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Enseigner les langues en Corée

 

Enseigner les langues en Corée
 

Table des matières

Introduction
Établissements et programmes d'enseignement des langues étrangères
Visas
Contrats
Salaire
L'argent
Logement
Heures de travail
Indemnité de départ
Impôt sur le revenu
Assurance maladie
Prestations de retraite
Billet de retour
Différences
culturelles
S'adapter à la société coréenne
Que peuvent faire les bureaux du gouvernement
Sources d'information en Corée
Services consulaires
Information sur la publication
Sources d’information

Introduction

Pour avoir une expérience agréable et enrichissante en tant que professeur d'anglais/de langue en Corée, il faut avant tout être engagé par une école réputée. Certains Canadiens arrivent en Corée munis d'un contrat leur promettant un salaire substantiel, des primes et d'autres avantages. Si la plupart d'entre eux sont satisfaits de leur expérience, quelques-uns se sont toutefois retrouvés dans une situation très différente de ce qu'on leur avait promis.

Les bureaux du gouvernement du Canada n'ont pas le droit d'intervenir dans ce genre d’affaires, ni d'enquêter ou d'agir à titre d'avocat ou de médiateur. Ils ne peuvent pas non plus faire une enquête sur un employeur potentiel, le recommander ou s'en porter garants. Il incombe donc à chaque candidat d'évaluer toute offre d'emploi avant de signer le contrat.

Si vous rencontrez des difficultés liées à un emploi, la municipalité de Séoul a récemment mis sur pied le Seoul Help Center for Foreigners (centre d’aide pour les étrangers), un bureau qui fournit de l’aide dans divers secteurs, notamment à l’aide du Job Help System for Expats in Seoul (système d'aide à l'emploi pour les expatriés), des services communautaires, ainsi que de l’information sur la Corée et le nom de personnes-ressources. Son adresse est la suivante : 2e étage, Édifice principal de l’hôtel de ville, 31 Taepyeongno 1-ga, Jung-gu, Séoul, 100-744, Corée, tél. : 82-2-731-6800, téléc. : 82-2-731-6803. Si vous avez des suggestions quant aux améliorations que Séoul pourrait apporter à ce service, écrivez à sklee02@seoul.go.kr.

La ville de Busan a aussi mis sur pied un bureau semblable dans l’édifice de l’hôtel de ville, le Foreigners Assistance Center. Voici ses coordonnées : 1000 Yeonsan 5 dong (1er étage de l’édifice de l’hôtel de ville), Yeonje-gu Busan 611-735, tél. : 82-51-865-0133, téléc. : 82-51-888-6659. Pour de plus amples renseignements, voir le site Web de la Busan Foundation for International Activities.

L'ambassade du Canada à Séoul ne tient pas de liste des établissements d'enseignement. Si vous envisagez d'accepter un emploi de professeur de langue en Corée, nous vous conseillons de demander à l'établissement concerné de vous fournir les noms et coordonnées de personnes qui y ont enseigné ou qui y enseignent actuellement, afin de vous renseigner sur les conditions de travail.

Si vous éprouvez des difficultés pendant que vous enseignez en Corée, communiquez avec la section consulaire de l'ambassade du Canada à Séoul :

9e étage, édifice Kolon
45 Mugyo-Dong, Jung-Ku
Séoul 100-170, Corée

Tél. : 82 (2) 3455-6000
Téléc. : 82 (2) 3455-6013 ou 3455-6123

Adresse postale :
C.P. 6299
Séoul 100-662, Corée

ou avec le consulat du Canada à Busan :

a/s Dongsung Chemical Corporation
472 Shin Pyung-dong, Saha-gu
Busan 604-721
République de Corée

Tél. : 82 (51) 204-5581
Téléc. : 82 (51) 204-5580

Pour une urgence en dehors des heures de bureau, appelez l'ambassade à Séoul et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi téléphoner à la Direction générale des affaires consulaires d'Affaires étrangères et du Commerce international Canada, à Ottawa, à frais virés, au numéro (613) 996-8885.

