Étude de cas d'Al-Pac
Partie II - Obstacles réglementaires
et options stratégiques
Daniel
Farr, Biota Research
Steve
Kennett, Institut canadien du droit des ressources
Monique
M. Ross, Institut canadien du droit des ressources
Brad Stelfox, Forem Technologies
Marian
Weber, Alberta Research Council
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Cette étude de cas a été commandée
comme recherche de base pour La Conservation du capital naturel
du Canada: Le programme de la forêt boréale.
Les opinions exprimées dans l’étude de
cas sont celles des auteurs et ne représentent pas
nécessairement celles de la Table ronde nationale,
de ses membres ou des membres du Groupe de travail du programme.
Juillet
2004
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Annexe 3 – Programme de l’atelier
et exposé des enjeux et des options pour les participants
à l’atelier
Développement
et conservation dans notre forêt boréale :
Trouver un équilibre
Atelier multipartite
Zone de gestion forestière d’Al-Pac
Holiday Inn, 8200 avenue Franklin, Fort McMurray (Alberta)
Le 3 mai 2004
de 8 h à 17 h
Programme
8 h Petit déjeuner continental offert par la TRNEE
8h30 Observations préliminaires
Harvey Mead, président
8h40 Programme de la forêt boréale de
la TRNEE
Bill Borland / Wendy Carter, co-présidents du Groupe de travail
de la TRNEE
8h55 Animateur
9 h Présentation de l’étude de
cas d’Al Pac
Exposé par les consultants chargés du projet
9h15 Période de questions
9h25 Session no 1 de l’étude de cas :
Valeurs et objectifs de conservation, exploitation des terres dans
la zone de gestion forestière d’Al-Pac, et objectifs
possibles de gestion pour favoriser la conservation
Exposé par les consultants chargés du projet
10 h Période de questions
10h15 Pause
10h30 Discussion en tables rondes
11h00 Rapports des tables rondes
11h15 Session no 2 de l’étude de cas
: Obstacles à la conservation dans la zone de gestion forestière
d’Al Pac (c.-à-d. obstacles à la réalisation
des objectifs de gestion axée sur la conservation)
Exposé par les consultants chargés du projet
Période de questions
11h30 Discussion en tables rondes
12h15 Déjeuner offert par la TRNEE
13 h Rapports des tables rondes
13h15 Session no 3 de l’étude de cas
: Options stratégiques (réglementaires et fiscales)
pour favoriser la conservation dans la zone de gestion forestière
d’Al-Pac (c.-à-d. instruments réglementaires
et fiscaux pour atteindre les objectifs de gestion axée sur
la conservation)
Exposé par les consultants chargés du projet
Période de questions
13h30 Discussion en tables rondes
14h30 Rapports des tables rondes
14h45 Pause
15 h Session no 4 de l’étude de cas :
Pratiques optimales et débouchés à l’échelon
national
Exposé par les consultants chargés du projet
15h15 Discussion en tables rondes
15h45 Rapports des tables rondes
16 h Conclusions et conseils à la TRNEE
16h30 Récapitulation et prochaines étapes
TABLE RONDE NATIONALE SUR
L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE -
PROGRAMME DE LA FORÊT BORÉALE
ÉTUDE DE CAS DE LA ZONE DE GESTION
FORESTIÈRE D’AL PAC
ATELIER MULTIPARTITE
Le 3 mai 2004
Fort McMurray
EXPOSÉ DES ENJEUX ET DES OPTIONS
POUR
LES PARTICIPANTS À L’ATELIER
Le 18 avril 2004
La Table ronde nationale sur l’environnement
et l’économie (TRNEE) a commandé une étude
de cas de la zone de gestion forestière d’Alberta Pacific
Forest Industries (Al-Pac) dans le cadre de son Programme de conservation
du capital naturel dans la forêt boréale du Canada.
Cette étude de cas cernera les obstacles fiscaux et réglementaires
à la conservation, et elle examinera les options stratégiques
et les pratiques exemplaires qui s’appliquent à la
conservation du capital naturel, en reconnaissant l’importance
de l’exploitation des ressources et d’autres valeurs
sociales et économiques qui se rattachent à l’aménagement
du territoire dans cette zone.
L’examen de ces questions dans la ZGF d’Al-Pac
correspond à l’une des trois études de cas commandées
par la TRNEE dans le cadre de son Programme de la forêt boréale.
