Le 21e Escadron de contrôle et d’alerte aérospatiale fut établit à St. Margarets, au Nouveau-Brunswick en 1953, suite à la signature de l’entente Pinetree. En 1963, il forme partie du système semi-automatique d’infrastructure électronique et devient poste de commandement alterne pour North Bay et Unité de contrôle d’intercepteurs de soutien automatisés. En 1988, l’unité est dissoute et reformée à North Bay. Aujourd’hui, l’escadron a pour but de maintenir la mission du Secteur de la défense aérienne du Canada.

Avec son effectif de 185 membres, le 21e Escadron de contrôle et d'alerte (Aérospatiale) maintient la souveraineté de l'espace aérien canadien, veille au matériel de surveillance du Canada et contrôle les avions qui lui sont attribués.

Il se coordonne à des organismes extérieurs pour :

• identifier la circulation aérienne (plus de 200 000 vols par an),
  
• effectuer le contrôle des incidents d'intérêt pour la souveraineté aérienne,
  
• prêter main forte aux organismes d'observation de la loi au chapitre du narcotrafic soupçonné en Amérique du Nord,
  
• appuyer les engagements internationaux de défense aérienne et de maintien de la paix (en Bosnie, au Kosovo et en Iraq).

Version haute résolution

Le « centre névralgique » du Centre des opérations aériennes du secteur canadien est doté de personnel du 21e Escadron logé au complexe souterrain de trois étages de la 22e Escadre.

Cinq grandes équipes de service, qui comprennent des contrôleurs (Aérospatiale) et des opérateurs (Contrôle aérospatial) assurent les opérations en quarts de huit heures.

Leur tâche consiste à surveiller tous les signalements radar de circulation aérienne s'approchant de l'espace aérien canadien.

En deux minutes au plus, ils doivent identifier toute poursuite par un certain nombre de moyens, dont l'interrogation électronique, la corrélation des plans de vol, le comportement de la poursuite, la reconnaissance visuelle ou l'information en provenance d'autres organismes.

Toute poursuite que l'on ne peut identifier ou qui éveille des soupçons est signalée à la section des armes aux fins de la détermination du niveau approprié de réaction.