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Enseigner les langues au JaponIntroductionSi vous êtes prêt à relever le défi de travailler au Japon, vous pourriez y vivre l’une des périodes les plus captivantes et les plus enrichissantes de votre vie. Comme il y a beaucoup de Japonais qui veulent absolument apprendre une langue étrangère, surtout l’anglais, il est toujours possible de se trouver un emploi d’enseignant au Japon. Si vous envisagez d’aller enseigner au Japon, posez-vous les questions suivantes :
La plupart des Canadiens qui travaillent au Japon n’y rencontrent aucun problème. Certains d’entre eux ont toutefois vécu des expériences professionnelles très différentes de ce à quoi ils s’attendaient. L’ambassade du Canada au Japon et ses consulats ne peuvent pas intervenir dans les différends contractuels opposant des citoyens canadiens à leur employeur japonais. Ils ne peuvent pas agir comme avocat ou médiateur dans ce genre de conflit. Ils ne peuvent pas non plus faire enquête sur d’éventuels employeurs, les recommander ou s’en porter garants. Il vous incombe donc d’évaluer vous-même toute offre d’emploi avant de signer un contrat. Cependant, si vous éprouvez des difficultés pendant que vous travaillez au Japon, communiquez avec la section consulaire de l’ambassade du Canada à Tokyo ou avec l’un des consulats canadiens aux adresses suivantes : Adresse : 3-38 Akasaka 7-chome, Minato-ku, Tokyo, Japon 107-8503 FUKUOKA, Consulat du Canada HIROSHIMA, Consulat du Canada NAGOYA, Consulat du Canada OSAKA, Consulat général du Canada SAPPORO, Consulat du Canada Vous pouvez aussi communiquer avec l’ambassade du Japon ou l’un de ses consulats au Canada.
Trouver un emploi d'enseignant au JaponSi vous avez décidé de vous installer au Japon pour y enseigner les langues, sachez qu’il est nettement préférable d’avoir un emploi assuré avant de vous y rendre. Les personnes qui prévoient plutôt de se rendre d’abord au Japon pour ensuite y chercher un emploi doivent avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins entre-temps. N’oubliez pas que les titulaires d’un visa de touriste n’ont pas le droit d’y travailler. Il faut d’abord se procurer un visa de travail (voir Exigences d’entrée et de sortie). Au Japon, la plupart des postes vacants dans l’enseignement se trouvent dans les grandes villes comme Tokyo. Si vous préférez travailler dans une plus petite ville, vous pourriez postuler dans une grande école de conversation. Dans les petites villes, le style de vie est plus typiquement japonais, mais les salaires peuvent être moins élevés. Le programme JET (voir ci-dessous) permet de travailler à l’extérieur des régions métropolitaines, tout en offrant les mêmes salaires partout au Japon, quel que soit le lieu de travail. Les exigences varient selon le type de poste. Établissments et programmes d'enseignement des languesL'ambassade du Canada au Japon et ses consulats ne tiennent pas de liste des établissements d'enseignement. Si vous envisagez d'accepter un emploi de professeur de langue étrangère au Japon, nous vous conseillons de demander à l'établissement concerné de vous fournir le nom et les coordonnées de professeurs qui y ont travaillé ou qui y travaillent encore, afin que vous puissiez vous renseigner directement auprès d’eux sur les conditions de travail. Il existe cinq grands types d’emplois de professeur de langue étrangère au Japon : Écoles de conversation Il y a des écoles de conversation anglaise (eikaiwa) partout au Japon. Les plus importantes, par exemple Nova, ECC et Aeon, sont très connues et possèdent de nombreuses succursales, alors que d'autres sont de petites entreprises dont l'existence est éphémère. La plupart des écoles recrutent des étrangers de langue maternelle anglaise pour donner des cours de conversation à des enfants et à des adultes. Elles exigent habituellement que les enseignants possèdent au minimum un diplôme universitaire. Un titre de reconnaissance officiel de formation en enseignement de l’anglais langue étrangère ou un brevet d’enseignement constitue un atout, mais ce n’est pas essentiel. Généralement, la semaine de travail dure cinq jours et est suivie de deux jours de congé. La journée de travail type comporte de cinq à huit heures d’enseignement, et la majorité des cours sont donnés en après-midi ou en soirée. La plupart des classes comptent de 10 à 15 élèves, en général des étudiants de niveau universitaire ou des gens d'affaires qui se préparent en vue d’un détachement à l'étranger ou qui désirent simplement améliorer leur langue seconde. Le salaire mensuel moyen est d’environ 260 000 yens. La plupart des écoles de conversation s’occupent des billets d’avion et du logement, du visa de travail et de