Appeler la Corée


Pour téléphoner en Corée à partir d'autres pays, composez :
l'indicatif international + l'indicatif du pays + l'indicatif régional ou de la ville + le numéro de téléphone

Par exemple, pour appeler du Canada à l'ambassade du Canada à Séoul, vous devez composer le : 011 - 82 - 2 - 3455-6000

Pour faire un appel interurbain en Corée, vous devez composer :
l'indicatif interurbain + l'indicatif régional ou de la ville + le numéro de téléphone

Par exemple, pour téléphoner de Busan à l'ambassade du Canada à Séoul, vous devez composer le : 0 - 2 - 3455-6000

Pour obtenir des renseignements d'ordre général, il est conseillé de lire les brochures Bon voyage, mais... : le guide du voyageur canadien et Travailler à l'étranger : comment y voir clair. Ces brochures sont toutes deux publiées par les Affaires consulaires et on peut les consulter dans Internet ou les commander en composant le 1-800-267-8376 (au Canada) ou le (613) 944-4000.

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Établissements et programmes d'enseignements des langues étrangères

La plupart des professeurs d'anglais travaillent dans des instituts de langues privés (en coréen, les hakwons), mais diverses autres organisations offrent des postes dans ce domaine, notamment:

  • les entreprises qui ont des programmes linguistiques;
  • les instituts universitaires de langues étrangères;
  • les départements des universités;
  • les écoles publiques;
  • les instituts de recherche du secteur public et du secteur privé;
  • les agences de relations publiques et de publicité.

Hawkons

On trouve des écoles privées d'enseignement des langues partout en Corée, bien que la plupart soient établies à Séoul. Certaines sont très connues et possèdent de nombreuses succursales, alors que d'autres sont de petites entreprises dont l'existence est éphémère. L'enseignement de l'anglais langue seconde (ASL) constitue un marché où les sociétés se livrent une concurrence acharnée et où les faillites sont fréquentes. De nombreuses entreprises de second ordre ouvrent leurs portes, engagent le premier étranger venu, recrutent des étudiants, puis donnent des cours un ou deux mois avant de disparaître.

La plupart des hawkons emploient des résidents étrangers (Américains, Britanniques, Canadiens et Australiens), qui donnent des cours de conversation. Certains des meilleurs hawkons leur fournissent le logement. Un professeur engagé à temps plein travaille habituellement de 20 à 30 heures par semaine. La majorité des cours sont donnés au début de la matinée et dans la soirée, ce qui laisse souvent l'après-midi libre. La plupart des classes comptent de 10 à 15 étudiants, en général des étudiants de niveau universitaire ou des gens d'affaires qui se préparent pour un détachement à l'étranger ou qui désirent améliorer leur pratique de l'anglais. De nombreux hawkons donnent aussi des cours aux enfants de cinq ans et plus après l'école.

La loi oblige tous les établissements à souscrire une assurance maladie pour leurs employés pendant la période de l'emploi et à leur verser une indemnité de départ au terme d’un contrat d’un an, mais certains ne respectent pas ces dispositions de la loi (voir la section « Indemnité de départ »). Le salaire mensuel moyen est d'environ 1,8 à 2 millions de wons dans les grandes villes, et de 1,5 à 1,6 million de wons dans les petites écoles franchisées.

Entreprises dotées de programmes linguistiques

La plupart des grandes entreprises (les chaebols) donnent elles-mêmes des cours de langues à leurs employés. En général, les professeurs travaillent plus de 30 heures par semaine et sont astreints à des horaires irréguliers, les cours commençant tôt le matin et se terminant tard dans la soirée. La plupart du temps, l'enseignement est donné sur place aux employés qui suivent une formation intensive de trois à six mois. Certaines entreprises offrent aux professeurs tous les avantages sociaux, y compris le logement; dans ce cas, toutefois, les professeurs doivent résider soit sur place soit assez loin en dehors de Séoul. Le salaire mensuel moyen est d'environ 1,5 à 2 millions de wons. Étant donné la conjoncture actuelle, de nombreuses chaebols réduisent ou suppriment leurs programmes linguistiques.

