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Le loft de Marie, la caverne de Platon -- Après Jimmy, créature de rêve, Marie Brassard revient au CNA avec La Noirceur

6 novembre 2003

« La ville, la vie. » - Marie Brassard

Ottawa -- À voir le nombre d'yeux qui nous observent aujourd'hui, on pourrait croire que l'œil de Dieu a été remplacé par l'œil de la caméra. Question de s'interroger sur la « réalité » de l'environnement urbain, le Studio du Centre national des Arts (CNA) se transforme en loft, avec vue sur le centre-ville de Montréal.

Du 12 au 15 novembre à 20 h, le Théâtre français du Centre national des Arts vous transporte effectivement au cœur même de Montréal avec La Noirceur, la dernière création de Marie Brassard qui, après la fable fantasmagorique Jimmy, créature de rêve, poursuit sa recherche sur la voix et le corps, sur l'art et ses codes, sur l'artiste et ses obsessions, sur l'humain et le technologique. Une artiste qui, le temps de deux productions très personnelles, a déjà imposé une voix unique.

Dans Jimmy, créature de rêve, Marie Brassard dépliait devant nous l'étoffe dont les rêves sont faits. Souvenez-vous du microphone de l'actrice qui tombait en panne, réalisant « la plus grande peur de l'actrice », mais aussi son plus grand cauchemar, comparable à un blanc de mémoire, un vide total. Avec La Noirceur, Marie Brassard, accompagnée du comédien-danseur Guy Trifiro, nous plonge cette fois dans la nuit d'une métropole, avec ses bruits et ses clairs-obscurs, sa poésie et ses vertiges. Mixant les voix, les pistes sonores, entremêlant les niveaux de réalité, elle nous force à porter un regard sur un monde - le nôtre - où les frontières entre le privé et le public sont de plus en plus floues, où les liens entre l'homme et la technologie sont de plus en plus intimes. Un théâtre d'ombres et de lumières, avec écran géant et en dolby stéréo !


Une coproduction d'Infrarouge Théâtre,
du Festival de théâtre des Amériques et du Théâtre français du Centre national des Arts

La Noirceur
texte et mise en scène : Marie Brassard / distribution : Marie Brassard et Guy Trifiro
décor et accessoires : Simon Guilbault
conception sonore et musique originale : Alexander MacSween
conception des éclairages : Éric Fauque / images : Cécile Babiole
direction technique : Richard Desrochers

Les 12, 13, 14, 15 novembre, à 20 h au Studio du CNA

Billets 37 $ (adultes) et 19,50 $ (étudiants) en vente à la Billetterie du CNA, chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca.


Les images anonymes de Montréal
Des gens, anonymes, un à la suite de l'autre, racontent leur rituel du soir. Puis une jeune femme paraît. Elle raconte que le vieil immeuble industriel situé au cœur de Montréal et dans lequel elle loue un loft vient d'être vendu à un promoteur immobilier qui va transformer la bâtisse en un ensemble de condos de luxe. Or, la jeune fille et les autres qui peuplent l'immeuble se retrouvent à court terme expulsés. L'un des premiers à voir son logis condamné pour fin de transformation est un artiste, ami de la jeune fille. Et cet artiste décide d'aller vivre à New York. Dans le déracinement de son ami, la jeune fille voit toutes les pertes qu'elle s'apprête à vivre : perte d'amitiés, perte des vues splendides de Montréal qu'elle a de ses fenêtres, perte de son quartier, perte de ses habitudes de vie, de ses repères familiers. Un jour, elle s'introduit dans le loft en rénovation de son ami et trouve une vieille photographie : on y voit de jeunes ouvriers. La photo a été prise autrefois, lorsque l'immeuble abritait encore des manufactures. Alors la jeune fille se met à imaginer une histoire — une histoire de perte — dont le jeune homme sur la photo est le personnage principal. Entre des téléphones et autres communications avec son ami exilé à New York, elle invente cette histoire à mesure que son quotidien devient de plus en plus menacé… À la fin, nous retrouverons les personnages du début qui, cette fois-ci, nous raconteront leur rituel du matin, au lever. Et alors, nous comprendrons qui sont ces gens.

« L'envoûtement que l'on ressent devant ce spectacle est provoqué surtout par la présence intense et étrangement sensuelle de Marie Brassard et par la distance que l'auteure-conceptrice réussit à introduire entre le texte et une gestuelle lente et très stylisée […] »

- Solange Lévesque, Le Devoir

La voix humaine de Marie Brassard
Marie Brassard a fait ses études au Conservatoire d'Art Dramatique de Québec. Depuis, elle s'est presque exclusivement consacrée à la création de spectacles de théâtre. Pendant plusieurs années, sa carrière a été intimement liée à celle du metteur en scène Robert Lepage. Elle fut co-auteure et interprète de La Trilogie des dragons, Le Polygraphe, Les Sept Branches de la rivière Ota et La Géométrie des miracles. Elle a interprété les rôles de Lady Macbeth dans Macbeth et Ariel dans La Tempête. Ces pièces ont été présentées dans plusieurs villes d'Europe, d'Asie, d'Amérique et d'Australie.

Au cinéma, elle tenait le rôle de Lucie Champagne dans le film Le Polygraphe qu'elle a co-scénarisé avec Robert Lepage, et celui d'Hanako dans , comédie réalisée par ce dernier. Elle a également fait partie de la distribution du film The Claim, du réalisateur britannique Michael Winterbottom, et du film La Loi du cochon, du réalisateur québécois Éric Canuel. Dans la télésérie Bunker, cette satire sur la politique réalisée par Pierre Houle, elle interprétait le rôle de Francine Juneau.

En fondant il y a deux ans sa propre compagnie, Infrarouge Théâtre, elle s'est donnée un formidable outil de création : Jimmy, créature de rêve, un premier spectacle solo, qui fut traduit en anglais et produit en version allemande. Un spectacle qui a non seulement étonné l'Europe et l'Amérique, mais aussi le public du Centre national des Arts la saison dernière.

Le Théâtre français du Centre national des Arts tient à remercier la Première Chaîne et la Chaîne culturelle de Radio-Canada.

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Renseignements :
Guy Warin
Agent de communication
Théâtre français,
Centre national des Arts
(613) 947-7000 ou 1 866 850-2787, poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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