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Des portraits s’animent dans une salle oubliée d’un musée de Rimouski ! Joël Beddows met en scène au CNA La Société de Métis de Normand Chaurette

11 novembre 2005

Ottawa -- Après Les Reines mises en scène par Denis Marleau, le Théâtre français du Centre national des Arts (CNA) présente du 23 au 26 novembre 2005 une des premières pièces de Normand Chaurette, La Société de Métis (1983), dans une relecture scénique de Joël Beddows, directeur artistique du Théâtre la Catapulte d’Ottawa et metteur en scène du très acclamé Testament du couturier de Michel Ouellette. Cette coproduction du Théâtre la Catapulte, du Théâtre français du CNA, du Théâtre Blanc de Québec et du Théâtre français de Toronto s’arrêtera ensuite au Périscope de Québec du 24 janvier au 12 février 2006 puis au Berkeley Street Theatre à Toronto du 15 au 26 février 2006.

Pour monter cette fable mystérieuse où des personnages – fantomatiques – s’étourdissent de mots tout en rêvant de devenir d’éternels tableaux – muets ! –, Joël Beddows, qui signe ici sa première mise en scène au CNA, s’est adjoint une équipe de créateurs d’Ottawa, de Toronto et de Québec. Pour interpréter ces personnages atypiques, il a fait appel à deux comédiens de Québec et deux de Toronto, avec lesquels il travaille pour la première fois : Érika Gagnon (Zoé Pé, la flamboyante et énigmatique milliardaire), Hugo Lamarre (Octave Gredind, le sensuel et bel aveugle), Lina Blais (Pamela Dicksen, l’alcoolique passionnée, cousine du célèbre pianiste Anthony Dicksen) et Guy Mignault (Casimir Flore, le raisonneur discret, noble capitaine des pompiers). Ils évolueront dans une scénographie conçue par Jean Hazel, directeur artistique du Théâtre Blanc de Québec, qui, pour la première fois, collabore avec Joël Beddows. Quatre complices du metteur en scène s’ajoutent à l’équipe de création : Glen Charles Landry à la conception des éclairages (Le Testament du couturier), Isabelle Bélisle à la conception des costumes, des perruques et des maquillages (Safari de banlieue), Jules Bonin-Ducharme à la réalisation de l’environnement sonore (Cette fille-là) et Dominique Lafon comme conseillère scénique (Faust : Chroniques de la démesure). 

Métis-sur-Mer, juillet 1954

Face au fleuve éternel, l’impérieuse Zoé Pé règne fermement sur Métis et ses jardins, entourée de trois invités – Octave, Pamela et Casimir – dont elle achète l’amitié à coups de somptueux présents. Puis, un jour d’été, elle aperçoit ce peintre, là-bas, au delà des marais, qui de loin la peint, elle et ses invités. Dès lors, elle n’aura plus qu’une obsession : posséder ces portraits. Or, pauvre madame Pé, le peintre ne veut pas vendre. Argent, flatteries, manipulations, menaces : rien n’y fait. Rien ?

Publiée chez Leméac en 1983, La Société de Métis a été créée en 1986 à Chicoutimi par Les Têtes heureuses dans une mise en scène d’Isabelle Villeneuve, reprise en 1987 par le Théâtre d’Aujourd’hui (Montréal) dans une mise en scène de Joseph Saint-Gelais, puis montée en italien en 1992 au Théâtre de La Limonaia (Florence), dans le cadre du Festival Intercity, par la metteure en scène Alice Ronfard. Normand Chaurette explore déjà dans cette pièce – « de jeunesse », comme il dit – ce qui définit aujourd’hui la singularité poétique de son univers : une écriture quasi musicale, toute en fragments et en miroirs, alliage de questions graves et de regards humoristiques, fondée sur des jeux de répétitions de répliques et de thèmes (absence/présence, beauté/laideur, vérité/illusion), et par laquelle s’animent et se heurtent des personnages relevant d’une imagination à nulle autre pareille.Traversée par le mythe de Narcisse et construite telle la célèbre suite pour piano Tableaux d’une exposition (1874) du compositeur russe Modest Moussorgski, La Société de Métis interroge avec un humour décalé la place de l’art – le grand et le petit – dans nos sociétés modernes et explore, à travers des personnages un brin irréels isolés dans ce microcosme de l’Éden que sont les Jardins de Métis, ce désir d’immortalité qui hante l’être humain depuis que l’ego s’est posé en rival de Dieu.

La Société de Métis
Texte : Normand Chaurette /Mise en scène : Joël Beddows
Distribution : Lina Blais, Érika Gagnon, Hugo Lamarre et Guy Mignault

Scénographie : Jean Hazel / Éclairages : Glen Charles Landry
Costumes, perruques et maquillages : Isabelle Bélisle

Environnement sonore : Jules Bonin-Ducharme / Conseils scéniques : Dominique Lafon
Régie de création : Pierre-Paul Mongeon / Régie de tournée (Toronto et Québec) : France Boily
Direction de production : Céline Paquet

Une coproduction du Théâtre la Catapulte (Ottawa), du Théâtre français du Centre national des Arts (Ottawa), du Théâtre français de Toronto et du Théâtre Blanc (Québec)

Les 23, 24, 25, 26 novembre 2005 à 20 h au Studio du CNA

Billets : 30,50 $ (16,25 $ étudiant)
en vente à la Billetterie du CNA (53, rue Elgin, Ottawa), chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca. Les groupes de dix personnes et plus économisent jusqu’à 20 % sur les billets.