Ce programme a pour but de « faire progresser la conservation
en maintenant l'équilibre avec les activités économiques
sur les terres boréales canadiennes où est prévu
le développement des ressources et ce, au moyen de politiques
de réglementation et de fiscalité ». Le Programme
de la forêt boréale s’inspire des constatations,
des conclusions et des recommandations formulées dans
Préserver le capital naturel du Canada : Une vision pour
la conservation de la nature au XXIe siècle (TRNEE,
2003).
L’accent sur la conservation du capital naturel
cadre avec le mandat global de la TRNEE, qui consiste à «
jouer un rôle catalyseur dans la définition, l’interprétation
et la promotion, pour tous les secteurs de la société
canadienne de même que pour toutes les régions du pays,
des principes et de la pratique du développement durable
».
L’atelier a pour but de recueillir le point
de vue des intervenants sur les objectifs de la conservation, sur
les objectifs de gestion correspondants pour l’exploitation
du territoire et des ressources, et sur les mécanismes réglementaires
et fiscaux qui pourraient servir à atteindre ces objectifs.
Cet exposé a pour but d’aider les participants à
se préparer à l’atelier en offrant un aperçu
des enjeux et des options stratégiques que les consultants
chargés du projet et les intervenants qui ont été
interrogés pour l’étude de cas ont repérés
jusqu’à présent.
Les enjeux et options énoncés ci-dessous
sont préliminaires et sont présentés pour stimuler
le débat, et non pas pour préjuger des résultats
et conclusions ultimes de l’étude de cas. Les participants
sont incités à repérer d’autres enjeux,
objectifs et options stratégiques qui devraient être
traités dans cette étude de cas, et ils ne devraient
pas se borner aux objectifs et aux politiques de gestion qui existent
en vertu du statu quo.
Les consultants chargés du projet intégreront
les commentaires des participants à l’atelier dans
le rapport de l’étude de cas. Des entrevues avec des
intervenants individuelles sont également menées.
Le rapport de l’étude de cas sera présenté
au début de juillet au Groupe de travail qui dirige le Programme
de la forêt boréale de la TRNEE. Pour plus de précisions
sur le programme de la forêt boréale de la TRNEE, adressez-vous
à Karen Hébert .
Cet exposé comprend les points de discussion
pour chacune des principales sessions de l’atelier (voir Programme
de l’atelier). Ces sessions sont conçues pour susciter
un débat fructueux et canalisé sur les obstacles réglementaires
et fiscaux à la conservation du capital naturel dans la zone
forestière de gestion d’Al-Pac et sur les options stratégiques
(p. ex. instruments réglementaires et fiscaux) qui pourraient
servir à promouvoir la conservation dans un contexte où
il y a souvent d’autres utilisations et valeurs importantes
du territoire. L’animateur de l’atelier encouragera
les participants à demeurer axés sur ces questions
essentielles.
Session no 1 de l’étude de cas
– Valeurs et objectifs de conservation, exploitation du territoire
dans la ZGF d’Al-Pac, et objectifs possibles de gestion pour
favoriser la conservation
L’objectif premier de cette session consiste
à établir un terrain d’entente entre les participants
à l’atelier sur un éventail d’objectifs
de gestion qui pourraient servir à faciliter la conservation
du capital naturel dans la ZGF d’Al-Pac. Si l’on parvient
à un accord général sur une série d’objectifs
possibles de gestion, on aura un point de départ qui servira
à l’examen subséquent des obstacles, à
la réalisation de ces objectifs et des options stratégiques
nécessaires pour les promouvoir. On ne s’attend pas
à ce que les participants aboutissent à un consensus
sur l’importance relative de la conservation par rapport à
d’autres valeurs telles que l’exploitation des ressources,
et on ne leur demandera pas non plus d’établir des
priorités pour les objectifs de gestion.
Cette session comportera un exposé général
des consultants chargés du projet sur les modes d’exploitation
du territoire et sur les tendances des indicateurs dans la ZGF d’Al-Pac.
Cet exposé passera en revue le capital naturel, les valeurs
des ressources et d’autres caractéristiques pertinentes
de la région, l’historique de l’exploitation
du territoire et des ressources, et les trajectoires possibles pour
l’aménagement du territoire. Cette session offrira
un contexte général pour des discussions subséquentes,
mais n’a pas dans le but d’aboutir à un consensus
sur les détails des hypothèses et de la méthode
de modélisation, ni sur les projections précises de
l’aménagement futur du territoire dans la ZGF d’Al
Pac.
Les questions précises à examiner dans
cette session se résument comme suit :
1. Quels sont les principaux objectifs de
conservation qu’il faudrait favoriser dans la zone d’Al
Pac?
