Chassés-croisés d’époque sur fond d’amour en chocolat ! La Librairie vous ouvre ses portes

23 avril 2004

« Ma librairie à moi est remplie de tendres choses qui me touchent depuis toujours : outre les livres, il y a la connaissance, la soif d’apprendre, les mouvements d’une valse lente et le chocolat, le chocolat et le chocolat. »
– Marie-Josée Bastien

Ottawa, le 19 avril 2004 – Vous souvenez-vous de votre premier amour ? Aviez-vous osé lui manifester vos sentiments ? Préfériez-vous ne rien dire, freiné par votre timidité ? C’est le dilemme que vit Jeanne dans la nouvelle création du Théâtre du Gros Mécano : La Librairie. Ce premier texte de théâtre jeune public de Marie-Josée Bastien est monté par le jeune metteur en scène Frédéric Dubois. À la fois touchant et délicieusement drôle, onirique et aimablement charmant, ce conte de quartier a vu le jour aux Gros Becs, à Québec, en novembre dernier. Il sera présenté au Studio du Centre national des Arts le samedi 24 avril à 13 h 30 et le dimanche 25 avril à 13 h 30 et 15 h 30.

Une libraire, un chocolatier et un fantôme

C’est le jour de la grande ouverture ! Tôt ce matin, Jeanne est devenue officiellement propriétaire de la vieille librairie du coin. Tout va très bien, mais dès que lui rend visite son voisin chocolatier, le très charmant Samuel, elle devient la proie de problématiques accès de timidité. Et comme un problème n’arrive jamais seul, voici que pendant la nuit surgit dans la librairie un aimable vieux monsieur à la recherche d’un livre égaré… il y a plus de soixante dix ans.

Voilà un bref aperçu de cette trente-cinquième production du Théâtre du Gros Mécano de Québec qui, depuis sa fondation en 1976, ne cesse de parcourir les chemins de la création à l’intention des jeunes publics. Parmi leurs plus récentes productions, mentionnons L’Orchidée (1999) et Boléro (2001). À la veille de son lancement lors de la Rencontre d’automne 2003 du Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec, La Librairie a reçu le Prix Rideau/ROSEQ pour la meilleure performance.

« De la couleur, de la fantaisie, de la magie et un mouvement irrésistible, le Théâtre du Gros Mécano ne fait pas les choses à peu près dans sa dernière création. Comédie romantique […] piquée d’élans de vaudeville, de fantastique et de scènes de rêves délicieusement farfelues, La Librairie est une pièce dont on n’a pas fini d’entendre parler. On en doit l’écriture à la comédienne Marie-Josée Bastien. Sur un ton enjoué et au fil de péripéties sans lourdeurs, l’auteure parle d’estime de soi, du désir d’aimer et d’être aimé, de l’importance d’écouter son cœur quand celui-ci fait toc ! toc ! et de bien saisir le jour. » ― Jean St-Hilaire, Le Soleil

« Avec ses décors en porte-à-faux, ses portes secrètes et ses miroirs qu’on traverse, avec ses fantômes aussi, qui prennent autant de place que les vivants, l’histoire gagne à être racontée sous cet angle un peu “dessin d’animation” qu’a choisi Dubois. Sans compter que le tout est saupoudré d’effets de style fort réussis qui déclenchent dans la salle des réactions de plaisir non contenues. Les quatre comédiens se plient harmonieusement à cette vision, caricaturant tout juste ce qu’il faut, souples, passant d’un niveau de jeu à l’autre comme pour colorer l’action chaque fois qu’il le faut. C’est un travail d’équipe remarquable. » ― Michel Bélair, Le Devoir