La 22e Escadre fournit à la défense aérospatiale
du Canada et de l'Amérique du Nord des services de surveillance,
d'identification, de contrôle et d'alerte.
La surveillance et l'identification de toute la circulation aérienne
qui s'approche de l'Amérique du Nord, soit quelque 200 000 vols
par an, se fait à l'aide d'information radar reçue
par satellite du Système d'alerte
du Nord, qui couvre l'Arctique canadien, des radars côtiers
des côtes est et ouest du Canada et des systèmes aéroportés
d'alerte et de contrôle. Tous les avions qui pénètrent cette couverture radar sont
détectés et identifiés par le personnel du 21e
Escadron de contrôle et d'alerte (Aérospatiale) (21 ECAA),
qui est de faction 24 heures par jour, tous les jours de l'année.
Les appareils non identifiés, les avions en perdition et les aéronefs
soupçonnés de servir à des activités illégales
peuvent être interceptés par des chasseurs
CF-18.
Des données essentielles sur les événements relatifs
à la souveraineté aérienne sont transmises à
la Défense
aérospatiale du continent nord-américain
(NORAD), qui se trouve à Cheyenne Mountain (Colorado). Ces données
sont par la suite soumises aux pouvoirs de commandement - le président
des États-Unis et le premier ministre du Canada - qui décident
des mesures à prendre.
En raison de la nature binationale de l'accord NORAD, quelque 32 militaires
américains appartenant au 722
Support Squadron de la US Air Force uvrent au Centre
des opérations aériennes de secteur (Canada) (COAS). La
formation du personnel d'exécution de la mission globale de souveraineté
aérienne est confiée au
51e Escadron de contrôle et d'alerte (Aérospatiale) (Instruction
opérationnelle), une unité intégrée de la
22e Escadre.
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