Les objectifs de conservation pourraient
inclure par exemple le maintien de la biodiversité, la fonction
hydrologique et les ressources aquatiques, la capacité des
écosystèmes forestiers, la contribution des forêts
au cycle du carbone à l’échelle mondiale, etc.
2. Quels sont les indicateurs de capital naturel
qui correspondent à ces objectifs de conservation, et quelles
activités humaines pourraient avoir un effet néfaste
sur ces indicateurs?
Les indicateurs de capital naturel
pourraient inclure par exemple l’étendue du couvert
forestier, l’étendue des terres humides, la forêt
ancienne, les paysages intacts, la persistance des régimes
de perturbation naturelle (et les caractéristiques du paysage
qui en résultent), la quantité et la qualité
des eaux de surface, et le bilan du carbone (p. ex. émissions
de GES et piégeage du carbone).
Les exemples d’activités humaines
qui pourraient avoir un effet néfaste sur ces indicateurs
pourraient comprendre la construction de routes, la récolte
du bois, les activités sismiques, la production de pétrole
et de gaz (p. ex. puits, exploitation minière à ciel
ouvert), l’accès humain à des fins récréatives
(y compris la pêche et la chasse), le dérangement des
régimes de perturbation naturelle, la pollution de l’eau
aux sources ponctuelles ou non, etc.
3. Quels objectifs précis de gestion
pour les utilisations du territoire dans la ZGF d’Al Pac pourrait-on
adopter pour favoriser la conservation du capital naturel?
Les exemples d’objectifs de gestion pourraient
comprendre :
- maintien de l’ensemble du couvert forestier;
- maintien des principaux éléments
aquatiques et hydrologiques (p. ex. terres humides, qualité
et quantité de l’eau de surface);
- repérage des zones qui font l’objet
d’utilisations et de valeurs traditionnelles pour les Autochtones,
et gestion des activités humaines (p. ex. activités
industrielles et récréatives) aux fins de respecter
les utilisations et les valeurs traditionnelles et d’en
tenir compte;
- maintien de la forêt ancienne dans l’amplitude
de variations naturelles dans l’ensemble du paysage;
- création de zones « réservées
» où l’activité industrielle est soit
interdite, soit fortement restreinte (p. ex. aires protégées,
zones sans route, zones de référence écologique);
- gestion de la densité de l’accès
et de la perturbation linéaire;
- maintien du régime de perturbation naturelle
(y compris les pratiques d’aménagement du territoire
qui s’apparentent, dans la mesure du possible, aux modes
de perturbation naturelle)
- maintien des stocks et des puits de carbone terrestre.
On demandera aux participants à l’atelier
de commenter ces options et de définir d’autres objectifs
possibles de gestion. Les objectifs suggérés devraient
être aussi précis que possible et énoncer comment
l’exploitation du territoire et des ressources sera gérée
aux fins de minimiser leurs effets néfastes sur les indicateurs
de capital naturel.
Session no 2 de l’étude de cas
– Obstacles à la conservation dans la ZGF d’Al
Pac (c.-à-d. obstacles à la réalisation des
objectifs de gestion axée sur la conservation)
On demandera aux participants
à l’atelier de définir et de commenter les
obstacles réglementaires et fiscaux à la
conservation du capital naturel dans la ZGF d’Al-Pac. Certains
obstacles se rattachent peut-être à plusieurs (ou à
tous) les objectifs précis de gestion analysés dans
le cadre de la session no 1, tandis que d’autres ne s’appliqueront
peut-être qu’à un seul objectif.
La liste suivante d’obstacles éventuels
est présentée à des fins d’illustration
et reflète les commentaires recueillis lors des entrevues
auprès des intervenants. Les participants à l’atelier
sont incités à commenter ce point et à cerner
tout autre obstacle qu’ils considèrent important. Les
obstacles à la conservation du capital naturel pourraient
comprendre ce qui suit :
- manque d’un processus d’aménagement
intégré adéquat pour établir des objectifs
sur le plan du paysage, définir des compromis acceptables
parmi les diverses utilisations du territoire et des ressources,
et orienter la prise de décisions par le gouvernement,
l’industrie et d’autres parties;
- intégration inadéquate de la prise
de décisions (p. ex. aménagement du territoire,
affectation des ressources, examen des projets, réglementation
des projets et activités) dans l’éventail
complet des secteurs primaires et des utilisations du territoire;
- absence d’un point de convergence institutionnel
clair au sein du gouvernement pour assurer la prise de responsabilités
en matière d’enjeux relatifs au paysage, tels que
la conservation du capital naturel;
- avantages et incitatifs économiques insuffisants
pour favoriser la conservation du capital naturel chez les principaux
gardiens;
- manque d’instruments d’information
pour appuyer la prise de décisions, ou manquement à
l’utilisation de l’information disponible (p. ex.
