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Femmes autochtones
RELEVER LES DÉFIS


Ouvrir la voie aux générations futures

La présente brochure vient esquisser le portrait de quelques-unes des nombreuses femmes autochtones dynamiques du Canada contemporain. Ces femmes ont suivi divers cheminements professionnels et font oeuvre de pionnières dans différents domaines, traçant ainsi la voie aux femmes autochtones de demain.

* Dans la tradition autochtone, les femmes ont toujours inspiré le plus grand respect de la part de leurs collectivités parce qu'elles étaient sources de vie. Les femmes participaient aux décisions touchant la famille, les droits du patrimoine et l'éducation. C'est à elles qu'il revenait de préserver les traditions culturelles de leurs peuples. Le travail des hommes et des femmes était nettement distinct, mais toujours reconnu d'égale valeur.

* De nos jours, les femmes autochtones font des cheminements qui leur permettent de continuer à jouer un rôle prépondérant dans leurs collectivités autochtones d'origine, ainsi que dans l'ensemble de la société canadienne. Les portraits suivants ont pour objectif de rendre hommage aux milliers de femmes autochtones qui réussissent dans divers domaines partout au pays. Ces femmes sont donc des modèles inspirants pour les jeunes Autochtones d'aujourd'hui. L'exemple donné par leur dévouement, leur vision et leur travail incessant continuera à encourager les futures générations de jeunes femmes autochtones à poursuivre leurs rêves.


Melanie Goodchild
Ojibway, Première nation
de Pic River (Ontario)

Cinéaste, entrepreneure

« C'est toujours un honneur que de voir mon travail reconnu, mais d'inspirer le respect aux personnes de mon entourage s'est toujours révélé ma plus grande source de motivation. Je travaille très fort et les obstacles que j'affronte stimulent ma volonté de relever les défis. Je me suis sentie parfois dépassée par la possibilité d'être une jeune Autochtone travaillant dans le domaine de la technologie de pointe, mais je ne me suis jamais sentie vaincue. »

À 25 ans seulement, Melanie Goodchild compte déjà à son actif plusieurs réussites. Elle est propriétaire de Raindancer Interactive, une fructueuse entreprise d'experts-conseils et de conception en communications multimédias. Melanie s'est déjà fait un nom dans l'industrie cinématographique. Les réseaux nationaux de télévision ont diffusé ses productions, qui ont aussi été présentées au prestigieux Smithsonian Institute Museum of the American Indian. En 1993, elle a mérité le prix du producteur de l'avenir, soit une bourse offerte par le réseau de télévision Global aux personnes d'origine autochtone. Melanie défend la cause des jeunes et de l'entrepreneuriat autochtones et occupe présentement le poste de directrice nationale du Conseil des jeunes entrepreneurs autochtones (Aboriginal Youth Business Council).

* Melanie s'est engagée dans la cause des Premières nations et des jeunes dès son adolescence et à cet égard, on lui a décerné le Prix de l'Association des femmes autochtones de l'Ontario, le Prix d'honneur de la jeunesse nationale YTV, ainsi qu'un Prix d'excellence de la Fête du Canada (Prix jeunesse). Elle donne des conférences au Canada et aux États-Unis sur des questions comme l'estime de soi, les nouvelles technologies, l'esprit d'entreprise et la prévention contre la consommation abusive d'alcool et la consommation de drogues. Melanie trouve aussi le temps de compléter ses études à temps partiel pour obtenir un diplôme de premier cycle en sociologie à l'Université Carleton.

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Sharla Howard
Mohawk, Première nation
de Kanehsatake (Québec)

Étudiante universitaire (Génie civil)

« J'inciterais tous ceux qui pensent s'intéresser aux sciences et au génie... à aller de l'avant ! Les ingrédients les plus importants de la réussite sont le travail acharné, la détermination et un intérêt véritable pour ce que l'on fait. »

À 22 ans, les hommages n'ont rien de nouveau pour Sharla. Au nombre des plus prestigieux, elle a reçu, en 1995, le Prix national d'excellence décerné aux Autochtones, catégorie jeunesse. Lorsqu'elle étudiait au CEGEP du Collège John Abbott au Québec, elle a figuré au tableau des distinctions de 1991 à 1993. Elle a aussi reçu des prix d'élève exceptionnelle, et d'autres prix pour avoir obtenu les meilleurs résultats scolaires de tout le collège.