Instituts universitaires de langues

Les instituts de langues sont rattachés aux grandes universités de Séoul et à certaines universités de province. Les étudiants qui y suivent des cours sont souvent inscrits à l'université, mais la majorité de la clientèle est composée de gens d'affaires. Ces instituts appliquent les normes les plus élevées en Corée pour le recrutement des professeurs : la plupart d'entre eux possèdent une maîtrise d'enseignement de l'anglais à des non-anglophones (Teachers of English to Speakers of Other Languages — TESOL) et plusieurs années d'expérience dans l'enseignement. Le salaire, la situation et les avantages offerts sont aussi souvent les meilleurs en Corée et, pour cette raison, le personnel est très stable.

En province, les universités offrent souvent un logement plus confortable, de meilleures conditions de travail et un salaire plus élevé, et elles ont tendance à traiter les enseignants étrangers comme des membres du corps professoral. Il faut néanmoins prendre en compte l'isolement culturel qu'un étranger peut ressentir lorsqu'il réside loin de la capitale.

Départements des universités

La plupart des universités coréennes ont des professeurs de conversation anglaise qui travaillent à temps complet. Les classes y sont habituellement plus nombreuses et offrent moins de possibilités de contact personnel avec les étudiants. Les professeurs enseignent en général de 10 à 15 heures par semaine. Il faut savoir que, dans les universités coréennes, les exigences scolaires sont plutôt laxistes. Par ailleurs, certains étudiants affichent des idées de gauche et des sentiments nationalistes ou antiaméricains. Comme
la plupart des Coréens ne font aucune différence entre les Américains et les Canadiens, cette attitude peut être source de problèmes pour des professeurs canadiens. À Séoul, la plupart des universités ne fournissent pas le logement et certaines n'offrent pas les avantages sociaux qu'exige la loi. Le salaire mensuel moyen est d'environ 2 à 2,3 millions de wons, avec des congés payés de 3 à 4 mois par an.

Écoles publiques

Récemment, le gouvernement fédéral, les administrations municipales et certains gouvernements provinciaux ont commencé à recruter de plus en plus de professeurs expatriés pour enseigner l’anglais dans les écoles publiques. Le gouvernement coréen parraine le programme « English Program in Korea » (EPIK), semblable au programme « Japan Exchange and Teaching » ( JET) du Japon. Un programme équivalent, appelé « English Teachers in Seoul » (ETIS), fonctionne exclusivement dans la capitale coréenne. Sur de nombreux points, les conditions et les horaires de travail sont comparables à ceux en vigueur dans les systèmes d’éducation publics au Canada. Généralement, un logement sommairement meublé est fourni et l’échelle des salaires se situe entre 2 et 2,5 millions de wons par mois. Un candidat qui a une maîtrise et de l’expérience en enseignement ou un certificat TESOL correspond à l’échelon salarial le plus élevé et un candidat titulaire d’un baccalauréat obtenu dans un domaine autre que celui de l’éducation correspond à l’échelon le moins élevé. L’employeur et l’employé contribuent à part égale à l’assurance. Les différents paliers des pouvoirs publics en Corée ont déclaré qu’ils recruteraient davantage d’enseignants étrangers dans leurs écoles publiques. Toutefois, il s’agit jusqu’à présent d’une approche relativement nouvelle et seulement un petit nombre de Canadiens possèdent de l’expérience dans ce domaine.  Haut de la page

Instituts de recherche publics et privés

De nombreux organismes gouvernementaux et plusieurs sociétés privées dirigent des instituts de recherche. La plupart engagent des étrangers possédant un diplôme en sciences humaines ou en lettres, en économie ou en administration des affaires en tant que rédacteurs à plein temps. Ceux-ci sont chargés de réviser la correspondance et les documents de recherche, de rédiger des discours et parfois de donner des cours. Les salaires sont souvent élevés et certains instituts fournissent en outre le logement. Du fait qu'ils sont en général gérés par des administrations publiques ou étroitement associés à des groupes puissants du secteur privé, il est facile pour leurs professeurs étrangers de se procurer un visa de travail.

