigieux à travers le monde, en particulier le Holland Dance Festival, le Festival Im Puls de Vienne, le Dance Umbrella de Londres, le Springdance Festival d'Utrecht, et le Festival Danse Canada. Il soulève l'enthousiasme sur la scène internationale pour les univers qu'il crée, à la fois formalistes et fantastiques, qui confrontent les auditoires à leurs propres émotions. Désormais reconnue comme l'un des plus grands ambassadeurs de la danse contemporaine canadienne, la Compagnie FLAK possède un répertoire étincelant qui compte au-delà de quinze pièces. Les créations uniques en leur genre de José Navas ont été présentées dans plus de vingt pays.

Walter Haman est premier violoncelle au sein de l'Orchestre du Festival de Spoleto, en Italie, et du Napa Valley Symphony Orchestra. Natif de Fresno (Californie), il a commencé à jouer du violoncelle à treize ans et a interprété son premier concerto en public deux ans plus tard. Lauréat de nombreux prix et concours, il s'est produit en récital ainsi qu'avec de nombreux orchestres aux États-Unis et en Europe. En 1993, il a mérité le premier prix du concours de solistes de l'American String Teachers Association, et en 1998, il a remporté le concours Elizabeth Harper Vaugn ainsi que le prix Shenson. En 1997, il obtenait sa maîtrise avec grande distinction du New England Conservatory, où il a étudié auprès de Laurence Lesser. Fidèle interprète de la nouvelle musique, Walter Haman a aussi collaboré avec un grand nombre de compositeurs de premier plan, notamment John Adams, William Bolcolm, Bernard Rands, Steven Rouse et Gunther Schuller. Il a créé en première mondiale des œuvres de Tamar Deisendruck, Alan Fletcher, John Heiss et John Zorn, et il a enregistré des pièces de Peter Blanchette, Tamar Deisendruck, David Kechley et John Zorn.

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