Réservations au (613) 947-7000, poste 384, ou par courriel à l’adresse grp@nac-cna.ca.

Activités de savoir

Le dimanche 20 novembre à 13 h :
Pour vous mettre dans l’esprit de la pièce, venez entendre l’œuvre dont Normand Chaurette s’est inspirée pour écrire La Société de Métis : la suite pour piano Tableaux d’une exposition de Moussorgski interprétée par Jean Desmarais à la salle Freiman du Pavillon Perez de l’Université d’Ottawa (610, Cumberland). Il y aura projection d’esquisses de Cheryl Mazak pendant le récital. Également au programme : œuvres de Bach et de Beethoven (la sonate « Appassionnata »).

Le mercredi 23 novembre après la représentation de la pièce :
Rencontre de la première avec les comédiens et le metteur en scène. Animation : Paul Lefebvre.

Le vendredi 25 novembre après la représentation de la pièce :
Rencontre avec Pascal Riendeau, professeur adjoint au Department of French Studies de l’Université de Toronto et auteur d’un ouvrage sur l’œuvre de Normand Chaurette, La Cohérence fictive (Nuit blanche éditeur, 1997). Animation : Paul Lefebvre.

Portrait de l’auteur Normand Chaurette
À la fois traducteur, dramaturge et musicien, Normand Chaurette a aussi collaboré à la production d’opéras et de traductions théâtrales. Il a publié une quinzaine de pièces depuis 1980 dont les plus connues sont Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans (1981), Fragments d’une lettre d’adieu lus par des géologues (1986), Les Reines (1991), Le Passage de l’Indiana (1996) – Prix littéraire du Gouverneur général 1996 et Masque du texte original 1998 –, Stabat Mater I (1997), Stabat Mater II (1999) et Le Petit Köchel (2000) – Prix littéraire du Gouverneur général 2001 et Masque du texte original 2002. Il est aussi l’auteur d’un roman, Scènes d’enfants (1989), et de quelques nouvelles publiées principalement chez Leméac Éditeur. Son théâtre est coédité par Leméac et Actes Sud–Papiers. La majorité de ses pièces ont été produites à Montréal, Toronto, Edmonton, Vancouver, New York et dans de nombreuses villes aux États-Unis ; et, en Europe, à Paris, Bruxelles, Florence, Barcelone et Édimbourg. Ses textes ont été traduits en anglais, en italien, en catalan, en espagnol et en allemand.

Normand Chaurette a signé de nombreuses traductions de pièces de Shakespeare dont Le Songe d’une nuit d’été pour le Théâtre du Trident, dans une mise en scène de Robert Lepage (Masque de la traduction 1996), et La Nuit des rois pour le Théâtre du Nouveau Monde, dans une mise en scène d’Yves Desgagnés (Masque de la traduction 2004). Il a aussi signé des versions françaises de Marie Stuart de Schiller (pour la NCT) et d’Hedda Gabler d’Ibsen (pour le TNM).

Normand Chaurette, un des rares auteurs canadiens à avoir été joués à la Comédie-Française et au Festival d’Avignon, s’affirme comme un des grands dramaturges qui écrivent aujourd’hui en français.

Portrait du metteur en scène Joël Beddows
Joël Beddows est metteur en scène, traducteur, chercheur et professeur. Reconnu pour son dynamisme et son engagement envers les artistes et les dramaturges franco-ontariens en émergence, il assume depuis l’été 1998 la direction artistique du Théâtre la Catapulte, à Ottawa. Depuis son arrivée, cette compagnie a connu un essor important : elle a reçu en 2001 un des Prix du lieutenant-gouverneur pour les arts et, en 2003, le Prix de la Ministre de la culture de l’Ontario pour l’importance et la qualité des productions de la compagnie destinées au public adolescent et plus particulièrement pour Safari de banlieuede Stephan Cloutier, une production mise en scène par Joël Beddows.

Sa mise en scène de Faust : Chroniques de la démesure de Richard J. Léger lui a mérité la Palme de la meilleure production 2000-2001 d’Ottawa/Gatineau, une des distinctions remises annuellement par le Cercle des critiques de la capitale (CCC). Le Testament du couturier de Michel Ouellette qu’il a mis en scène a notamment remporté le Masque de la production franco-canadienne en 2003 et la Palme de la meilleure mise en scène 2002-2003 du Cercle des critiques de la capitale. Le quotidien Le Droit lui a décerné son Prix Théâtre 2003 pour « la rigueur de son travail en tant que directeur artistique et pour sa mise en scène du Testament du couturier ». La pièce Cette fille-là de Joan MacLeod qu’il a mise en scène a reçu, à Vancouver, le Prix Jessie-Richardson du meilleur spectacle jeune public 2004-2005.

En septembre 2005, le Conseil des Arts de l’Ontario (CAO) a remis à Joël Beddows le Prix John-Hirsch de mise en scène, un prix de 5 000 $ qui est décerné tous les trois ans à un metteur en scène prometteur de l’Ontario dont la démarche artistique se distingue. Joël Beddows est également professeur adjoint au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa.

Le Théâtre français du CNA remercie les partenaires médiatiques de ce spectacle : Voir, Le Droit, Transcontinental et la Première Chaîne de Radio-Canada 90,7 FM.

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Renseignements :
Guy Warin
Agent de communication et de relation médiatique
Théâtre français, Centre national des Arts du Canada
(613) 947-7000 ou 1 866 850-2787, poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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