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Tel un rêve étrange en noir et blanc Le Moine noir de Denis Marleau d’après une nouvelle de Tchekhov fait sa première apparition canadienne à Ottawa

16 avril 2004

« Ambivalente, laissant entrevoir une morale totalement déroutante, surtout pour son temps, la nouvelle doit sans doute à la profondeur du désarroi et de l’angoisse de Tchekhov son aspect étrangement moderne. On comprend qu’elle ait attiré un metteur en scène comme Denis Marleau, soucieux d’effacer la frontière entre le théâtre, le cinéma, la musique et la peinture. »

― Françoise Morvan, extrait de la postface du Moine noir, éd. Les Solitaires Intempestifs, Paris, 2004

Ottawa, le 13 avril 2004 – Créé en première mondiale le 11 mars dernier au Manège de Mons en Belgique dans le cadre du Festival Borderline, un événement de Lille 2004, et après avoir effectué une première tournée à Liège, Tournai et Reims, Le Moine noir, une coproduction du Théâtre français du Centre national des Arts, du Manège et d’UBU, compagnie de création, fera sa première apparition canadienne au Théâtre du CNA du 22 avril au 1er mai, s’ajoutant ainsi après la présentation des Trois Sœurs signée Wajdi Mouawad aux célébrations autour du centenaire de la mort d’Anton Pavlovitch Tchekhov (1860-1904). Cette création de Denis Marleau réunit sur scène les comédiens Gilles Pelletier, Louise Naubert, Anne-Pascale Clairembourg, Sébastien Dutrieux, la chanteuse Marie-Danielle Parent et le jeune violoniste Charles-Étienne Marchand. Avant de repartir en tournée européenne à l’automne 2004, Le Moine noir s’arrêtera ensuite au Carrefour international de théâtre à Québec (du 18 au 20 mai) et au Monument-National à Montréal (du 26 au 29 mai).

Les nuits blanches de Kovrine

Andréï Vassiliévitch Kovrine, jeune maître de conférences en philosophie, est promis à un brillant avenir. Il a les nerfs frêles cependant. Surmené par son travail, il va se réfugier à la campagne chez son ancien tuteur, Iégor Sémionytch Pessotski, un homme dont toute la vie se résume à l’amour qu’il porte à son immense domaine horticole et à sa fille Tania. Kovrine, toujours aussi agité, absorbé et occupé des nuits entières par son travail intellectuel, connaît cependant des jours heureux ponctués de promenades avec Tania et de soirées à écouter les chants et la musique du salon. Sa joie atteint son paroxysme lorsqu’un moine vêtu de noir lui apparaît. Une fois. Deux fois. Plusieurs fois, s’approchant du jeune homme pour lui confirmer que son destin est exceptionnel et qu’il est appelé à « servir la vérité éternelle ».

Un Tchekhov sous influence

En 1894, Tchekhov déclarait dans une lettre adressée à Souvorine : « J’ai écrit Le Moine noir sans aucune pensée lugubre, obéissant à une réflexion froide. Simplement l’envie m’est venue de représenter la manie des grandeurs. Quant au moine qui fend l’air au-dessus de la plaine, c’est un rêve que j’ai eu. » À partir de ce rêve, il écrit « une petite nouvelle médicale » où il traite de la folie et de la mort dans un décor de brouillard, de nocturnes et de fleurs. Le Moine noir nous transporte chez un Tchekhov symboliste où nature et musique se fusionnent en un lieu d’étrangeté qui trouble les sens.

Pour la première fois, le directeur artistique du Théâtre français aborde l’univers de l’auteur russe par le biais d’un récit peu connu, dans une nouvelle traduction qu’il a commandée à André Markowicz et Françoise Morvan venant d’être publiée à Paris aux éditions Les Solitaires Intempestifs. La version théâtrale qu’en tire Denis Marleau, elliptique et hypnotique, entremêle images et actions scéniques, musique et jeu dramatique exhalant ainsi le sentiment d’un rêve éveillé, d’un état de demi-sommeil enchanté. Dans cet espace mental issu de l’univers intime de Tchekhov, auteur de nouvelles et admirateur du théâtre de Maeterlinck, la musique, déclencheur des songes de Kovrine, occupe une place fondamentale au sein du récit. Denis Marleau a fait appel à Denis Gougeon qui a composé la Sérénade évoquée dans la nouvelle ainsi que toutes les autres partitions du spectacle dont une mettant en musique un poème de Tiouttchev.

« Le rêve est palpable sur le plateau rigoureusement architecturé et dépouillé avec des parois coulissantes claires qui permettent la fluidité des détours, avec ses portes qu’ouvrent et ferment en silence les techniciens stylés de la scène. […] Aux côtés du superbe comédien québécois Gilles Pelletier (l’horticulteur) juste, inquiétant, et de Louise Naubert, moine noir d’une intense et sobre présence, les deux jeunes Belges s’affirment au fil du spectacle, tous deux lumineux […] »

Michèle Friche, Le Soir (Belgique), 18 mars 2004

« Le travail sur le texte est fabuleux. Il est donné avec une distance accordant aux mots le poids dont ils pèsent sur les psychologies. La gestuelle est stylisée, quasi chorégraphiée, accentuant les tensions entre les êtres, leurs élans, leurs désirs. Marleau pratique à merveille un jeu de champ/contre-champ. »

― Michel Voiturier, Le Courrier de l’Escaut (Belgique), 22 mars 2004


LE MOINE NOIR
Texte : ANTON TCHEKHOV
Traduction : ANDRÉ MARKOWICZ et FRANÇOISE MORVAN
Adaptation, mise en scène et scénographie : DENIS MARLEAU
Musique originale : DENIS GOUGEON

Collaboration artistique et réalisation vidéo : Stéphanie Jasmin / Costumes : Daniel Fortin
Éclairages : Stéphane Jolicœur
Design sonore : Nancy Tobin / Staging video : Pierre Laniel
Conseiller technique et montage vidéo : Yves Labelle / Maquillage : Angelo Barsetti

Avec Sébastien Dutrieux, Anne-Pascale Clairembourg,
Gilles Pelletier, Louise Naubert, Marie-Danielle Parent (chanteuse),
Charles-Étienne Marchand (violoniste) et la voix d’André Markowicz

Une coproduction du Théâtre français du Centre national des Arts, du manège.mons/centre dramatique, du Festival Borderline, dans le cadre de Lille 2004 Capitale européenne de la Culture, et d’UBU, compagnie de création

Les 22, 23, 24, 30 avril et 1er mai à 19 h 30 au Théâtre du CNA


Billets à partir de 29,50 $ (15,50 $ étudiant) en vente à la Billetterie du CNA, chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca.

Les groupes de vingt personnes et plus économisent jusqu’à 20 % sur les billets. Réservations au (613) 947-7000, poste 384, ou par courriel à l’adresse : grp@nac-cna.ca.

Le Théâtre français du Centre national des Arts tient à remercier CIMF Rock Détente, Transcontinental médias, Le Droit, la Télévision de Radio-Canada, la Première Chaîne et la Chaîne culturelle de Radio-Canada.

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Renseignements :
Guy Warin, agent de communication
(613) 947-7000, poste 759
Théâtre français, Centre national des Arts
gwarin@nac-cna.ca

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