l’assurance-maladie, en plus d’offrir sur place une formation en pédagogie. Comme certaines écoles sont énormes, les candidats ambitieux peuvent y gravir les échelons et jouir des avantages financiers et autres qui en résultent. Juku ou écoles préparatoires Les écoles préparatoires sont très populaires au Japon. Elles offrent des cours à tous les niveaux, depuis le primaire jusqu’à l’université, principalement en après-midi et en soirée. La taille des jukus, qu'on trouve aux quatre coins du pays, varie beaucoup. Les petites écoles proposent une approche plus personnalisée, mais offrent moins de sécurité d’emploi que les grandes et n’aident pas toujours les enseignants à obtenir un visa de travail. Les critères d'embauche des écoles préparatoires varient également. Certaines écoles embauchent des étrangers dont la langue maternelle n’est pas l’anglais (ou une autre langue d'enseignement). D'autres écoles insistent pour recruter des candidats de langue maternelle anglaise ayant de préférence un accent nord-américain. En général, l'employé à temps plein peut s'attendre à donner de 15 à 25 heures de cours par semaine. Certaines écoles préparatoires offrent un salaire mensuel comparable à celui que versent les écoles de conversation privées, alors que d’autres payent un salaire horaire de 3 000 yens. Le travail est exigeant physiquement, en particulier avec les jeunes enfants, et il faut prévoir du temps supplémentaire pour la préparation des cours. Écoles primaires et secondaires Comme l’anglais fait partie du programme d’études au Japon, beaucoup d’écoles primaires et secondaires embauchent des professeurs adjoints à temps plein ou partiel. Pour la plupart de ces postes, il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience en enseignement ou un titre de reconnaissance officiel de formation en enseignement de l’anglais langue étrangère, mais les employeurs privilégient en général les candidats qui en possèdent. Conformément aux règlements du ministère japonais de l’Éducation, ce sont les conseils scolaires des préfectures ou le programme JET (voir ci-dessous) qui engagent les professeurs adjoints. Des agences de recrutement privées engagent également des professeurs adjoints. Les personnes recrutées par ces agences auraient toutefois intérêt à vérifier attentivement les modalités de leur contrat afin de s’éviter des problèmes. Le salaire mensuel moyen est d’environ 260 000 yens, et un grand nombre d’écoles fournissent le logement aux enseignants et leur accordent de 10 à 20 jours de congé par année au minimum, en plus des jours fériés. Comme les classes comptent souvent de 35 à 40 élèves, il peut s’avérer difficile de maintenir leur attention. Le temps réel consacré à l’enseignement peut être moindre que dans les écoles de conversation, mais les tâches des enseignants ne se limitent habituellement pas à la salle de classe. Le programme JET (voir ci-dessous) constitue un choix intéressant pour les candidats qui veulent enseigner dans une école secondaire. Il embauche chaque année plus de 2 000 professeurs de langue maternelle anglaise pour enseigner dans les écoles japonaises. Certaines écoles imposent le programme d'études et la méthode pédagogique, tandis que d'autres ne possèdent même pas de matériel pour l’enseignement de l’anglais. Avant d’accepter un poste, il est donc important de demander si l'école où vous envisagez de travailler en fournit. Il est par ailleurs utile d'apporter son propre matériel d’enseignement de l'anglais langue étrangère, et on peut souvent enrichir des programmes très structurés à l’aide d’activités pédagogiques créatives. Collèges et universités Les grands collèges et universités du Japon ont des départements de langues étrangères et la plupart emploient des professeurs de langue étrangère à temps plein. Selon la taille de l’établissement, les classes sont peu nombreuses (pas plus de 15 élèves) ou très nombreuses. Les collèges et universités appliquent les normes les plus élevées au Japon pour le recrutement des professeurs, qui possèdent pour la plupart une maîtrise en enseignement de langue étrangère et de l'expérience en enseignement. Les conditions de travail et le salaire se comparent à ceux offerts en Occident, et le taux de roulement est stable. La plupart des professeurs enseignent de 10 à 15 heures par semaine, mais doivent également accomplir des tâches administratives courantes. Certains établissements fournissent aux enseignants un logement sur le campus. Le salaire mensuel initial est d’environ 400 000 yens, et les professeurs ont droit à environ trois mois de vacances par année. Le programme JET En collaboration avec des organismes du gouvernement japonais, les autorités locales administrent le