* Sharla n'excelle pas seulement dans les études. Athlète chevronnée, elle a gagné quatre médailles d'or aux premiers Jeux autochtones de l'Amérique du Nord en 1990. Elle participe aujourd'hui à des compétitions universitaires dans divers sports et dans une ligue civile de volley-ball.

* Sharla fait présentement son baccalauréat en sciences et en génie civil à l'Université de Waterloo, dans le cadre d'un programme d'enseignement coopératif. Ses affectations dans le cadre de ce programme l'ont amenée au gouvernement provincial, dans une usine de fabrication et dans une entreprise d'experts-conseils spécialisés en génie environnemental et géotechnique. Elle a de plus travaillé comme assistante à l'enseignement auprès des étudiants de première année en génie. Elle est toujours reconnue pour son excellence académique par des bourses d'études et par son inscription régulière au tableau d'honneur du doyen. Sharla croit que sa formation en génie lui permet de renforcer ses compétences en solution de problèmes, en gestion, en processus décisionnel, en communication ainsi qu'en travail d'équipe et lui donne de l'endurance et des compétences qui, selon elle, assurent une base solide pour la poursuite d'études dans divers domaines.

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Mary « Jill » Johnson, B.Sc.
Micmac, Première nation
de Chapel Island (Nouvelle-Écosse)

Étudiante universitaire (Éducation)

« Les deux objectifs que je vise sont liés à mon désir d'aider les gens. Voilà ce que je veux accomplir. En me fondant sur ma propre expérience, je dirais aux autres jeunes gens qu'avant de se fixer des objectifs, il faut explorer toutes les avenues possibles puis décider de la meilleure pour soi. »

Les objectifs professionnels de Mary « Jill » Johnson sont intimement liés à sa détermination personnelle à aider les gens. Elle s'est fixé deux choix de carrières possibles, soit celle d'enseignante au niveau secondaire ou celle d'experte légiste dans la Gendarmerie royale du Canada. Âgée de 23 ans, Jill se prépare maintenant à entreprendre l'une ou l'autre de ces carrières. Elle détient un baccalauréat ès sciences de la chimie et elle en est à sa première année du baccalauréat en éducation à l'Université St. Francis Xavier à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.

* Jill a également participé au programme de formation des jeunes Autochtones de la GRC et a travaillé durant deux étés à titre de constable spéciale de la GRC. Durant ses études secondaires, elle était éducatrice en prévention des drogues auprès de ses pairs et travaillait avec des étudiants du premier cycle. En plus de recevoir une bourse de scolarité universitaire au terme de ses études collégiales, le collège lui a rendu hommage, en 1991, en lui décernant le Prix national de la Journée de la femme en études internationales.

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Brandy Kanayuk
Inuite, Pond Inlet
(Territoires du Nord-Ouest)

Étudiante postsecondaire
(Études préparatoires aux
sciences infirmières)

« J'aime réellement accomplir des choses qui ont un impact positif sur les jeunes. Il me semble que les choses auxquelles je ne pouvais pas croire pour moi viennent tout juste de se réaliser... Même si je ne suis pas la meilleure personne au monde, Dieu m'a aidée à être bonne et à faire ce qu'il y a de mieux, non seulement pour moi, mais aussi pour les autres. »

Avant la naissance de Brandy Kanayuk, la mère de celle-ci priait pour que l'enfant qu'elle porte soit le genre de personne toujours prête à aider les autres. À 20 ans à peine, elle comble déjà ces voeux. Dans sa collectivité, l'engagement de Brandy envers son peuple ne fait aucun doute, si on songe à sa participation au comité des jeunes de Pond Inlet, au conseil de la jeunesse de la région de Baffin, au groupe des aînés de Tuniit et au conseil étudiant de son école. Brandy a également beaucoup voyagé partout au Canada, comme représentante des jeunes à des ateliers, à des conférences et dans des échanges étudiants Nord-Sud.

