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Le Centre national des Arts renouvelle pour deux ans le contrat de Denis Marleau à la direction artistique du Théâtre français du Centre national des Arts

31 mai 2005

Ottawa -- Peter A. Herrndorf, président et chef de la direction du Centre national des Arts, est heureux d’annoncer que le contrat de Denis Marleau comme directeur artistique du Théâtre français est renouvelé pour deux autres années.  Monsieur Marleau, qui avait été nommé à ce poste en novembre 2000, sera ainsi à la barre du Théâtre français jusqu’au 31 août 2007. « Nous sommes ravis que Denis Marleau ait accepté de rester en poste à titre de directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts », déclare M. Herrndorf. « Denis a énormément contribué à l’épanouissement du théâtre français au Canada, et nous sommes heureux que les spectateurs de la région ainsi qu’à l’échelle internationale puissent continuer de profiter de sa sensibilité artistique exceptionnelle. »

À l’occasion de sa nomination il y a cinq ans, Denis Marleau parlait d’ « exploration de la dramaturgie contemporaine d’ici et d’ailleurs », de « promouvoir et accueillir diverses pratiques et écritures théâtrales », de créer « des actions de transmission vers le milieu théâtral » et de nouveaux canaux « de communication vers les spectateurs fidèles et les publics à conquérir ».  On ne peut que constater la constance avec laquelle Denis Marleau a poursuivi ces objectifs.  Il a présenté au public d’Ottawa des auteurs canadiens d’aujourd’hui tels Wajdi Mouawad, Serge Boucher, Daniel Danis, Réjean Ducharme, Alexis Martin, Evelyne de la Chenelière, le britanno-colombien Kevin Kerr et, bien sûr, Michel Tremblay, ainsi que ce classique québécois ressuscité : Au cœur de la rose de Pierre Perrault. Grâce à lui, le CNA a fait entendre la parole d’auteurs contemporains étrangers tels Alessandro Baricco, Tankred Dorst, Bernard-Marie Koltès, Jon Fosse, Edward Bond, Robert Pinget, Jean Tardieu, Marguerite Duras et Philippe Minyana.  Il n’a pas pour autant négligé les auteurs du répertoire, mettant au programme Molière, Tchekhov, Marivaux, Kafka, Corneille, Plaute, Feydeau et ce classique moderne qu’est Samuel Beckett.

Il a fait place à des metteurs en scène qui interrogent les codes habituels de la représentation tels Robert Lepage, Brigitte Haentjens, Marie Brassard, Paula de Vasconcelos, Wajdi Mouawad (pensons à ses Trois Sœurs), Marcel Pomerlo, François Girard et Alain Françon, ainsi que des artistes tels René Richard Cyr, Claude Poissant, Lorraine Pintal et Paul Buissonneau, et des compagnies aux pratiques novatrices comme Momentum, le Nouveau Théâtre Expérimental, Pigeons International, le Groupe de la Veillée et le Théâtre National de la Colline.

Grâce à lui, les productions du Théâtre français ont porté le nom du Centre national des Arts au Canada et à l’étranger comme jamais auparavant, comme en témoignent les importantes tournées de ses mises en scène de La Dernière Bande, du Moine noir et, bientôt, des Reines et de Nous étions assis sur le rivage du monde…

Sa programmation pour l’enfance, où l’on retrouve des compagnies de grande réputation comme Les Deux Mondes, le Théâtre des Confettis, le Théâtre de l’Œil, le Théâtre de l’Avant-Pays, Mathieu, François et les autres, le Théâtre du Gros Mécano et le Théâtre Bouches Décousues ainsi que de jeunes compagnies dynamiques comme le Théâtre Motus, les Nuages en pantalon et le Théâtre en l’Air, est caractérisée par un désir de faire vivre au jeune public d’authentiques expériences artistiques.

Il a favorisé la mise sur pied de spectacles-midi à la Quatrième Salle avec des musiciens de l’Orchestre du CNA, ainsi que des comédiens et metteurs en scène de la région d’Ottawa/Gatineau.  Ces spectacles ont fait entendre la parole de Victor Hugo, Madame de Sévigné, George Sand, Simone de Beauvoir, Gabrielle Roy et Arthur Rimbaud, et des musiques allant de Bach à Chostakovitch en passant par Beethoven, Liszt, Chopin, Schumann, Debussy, Satie, Ysaïe, Poulenc et plusieurs autres, permettant au public d’entendre dans un cadre intime des musiciens de haut calibre tels le pianiste Jean Desmarais, la violoncelliste Amanda Forsyth, le hautboïste Charles Hamann et le violoniste Donnie Deacon.