Agences de relations publiques et de publicité

Il existe en Corée plusieurs agences de relations publiques et de publicité qui embauchent des étrangers comme secrétaires de rédaction, et à l'occasion en tant qu'enseignants. Ces postes, hautement appréciés dans la communauté des professeurs d'anglais résidents, sont très difficiles à obtenir. On peut aussi, par l'intermédiaire de ces agences, participer à des émissions de télévision et de radio et à des productions cinématographiques. Les employés sont très bien payés et reçoivent parfois une allocation pour le logement.

Enseigner à temps partiel

De nombreux professeurs d'anglais à plein temps donnent aussi des cours à temps partiel, soit dans un autre établissement que celui où ils ont leur emploi principal, soit chez des particuliers. En principe, il est interdit de donner des cours particuliers, mais dans la pratique de nombreux professeurs le font. Pour donner des cours dans un établissement autre que celui de l'employeur principal, le professeur doit obtenir la permission de l'établissement qui l'a parrainé et celle des services de l'immigration. Les cours particuliers à l'heure sont souvent plus payants, mais difficiles à maintenir à long terme.

Enseigner à temps partiel

De nombreux professeurs d'anglais à plein temps donnent aussi des cours à temps partiel, soit dans un autre établissement que celui où ils ont leur emploi principal, soit chez des particuliers. En principe, il est interdit de donner des cours particuliers, mais dans la pratique de nombreux professeurs le font. Pour donner des cours dans un établissement autre que celui de l'employeur principal, le professeur doit obtenir la permission de l'établissement qui l'a parrainé et celle des services de l'immigration. Les cours particuliers à l'heure sont souvent plus payants, mais difficiles à maintenir à long terme.

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Visas

Visa de travail

Pour travailler dans la légalité en Corée, il faut se procurer un visa de travail conforme à sa situation. Le gouvernement coréen exerce un contrôle strict à cet égard. Il est arrivé que des professeurs ne puissent pas obtenir le visa requis.

Le visa en question doit être délivré à l’extérieur de la Corée. Si l’on entre en Corée comme touriste et que l’on se voit offrir un emploi, il est possible de présenter une demande de visa de travail dans une mission diplomatique ou consulaire coréenne située dans un pays voisin, comme le Japon ou Hong Kong, pourvu qu’un numéro de confirmation de délivrance de visa ait été fourni à l'avance par l’employeur potentiel. Avant de se rendre dans le pays voisin, il est important de s’assurer que la mission coréenne traite les demandes de visa des citoyens canadiens.

Il faut compter entre une semaine et deux mois pour obtenir un visa, selon l’emploi ou d’autres facteurs. Cependant, les demandes de visa présentées aux missions coréennes au Japon (à Tokyo, à Osaka et à Fukuoka) sont habituellement traitées dans un délai de deux jours ouvrables. Il faut être prêt à y rester aussi longtemps que nécessaire afin d’obtenir le visa.

Comme les règlements régissant les visas et les documents requis changent fréquemment, il est conseillé de communiquer avec la mission diplomatique ou consulaire coréenne la plus proche, si l’on se trouve à l’extérieur de la Corée, ou avec un bureau de l’immigration, si l’on est en Corée, pour obtenir une confirmation des règlements et des frais.

Après votre arrivée en Corée, vous disposez de 90 jours pour vous inscrire auprès d'un bureau de l'immigration et vous procurer un permis de séjour et un visa aller-retour. Tous les étrangers doivent posséder un visa aller-retour valide pour pouvoir entrer de nouveau en territoire coréen. Pour obtenir ce visa, vous devrez présenter aux services de l'immigration les mêmes documents que pour un visa d'entrée; emportez donc plusieurs photocopies.