* À l'école secondaire, Brandy a régulièrement mérité des prix pour ses réalisations, son sens civique, sa maîtrise de l'inuktitut et ses résultats scolaires. Elle a fait du théâtre culturel et a chanté à Yellowknife, à Regina ainsi qu'à Toronto, au pavillon L'esprit de l'Arctique, à l'Exposition nationale canadienne en 1995. Elle a travaillé à la Corporation du logement de Pond Inlet et au centre local des soins de la santé. En 1996, on l'a choisie comme modèle national de comportement autochtone en raison de son leadership reconnu au sein de sa collectivité. Le Programme des modèles de comportement autochtone rend hommage aux personnes qui témoignent, dans leurs actions et leurs paroles, des traditions de sagesse, d'amour, de respect, de courage, d'honnêteté, d'humilité et de franchise.

* Brandy termine présentement un programme préparatoire d'un an en sciences infirmières au Collège Aurora à Yellowknife, avant son admission à l'école d'infirmières.

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Mary Jane McCallum, D.M.D.
Crie, Première nation
de Barren Lands (Manitoba)

Dentiste

« Le concept de l'échec a freiné beaucoup de gens dans la poursuite de leurs rêves ou dans leurs efforts pour faire de leur mieux... Il est normal d'avoir peur. Surmonter la peur est une grande réalisation. Il faut croire en soi-même pour vaincre la peur. De me rendre compte que d'autres avaient vaincu leur peur de l'échec m'a aidée quand j'en avais besoin. »

Les enfants autochtones du Manitoba n'ont pas besoin de chercher très loin pour trouver parmi eux un modèle duquel s'inspirer. Depuis les 25 dernières années, Mary Jane McCallum prodigue des soins dentaires aux collectivités des Premières nations de la province. Elle donne tout son sens à l'expression « commencer au bas de l'échelle ». Mary Jane a d'abord travaillé comme assistante dentaire dans tout le Manitoba. Elle est retournée aux études à trois reprises pour acquérir de nouvelles compétences, obtenant son diplôme d'infirmière dentaire en 1977, un diplôme en thérapie dentaire en 1979, et enfin, son doctorat en médecine dentaire en 1990. À l'exception d'une brève interruption comme professeure adjointe à la faculté de médecine dentaire de l'Université du Manitoba après l'obtention de son diplôme dans cette discipline, Mary Jane a consacré sa vie professionnelle à prodiguer des soins dans les collectivités rurales et éloignées des Premières nations du Manitoba. À l'âge de 44 ans, elle vient d'être nommée dentiste régionale pour la région du Manitoba à la Direction générale des services médicaux de Santé Canada.

* Dans l'exercice de ses fonctions, Mary Jane a fréquenté de près les enfants autochtones. Elle s'inquiète beaucoup des sentiments négatifs que ressentent ces jeunes à propos de leur place dans la société. Comme on peut s'y attendre d'une personne qui a tellement accompli durant sa vie, Mary Jane trouve dans les échecs une source d'inspiration et de force pour les surmonter.

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Miriam McNab, B.A., M.A.
Crie, Première nation
de Gordon (Saskatchewan)

Chargée de cours universitaire, spécialiste de la recherche

« Avoir besoin... de comprendre tout ce que mon peuple a souffert et perdu m'a donné la motivation de poursuivre des études avancées... J'ai la chance d'aider les autres, autochtones ou non, à connaître mon peuple et notre passé. En retour, je continue d'apprendre de la recherche et des nombreuses personnes que je rencontre en cours de route. »

Le désir de Miriam McNab de comprendre le passé de son peuple l'a menée tout droit à sa profession. Ses recherches pour savoir ce que signifiaient les « traités indiens » ont fait d'elle une éducatrice. Maintenant, elle partage ses connaissances de la culture et de l'histoire autochtones avec ses étudiants du Département des études autochtones de l'Université de la Saskatchewan et, à l'occasion, du Saskatchewan Indian Federated College de l'Université de Regina.

* Miriam a obtenu ses diplômes collégial et universitaire en anthropologie culturelle et en études autochtones. Sa thèse de maîtrise en 1992 analysait la façon dont une collectivité adonnée au trappage avait survécu et s'était adaptée aux influences européennes du siècle présent. À l'âge de 39 ans, Miriam continue à faire de la recherche et à enseigner. Elle a présenté des conférences et a écrit au sujet des femmes autochtones au Canada. Elle a récemment rédigé un article sur les questions touchant les femmes autochtones pour The Canadian Encyclopedia Plus, et de nombreux articles pour les médias autochtones, plus particulièrement sur le droit des animaux et le trappage.

