Investir
dans nos villes : La série de séances d'information
dans sept grandes villes s'achève à Toronto
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Plus
de 500 personnes ont participé à la séance
dinformation de la Table ronde nationale tenue à
Toronto le 24 février 2004 - dernier arrêt de la
série des sept villes. Les conférenciers étaient
: (de gauche à droite) le maire David Miller; lhonorable
Michael Harcourt, membre de la TRNEE et président du
comité consulatif externe du Premier ministre sur les
villes et collectivités; Gene Nyberg, directeur général
et premier dirigeant par intérim, TRNEE; lhonorable
John Godfrey, député et Secrétaire parlementaire
du Premier ministre chargé des villes. |
La
Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie (TRNEE)
a terminé sa tournée d'information sur l'investissement
dans la qualité de l'environnement des villes canadiennes
à Toronto le 24 février.
L'étalement
urbain, la croissance rapide, l'encombrement des routes, le bruit,
le smog et la contamination des sites figuraient parmi les sujets
auxquels de grands spécialistes des questions urbaines et
experts régionaux ont abordés dans la série
de séances d'information qui a démarré à
Calgary le 30 septembre pour ensuite s'arrêter à Vancouver,
Winnipeg, Montréal, Halifax et Ottawa.
"
Une constante de chacune de ces rencontres fut l'approbation des
rapports de la Table ronde, explique le président de la TRNEE,
Harvey Mead, " ainsi que l'accent sur la nécessité
d'un meilleur financement pour les villes, d'une coopération
accrue entre les autorités fédérales, provinciales
et municipales, et la création d'une stratégie urbaine
cohérente. "
Chaque
rencontre d'une demi journée consistait dans une présentation
du rapport de la série " L'État du débat
" de la TRNEE, La qualité de l'environnement dans
les villes canadiennes : le rôle du gouvernement fédéral,
ainsi que Réhabiliter le passé, construire l'avenir
: une stratégie nationale des sites urbains contaminés
réhabilitables pour le Canada. La présentation
de chaque rapport était suivie d'un panel sur les perspectives
locales qui commentait les conclusions des rapports.
À
Toronto, les conférenciers incluaient : le maire David
Miller; l'honorable Michael Harcourt, membre de la TRNEE et président
du Comité consultatif externe du Premier ministre sur les
villes et les collectivités; John Livey, directeur municipal,
Ville de Markham; Juri Pill, vice président principal, Borealis
Infrastructure Management Inc.; Dianne Saxe, avocate spécialisée
en Droit de l'environnement, Dianne Saxe Professional Corporation;
Mitchell Fasken, président, Jannock Properties. En outre,
les membres du panel sur " La voie de l'avenir " étaient
: David Crombie, président et chef de la direction, Institut
urbain du Canada; l'honorable John Gerretsen, député
provincial, ministre des Affaires municipales de l'Ontario; l'honorable
John Godfrey, député, Secrétaire parlementaire
du Premier ministre chargé des villes.
À
Ottawa, le 30 janvier, les groupes d'experts en perspectives
locales étaient composés des membres suivants : le
maire Bob Chiarelli, Ville d'Ottawa; Ned Lathrop, directeur général
des Services d'aménagement, Ville d'Ottawa; John Doran, président,
Domicile Developments Inc.; Alex Munter, professeur invité,
École d'études urbaines et de communications, Faculté
des sciences sociales, Université d'Ottawa; Curry Wood, vice-président,
Commission de la capitale nationale, aménagement de la capitale
et gestion de l'immobilier; Jeff Westeinde, président directeur
général, Quantum Environmental Group.
Le
22 janvier à Halifax, les conférenciers issus
de cette région incluaient : John Charles, planificateur
des espaces verts, Municipalité régionale de Halifax;
David Nantes, vice président, Annapolis Group Inc. Land Developers;
Frank Palermo, professeur, Faculté d'architecture et d'urbanisme,
et directeur, Unité sur les villes et l'environnement, Dalhousie
University; Michael Sprague, Directeur, direction de l'assainissement,
ministère de l'Environnement et des gouvernements locaux
du New Brunswick, et coprésident du Groupe d'évaluation
des programmes, RBCA de l'Atlantique, comité PIRI; David
O'Carroll, ingénieur, spécialiste invité en
réhabilitation de site, Compagnie pétrolière
impériale Ltée, représentant l'Institut canadien
des produits pétroliers.
