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La petite ombre fait escale au Centre national des Arts

24 février 2004

«… chaque maison est une arche où le souvenir du printemps survit, c’est pourquoi le printemps revient.» – Jacques Ferron, Le Déluge

Ottawa -- Après Caraquet, Québec, Montréal, Bruxelles et d’autres villes fantômes aussi importantes, La petite ombre fait enfin escale à Ottawa. Le Théâtre français du Centre national des Arts est fier d’accueillir – sans l’ombre d’un doute – ce spectacle pour l’enfance qui, en août 2003, a remporté le prix Coup de cœur de la presse décerné par la presse francophone belge, une distinction remise à l’occasion des Rencontres de Théâtre Jeune Public de Huy en Belgique, et qui, lors de la dernière Soirée des Masques, était finaliste dans la catégorie du Masque de la production franco-canadienne. Créée le 7 octobre 2002 au Carrefour de la Mer à Caraquet (Nouveau-Brunswick), ramassant depuis des oh ! et des ah ! partout où elle s’arrête, notamment au festival Coups de théâtre 2003 à Montréal, cette production est le fruit d’une collaboration entre des artistes du Théâtre populaire d’Acadie, du Théâtre du Papyrus de la communauté française de Belgique et des Gros Becs, centre de diffusion de théâtre jeunesse à Québec. Alerte météorologique : les 28 et 29 février, il y aura de la brume sur la scène du Studio du CNA !


La petite ombre

Collectif de création sous la direction de Bernard Chemin, René Cormier et Louise Allaire :

Marianne Hansé, Didier de Neck, Bertrand Dugas, Karen De Paduwa, Claire Normand, Luc Rondeau, Jean Hazel et Christine Flasschoen

Mise en scène de Bernard Chemin

Une création du Théâtre populaire d’Acadie (Nouveau-Brunswick) et du Théâtre du Papyrus (Belgique), en partenariat avec Les Gros Becs, centre de diffusion de théâtre jeunesse (Québec)

Avec Karen De Paduwa (Daniel enfant), Bertrand Dugas (Daniel adulte) et Claire Normand (la mère)

Assistance à la mise en scène : Louise Allaire et René Cormier / Musique originale : René Cormier
Scénographie : Christine Flasschoen, Jean Hazel et Luc Rondeau
Costumes, accessoires et peinture scénique : Luc Rondeau / Lumières : Jean Hazel
Collaboration à la création : Didier de Neck et Marianne Hansé / Régie : Mathieu Chemin

Le samedi 28 février à 13 h 30
et le dimanche 29 février à 13 h 30 et 15 h 30
au Studio du CNA


Billets : 11 $ (pour tout le monde) en vente à la Billetterie du CNA, chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca.

Sur les traces invisibles du passé

Un homme revient en pleine nuit sur les lieux de son enfance, tout au bord de la mer, et retrouve la maison familiale abandonnée. Puis, mystérieusement, une paire de petites chaussures apparaît : celles qu’il portait il y a longtemps. Ensuite, une autre apparition : sa propre enfance, là, devant lui. Pourquoi la maison a-t-elle été délaissée ? Qu’est devenu le père, avec qui l’enfant avait tant rêvé d’agrandir la maison pour y ériger un phare afin que, plus jamais, les bateaux ne s’égarent en mer ?

Voici du théâtre semblable à ces rêves qui font émerger les trésors enfouis dans les replis du cœur et de la mémoire. Du théâtre né de rencontres, de complicités entre des créateurs acadiens, belges et québécois qui, sur une période de trois ans, se sont prêtés au jeu de l’exploration. Du théâtre qui « s’adresse au monde de l’enfance, l’enfant d’aujourd’hui mais aussi l’enfant intérieur, celui qui nous habite toute notre vie et qui attend d’être reconnu », pour reprendre les mots des trois directeurs artistiques qui ont initié ce projet sans frontières où les imaginaires et les cultures se sont incontestablement rejoints.

En somme, La petite ombre est véritablement l’histoire d’une rencontre entre ces trois directeurs artistiques (René Cormier du Théâtre populaire d’Acadie, Bernard Chemin du Théâtre du Papyrus et Louise Allaire des Gros Becs) qui ont demandé à trois scénographes (Christine Flasschoen, Jean Hazel et Luc Rondeau) de créer librement un décor et des accessoires à partir des thèmes de la mer, des légendes du bateau fantôme et des maisons abandonnées. « Les scénographes étaient traumatisés ; ils voulaient une histoire, ou tout au moins des pistes d’histoires, raconte René Cormier, qui a d’ailleurs signé la musique du spectacle. Nous voulions justement nous inspirer de ce que les scénographes allaient nous créer. » Puis à partir d’une scénographie marquée par des jeux d’apparition et de disparition où les objets ont une grande portée évocatrice, des histoires ont émergées de l’ombre. C’est sur les traces invisibles du passé qu’elles se sont développées, voguant sans cesse entre l’univers des « maisons fantômes » – ces maisons vides qu’on retrouve en Acadie mais aussi dans de nombreuses régions situées en bord de mer, porteuses d’imaginaire par les traces que les derniers habitants y ont laissées – et celui du bateau fantôme. Le résultat : un théâtre d’images aux accents surréalistes qui rend compte de l’insaisissable et de l’invisible comme peuvent l’être la mer et les souvenirs. Un théâtre d’une bouleversante poésie visuelle qui fait appel à l’imaginaire et au cœur, tel un jeu d’enfant.

 « Tout cela est raconté par trois personnages (les deux Daniel et la mère jouée avec sobriété par Claire Normand) qui inscrivent devant nous, dans le sable coulant du souvenir, la trace profonde d’une absence. À partir aussi de petits objets que seul Bernard Chemin réussit à faire bouger de façon aussi signifiante, d’éclairages exceptionnels rendant des climats d’intimité et d’intensité diverses et d’un plateau hydraulique ingénieux se transformant en une multitude d’espaces pour mieux nous faire saisir ce que Daniel a pu laisser de souvenirs dans cette maison. La Petite Ombre est une étonnante évocation, à tous les points de vue. »

Michel Bélair, Le Devoir

Pourquoi ne pas aussi écouter une autre histoire de bateau fantôme ?

Avant ou après la représentation de La petite ombre, pourquoi ne pas écouter, justement, une œuvre musicale sur la légende du bateau fantôme ? S’arrachant aux influences du grand opéra à la française, Richard Wagner donne en 1843 son premier chef-d’œuvre : Der Fliegende Hollander – Le Vaisseau fantôme. Pour l’énergie brute et l’architecture : Klemperer, chez EMI. Pour l’émotion du chant (Ryzaneck en Senta ; George London en Hollandais) : Dorati, chez Decca. Pour la splendeur sonore et l’intelligence de Van Dam en Hollandais : Karajan, chez EMI. Pour l’immédiateté du théâtre : l’enregistrement public à Bayreuth dirigé par Woldemar Nelsson, chez Philips.

Le Théâtre français du Centre national des Arts tient à remercier CIMF Rock Détente de son appui.

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Renseignements :
Guy Warin, agent de communication
Théâtre français, Centre national des Arts
(613) 947-7000 ou 1 866 850-2787, poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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