La plupart des professeurs obtiennent un visa E-1 (professeur dans un établissement d'enseignement de niveau supérieur à une école secondaire), un visa E-2 (professeur de conversation) ou un visa E-5 (employé d'une société ou d'une agence de relations publiques). Les personnes à la charge des diplomates en poste à Séoul peuvent enseigner l'anglais si elles se procurent un permis de travail auprès du ministère coréen des Affaires étrangères. Les démarches peuvent être effectuées par le bureau du personnel de l'ambassade du Canada à Séoul. Une personne mariée à un citoyen coréen peut aussi acquérir le droit de résidence permanente en tant que conjoint.

Quoiqu'en disent certains employeurs, vous n'êtes pas tenu de remettre votre passeport à l'employeur pendant la durée de votre séjour. Ce document est à vous seul et vous devez le garder.

Documents nécessaires

Pour obtenir un visa (avant d’entrer en Corée), vous devez régler les droits et présenter les documents suivants au bureau compétent du gouvernement coréen, avec votre passeport et un formulaire de demande de visa :

  • un contrat d’emploi (ko yong kyeyakso);
  • un formulaire de garantie de parrainage (shin won pojungso) authentifié par un notaire;
  • une copie du certificat d’enregistrement d’entreprise de votre employeur;
  • l’original et des copies de votre diplôme universitaire (obtenu après quatre années d’études);
  • un relevé de notes scellé de l’université;
  • deux photos 3,5 x 4,5 cm, prises depuis moins de six mois, sur fond clair;
  • les droits exigés pour le visa (30 $ pour un visa d’entrée simple, 50 $ pour un visa d’entrée multiple).

Pour obtenir un permis de résidence (dans les 90 jours de votre entrée au pays), vous devez régler les droits et présenter les documents suivants au bureau compétent du gouvernement coréen :

  • votre passeport;
  • un formulaire de demande;
  • deux photos 3 x 4 cm;
  • 10 000 KRW;
  • une copie du certificat d’enregistrement d’entreprise de votre employeur.

Le gouvernement de la Corée vérifie de plus en plus rigoureusement l’authenticité des documents, comme les diplômes universitaires et les certificats de compétence en enseignement des langues secondes. Quiconque est reconnu coupable d’utiliser des documents frauduleux s’expose notamment à la déportation et à une interdiction de séjour pendant au moins 5 ans.

Changer d'employeur

Pour changer d'employeur, il vous faut la permission des services coréens de l'immigration, ce qui implique en principe de quitter la Corée et d'y revenir muni d'un nouveau visa parrainé par un nouveau répondant. Un changement d'employeur est une démarche assez difficile pour laquelle le premier employeur doit accepter de vous libérer de votre emploi pour la période résiduelle de son contrat avec vous. Pour toute question à ce sujet, adressez-vous au bureau de l'immigration le plus proche.

Si vous démissionnez pour prendre un nouvel emploi sans avoir obtenu au préalable une lettre de consentement de votre employeur, vous devrez quitter la Corée dans les deux semaines qui suivent votre démission. Un nouveau permis de travail ne vous sera délivré qu'après la date d'expiration de votre premier contrat de travail. Rien ne vous empêche, après votre départ, de revenir en Corée en tant que touriste en attendant l'expiration de l'ancien contrat, mais vous ne serez pas autorisé à travailler pendant cette période.

Problèmes juridiques

Certains résidents étrangers ont éprouvé de graves problèmes juridiques avec les services coréens de l'immigration, soit parce qu'ils avaient accepté un poste de professeur alors qu'ils séjournaient en Corée en tant que touristes, soit parce qu'ils avaient pris un poste à mi-temps ou qu'ils donnaient des cours particuliers sans avoir obtenu la permission requise. Toute infraction à la loi sur l'immigration est sévèrement réprimée et peut entraîner un emprisonnement, une amende pouvant atteindre 50 000 wons par journée de séjour dépassant la date d'expiration du visa ou une déportation assortie d'une interdiction de revenir en Corée (habituellement en vigueur jusqu'à deux ans). Vous devez connaître et respecter les lois du pays où vous séjournez. Les bureaux du gouvernement du Canada ne pourront vous être d'aucun secours si vous enfreignez la loi, sauf pour ce qui est de vous fournir une liste d'avocats.