système de soutien pour mesurer et gérer les effets
cumulatifs de l’exploitation des ressources);
- absence de politiques et de processus relatifs
à l’établissement de points de repère
écologique et d’aires protégées dans
le paysage exploité plus vaste;
- carences dans les forums multipartites et dans
les processus décisionnels qui visent à s’attaquer
à la conservation et à d’autres aspects de
l’exploitation du territoire et des ressources (p. ex. les
principaux gardiens et intervenants ne sont pas « à
la table », participation insuffisante des principaux intervenants,
manque d’engagement de la part du gouvernement pour assurer
le suivi dans la mise en œuvre des recommandations découlant
de ces processus, etc.);
- manque de ressources financières pour appuyer
la conservation et les partenariats (ou dépendance excessive
envers les contributions de l’industrie et d’autres
intervenants non gouvernementaux);
- contraintes et incitatifs créés
par les systèmes d’aliénation et de tenure
pour l’affectation des ressources sur les terres publiques
(p. ex. chevauchement des tenures de ressources, exigences du
type « à prendre ou à laisser » pour
les détenteurs de tenures, échéanciers trop
serrés pour l’exploitation des ressources une fois
que les tenures ont été obtenues);
- incitatifs fiscaux relatifs au système
de redevances, de taxes et de droits de coupe qui limitent les
options de conservation;
- exigences précises de gestion des ressources
qui entravent la gestion adaptative et restreignent les options
de conservation du capital naturel (p. ex. formule de calcul de
la possibilité annuelle de coupe, exigences d’utilisation
intégrale, récolte des forêts anciennes);
- processus d’approbation pour les projets
et activités qui permettent le développement progressif
sans résoudre comme il se doit les impacts cumulatifs (p.
ex. processus d’approbation pour les activités sismiques,
emplacements des puits, pipelines, passages des cours d’eau);
- lois et politiques régissant l’aliénation
des terres publiques (p. ex. licences d’occupation pour
les routes) et aménagement du territoire à des fins
récréatives qui rendent difficile la mise en œuvre
d’une gestion efficace de l’accès.
Les participants à l’atelier devraient
aussi examiner des préoccupations ou enjeux particuliers
concernant les Autochtones dont il faut tenir compte dans la conception
et la mise en œuvre de mesures de conservation du capital naturel.
Les exemples d’enjeux autochtones pourraient comprendre l’incertitude
relative aux droits ancestraux et aux droits issus des traités,
le manque d’information sur les utilisations traditionnelles
du territoire, les contestations juridiques en instance, la confusion
entourant le devoir légal de consulter en matière
d’utilisations du territoire et des ressources qui portent
atteinte aux droits ancestraux, la difficulté d’intégrer
le savoir traditionnel dans la prise de décisions, etc.
Compte tenu du vaste éventail des obstacles
réglementaires et fiscaux qui pourraient être signalés,
on demandera aux participants à l’atelier de se pencher
au départ sur les obstacles généraux qui leur
semblent les plus importants (c.-à-d. obstacles qui portent
atteinte à la mise en œuvre de la plupart des objectifs
de gestion définis dans la session précédente).
Les participants devraient ensuite cerner les principaux obstacles
qui se rattachent aux objectifs de gestion particuliers.
Session no 3 de l’étude
de cas – Options stratégiques (réglementaires
et fiscales) pour promouvoir la conservation dans la ZGF d’Al-Pac
(c.-à-d. instruments réglementaires et fiscaux pour
atteindre les objectifs de gestion axée sur la conservation)
On demandera aux participants à l’atelier
de définir les options stratégiques réglementaires
et fiscaux qui permettraient de surmonter les principaux obstacles
à la conservation du capital naturel qu’ils ont signalés
dans la session no 2. Certaines de ces options
pourraient porter sur des obstacles généraux. On demandera
également aux participants d’indiquer les instruments
réglementaires et fiscaux qui pourraient servir à
mettre en œuvre les objectifs précis de gestion définis
à la session no 1.
