Stratégie du commerce international

Table des matières

• Aperçu
• Objectifs
• Stratégie
• Marchés cibles
• Partenaires et appui

Aperçu

Le secteur canadien de l’aérospatiale et de la défense a connu une expansion remarquable au cours des vingt-cinq dernières années, comme en font foi ses ventes, qui ont plus que doublé depuis 1993. En l’an 2000, la valeur des ventes de produits du secteur canadien de l’aérospatiale et de la défense a atteint 23,2 milliards de dollars et devrait, selon les estimations, continuer à s’accroître. Les entreprises canadiennes sont reconnues à l’étranger pour leurs compétences exceptionnelles dans les domaines des avions à turbopropulseurs, des hélicoptères de l’aviation civile, des petites turbines à gaz, des simulateurs de vol, des trains d’atterrissage, des services d’entretien (activités d’entretien, de réparation et de révision), des véhicules blindés légers et des produits rattachés à la sécurité.

Le secteur de l’aérospatiale et de la défense figure toujours parmi les éléments importants de l’économie canadienne. Il regroupe environ 700 entreprises qui fournissent à près de 83 000 Canadiens des emplois de qualité, axés sur le savoir, dans diverses régions du pays. Le secteur favorise également la recherche et le développement dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada.

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Objectifs

Le secteur canadien de l’aérospatiale et de la défense est compétitif à l’échelle mondiale. En 2001, 76 pourcent des ventes du Canada dans ce secteur (23,2 milliards de dollars) ont été conclues à l’extérieur du pays, produisant ainsi un excédent commercial de 3,6 milliards de dollars.

Dans le but de continuer à appuyer cette croissance, l’ECC-AD a décidé de viser les objectifs suivants :

• Favoriser l’accroissement des échanges en assouplissant les règles d’accès aux marchés, en appuyant l’établissement de partenariats et en stimulant les activités de réseautage qui permettent d’accroître les capacités de vente et d’exportation des entreprises canadiennes du secteur de l’aérospatiale et de la défense;

• Positionner les entreprises canadiennes de façon à ce qu’elles puissent participer à des programmes administrés par de grands intégrateurs de systèmes. Parmi les possibilités, mentionnons les Airbus A380 et A340‑500/600, le Sonic Cruiser (nouvel avion de transport commercial rapide de Boeing), le drone de combat de Boeing et les modifications apportées à la flotte existante de ce même constructeur;

• Continuer à positionner les entreprises canadiennes pour qu’elles puissent figurer parmi les sous-traitants des principaux intégrateurs de systèmes de Lockheed Martin et de ses partenaires qui oeuvrent au développement de l’avion de combat Joint Strike Fighter; et

• Étudier de nouvelles possibilités de collaboration pour les entreprises canadiennes en Asie, en Europe et en Amérique latine.

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Stratégie

Pour atteindre ces objectifs, c’est-à-dire pour augmenter les ventes, accroître la part de marché du Canada, positionner les entreprises canadiennes et étudier de nouvelles possibilités, l’ECC-AD aura recours à quatre genres d’initiatives  : 

• À des initiatives de marketing international, telles que les programmes de renseignement sur les marchés, les missions commerciales, les foires commerciales, les ateliers et les conférences qui permettent à l’industrie de cerner plus efficacement de nouveaux marchés ou de nouvelles occasions;

• À des initiatives structurelles qui permettent d’appuyer les activités de marketing des entreprises canadiennes (comprend l’élaboration de répertoires et de bases de données de ressources canadiennes);

• À des initiatives visant l’accès aux marchés, les politiques et certaines mesures législatives, qui permettront de faire en sorte que le contexte commercial soit propice aux activités de marketing international des entreprises canadiennes. Parmi ces initiatives figurent le règlement de points encore en litige avec les États-Unis concernant leur règlement sur le trafic international d’armes (ITAR), la mise en application des récentes décisions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la formulation d’avis sur les politiques du gouvernement et sur le financement des exportations, tout en représentant efficacement les intérêts commerciaux du Canada et en élaborant des mécanismes de partage des risques en conformité avec nos engagements internationaux; et

• À des initiatives visant l’expansion du réseau de fournisseurs, dans le but de développer des filières d’expertises qui peuvent être commercialisées à titre de centres d’excellence bien établis, qui possèdent suffisamment de crédibilité internationale et de solidité financière pour être positionnées parmi les fournisseurs de premier niveau qui ont accès aux nouveaux programmes.

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Marchés cibles

La majorité des ressources de l’ECC-AD seront consacrées aux États-Unis et à l’Europe, où se trouvent les plus grands marchés du secteur de l’aérospatiale et de la défense. Cependant, nous étudierons aussi les possibilités de débouchés pour les entreprises canadiennes dans des marchés non traditionnels tels que l’Asie, pour les produits de l’aérospatiale, et l’Amérique latine, pour les produits rattachés à la sécurité.

Ces marchés cibles ont été identifiés grâce aux renseignements obtenus par l'ECC-AD dans le cadre des consultations qu’elle tient régulièrement auprès de l’industrie.

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Partenaires et appui

Pour ses activités commerciales internationales, le secteur de l’aérospatiale et de la défense possède des mécanismes très élaborés qu’il obtient essentiellement par l’intermédiaire de l’ECC-AD. La DGAA d’Industrie Canada fournit des services de secrétariat à l’ECC-AD. Ses membres proviennent des secteurs public et privé, y compris d’entreprises du secteur de l’aérospatiale et de la défense, d’associations industrielles (AAA, AFCEA, AIABC, AIAC, ADIANS, AIDC, AQA, MAA, OAC), de gouvernements provinciaux (Terre-Neuve et Labrador, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie-Britannique), du Commerce international Canada, du ministère de la Défense nationale et d’autres ministères et organismes gouvernementaux tels que la Corporation commerciale canadienne et Exportation et développement Canada.

Par le truchement de réunions périodiques et d’activités de communication constantes, le gouvernement canadien et l’industrie s’efforcent de coordonner les activités en cours ainsi que de nouvelles initiatives pour atteindre leurs objectifs commerciaux de façon efficace et rentable.

16 octobre 2002