programme JET (Japan Exchange and Teaching). Ce programme établi en 1987, qui a comme principal objectif de promouvoir les échanges internationaux, jouit d’une excellente réputation au Japon et à l’étranger. Les participants au programme JET sont placés dans l’une des 47 préfectures et villes désignées du Japon, où ils travaillent comme professeur adjoint ou « coordonnateur des relations internationales ». Les contrats sont renouvelés annuellement, jusqu’à concurrence de trois ans. Les participants ne peuvent pas avoir plus de 40 ans. Le salaire est de 3,6 millions de yens par année (après impôt), et les participants ont habituellement droit à 20 jours de congé par année en plus des jours fériés. Les organismes gouvernementaux règlent les formalités entourant le visa de travail, les billets d’avion, le logement et l’assurance-maladie. Pour obtenir davantage de renseignements, consultez le site Web du programme JET (en anglais seulement). L’Association des anciens du programme JET aide à former les nouveaux participants avant leur départ pour le Japon et collabore avec l’ambassade du Canada au Japon pour sélectionner les candidats au programme. Pour obtenir davantage de renseignements, consultez le site Web de JETAA Canada (en anglais seulement). Entreprises privées Certaines entreprises exigent que leurs employés apprennent une langue étrangère. Les cours ont lieu pendant ou après les heures de travail. Les critères d’embauche varient, et le salaire dépend de la taille de l’entreprise. Contrairement aux écoles de conversation, les entreprises privées recherchent des candidats qui possèdent de l’expérience en enseignement ou des titres de compétence. Les professeurs enseignent habituellement au moins 30 heures par semaine, selon un horaire irrégulier qui commence tôt le matin et se termine tard le soir. Certaines entreprises offrent une gamme complète d’avantages, notamment le logement, mais les professeurs sont parfois obligés de loger sur place ou de faire un long trajet matin et soir. Le temps consacré à la préparation des cours varie d’une entreprise à l’autre. Certaines d’entre elles offrent des programmes intensifs où les élèves doivent étudier pendant trois à six mois pour atteindre un niveau donné de compétence linguistique. D’autres mettent l’accent sur la conversation, ce qui demande peu de préparation. C’est à Tokyo, siège de la plupart des entreprises, que les professeurs de langue étrangère sont le plus recherchés. Ressources à consulter pour trouver un emploiAu Japon, on trouve des offres d’emploi de professeurs de langue dans les journaux et dans Internet. L’édition du lundi du Japan Times est largement consultée à cette fin. Dans Internet, on trouve des annonces de postes de professeurs de langue étrangère, notamment dans les sites lejapon.org et Français au Japon; et en anglais seulement dans les sites ELT News, Gaijinpot.com, English Resource et Jobs in Japan. Exigences d'entrée et de sortieVisa Les citoyens canadiens qui entrent au Japon à titre de touristes peuvent y rester pour une période maximale de 90 jours, à condition de détenir un passeport canadien et de ne toucher aucun revenu pendant leur séjour. Les Canadiens qui veulent travailler au Japon doivent au préalable se procurer le visa voulu auprès du Bureau japonais de l’immigration. Ils doivent notamment trouver un employeur potentiel qui accepte de les parrainer et de faire les démarches pour la délivrance du certificat d’admissibilité. Pour obtenir ce certificat, vous devez fournir à l’ambassade du Japon à Ottawa des documents attestant votre scolarité et une lettre de votre employeur. Si vous répondez ensuite aux critères d’obtention d’un visa, l’ambassade vous en délivrera un. Si vous recevez une offre d’emploi avant de vous rendre au Japon, votre employeur japonais devrait normalement se charger d’obtenir un visa pour vous. Sachez que, une fois en territoire japonais, vous ne pourrez pas changer de visa. Toutefois, si on vous propose un emploi alors que vous êtes entré au pays muni d’un visa de touriste, vous pourrez en sortir et obtenir un visa de travail auprès d’une mission japonaise au Canada ou dans un pays tiers, comme la Corée du Sud, pour autant que vous répondiez à tous les critères d'obtention du visa. Visa vacances-travail Les Canadiens munis d’un visa vacances-travail peuvent entrer au Japon pour une courte période de vacances et de travail. Les titulaires de ce visa n'ont pas besoin d'une autorisation supplémentaire pour exercer au Japon une activité rémunérée, pourvu que cette activité ne contrevienne pas à la législation japonaise régissant les entreprises de restauration et de divertissement, ni à la réglementation concernant l'ordre public et la morale.