Les exemples d’instruments réglementaires
comprennent :
- aménagement intégré du territoire
(y compris le zonage, p. ex. méthode Triade);
- modifications aux régimes de tenure et
d’aliénation des ressources (p. ex. modification
des exigences du type « à prendre ou à laisser
», amélioration des mécanismes d’examen
environnemental des décisions relatives à la tenure);
- conception et mise en œuvre d’un cadre
institutionnel, stratégique et juridique efficace pour
la gestion intégrée des ressources (IRM);
- amélioration du cadre juridique et stratégique
de consultation auprès des Autochtones concernant l’exploitation
des ressources et d’autres utilisations du territoire qui
touchent les droits ancestraux;
- mesures facilitant la prise en compte des intérêts
et valeurs autochtones dans la prise de décisions relatives
à l’exploitation du territoire et des ressources
(p. ex. utilisation des études sur l’exploitation
traditionnelle du territoire et sur le savoir traditionnel);
- instauration d’une politique et d’un
processus pour tenir compte de la désignation des zones
de référence écologique et d’autres
aires protégées dans le paysage exploité
plus vaste;
- harmonisation de la législation et des
politiques de gestion forestière avec les exigences et
les principes de certification qui s’appliquent à
la foresterie écosystémique (p. ex. recommandations
dans l’Alberta Forest Conservation Strategy);
- seuil d’habitat ou de morcellement pour
corriger les effets cumulatifs;
- adoption d’exigences « d’absence
de perte nette » pour certains indicateurs de capital naturel;
- amélioration de la base d’information,
des instruments décisionnels et de la capacité d’application
de la réglementation en matière de gestion du poisson
et de la faune;
- renforcement des exigences de remise en état;
- renforcement et plus grande efficacité
de la mise en œuvre des mécanismes juridiques et stratégiques
de gestion de l’accès humain (p. ex. désignation
de zones d’exploitation du territoire forestier, renforcement
des activités d’éducation et d’application
de la réglementation);
- exigences réglementaires pour coordonner
la planification opérationnelle et partager l’infrastructure
(p. ex. voirie).
Les exemples d’instruments fiscaux
comprennent :
- concessions sur le plan fiscal ou sur le plan des
redevances pour récompenser une meilleure gestion;
- incitatifs fiscaux pour promouvoir le développement
et l’adoption rapides d’une technologie améliorée
(p.ex. technologie sismique à faible impact);
- frais pour routes, emplacements de puits et autres
perturbations non remis en état;
- subventions, dégrèvement fiscal,
réduction des versements de loyers fonciers ou autres incitatifs
fiscaux pour la remise en état;
- indemnisation raisonnable pour l’abandon
de tenures et de ressources aux fins d’atteindre les objectifs
de conservation;
- amélioration de l’harmonisation de
l’évaluation des dommages causés au bois et
du coût véritable privé et public (p. ex.
écosystème) causé par la perte de couvert
forestier;
- frais d’utilisation pour régler la
question des subventions qui sont implicites dans certaines utilisations
des ressources publiques « gratuites » (p. ex. eau);
- élimination des subventions implicites
dans le processus d’aliénation des ressources (p.
ex. veiller à ce que la pleine valeur marchande de la ressource
et que certaines valeurs non marchandes se reflètent dans
le prix d’aliénation des ressources publiques –
prix aux enchères des droits d’exploitation du sous-sol,
droits de coupe);
- incitatifs fiscaux pour regrouper le développement
et réduire le morcellement du paysage (p. ex. taxe de transport);
- recours à des garanties de bonne exécution
pour accroître les incitatifs au respect de la réglementation
et pour réduire le risque de dettes publiques non provisionnées;
- permis échangeables et recours à
des compensations et à des services bancaires de compensation
(p. ex. pour les perturbations linéaires, pour l’exploitation
de forêts anciennes, pour le drainage des terres humides);
- comptabilité des ressources naturelles qui
reflète mieux la valeur du capital naturel;
- crédits ou taxes sur le carbone.
Session no 4 de l’étude
de cas – Pratiques exemplaires et débouchés
au niveau national
Cette session portera sur les principales leçons
tirées de l’atelier concernant les obstacles à
la conservation et les possibilités de recourir à
une réforme des politiques fiscales et de la réglementation
pour favoriser la conservation du capital naturel dans la ZGF d’Al-Pac.
On demandera aux participants à l’atelier de réfléchir
sur les sessions précédentes et de repérer
les « pratiques exemplaires » et les options stratégiques
qui présentent le plus gros potentiel d’application
dans l’ensemble de la forêt boréale.
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