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(De
gauche à droite) Le président de la TRNEE, Harvey
Mead, et Edwin Aquilina, membre de la TRNEE et coprésident
du Groupe de travail sur la viabilité écologique
urbaine, accompagnés des panélistes de la région,
Alan DeSousa, membre du Comité exécutif de la
Ville de Montréal, chargé du développement
durable, Sylvain Bouffard, Directeur, analyse et politiques,
Chambre de Commerce, et Robert Perreault, Directeur général,
Conseil régional de l'environnement de Montréal,
le 15 janvier 2004 à Montréal. |
Quant
à Montréal, le 15 janvier, les conférenciers
de la région étaient : Alan DeSousa, membre du Comité
exécutif de la Ville de Montréal chargé du
développement durable; Sylvain Bouffard, Directeur, analyse
et politiques, Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain;
Robert Perreault, Directeur général, Conseil régional
de l'environnement de Montréal; Madeleine Caron, Directrice,
ministère de l'Environnement du Québec; Robert Daigneault,
Avocat, Cabinet d'avocats; Louise Millette, Directrice, Département
des génies civil, géologique et des mines, École
Polytechnique de Montréal, et Présidente, Comité
de l'environnement du Conseil régional de développement
de l'Île de Montréal (CRDIM).
La
TRNEE va rédiger un rapport destiné au gouvernement
fédéral, qui s'inspirera des commentaires recueillis
dans le cadre de ces rencontres.
Merci
David!
David
McGuinty a annoncé le mois dernier qu'il quittait la
Table ronde nationale pour solliciter la candidature libérale
dans la circonscription d'Ottawa Sud. Au cours des huit dernières
années en tant que président directeur général,
David a dirigé la TRNEE en conseillant le gouvernement,
les entreprises et les ONG sur divers plans notamment pour
stimuler un développement économique novateur,
améliorer la qualité de l'environnement des
villes canadiennes, remettre en état des terrains contaminés
et concrétiser le développement durable dans
le secteur des transports du Canada.
Les
membres et le personnel de la TRNEE tiennent à remercier
David McGuinty de son leadership qui n'avait d'égal
que son dévouement, et lui souhaitent tout le succès
possible.
Le
secrétaire général et directeur des opérations,
Gene Nyberg, assume les fonctions de Directeur général
et premier dirigeant par intérim.
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Adoption
des indicateurs : Le Discours du Trône et la TRNEE
Le
Discours du Trône du gouvernement fédéral, prononcé
le 3 février pour ouvrir la troisième session de la
37e Législature, comportait plusieurs références
à des travaux effectués par la Table ronde nationale,
mais la TRNEE a de plus été précisément
citée dans la partie du Discours qui traite des initiatives
de développement durable.
La
gouverneure générale Adrienne Clarkson a déclaré
: "
faisant fond sur les recommandations de la Table
ronde nationale sur l'environnement et l'économie, le gouvernement
inclura dans son processus décisionnel des indicateurs clés
relatifs à l'eau saine, à l'air pur et à la
réduction des émissions ".
Pour
le texte intégral du Discours, veuillez consulter le site
Web du Premier ministre : www.pm.gc.ca.
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Études
de cas sur l'énergie : Le programme de l'EF amorce sa
deuxième phase |
Le
Programme d'écologisation de la fiscalité (EF) de
la TRNEE a achevé sa phase initiale, qui consistait à
examiner le rôle de la politique fiscale dans des domaines
tels que les paysages agricoles, les substances toxiques et le mazout
lourd. Il amorce donc sa deuxième phase qui consistera à
étudier le rôle de la politique fiscale dans la promotion
de la réduction à long terme des émissions
de carbone d'origine énergétique. Au cours de cette
deuxième phase, on effectuera des études de cas axées
sur des secteurs prometteurs pour la réalisation des objectifs
de réduction des émissions de carbone au Canada :
l'énergie renouvelable, l'hydrogène et le rendement
énergétique. On rédigera également un
rapport de la série " L'État du débat
".
La
TRNEE définit l'écologisation de la fiscalité
comme suit : " Une stratégie qui réoriente les
programmes de fiscalité et de dépenses publiques de
façon à créer des incitatifs qui favorisent
véritablement l'évolution vers le développement
durable ".
La
TRNEE a lancé son programme d'EF il y a trois ans pour étudier
le potentiel de l'EF au Canada. La TRNEE est d'avis que les instruments
économiques, notamment les instruments fiscaux, sont un outil
crucial dont disposent les gouvernements pour atteindre les objectifs
de durabilité, mais qu'ils sont actuellement sous utilisés.