Il a fait en sorte que le Festival du théâtre des régions renaisse de ses cendres sous le nom de Festival Zones Théâtrales, et bénéficie d’un financement stable et d’une direction artistique claire.

Son souci de créer « des actions de transmission vers le milieu théâtral » s’est concrétisé par la création des Laboratoires du Théâtre français. Ces laboratoires annuels, conçus sur le modèle des master class, permettent à des artistes d’envergure internationale de partager avec des professionnels d’ici pendant une dizaine de jours des savoirs nés de leur pratique. Ainsi, depuis 2002, le traducteur André Markowicz et Denis Marleau, le metteur en scène français d’origine américaine Stuart Seide, l’auteur, metteur en scène et comédien Wajdi Mouawad et le tandem Daniel Danis/Alain Françon ont dirigé ces stages de haut niveau.

Afin de communiquer plus en profondeur avec les abonnés et le public en général, il a mis sur pied une revue paraissant deux fois chaque saison (en septembre et en janvier), Les Cahiers du Théâtre français. Il s’agit d’un lieu de pensée critique et artistique autour des spectacles du Théâtre français.  C’est aussi sous son premier quinquennat que le Théâtre français a lancé son site éducatif Artsvivants.ca. Il a également institué les Rencontres de la première, ainsi que des activités de savoir, comme des conférences en collaboration avec l’Université d’Ottawa (dont celle, mémorable, de Wajdi Mouawad et lui sur Tchekhov) et des rencontres d’artistes – celle avec Michel Tremblay, on s’en souviendra, fut exceptionnelle.

Rappelons que Denis Marleau, né au Québec en 1954, est un des metteurs en scène les plus réputés au Canada.  Cofondateur et directeur d’UBU compagnie de création, il a acquis une solide reconnaissance en Europe avec les nombreuses tournées qu’il y a effectuées au fil des ans. Metteur en scène attitré d’UBU, il a réalisé au sein de cette compagnie plus d’une trentaine de productions scéniques depuis 1982. Il a donné des stages au Canada, en Italie, en Belgique et en France et a collaboré aussi à de nombreuses publications spécialisées en art et en théâtre.

Profondément investi dans un théâtre qui explore les dimensions ludique, poétique et philosophique de l’art dramatique, Denis Marleau aborde la scène comme « un lieu d’étrangeté ». Au fil de sa pratique, outre la constante exploration de textes méconnus ou non destinés à la scène, il développe des collaborations et des chevauchements avec les autres arts : musique, danse, arts visuels et, plus récemment, avec les nouvelles technologies.

Parmi les spectacles signifiants de son parcours : les premiers spectacles-collages Merz Opéra d’après Kurt Schwitters (1987) et Oulipo Show (1988) ; Maîtres Anciens (1996), qu’il a adapté du roman de Thomas Bernhard et avec lequel il s’impose en Europe ; Les Trois Derniers Jours de Fernando Pessoa d’après Antonio Tabucchi (1997), où il inaugure son expérimentation sur la vidéo au service du personnage, expérimentation qu’il poursuivra dans sa « fantasmagorie technologique » Les Aveugles de Maurice Maeterlinck (2002) dont le succès international ne se dément pas depuis sa création ; et les deux pièces de l’auteur québécois Normand Chaurette, Le Passage de l’Indiana (1996) et Le Petit Köchel (2000), créées au Festival d’Avignon. Sa création, Le Moine noir (2004) d’après une nouvelle de Tchekhov, une production du Théâtre français du Centre national des Arts, a connu une remarquable diffusion internationale.  En mai 2005, il a ouvert le Festival de théâtre des Amériques avec la création de Nous étions assis sur le rivage du monde… du dramaturge béninois José Pliya.

Denis Marleau est récipiendaire de plusieurs prix et distinctions. En 1998 il a reçu le Prix du Centre national des Arts dans le cadre des Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène. En 1999, il a été fait Chevalier de l’Ordre national du Québec. La France, en 2002, a souligné l’importance de son travail en le nommant Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. L’Académie québécoise du théâtre a également souligné par maintes nominations et prix ses créations avec UBU, notamment, Maîtres anciens qui remportait en 1996 quatre Masques : meilleure production Montréal, mise en scène, décor et adaptation.

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Jayne Watson
Directrice, Communications et affaires publiques
Centre national des Arts du Canada
(613) 947-7000, poste 260
jwatson@nac-cna.ca

Guy Warin
Agent de communication
Théâtre français du Centre national des Arts du Canada
(613) 947-7000, poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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