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CONTRATS

Les contrats en Corée

Pour les Coréens, les affaires s'appuient sur les relations humaines plutôt que sur des rapports régis par les lois. La loi n'a donc pas la même importance dans les relations d'affaires en Corée que dans les affaires internationales. Pour bien des Coréens, un contrat a une valeur symbolique et marque le début d'une relation commerciale, l'aspect le plus important étant la notion de « début ». Le document n'est pas plus contraignant que des relations personnelles. Il n'est donc pas surprenant qu'à l'occasion les professeurs de langue étrangers aient des différends avec leurs employeurs coréens. Il se peut que l'employeur considère le contrat comme un simple arrangement, qui peut être modifié selon les circonstances — en général après l'arrivée de l'employé en Corée. Pour la plupart des Coréens, une modification du contrat ne constitue aucunement une violation du contrat et peu d'entre eux envisageraient d'intenter des poursuites contre leur employeur pour cette raison.

Les Coréens ont tendance à considérer les contrats comme des ententes souples, susceptibles de faire l'objet de négociations complémentaires. En outre, le véritable contrat n'est pas le document écrit, mais l'entente verbale conclue entre l'employeur et l'employé. Il faut tenir compte de ces éléments au moment de signer un contrat.

Négocier un contrat d'enseignement

Le contrat de travail d'un professeur doit préciser les éléments suivants: salaire, logement, heures de travail, indemnité de départ, impôt sur le revenu, assurance maladie et billet de retour. Si ces éléments ne sont pas mentionnés, vous devriez négocier avec votre employeur pour qu'ils y soient ajoutés. Le contrat n'indique habituellement pas la taille des classes, mais vous voudrez sans doute vous renseigner à ce sujet. Les classes comptent environ 10 à 15 élèves dans un établissement privé, et jusqu'à 100 étudiants dans une université.

Les éléments du contrat sont décrits en détails ci-après. Une règle s'impose : en cas de doute, renseignez-vous.

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SALAIRE

La plupart des contrats prévoient soit un salaire mensuel fixe soit un salaire basé sur le nombre d'heures de cours. Dans tous les cas, la rémunération mensuelle minimum garantie doit être précisée.

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L'ARGENT Haut de la page

La devise coréenne est le won. Pour connaître les taux de change, vous pouvez consulter le site Web du Convertisseur de devises de la Banque du Canada. Les chèques de voyage sont acceptés dans toutes les banques à charte ("Eunhaeng" en coréen). Les chèques de voyage en dollars américains sont recommandés, car ils offrent le meilleur taux de change. Les cartes de débit étrangères ne sont pas acceptées. Certaines grandes banques ont des guichets automatiques bancaires qui acceptent les cartes client ou les cartes de crédit internationales. Le montant qu'il est permis de retirer peut être très bas, ce qui rend les frais de service excessivement élevés. La plupart des guichets d'où l'on peut retirer de l'argent d'un compte canadien affichent des instructions en anglais. Les principales cartes de crédit étrangères (Visa, MasterCard, American Express) sont acceptées par les hôtels et autres installations touristiques et peuvent généralement être utilisées sans risques. Les voyageurs peuvent se renseigner auprès de l'émetteur de leur carte avant le voyage pour obtenir les informations les plus récentes sur les fraudes impliquant des cartes de crédit. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

Lorsque vous effectuez un transfert de fonds de la Corée au Canada, la banque locale mettra dans votre passeport une étampe indiquant la somme transférée, conformément à la loi coréenne réglementant les devises étrangères. Si vous travaillez en Corée et que votre revenu y est imposé, vous pouvez transférer votre revenu au complet d'après votre certificat de paiement d'impôt. À titre de touriste, vous devez déclarer aux douanes toute somme que vous apportez au pays ou que vous en sortez lorsque cette dernière dépasse l'équivalent de 10 000 $US, y compris la monnaie locale.