De nos jours, l'accent est mis sur la question essentielle de l'énergie
et sur la manière d'appliquer la politique fiscale pour réduire
les émissions de carbone de source énergétique
sans accroître pour autant les autres polluants.
L'objectif
global du programme consiste à démontrer comment les
pouvoirs publics peuvent se servir de leur instrument stratégique
le plus efficace - la politique fiscale - de manière cohérente
et intégrée pour atteindre les objectifs économiques
et environnementaux.
Pour
plus d'information, veuillez consulter le site Web de la TRNEE.
Publication
de la proposition d'EF de la TRNEE
Dans
une proposition soumise récemment au Comité
consultatif externe sur la réglementation intelligente
(CCERI) du gouvernement du Canada, maintenant publiée
sur le site Web du CCERI, la TRNEE fait part de son expérience
relative à l'application d'instruments économiques
pour la promotion du développement durable, d'après
les travaux en cours sur l'écologisation de la fiscalité
(EF).
La
proposition de la TRNEE présente le contexte et les
aspects théoriques de l'application de l'EF au Canada,
définit les difficultés de cette mise en uvre,
et expose les domaines auxquels l'EF pourrait s'appliquer.
Les
lecteurs trouveront cette proposition en suivant, sur le site
Web de la TRNEE, le lien de la Réglementation intelligente
ou en consultant directement le site www.smartregulation.gc.ca.
(Pour plus de précisions sur les initiatives de la
TRNEE qui sont en cours dans ce domaine, voir l'article connexe
sur les études de cas relatives à l'énergie.)
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Le
nouveau Groupe de travail sur la forêt boréale
de la TRNEE se met à la tâche |
Dans
le cadre de la deuxième phase de son Programme de conservation
de la nature, le Groupe de travail sur la forêt boréale,
que la TRNEE vient de former, a commencé des études
de cas sur trois régions de forêt boréale au
Canada, qui contiennent une biodiversité importante et qui
sont à même d'influer sur les intérêts
stratégiques et multipartites. Ces trois études de
cas sont censées être achevées avant l'automne
prochain, et des ateliers participatifs sur place en vue de la préparation
de ces études de cas sont prévus en avril et mai.
Le
Groupe de travail, dont les membres ont été nommés
en décembre 2003, est coprésidé par deux membres
de la TRNEE : Bill Borland, directeur des affaires environnementales,
JD Irving Limited, et Wendy Carter de Vancouver (Colombie Britannique).
Les
trois régions visées par les études de cas
La
zone d'aménagement de Muskwa-Kechika (M-KMA) -
Cette zone se situe dans le Nord Est de la Colombie Britannique
où les vastes plaines boréales et le muskeg de l'Est
rencontrent les montagnes de l'Ouest. Cette zone, traditionnellement
exploitée par les Premières nations pour la chasse,
la cueillette et la pêche, est l'un des plus vastes territoires
sauvages d'Amérique du Nord qui soit encore intact (6,3 millions
d'hectares) au Sud du 60e parallèle, et constitue une région
écologique qui revêt une importance internationale.
La M-KMA longe également ce qui s'avérera peut être
les réserves pétrolières et gazières
les plus riches de la Colombie Britannique.
Près
d'un quart du territoire de la M-KMA est désigné comme
parcs ou aires protégées. Pour préserver l'habitat
sauvage et faunique tout en permettant une exploitation forestière
et minière, et une exploration pétrolière et
gazière respectueuse de l'environnement, le reste du territoire
de la M-KMA est surtout classé en zones spéciales
d'aménagement.
Dans
cette zone d'aménagement, les grands joueurs comptent des
Autochtones, des ONG, le conseil d'administration de la M-KMA, et
les autorités provinciales et fédérales.
La
zone d'aménagement forestier Alberta-Pacific (AlPac-FMA)
- Dans cette zone d'aménagement, l'activité industrielle
est intensive, avec la foresterie ainsi que l'exploitation du pétrole
et du gaz.
Cette
zone d'aménagement, qui coïncide presque exactement
avec la région des sables bitumineux d'Athabasca et qui couvre
environ 58 000 kilomètres carrés, s'étend de
la frontière de la Saskatchewan à l'Ouest jusqu'au
Petit lac des Esclaves; sa limite Sud commençant juste au
Nord de l'Athabasca, et sa limite Nord dans la région des
collines Birch de Fort McMurray.
