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Toujours ridicules, ces médecins de la médecine? La comédie-ballet Le Malade imaginaire de Molière présentée dans son intégralité au Centre national des Arts

13 avril 2006

« La manière la plus efficace de vaincre la maladie est encore de se débarrasser des médecins. »
- Jacques Ferron

Ottawa -- « L’un des plus beaux hommages rendus à Molière ces dernières années », a déclaré Anne-Marie Cloutier de La Presse en parlant de cette production du Malade imaginaire qui, en janvier et février derniers, a triomphé au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) à Montréal. Le Théâtre français du Centre national des Arts (CNA) est heureux de présenter du 20 au 29 avril cedécapant Molière monté par Carl Béchard, avec entre autres Alain Zouvi dans le rôle d’Argan, Pascale Montpetit dans celui de Toinette et Gérard Poirier dans celui du docteur Diafoirus.

Pour sa première mise en scène au TNM, le comédien Carl Béchard, qui a travaillé autant avec Denis Marleau (Les Ubs, Oulipo Show) que Denise Filiatrault (Monsieur Chasse, Les Jumeaux vénitiens), a choisi de mettre en scène cette désopilante et touchante comédie — la dernière œuvre de Molière — dans son intégralité, c’est-à-dire en réintégrant les intermèdes dansés et chantés qui visaient à divertir Louis XIV, l’éclatant Roi-Soleil. Il s’est donc entouré d’une dynamique et ambitieuse équipe de comédiens et de concepteurs, dont des membres du groupe TUYO qui donnent sur scène un environnement sonore des plus entraînants. Il a ainsi fait de ce Molière un spectacle total, aussi baroque que burlesque, puisant sa force et son comique dans ce que Le Malade imaginaire — créé en février 1673 au Palais-Royal à Paris — possède de plus moderne et de plus dissonant. Comme si Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673), venait taquiner Alfred Jarry, Raymond Queneau et Boris Vian, ces maîtres de la Pataphysique.

« À peine trois siècles séparent le Grand Siècle du nôtre, et le clystère du scanner! constate Carl Béchard. À peine le temps de passer du latin au jargon technoscientifique. À peine celui de transformer la médecine théologique du XVIIe siècle en médecine technologique du XXIe. L’autorité et le pouvoir intimidateur des mots rares et spécialisés sévissent encore. Et la soumission de la crédulité au pédantisme n’a changé que ses habits. »

« Une comédie parfaitement réussie… Un réel délice. » - André Ducharme, Radio-Canada

« Un remède contre l’ennui et une pinte de délire jouissif. » - Jean-Philippe Angers, Metro

« Une véritable fête théâtrale. » - Dominique Lachance, Le Journal de Montréal

« C’est du bonbon! Le spectacle de l’année. » - Pierre Bruneau, TVA

« Un spectacle ludique et luxueux. » - Marie Labrecque, Le Devoir

« Une mégadose de bonheur. » - Claude Deschênes, Radio-Canada

Le malade se meurt…

Argan? Voilà ce qu’en dit son épouse : « Un homme incommode à tout le monde, de mauvaise humeur, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours. » Et voilà que ce malade — imaginaire! — veut forcer sa fille à épouser un idiot de médecin, question d’avoir des soins à rabais pour le reste de ses jours. Et c’est sans parler de sa femme qui a surtout hâte d’empocher l’héritage.

« Le Malade imaginaire soigne le feu par le feu, l’imaginaire toxique par l’imaginaire ludique, souligne Carl Béchard. Argan ne guérit pas de sa “maladie de la médecine et des médecins”, mais à l’intérieur de sa folie douce s’opère un déplacement entraînant sans doute une amélioration de son état : le malade imaginaire devient médecin imaginaire. »

Que ce soit celle des dévots, des nobles ou des médecins, Molière en avait contre les cabales : ces regroupements de gens puissants dont l’ascendant se fonde sur des rites impénétrables et la création de langages que seuls les initiés connaissent et maîtrisent pour mieux impressionner, voire terroriser, les « honnêtes gens ».

Molière est mort le 17 février 1673 en jouant la quatrième représentation du Malade imaginaire… Il y a quelque chose de troublant dans cette comédie où un homme sérieusement malade s’est écrit le rôle d’un bien portant qui, continuellement, s’imagine aux portes de la mort. En fait, cet ultime monomaniaque de l’œuvre de Molière exorcise de façon formidable la plus grande des terreurs qui hantent l’âme humaine : la peur de mourir.

Le Malade imaginaire
Texte de Molière / Mise en scène de Carl Béchard
Une production du Théâtre du Nouveau Monde
Distribution (par ordre alphabétique)
Marie-Ève Beaulieu : Louison et un faune / Mélanie Bélair : violon / Carol Bergeron : percussion
Gary Boudreault : Monsieur Bonnefoy, Monsieur Fleurant / Mathieu Campeau : un faune Alexandre Castonguay : violoncelle / Pierre Chagnon : Béralde / Guillaume Champoux : Cléante Patrice Coquereau : Thomas Diafoirus / Benoît Dagenais : Purgon, Polichinelle / Bénédicte Décary : Angélique
Pascale Montpetit : Toinette / Gérard Poirier : Monsieur Diafoirus, le Præses / Monique Spaziani : Béline Mélanie Vaugeois : alto / Alain Zouvi : Argan
Tous seront également bergers, archers, Égyptiens et membres de la Faculté de médecine

Assistance à la mise en scène et régie : Claire L’Heureux / Décor : Geneviève Lizotte
Costumes : Marc Senécal / Éclairages : Martin Labrecque
Musique, direction musicale et confection des instruments de percussion : Carol Bergeron
Chorégraphies : Louise Lussier / Accessoires : Normand Blais / Conception des maquillages : Jacques-Lee Pelletier
Coiffures et perruques : Louis Bond / Coach vocal : Yves Morin

Les 20, 21, 22 et 28, 29 avril 2006 à 19 h 30 au Théâtre du CNA

Billets à partir de 30,50 $ (16,25 $ étudiant)
en vente à la Billetterie du CNA (53, rue Elgin, Ottawa), chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca.
Les groupes de dix personnes et plus économisent jusqu’à 20 % sur les billets.
Réservations au (613) 947-7000, poste 384, ou par courriel à grp@nac-cna.ca.

Le Théâtre français du CNA remercie DESJARDINS, commanditaire de la série Théâtre 2005-2006.

Des remerciements également aux partenaires médiatiques de ce spectacle : Télévision de Radio-Canada Ontario-Outaouais, Première Chaîne de Radio-Canada 90,7 FM, RockDétente 94,9 Gatineau/Ottawa, LeDroit et Transcontinental.

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Renseignements :
Guy Warin
Agent de communication et de relation médiatique
Théâtre français, Centre national des Arts du Canada
(613) 947-7000 ou 1 866 850-2787, poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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