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LOGEMENT

À Séoul, le logement est rarement compris dans le contrat, ce qui peut être source de difficultés étant donné que les logements dans cette ville comptent parmi les plus chers au monde. Si votre employeur ne vous loge pas, il devrait à tout le moins vous aider à trouver un logement et négocier pour vous le loyer et le coût des services publics. Plusieurs options existent : le système du « pas-de-porte » (dépôt annuel), le loyer mensuel, la colocation ou encore les résidences universitaires, les pensions et les auberges.

Pas-de-porte (key money)

En vertu de ce régime (le chunsee), vous remettez au propriétaire l'équivalent d'un an de loyer avant d'emménager et n'avez plus ensuite à payer de loyer. À la fin de votre contrat, le propriétaire vous rembourse le chunsee : comme il a encaissé, en guise de loyer, les intérêts de votre argent pendant votre séjour, il vous remet le principal.

Ce système comporte des risques considérables, d'abord parce que le logement peut changer de propriétaire avant la fin du contrat ou encore parce que le propriétaire peut penser qu'un étranger sera mal placé pour exiger le remboursement du chunsee. Pour atténuer ce risque, vous pouvez demander à votre employeur de verser le chunsee à votre place. Les taux varient entre un minimum de 5 millions de wons pour un petit studio dans un quartier peu recherché, et de 60 à 100 millions de wons pour un bel appartement dans un quartier chic.

Loyer mensuel

Le loyer mensuel (le walsee) est une variante du chunsee. Vous versez un dépôt au propriétaire, puis le loyer chaque mois. Le dépôt vous est remis au moment de votre départ. Les risques sont les mêmes que dans le cas du chunsee. Le loyer moyen d'un appartement modeste va de 1,1 million à 2,8 millions de wons.

Colocation

C'est une solution très prisée, mais il faut bien entendu choisir avec soin ses colocataires et déterminer clairement à l'avance les responsabilités financières de chacun.

Résidences universitaires, pensions et auberges

Les universités de Yonsei, d'Ewha, de Séoul, de Hanyang et de Konkuk, ainsi que l'université d'études étrangères de Hankook sont dotées de résidences. Par ailleurs, la Fondation de la recherche coréenne gère un « gîte international » ouvert aux étudiants étrangers. Les professeurs étrangers logent parfois dans des résidences universitaires, bien que celles-ci servent en général à héberger le personnel enseignant de l'université.

Les jeunes Coréens qui étudient au collège ou qui sont en début de carrière logent volontiers dans des pensions (hasuk). Le prix d'une chambre particulière peut dépasser 500 000 wons par mois; il comprend un petit déjeuner à la coréenne, le souper et, parfois, le service de laverie. L'inconvénient des hasuks réside dans l'absence d'intimité. Une autre possibilité consiste à demeurer dans une famille. Cette solution qui constitue une excellente façon de prendre part à la culture et à la vie en Corée ne permet pas non plus de jouir d'une grande intimité. La plupart des professeurs qui choisissent ces options déménagent éventuellement dans un logement plus privé.

Enfin, certaines personnes louent une chambre au mois dans une auberge (yokwan). Les yokwans ressemblent aux pensions, leurs prix sont similaires, mais la nourriture n'est pas comprise et elles offrent encore moins d'intimité et moins de sécurité que les pensions. Certaines sont fréquentées par une clientèle douteuse qui loue les chambres à l'heure et il arrive que les locataires soient traités avec irrévérence par les Coréens qui ne savent pas à qui ils ont affaire.

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HEURES DE TRAVAIL

Dans la plupart des établissements, les professeurs travaillent de 5 à 6 heures par jour, consécutivement ou non, du lundi au vendredi, et parfois le samedi matin. Les départements des universités exigent habituellement de 10 à 15 heures d'enseignement par semaine, et demandent aux professeurs de participer à des activités étudiantes et à la rédaction du journal de l'école. Dans les instituts de recherche, la semaine de travail est de 40 heures, auxquelles s'ajoutent à l'occasion des heures supplémentaires non payées.