Pour obtenir davantage d’information sur les visas vacances-travail, consultez le site Web de l’ambassade du Japon à Ottawa. Les Canadiens qui sont entrés au Japon au moyen d’un visa vacances-travail peuvent obtenir des renseignements généraux en s’adressant à la Japan Association for Working Holiday Makers (en anglais seulement). Visas de travail Il existe plusieurs catégories de visas de travail. La grande majorité des professeurs de langue étrangère détiennent un visa de formateur, qui leur permet d’enseigner dans les établissements publics (écoles primaires, écoles secondaires de premier cycle, écoles secondaires, écoles pour aveugles et écoles pour enfants handicapés) ou un visa de spécialiste des sciences humaines, qui leur donne le droit d’enseigner dans les établissements privés, par exemple dans les écoles de conversation et les entreprises. Ces visas sont habituellement valides pour une période de trois ans. Les candidats doivent fournir les pièces suivantes :
Pour en apprendre davantage sur les visas de travail et la procédure à suivre pour présenter une demande, consultez le site Web de l’ambassade du Japon à Ottawa et cliquez sur Visas et voyages. Séjour prolongé sans autorisation et travail illégal Il est interdit de rester au Japon après la date d’expiration du visa de travail ou d’exercer des activités non permises par le visa. Certains résidents étrangers qui avaient accepté un emploi sans détenir le visa approprié ont éprouvé de graves problèmes judiciaires avec les services japonais de l’immigration. Si vous séjournez au Japon muni d’un visa de séjour temporaire ou d’un visa d’étudiant, vous ne pouvez pas vous livrer à des activités lucratives. Toute infraction à la loi sur l'immigration est sévèrement réprimée et rend notamment passible d’emprisonnement, de déportation ou d’une amende pouvant atteindre 300 000 yens. Il vous incombe de connaître et de respecter les lois du pays. Si vous enfreignez la loi, les bureaux du gouvernement du Canada ne pourront vous être d'aucun secours, sauf pour vous fournir une liste d'avocats. Permis de rentrée Si vous prévoyez de quitter le Japon et d’y revenir pendant la durée de votre contrat d’enseignement, vous devrez vous procurer, au moins deux semaines avant le départ, un permis de rentrée auprès du Bureau de l’immigration régional. Un permis pour séjours multiples coûte 6 000 yens, comparativement à 3 000 yens dans le cas d’un permis pour un seul séjour. Ces deux permis sont valides pendant un an ou jusqu’à l’expiration de votre visa, selon la première de ces dates. Si le tampon du permis de rentrée ne figure pas dans votre passeport, on ne vous laissera pas revenir travailler au Japon. Des renseignements supplémentaires sur la procédure d’immigration, notamment les coordonnées des centres auprès desquels les ressortissants étrangers peuvent se renseigner sur les exigences d’entrée et de sortie, se trouvent dans le site Web du Bureau de l’immigration ou au bureau de l’immigration régional le plus proche (an anglais seulement). Inscription des étrangers Dans les 90 jours suivant leur arrivée au pays, tous les étrangers vivant au Japon doivent se procurer un certificat d’inscription au registre des étrangers. Vous devez vous présenter au bureau de la municipalité muni de votre passeport et de deux photos de 3 x 4 cm (prises au cours des 60 jours précédents). De plus, vous êtes tenu par la loi d’informer la municipalité de tout changement concernant votre adresse, votre numéro de passeport, la durée de votre séjour, le type d’emploi que vous occupez et votre état civil dans les 14 jours suivants l’entrée en vigueur de ces changements. Vous recevrez votre certificat d’inscription environ deux semaines après en avoir fait la demande. Il vous faudra par la suite toujours l’avoir sur vous, au lieu de votre passeport. ContratsLe contrat est essentiel pour enseigner au Japon. Avant de commencer à travailler, négociez sans faute avec votre employeur un contrat de travail. Assurez-vous de bien en comprendre les clauses avant de signer. Le contrat d’enseignement doit préciser à tout le moins les éléments suivants : salaire, logement, heures de travail, indemnité de départ, impôt sur le revenu, assurance-maladie, congés, indemnité de transport et allocation de voyage pour le retour au Canada (versée seulement au terme du contrat). Si ces éléments ne sont pas mentionnés, vous devriez négocier avec votre employeur pour les faire ajouter. La plupart des contrats prévoient un salaire mensuel fixe ou une rémunération fondée sur le nombre d’heures