Droits et Démocratie profite de la journée internationale des autochtones pour souligner l’adoption, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en juin dernier, de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones.
La Déclaration des Nations Unies établit les normes minimales capables d’assurer la survie de 370 millions d’Autochtones qui continuent de vivre dans la pauvreté, de voir leurs cultures ainsi que leurs langues menacées, et leurs terres exploitées par et pour d’autres. Bien que non contraignant, cet instrument sera un outil de plus dans les mains des leaders autochtones pour protéger leurs droits et négocier avec les États dans lesquels ils vivent.
Au Conseil des droits, le Canada a voté contre la Déclaration malgré l’avis contraire du Comité permanent de la Chambre des communes sur les affaires autochtones, et en dépit de pressions des organisations autochtones canadiennes, religieuses et d’organisations de droits humains.
Le gouvernement doit engager un dialogue avec les représentants des peuples autochtones et les organisations des droits humains, débattre et aplanir ses réserves, et créer les conditions de son adhésion à la Déclaration, fruit d’une longue négociation conduite depuis plus de dix ans par la communauté internationale.
L’objectif de la Déclaration est de bâtir des relations entre Autochtones et états sur la base du respect mutuel en vue d’en arriver à une cohabitation plus harmonieuse. C’est dans cet esprit que Droits et Démocratie invite le gouvernement canadien à reconsidérer sa position et à voter en sa faveur lors de son adoption finale à l’Assemblée générale.
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