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Renae Morriseau
Saulteaux/Crie, Première nation
de Peguis (Manitoba)

Productrice de films,
actrice et écrivaine

« Nos jeunes femmes, en particulier, doivent parfaire leurs compétences dans ces technologies qui évoluent sans cesse aujourd'hui. Il importe d'être conscients des progrès technologiques en matière d'informatique et de sciences. Ces compétences sont essentielles si nous voulons que nos collectivités participent à l'ensemble de la société canadienne. »

Renae Morriseau est bien connue sous le personnage d'Ellen, dans la série télévisée anglaise North of 60, mais ses réalisations dans le domaine de la télédiffusion dépassent largement sa visibilité dans ce rôle. Pour satisfaire sa détermination à ce que la voix et l'histoire des Premières nations soient entendues, la carrière de Renae, au cours des 12 dernières années, s'est traduite par des rôles d'actrice, la cinématographie, l'écriture et la production.

* Renae, âgée de 36 ans, a connu sa première expérience de télédiffusion lorsqu'elle travaillait au centre Ma Mawi Wi Chi Itata, à Winnipeg. Ses émissions, Within the Circle, qui étaient câblodiffusées par le poste communautaire local, sont devenues des instruments pédagogiques pour le centre. Renae a ensuite coanimé, écrit et produit des segments de First Nations, un programme d'actualité autochtone diffusé à l'échelle nationale.

* En 1991, Renae a créé le Coyote Collective, un groupe de producteurs, directeurs, techniciens et écrivains autochtones de partout au Canada, déterminés à faire progresser les causes des Premières nations grâce à la télédiffusion. Ses documentaires ont reçu les critiques les plus favorables. En 1994 et en 1995, son travail a été reconnu comme meilleur documentaire par la Native American Journalists Association. En 1996, le American Indian Film Festival lui a décerné la plaque du « Meilleur service public » pour son documentaire intitulé Echoes of the Sister, au sujet des femmes des Premières nations et du cancer du sein, et CANPRO, une organisation qui fait ressurtir l'excellence de la télévision canadienne, lui a donné une médaille d'argent pour The Medicine Wheel.

* Renae travaille avec des jeunes dans le cadre d'ateliers sur le leadership et de programmes de formation télévisés. Elle est convaincue que cette génération doit jouer un rôle actif dans leurs collectivités.

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Stacey Porter, B.A.
Shuswap, Première nation de Bonaparte
(Colombie-Britannique)

Comptable

« Il m'importe d'avoir choisi une carrière dans laquelle il existe une demande pour les compétences que j'ai acquises... Je crois que quiconque se consacre à obtenir une bonne éducation s'ouvre une multitude de portes. Même si on hésite dans le choix d'une voie à suivre, le fait d'avoir une bonne base multiplie les options qui s'offrent à soi. »

En planifiant son cheminement de carrière après ses études secondaires, Stacey Porter a examiné attentivement les possibilités et les compétences qui seraient en demande à l'avenir. Elle s'intéressait à la comptabilité et aux finances, domaines dans lesquels son père oeuvrait depuis des années. Stacey s'est fiée à ses intérêts et a donc fait son baccalauréat en administration et, ce faisant, elle a choisi sa profession. Les comptables sont très en demande dans les collectivités des Premières nations et sur le marché canadien.

* Maintenant âgée de 24 ans, Stacey a toujours été très motivée par la réussite. Elle attribue sa profonde conscience professionnelle à l'exemple que lui ont donné ses parents et ses grands-parents. Au cours de ses études universitaires, Stacey a travaillé pour la Première nation de Bonaparte, à Cache Creek en Colombie-Britannique, dans une vaste gamme de domaines, y compris l'administration. Elle a aussi travaillé au ranch historique de la Première nation à Hat Creek. Son premier emploi après l'obtention de son diplôme a été celui de gestionnaire de projets pour le compte de la collectivité. Ensuite, elle a accepté un poste chez Price Waterhouse, à Kamloops en Colombie-Britannique, qui a par la suite été fusionné avec la KMPG en janvier 1997. Au sein de la KMPG, elle a la chance d'atteindre son prochain objectif : devenir comptable agréée. Stacey poursuivra son engagement auprès des collectivités des Premières nations par l'entremise de la Division des services autochtones de la société.