Les
grands joueurs de la zone d'aménagement forestier de l'AlPac
comptent les industries forestières, pétrolières
et gazières, les Autochtones - près de 26 000 d'entre
eux vivent dans cette zone, des ONG telles que le Sierra Club, les
autorités provinciales et fédérales, ainsi
qu'une association de gestion environnementale.
La
région de l'Abitibi de la frontière Québec
Ontario - L'Abitibi est la région du Québec où
la production minière est la plus importante. Deux grandes
sociétés forestières y exercent également
leurs activités.
Cette
région, qui s'étend sur 11,6 millions d'hectares,
se situe dans l'Ouest du Québec et s'inscrit presque entièrement
dans l'écozone de la forêt boréale. La zone
visée par l'étude de cas proposée couvre la
majorité de la région de l'Abitibi, qui englobe une
partie du Nord de l'Ontario. La limite Sud de la zone visée
par l'étude de cas en Ontario coïncide avec la limite
Sud de la forêt boréale, et la limite Nord avec la
frontière de la région de la baie James.
Les
Algonquins, les Cris et les Attikameks vivent dans cette région.
On y trouve plusieurs aires protégées et, récemment,
on a annoncé six nouvelles réserves de biodiversité
dans cette région. En outre, les loisirs de plein air et
le tourisme sont des éléments importants pour l'économie
de la région.
Pour
plus de précisions sur ce Programme de conservation de la
nature, veuillez consulter le site Web de la TRNEE.
Marchés
financiers et durabilité : Mise à jour
La
Table ronde nationale a annoncé une nouvelle initiative novatrice
de recherche sur les politiques qui consistera à étudier
les liens entre la durabilité et la performance financière
au Canada.
Dans
le cadre de ce nouveau Programme des marchés financiers et
durabilité de la TRNEE, des réunions d'orientation
du programme ont commencé l'automne dernier à Ottawa,
pour se poursuivre ensuite à Toronto, Calgary, Montréal
et Vancouver.
Ces
réunions, auxquelles ont assisté les grands joueurs
et parties intéressées des marchés financiers,
ont établi les principes de base. Par exemple, comment définir
" l'investissement responsable (I/R) " et la " responsabilité
des entreprises " (R/E) aux fins de ce programme? Quelle est
la performance financière, tant actuelle que possible, que
représente la poursuite de ces politiques de responsabilité
pour les sociétés, et cette perfor-mance est-elle
prise en compte dans les décisions d'affectation des investissements
des gestionnaires de fonds sur les marchés financiers?
Le
programme a pour objectif ultime de produire un rapport de la série
" L'État du débat " où seront présentées
les conclusions et les recommandations essentielles en matière
de politiques, qui comporteront aussi, éventuellement, des
modifications à la législation et aux méthodes
de production de rapport. Ce rapport présentera un intérêt
pour les pouvoirs publics, les sociétés du secteur
privé, les grands gestionnaires de fonds institutionnels,
ainsi que les syndicats et les groupes de protection de l'environnement.
Le membre de la TRNEE John Wiebe (président directeur général,
Fondation GLOBE du Canada) et la vice présidente de la TRNEE
Patricia McCunn-Miller sont coprésidents de ce Groupe de
travail des marchés financiers et durabilité dont
les membres n'ont pas encore été nommés.
Surveillez
les prochains numéros de la Revue qui fourniront plus de
précisions sur ce sujet.
La
TRNEE remporte le prix Arthur Kroeger
Cette
année, le prix annuel des affaires publiques du collège
Arthur Kroeger a été décerné à
la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie,
dans la catégorie du leadership en matière de
politiques.
Le
collège Arthur Kroeger, département de la Faculté
des affaires publiques et de la gestion à l'Université
Carleton d'Ottawa, remet cinq prix d'excellence dans la poursuite
du bien public, selon les catégories suivantes : éthique,
débat public, citoyenneté et affaires communautaires,
gestion et leadership en matière de politiques. Les
lauréats du prix de cette année ont été
annoncés au début de février.
Le
prix du leadership en matière de politiques récompense
un particulier ou un organisme qui sert de modèle dans
la manière de définir un enjeu, de l'examiner,
puis de faire progresser avec succès le processus d'élaboration
et d'adoption des politiques publiques.
Félicitations
à l'ensemble des membres et du personnel de la TRNEE.
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Renseignements
supplémentaires :
Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie
344, rue Slater, bureau 200
Ottawa (Ontario) K1R 7Y3
Tél. : (613) 992-7189
Téléc : (613) 992-7385
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