Point 68 à l’ordre du jour de la troisième commission, 16 novembre 2006.
Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones,
Déclaration conjointe aux missions gouvernementales
A titre d’organismes non gouvernementaux œuvrant dans le domaine des droits humains, nous avons vu encore et encore le respect universel et la protection des droits humains demeurer une promesse non tenue pour les peuples autochtones du monde. Dans chaque région, nous sommes témoins des peuples autochtones qui souffrent des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, lesquelles découlent d’une discrimination systémique, d’injustices historiques et d’une marginalisation continue.
Nous faisant l’écho des déclarations des représentants autochtones, nous sommes certains que la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones est prête à être adoptée par l’Assemblée générale. La Déclaration a été adoptée par le Conseil des droits de l’homme en juin 2006. Elle est le point culminant de débats longs et exhaustifs entre les États et les peuples autochtones. Compte tenu du large soutien donné à la Déclaration par les États, et par les peuples autochtones, rien ne justifie un délai additionnel.
Voilà pourquoi nous appuyons entièrement la résolution présentée par le gouvernement du Pérou, qui demande l’adoption de la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones. Nous louons tous les co-parrains de cette initiative qui a une importance vitale.
Nous demandons aux États de ne pas chercher des intérêts politiques à court terme en offrant des choix qui mineraient la confiance des peuples autochtones, et l’entente conclue avec eux, au fil des vingt années, et plus, qu’ont duré les négociations sur le projet de Déclaration. Nous exhortons les états membres à saisir cette occasion historique et à s’assurer que la Déclaration soit proposée à l’adoption par l’Assemblée générale sans délai. Rouvrir le débat ne permettrait pas, selon nous, d’obtenir un consensus plus important mais continuerait de laisser des peuples déjà marginalisés sans la protection à laquelle ils ont droit.
En adoptant la Déclaration, l’ONU renforcera le système global des droits humains, dans son ensemble. Elle fera aussi avancer de manière importante la cause urgente de la reconnaissance, la protection et la promotion des droits humains de ceux et celles qui ont le plus besoin de voir protéger leurs droits. La Déclaration fixe des normes décisives pour la survie, la dignité et le bien-être des peuples autochtones du monde.
Common Frontiers ( Canada)
International Work Group on Indigenous Affairs
Netherlands Centre for Indigenous Peoples
Forest Peoples Programme
Canadian Friends Service Committee (Quakers)
Cultural Survival
La Red Nacional de Organismos Civiles de Derechos Humanos "Todos los
derechos para todas y todos" de México
International Funders For Indigenous Peoples
Droits et Démocratie
International Service for Human Rights
Amazon Watch
Cejil
Comisión Mexicana De Derechos Humanos
Centro de Documentación « Segundo Montes Mozo » (Ecuador)
Foro de Mujeres del Mercosur
Agora (Perú)
Oficina Jurídica Para la Mujer de la ciudad de Cochabamba - Bolivia (ONG de defensa de los derechos humanos de las mujeres)
Comité Latinoamericano Para la Defensa de los Derechos de las Mujeres (CLADEM - BOLIVIA)
Rainforest Action Network
Inter Pares
Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH)
Amnesty International
La Ligue des droits et libertés
Canadian Council for International Co-operation
Amazon Alliance
Canadian Council for International Co-operation
Centro Nicaraguense de Derechos Humanos (CENIDH)
Centro de Estudios legales y sociales (CELS) (Argentina)
Justicia Global (Brazil)
Asociación Pro Derechos Humanos (Perú)
Comité de Latinoamerica y el Caribe para la Defensa de los Derechos de la Mujer (CLADEM)
Communiquer avec Louis Moubarak (poste 261) ou Steve Smith (poste 255), au 514 283-6073.