d’enseignement. Le salaire mensuel ou horaire minimum devrait y être indiqué. HébergementLogement Certains employeurs fournissent le logement à leur personnel enseignant. Si votre employeur ne vous loge pas, il pourra peut-être vous aider à trouver un logement et négocier pour vous le loyer et le coût des services publics. Au Japon, les logements sont habituellement beaucoup plus chers et beaucoup plus petits qu’au Canada. Dans les grandes villes, un modeste appartement d’une chambre avec petite cuisine et salle de bain peut coûter au moins 100 000 yens par mois. Trouver un logement Pour trouver un logement au Japon, on peut s’adresser à un courtier en immeubles ou consulter les annonces classées dans les journaux et les magazines. Lorsque vous rencontrez un courtier, vous devriez vous faire accompagner par quelqu’un qui vous servira d’interprète. L’appartement est habituellement décrit par un code qui comporte un chiffre (le nombre de chambres) et une ou plusieurs lettres : L (living room : salon), D (dining room : salle à manger) ou K (kitchen : cuisine). Dans bon nombre d’appartements, en particulier les moins chers, les appareils électroménagers ne sont pas fournis. Conditions générales Avant de signer un bail, assurez-vous de bien comprendre les modalités prévues et les usages dans le domaine au Japon. Le prix du loyer est habituellement fixé au mois, mais d’autres frais s’ajouteront probablement, comme les frais de gestion (kanrihi) et le pas de porte ou key money (rei-kin). Sachez également que vous devrez verser, à la signature du bail, l’équivalent de cinq ou six mois de loyer (voir « Paiements » ci-dessous). Au moment de signer le bail, vous devrez présenter votre certificat d’inscription au registre des étrangers et un état du revenu (que vous fournira votre employeur). On demandera peut-être également qu’un japonais vous cautionne. Paiements À la signature du bail, on vous demandera sûrement de payer les frais suivants :
Hébergement temporaire Les petits hôtels, qu’on appelle gaijin houses, constituent une solution pratique pour se loger temporairement. On y trouve des dortoirs, des chambres à occupation simple ou double ou des appartements meublés, qu’on peut louer à la semaine ou au mois. L’hébergement temporaire peut coûter très cher, et il faut parfois verser un dépôt de garantie. Voici quelques sites Web de Tokyo (en anglais seulement) que vous pouvez consulter pour trouver un logement : Pour vous loger à meilleur prix, vous pourriez envisager d’habiter chez une famille japonaise. Il s’agit d’un excellent moyen de se faire de nouveaux amis et d’apprendre les rudiments du japonais. Pour en savoir davantage sur les programmes d’accueil dans les familles japonaises, consultez les sites Web suivants (en anglais seulement) : Vous pouvez également consulter les babillards dans Internet pour trouver un logement à partager dans la région qui vous intéresse. Impôt sur le revenuToute personne qui touche un revenu au Japon doit payer l'impôt japonais sur le revenu. L'année d'imposition s’étend du 1er janvier au 31 décembre. Les contribuables étrangers sont répartis en deux catégories : les non-résidents et les résidents. Le taux d'imposition est établi en fonction de la durée du séjour et non du type de visa. Les agents consulaires canadiens ne sont pas en mesure de fournir des renseignements sur l’impôt. Le site Web de l’Agence du revenu du Canada (ARC) renferme de l’information sur les obligations quant à l’impôt canadien des contribuables qui vivent à l’étranger. Pour obtenir davantage de détails, voir la publication no T4131 de l’ARC intitulée Résidents canadiens qui séjournent à l’étranger. Non-résidents L’employeur d’un non-résident (personne qui séjourne au Japon moins d’un an) retiendra l'impôt sur son salaire pour le revenu perçu au Japon (y compris le revenu versé à l’étranger pour des activités exercées au Japon). Le revenu gagné à l'étranger n'est pas assujetti à l'impôt japonais. Résidents Un résident est une personne qui séjourne au Japon plus d’un an sans quitter le pays. Aux fins de l’impôt, il existe deux sortes de résidents :
Les résidents, permanents ou non, peuvent demander certaines déductions pour des frais médicaux, la perte ou le vol de biens et un prêt au logement. Les contribuables sont salariés ou non :
