La Francophonie
Le gouvernement du Québec et la Francophonie
Opérateur principal de l'Organisation internationale de la Francophonie,
l'Agence intergouvernementale de la Francophonie regroupe 50 États
et gouvernements, répartis sur cinq continents, rassemblés
autour du partage d'une langue commune : le français. Avec cinq autres
pays qui participent au Sommet de la Francophonie, ce sont au total 55 États
et gouvernements qui constituent la communauté francophone, soit
un pays sur quatre dans le monde regroupant plus de un demi-milliard de
personnes,
dont 170 millions font un usage quotidien du français.
Fondée en 1970, l'Agence mène des actions de coopération
multilatérale dans de nombreux domaines : éducation et formation,
culture et multimédia, nouvelles technologies de l'information et
de la communication, coopération juridique et judiciaire, droits
de l'homme et démocratie, développement et solidarité économiques, énergie
et environnement.
Pour faire suite au VIIe Sommet de la Francophonie, le gouvernement du
Québec s'est engagé à appuyer le Plan d'action des
chefs d'État et de gouvernement réunis à Hanoï en
novembre 1997 concernant le développement d'une inforoute francophone.
Un nouveau sommet des chefs d'États et de gouvernements francophones à Beyrouth,
en octobre 2001, en prévision de la programmation du Biennum 2002
et 2003, a amené le gouvernement du Québec à réaffirmer
son appui aux partenaires de la Francophonie.
À l'occasion du IXe Sommet de la Francophonie (Beyrouth,
octobre 2002), les chefs d'État et de gouvernement ont affirmé leur
intention de « participer activement au Sommet mondial sur la
société de l'information ». À cette fin,
ils ont décidé de tenir une conférence ministérielle
de la Francophonie sur les technologies de l'information et de la communication à Rabat,
les 4 et 5 septembre 2003. Le Québec a participé à cette
rencontre en déléguant M. Henri-François
Gautrin, alors adjoint parlementaire du premier ministre, à titre
de chef de mission représentant
le gouvernement.
Le Québec, par l'intermédiaire
de la Direction de l'autoroute de l'information, siège au Conseil d'orientation de l'Institut
francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation
(une rencontre annuelle à Paris ou à Bordeaux) à titre
d'observateur. De plus, il est membre du Comité des inforoutes (deux
rencontres annuelles à Paris).
Ententes bilatérales avec la France
En janvier 1999, les gouvernements français
et québécois ont résolu :
- de se concerter en vue de s'associer pour la mise en œuvre du plan
d'action adopté en novembre 1997 lors du VIIe Sommet de la Francophonie, lequel prévoyait, entre autres : « [...]
le soutien à la participation d'experts francophones aux instances
de réglementation et de normalisation dans les secteurs prioritaires
de la Francophonie (technologies de l'information, inforoutes, toponymie, économie) » ;
- de participer aux débats sur la pluralité et la diversité culturelles
des États et des gouvernements, notamment en vue de l'adoption de positions communes, dans le cadre de la Francophonie ;
- de suivre l'évolution des programmes et des projets prévus
qui seront mis en œuvre par l'Institut francophone des nouvelles technologies
de l'information et de la formation, organe subsidiaire de l'Agence intergouvernementale
de la Francophonie, créé par la Conférence ministérielle
de la Francophonie, lors de sa réunion de Bucarest en décembre
1998. La mission confiée à l'Institut se déploie dans
trois domaines complémentaires :
- l'accès aux technologies
de l'information et de la communication ;
- la formation à distance ;
- l'information et la documentation.
Le Fonds francophone des inforoutes
Contribution du gouvernement du Québec
Biennum |
FFI |
1998-1999 |
1 M$ |
2000-2001 |
1,1 M$ |
2002-2003 |
1,1 M$ |
2004-2005 ( à venir) |
1,1 M$ |
Un fonds francophone des inforoutes (FFI) a été mis en place
le 3 juin 1998. Ce fonds de développement des inforoutes a été créé au
sein du Fonds multilatéral unique. Les crédits de ce fonds
proviennent de 13 États et gouvernements ayant la langue française
en commun.