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DURA LEX, SED LEX « La loi est dure, mais c’est la loi » -- Le Procès de Franz Kafka adapté par Serge Lamothe et mis en scène par François Girard

30 novembre 2004

« Le kafkaïen ne se limite ni à la sphère intime ni à la sphère publique ; il les englobe toutes deux. Le public est le miroir du privé, le privé reflète le public. »
– Milan Kundera, L’Art du roman, 1986

Ottawa -- Après son Novecento d’Alessandro Baricco que le Théâtre français du Centre national des Arts (CNA) a présenté lors de sa saison 2001-2002, le cinéaste et metteur en scène François Girard revient à Ottawa avec une mise en scène du célèbre roman Le Procès de Franz Kafka (1883-1924), d’après une nouvelle adaptation scénique du romancier Serge Lamothe. Cette production du Théâtre du Nouveau Monde mettant en vedette seize comédiens, dont Alexis Martin, Pierre Lebeau, Normand Chouinard, Jean-Louis Roux, Isabelle Blais et Violette Chauveau, s’arrête au CNA après avoir remporté tout récemment un vrai triomphe à Montréal (trente-deux représentations, incluant six supplémentaires).

Le Procès de Kafka est sans contredit l’une des références incontournables de la littérature du vingtième siècle et l’un des romans les plus étudiés dans le monde entier. De cette œuvre inachevée publiée à titre posthume contre la volonté de l’auteur par son ami Max Brod, François Girard et Serge Lamothe, qui signe cette nouvelle adaptation scénique du roman d’après la récente traduction d’Axel Nesme, ont conservé les multiples avenues d’interprétation, mises en abîme, faux-fuyants et porte-à-faux. Comme le souligne le metteur en scène : « Il n’y a qu’un seul matériau pour la mise en scène, la mise en images et la mise en son : c’est le texte. Le véritable lieu de la représentation, c’est le roman. » Les deux complices et leur équipe de création vous invitent donc à entrer dans le roman visionnaire de Kafka, au cœur de cette troublante réalité universelle qui nous atteint tous au quotidien : le conflit individu-société.

Le tragique destin d’un homme ordinaire
Un matin, Joseph K., petit employé modèle d’une grande banque, est sorti de son lit par deux inconnus intraitables qui viennent l’arrêter. Quel est son crime ? En vertu de quelle loi ? Ce n’est pas à eux de le lui dire. Convoqué par un juge d’instruction – qui siège au milieu d’une foule excitée dans le grenier crasseux d’un immeuble de logements ouvriers –, il n’en saura pas davantage. Joseph K., en sursis, essaie fiévreusement de savoir ce qu’il en est de son procès, s’il est commencé, comment s’y défendre… Entre un monstrueux avocat, des femmes étrangement excitées par son état d’accusé et un peintre qui, peut-être, pourrait savoir qui est le juge et l’influencer, Joseph K. essaie désespérément d’accéder à la Loi. Renié par tous, sa raison défaille lentement alors qu’approche la condamnation finale et sa mise en mort par ses bourreaux, c’est-à-dire la masse oppressante d’individus qui forment la société.

François Girard et Serge Lamothe : deux complices visionnaires
Comme cinéaste, François Girard a accumulé les récompenses nationales et internationales avec Le Violon rouge (huit Génies, huit Jutra et un Oscar), Trente-deux films brefs sur Glenn Gould (quatre Génies), Le Dortoir (seize prix au Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique et en Italie) et Peter Gabriel’s Secret World (un Grammy). À l’opéra, son Œdipus Rex d’Igor Stravinski et Jean Cocteau, qu’il a créé à la Canadian Opera Company à Toronto, lui a valu huit Dora Theater Awards. En 2001, il fait un heureux saut au théâtre en mettant en scène Pierre Lebeau dans Novecento d’Alessandro Baricco. Oedipus Rex et Novecento ont tous deux remporté le prix Herald Angel attribué à la meilleure production du festival d’Edimbourg.