Pour obtenir de l’information sur les impôts locaux, communiquez avec le bureau suivant : Metropolitan Taxation Office Pour obtenir de l’information sur les impôts nationaux, communiquez avec le bureau suivant : Tax Consultation Office (services en anglais) Assurance-maladieLes services de santé coûtent cher au Japon. Il est donc essentiel d’être en tout temps couvert par une assurance-maladie offrant toute la protection voulue. Tous les résidents du Japon peuvent s’inscrire à un régime d’assurance national. Les non-résidents qui possèdent un certificat d’inscription au registre des étrangers et qui habiteront au Japon plus d’un an sont tenus de s’inscrire au régime national d’assurance-maladie ou au régime d’assurance sociale (ce qui est habituellement le cas des employés embauchés à long terme par une entreprise). Avant d’accepter un emploi, vous devriez vérifier auprès de l’employeur si vous serez couvert par une assurance-maladie. De plus, assurez-vous de bien comprendre la nature et l’étendue de la protection dont vous bénéficierez. Obtenez des renseignements précis à ce sujet auprès de votre employeur. Vous pouvez communiquer avec la section consulaire de l’ambassade du Canada à Tokyo pour obtenir une liste de médecins et de dentistes japonais qui parlent le français ou l’anglais. Pour déposer une demande d’adhésion au régime national d’assurance-maladie, présentez-vous au bureau de votre quartier ou au bureau de la ville muni de votre certificat d’inscription au registre des étrangers. Si vous vivez au Japon depuis moins d’un an, il faut également fournir des documents prouvant que vous résiderez au pays pendant plus d’un an. Le régime national d’assurance-maladie couvrira 70 p. 100 de vos frais médicaux. Vous devrez payer le reste de votre poche. Les frais engagés à l’étranger ne sont pas couverts. Vous devrez donc contracter une assurance-maladie supplémentaire, soit par l’entremise d’une compagnie d’assurance japonaise ou canadienne avant de vous rendre dans un autre pays, pour avoir la certitude que tous les frais médicaux seront couverts en cas d’urgence. Avant de partirInformez-vous Prenez le temps de vous renseigner sur la situation culturelle, politique et économique du Japon. Consultez nos Conseils aux voyageurs concernant le Japon pour obtenir des renseignements à jour sur la sécurité, les transports, les lois et coutumes du pays, les questions de santé, les exigences d’entrée et de sortie et bien d'autres choses. Articles à apporter Une attitude positive et un bon sens de l’humour sont les deux qualités qui vous seront le plus utiles pendant votre séjour au Japon. Par ailleurs, comme la température varie énormément, vous devez apporter des vêtements pour toutes les saisons. Vous pourrez toujours acheter des vêtements au Japon, mais ils coûtent cher, et il peut s’avérer difficile d’en trouver de grande taille à l’extérieur des grandes villes. Nous vous suggérons donc d’emporter les articles suivants :
Pour limiter vos bagages, vous pourriez envoyer vos vêtements d’hiver et les cadeaux par courrier de surface. Ce moyen d’expédition très utilisé est relativement bon marché. Médicaments et articles de toilette Les douanes japonaises (information disponible en anglais seulement) limitent rigoureusement la quantité et le genre de médicaments et d’articles de toilette qu’on peut apporter ou envoyer au Japon. Des médicaments en vente libre au Canada sont interdits au Japon s’ils renferment des stimulants. La codéine est également illégale. Il convient donc de vérifier attentivement les ingrédients des médicaments pour le rhume, les allergies, la congestion des sinus et ceux des analgésiques. Si vous prévoyez d’emporter au Japon des réserves de ces produits, renseignez-vous auprès de l’ambassade du Japon ou de l’un de ses consulats au Canada au sujet des restrictions imposées par les douanes japonaises. La plupart des médicaments en vente libre au Canada sont également vendus dans les grandes villes du Japon, mais ils coûtent souvent plus cher qu’ici. Les douanes japonaises limitent à 24 le nombre de chaque article Quant aux médicaments d’ordonnance, on ne peut pas en importer plus qu’une réserve d’un mois. Si vous en emportez davantage, on pourrait saisir vos médicaments et vous accuser d’avoir voulu vendre des substances illicites. Une fois votre réserve épuisée, vous pourriez demander à un médecin de vous prescrire un médicament équivalent vendu au Japon. Laissez vos médicaments dans leur emballage d’origine et gardez une lettre de votre médecin expliquant leur usage. Emportez également une copie de votre ordonnance. Articles interdits Il est interdit d’importer au Japon des drogues illicites, des médicaments contenant des stimulants, de la fausse monnaie, des armes à feu, des munitions, des fruits, des légumes et de la