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Stephanie Redman
Dakota/Sioux, Première nation
de Standing Buffalo (Saskatchewan)

Étudiante universitaire (Études prémédicales)

« L'ÉQUILIBRE est le mot que j'utilise pour décrire ma vie. Même sérieusement plongée dans mes études, les sports et la culture, je réussis à maintenir un état d'esprit joyeux et épanoui... Quel que soit le rêve d'une personne, elle doit trouver un bon équilibre entre les choses qui lui importent. C'est cet équilibre qui permettra de faire de ses rêves une réalité.»

Combiner les aspects traditionnels et contemporains de la vie comporte bien des défis. Stephanie Redman a l'intention de relever un défi encore plus complexe : son objectif est d'intégrer ses connaissances de la médecine traditionnelle à l'exercice de sa future profession de médecin. À 21 ans, Stephanie prépare son rôle avec soin. Quand elle était à l'école secondaire, au Collège Athol Murray de Notre-Dame, elle s'est toujours maintenue au tableau des distinctions. Elle complète maintenant sa dernière année d'études prémédicales et étudie la santé et la biologie des Autochtones au Saskatchewan Indian Federated College à Regina. Stephanie est convaincue qu'il s'agit là de la formation dont elle a besoin pour prodiguer des soins médicaux culturellement appropriés à titre de médecin dans les collectivités des Premières nations.

* Lorsqu'elle était coordonnatrice du camp d'été en mathématiques et en sciences de la Saskatchewan Indian Federated College en 1994 et en 1996, Stephanie s'est révélée être un véritable modèle pour les étudiants du secondaire intéressés à des carrières en sciences et dans le domaine de la santé. Elle est la première étudiante autochtone à participer à des projets de recherches en chimie à l'Université de Regina. Le leadership est une seconde nature pour Stephanie : elle a combiné ses activités bénévoles dans sa collectivité à l'excellence dans ses études, à la danse traditionnelle et au sport. Au moment de la remise des diplômes de l'école secondaire, Stephanie a reçu la Coupe du Président pour son leadership.

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Janet Smylie, B.A., M.D.
Métisse (Ontario)
Médecin de famille,

consultante en santé communautaire

« Je crois qu'on peut tout faire si on est déterminé. Nous avons tous des dons et notre rôle dans la vie est d'essayer de les trouver et de les développer. Chaque personne a quelque chose d'important à dire, quoique les autres en disent. »

Étant médecin autochtone, Dr Janet Smylie connaît l'importance d'entretenir l'ambition et les rêves chez les jeunes enfants, pour qu'un jour ils se concrétisent. Janet vient elle-même d'un environnement familial très motivant. Son père étant physicien, Janet ne craint pas le milieu universitaire. Janet a concrétisé son intérêt pour les sciences en obtenant un baccalauréat ès arts en sociologie, suivi d'un diplôme en médecine et d'un certificat en médecine de famille.

* À l'âge de 27 ans, Janet a exercé la médecine dans les milieux urbains et ruraux. Elle a travaillé à la clinique médicale Anishnawbe à Toronto et elle fait partie d'un comité de planification des cliniques de santé autochtones à Ottawa. Elle est membre de l'Association des médecins autochtones du Canada et du Comité sur les questions de santé des femmes autochtones de la Société des gynécologues et obstétriciens du Canada. Elle s'intéresse aussi aux questions qui touchent les femmes. À Toronto, elle s'est occupée du Women's Health Centre, de la clinique de contrôle des naissances Bay et du comité médical sur les questions du statut des hommes et des femmes à l'Université de Toronto.

* On dénombre 67 médecins autochtones à l'heure actuelle au Canada, sans compter 33 étudiants autochtones dans les facultés de médecine. Janet se dit encouragée de voir des personnes de divers milieux sociaux exercer la médecine et de constater le soutien offert à ceux qui s'y intéressent.

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© Publié avec l'autorisation de
l'honorable Ronald A. Irwin, c.p., député,
ministre des Affaires indiennes
et du Nord canadien,
Ottawa, 1997.

QS-6109-000-BB-A1

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  Mise à jour : 2004-04-23 haut de la page Avis importants