Dramaturge, poète, adaptateur et traducteur, Serge Lamothe s’est d’abord fait connaître en tant que romancier. Il a publié quatre romans aux éditions L’Instant même : La Longue Portée, La Tierce Personne, L’Ange au berceau et Les Baldwin. Il a reçu en 2003 la Bourse Yves-Thériault de la Chaîne culturelle de Radio-Canada pour sa pièce Le Prince de Miguasha. L’œuvre de Franz Kafka, qu’il ne se lasse pas d’explorer, demeure à ce jour l’une de ses principales sources d’inspiration.

Une imposante distribution
Dans Le Procès, outre Alexis Martin dans le rôle de Joseph K., François Girard a choisi une distribution de haut calibre formée d’acteurs de composition : Pierre Lebeau (l’inspecteur, le juge d’instruction et l’avocat Huld), Jean-Louis Roux (le directeur de la banque, le directeur du greffe et un accusé), Normand Chouinard (l’oncle Karl, le négociant Block, le peintre Titorelli et le huissier), Isabelle Blais (Mademoiselle Bürstner et Leni), Violette Chauveau (Madame Grubach, la blanchisseuse et le fouetteur), Maxim Gaudette (Willem, le client et un accusé) et Stéphane Brulotte (Franz et Berthold). Un « chœur » de huit personnes – Enrica Boucher, Anne Bryan, Jean Chapleau, Éric R. Loiseau, Georges Molnar, Aurélie Spooren, Yvette Thuot et Xavier J. Wilson – complète la distribution.

« Alexis Martin incarne avec fermeté et cohérence cet être à part – mais si près de nous – qui est notre seul lien avec la “réalité”, notre guide dans l’infernale spirale qui le tire vers le bas. D’une remarquable polyvalence, Normand Chouinard fait la démarche contraire. Il se transforme à chaque nouveau personnage. Pierre Lebeau tire bien profit de sa carrure dans les rôles d’hommes de pouvoir. Isabelle Blais et Violette Chauveau incarnent des créatures complexes et mystérieuses. Bref, aucune fausse note sur le plan de l’interprétation, ce qui n’est pas peu dire lorsqu’on a affaire à 21 personnages. »

– Ève Dumas, La Presse

« Le génie de cette adaptation du Procès réside justement dans le respect et la compréhension du texte. [Lamothe et Girard] ont évité de théâtraliser le roman et d’imposer un crescendo peu subtil. On n’a pas transformé le roman en pièce, on a plutôt choisi de le rendre avec humilité. »

– Stéphane Despatie, Voir


Le Procès
Une production du Théâtre du Nouveau Monde

Texte de Franz Kafka
Adaptation théâtrale de Serge Lamothe, d’après la traduction d’Axel Nesme
Mise en scène de François Girard

Avec Isabelle Blais, Stéphane Brulotte, Violette Chauveau, Normand Chouinard, Maxim Gaudette, Pierre Lebeau, Alexis Martin, Jean-Louis Roux et un chœur de huit comédiens

Assistance à la mise en scène : Élaine Normandeau / Décor : François Séguin
Costumes : Renée April / Éclairages : Marc Parent / Composition sonore : Nancy Tobin Accessoires : Stéban Sanfaçon / Maquillages : François Cyr
Conseiller en mouvement : Georges Molnar / Perruques et coiffures : Louis Bond

Les 9, 10, 11 et 17, 18 décembre 2004 à 19 h 30 au Théâtre du CNA

Durée de la représentation : 1 h 55 sans entracte


Billets à partir de 30 $ (16 $ étudiant) en vente à la Billetterie du CNA, chez Ticketmaster au (613) 755-1111 ou via le réseau Internet au www.nac-cna.ca. Les groupes de vingt personnes et plus économisent jusqu’à 20 % sur les billets. Réservations au (613) 947-7000, poste 384, ou par courriel à l’adresse grp@nac-cna.ca.

Le Théâtre français du Centre national des Arts tient à remercier Le Droit, Week-end Outaouais, la Télévision de Radio-Canada et la Première Chaîne de Radio-Canada.

La Série Théâtre est commanditée par Desjardins.

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Renseignements :
Guy Warin
Agent de communication
Théâtre français du Centre national des Arts
(613) 947-7000 ou 1 866 850-ARTS (2787), poste 759
gwarin@nac-cna.ca

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