viande, ainsi que des publications, des dessins et tous les autres documents considérés comme représentant une menace envers la sécurité publique et la moralité. Les douanes japonaises (information disponible en anglais seulement) sont très sévères et exhaustives. Si vous êtes pris en possession de substances illicites, vous serez arrêté, détenu et déporté. Adaption à la culture japonaiseLes Canadiens au Japon Les citoyens canadiens sont bien considérés au Japon. Il n’est donc pas étonnant qu’ils s’y rendent en si grand nombre pour enseigner ou occuper d’autres sortes d’emplois. Chaque personne a ses propres attentes et vivra une expérience unique. Ainsi, certaines s’attendent à vivre dans une grande maison de style occidental et seront déçues de devoir se contenter d’un modeste appartement. Soyez prêt à toute éventualité. Si vous avez l’esprit ouvert, cela vous aidera à apprécier votre séjour au Japon. La première impression est toujours importante, en particulier au Japon. Votre apparence et vos manières auront une influence énorme sur l’attitude qu’auront vos élèves et vos collègues envers vous. Le choc culturel La vie au Japon peut se révéler une expérience exaltante et stimulante, mais aussi déroutante, frustrante et parfois accablante. Vous ferez inévitablement face à certains désagréments, comme les milieux de travail à aire ouverte. Les bureaux et les salles du personnel sont habituellement de grandes pièces sans cloisons dans lesquelles les postes de travail sont regroupés en îlots par équipe. Ces pièces sont très bruyantes, et le bourdonnement incessant d’activités qui y règne peut nuire à la concentration. De plus, comme il est permis de fumer dans les bureaux et les écoles au Japon, les pièces enfumées dans les lieux de travail ne sont pas rares. La plupart des personnes qui vont vivre à l’étranger subissent dans une certaine mesure un choc culturel. Cette forme de stress psychologique, qui peut frapper même les gens habitués à vivre à l’étranger, survient lorsque les habitudes ou les repères familiers changent. Il est important de reconnaître les symptômes du choc culturel, qui peut être passager ou durer des mois. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l’insomnie, l'apathie, la dépression, la boulimie, la consommation excessive d'alcool, une envie exagérée pour toutes les choses de son pays et le désir ardent de revoir ses amis restés au pays, les stéréotypes négatifs sur les Japonais, une baisse d'efficacité, des maladies mineures fréquentes et l'obsession de la propreté ou de la santé. Le manque d’exercice et de sommeil ainsi qu’une alimentation insuffisante peuvent aggraver ces symptômes. Les symptômes du choc culturel se manifestent généralement de trois à six mois après l'arrivée au pays, lorsque la nouveauté s'estompe pour laisser place aux impératifs de l'installation. Voici quelques suggestions pour faciliter le processus d'adaptation :
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le choc culturel et l’adaptation à la vie à l'étranger dans la publication des Affaires consulaires intitulée Travailler à l’étranger — comment y voir clair. La Tokyo English Life Line (TELL) est un service de counselling par téléphone offert 24 heures sur 24 aux étrangers qui vivent au Japon. Pour obtenir de l’aide, vous pouvez visiter le site Web ou appeler le 03-3498-0231. Situation des femmes Les Canadiennes sont de plus en plus nombreuses à se rendre à l’étranger. Peu importe votre âge et votre état civil, en tant qu’étrangère vivant au Japon, vous serez exposée à des risques particuliers pour votre santé et votre sécurité. Un peu de planification et de recherches sera fort utile. Les attentes envers les femmes varient d’un pays à l’autre, mais c’est à vous de décider comment y répondre. En général, les femmes sont reléguées au second plan dans le milieu de travail au Japon et vous pourriez vivre des expériences désagréables. Par exemple, vous n’aimerez peut-être pas qu’on s’attende à ce que la « femme du bureau » serve le thé à ses collègues. Vous pourriez aussi être choquée par certains incidents que vous considérerez comme du harcèlement sexuel. Votre réaction vous appartient, mais il est important de discuter de votre opinion avec les autres tout en respectant les différences culturelles. Vous n’avez pas à adopter le comportement féminin typique au Japon. Soyez vous-même. Les Japonais ont tout autant envie de vous connaître que vous avez envie de les connaître. Les Japonais ont recours aux compliments pour faciliter les communications. Vos collègues, vos élèves, d’éventuels amis et même des étrangers pourraient vous faire de nombreux commentaires au sujet de votre apparence. Il pourrait même vous sembler que vos collègues se soucient un peu trop de votre bien-être. Qu’ils s’en préoccupent est une chose, mais qu’ils se permettent de faire des commentaires sur vos occupations pendant vos temps libres, votre habillement, votre coiffure et votre poids, c’est une toute autre histoire. Répondez à ce genre de commentaires aussi poliment et fermement que possible. Si vous êtes victime d’une agression sexuelle, demandez immédiatement de l’aide au centre médical le plus proche et à la police. L’ambassade du Canada à Tokyo peut vous aider à trouver les ressources qui vous permettront de faire face aux répercussions psychologiques, sociales, médicales et judiciaires de l’agression. Pour obtenir davantage de renseignements, consultez la publication des Affaires consulaires intitulée Voyager au féminin — Conseils pour la femme qui voyage. Elle renferme une foule de conseils pratiques s’adressant aux voyageuses canadiennes et vise avant tout à les inciter à faire preuve de prudence. Nous vous recommandons également de lire les publications Bon voyage, mais… et Travailler à l’étranger, que vous pouvez consulter en ligne (www.voyage.gc.ca) ou commander par téléphone au 1 800 267-8376 (au Canada) ou au (613) 944-4000. Les voyageuses peuvent aussi consulter les sites www.journeywoman.com et www.being-a-broad.com (en anglais seulement). Aide offerte par l'ambassade du CanadaLe personnel de l’ambassade du Canada à Tokyo peut venir en aide aux Canadiens de plusieurs façons. Il légalise les documents requis pour traiter les demandes de visa ou de permis de résidence. Il renouvelle les passeports canadiens et fournit une aide consulaire aux Canadiens en difficulté. Il peut donner les coordonnées de divers organismes gouvernementaux japonais. Si vous avez besoin de conseils juridiques, l’ambassade peut vous remettre une liste d’avocats et de cabinets d'avocats, mais ne peut pas vous en recommander un en particulier. Le choix d’un avocat est une décision qui vous incombe. Les employés de l’ambassade et des consulats du Canada au Japon font leur possible pour répondre à vos questions et donner suite à vos plaintes. Pour terminer, tous les citoyens canadiens séjournant au Japon sont invités à s'inscrire auprès de l’ambassade du Canada. Ainsi, nous serons en mesure de vous joindre en cas d'urgence ou si votre famille ou vos amis doivent communiquer rapidement avec vous. L'inscription est facultative et l'information fournie est protégée et utilisée conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Vous pouvez vous inscrire en ligne, par la poste ou en personne.
Services consulairesAffaires étrangères et Commerce international Canada Direction générale des affaires consulaires Renseignements généraux Urgences La Direction générale des affaires consulaires publie, dans les deux langues officielles, une série de brochures sur la sécurité en voyage. Les Conseils aux voyageurs renseignent les voyageurs sur la situation dans plus de 200 destinations étrangères : sécurité, questions de santé et exigences d’entrée. On peut également les commander par téléphone au : 1 800 267-6788 (au Canada et aux États-Unis) ou (613) 944-6788. Bureaux du gouvernement du Canada à l’étranger Passeport Canada
Information sur la publicationPublié par Affaires étrangères et du Commerce international Canada L'information figurant dans la présente publication est disponible pour une utilisation personnelle ou publique non commerciale et peut être copiée, en tout ou en partie et par quelque moyen que ce soit, sans frais ou autre permission d'Affaires étrangères et du Commerce international Canada. Nous demandons seulement que :
Tous les renseignements que renferme cette brochure sont fournis « tels quels », sans garantie d’aucune sorte, explicite ou implicite. Affaires étrangères et du Commerce international Canada s’efforce toutefois de présenter des renseignements qui soient exacts. Nous encourageons également les lecteurs à faire leurs propres recherches et à consulter des spécialistes pour en savoir plus. Cette publication est disponible, sur demande, sous d'autres formes. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez aussi écrire à l'adresse suivante : Service des renseignements Nous aimerions savoir ce que vous pensez de cette publication. Écrivez-nous à l'adresse ci-dessus ou par courrier électronique (voyage@international.gc.ca). |
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