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INDEMNITÉ DE DÉPART

Les bureaux du gouvernement du Canada en Corée reçoivent un grand nombre de questions et de plaintes au sujet de l'indemnité de départ (taechikum). Vous devez vous assurer que le contrat fait explicitement état de l'indemnité de départ, même si votre employeur n'en voit pas la nécessité. En vertu de la loi coréenne sur le travail, que nous discutons ci-après, tout professeur à plein temps (ce qui est votre cas si vous êtes détenteur d'un visa de travail), qu'il soit ressortissant coréen ou non, a droit à une indemnité de départ équivalente à un mois de salaire pour chaque année de travail. L'employeur n'a pas le droit de vous demander de renoncer à ce droit, ni de tenter de s'y soustraire en ne vous employant que 11 mois.

Le ministère du Travail a compétence sur les questions d'indemnité de départ. Pour communiquer avec la Division de l'indemnité de départ, vous pouvez téléphoner au 82 (2) 507-1701. Le numéro général du ministère est le 82 (2) 502-9457/8 ou 82(2) 2110-7080/81. Les ministères du Travail et de l'Éducation peuvent, si vous en faites la demande, rappeler à l'employeur ses obligations en vertu de la loi. Toutefois, si vous avez épuisé tous les recours sans obtenir votre indemnité de départ et qu'il ne vous reste plus qu'à intenter une poursuite devant les tribunaux, l'ambassade du Canada à Séoul pourra vous fournir une liste d'avocats.

Les droits relatifs à l'indemnité de départ sont énoncés dans la Loi sur les normes du travail du Code coréen. On peut se procurer une traduction du Code en langue anglaise à la librairie Kyobo, qui est située près de l'ambassade des États-Unis. Les principales dispositions de la Loi sur les normes du travail concernant l'indemnité de départ prévoient notamment ce qui suit :

  • Article 28 (1) (Régime d'allocation de retraite) : Un employeur doit mettre en place un système aux termes duquel il versera à chaque employé retraité, à titre d'allocation de retraite, un salaire moyen équivalent à au moins 30 jours de travail pour chaque année de travail consécutive, compte tenu du fait que cette disposition ne s'applique pas si la durée de l'emploi est inférieure à un an.

  • Article 5 (Traitement équitable) : Dans les règles définissant les conditions de travail, aucun employeur ne peut exercer de discrimination, que ce soit en raison de la nationalité, de la religion ou de la situation sociale.
  • Article 10 (Portée) : La loi s'applique à toutes les personnes morales, à l'exception des petites entreprises familiales, des serviteurs familiaux et des organisations exemptées par décret présidentiel.

En cas de différend avec votre employeur au sujet de votre salaire ou de votre indemnité de départ, communiquez avec le bureau du travail de la région. Vous trouverez la liste des bureaux du travail régionaux dans le site Web du ministère du Travail.

Vous pouvez également obtenir un avis juridique auprès des organismes suivants :

Seoul Bar Association
Legal Center for Foreign Workers
Lawyers Association Building, 1er étage, 1718-1 Seocho-dong
Seocho-gu Séoul
Tél. : 02-3476-8080 (poste 1)
Téléc. : 02-3476-8094
Site Web : www.koreanbar.or.kr

Le lundi, de 14 h à 17 h, vous pouvez consulter un conseiller parlant anglais.

Foreign Workers' Council
14 Bomun-dong 5-ga Sungbuk-gu Séoul
Tél. : 02-928-2049 ou 02-924-2706

Korea Legal Aid Corp.
1703-10 Seocho-dong Seocho-gu Séoul
Tél. : 132 (poste 9)
Site Web : www.klac.or.kr

Le site Web de la Cour suprême de la Corée fournit de l’information sur le recouvrement de petites créances.

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IMPÔT SUR LE REVENU

L'impôt sur le revenu est aussi à l'origine de nombreuses plaintes. La plupart des employés étrangers sont tenus de payer l'impôt sur le revenu, qui est en général déduit à la source et réglé par l'employeur. En Corée, les revenus sont imposés à un taux allant de 5 à 10 p. 100. Il incombe à l’employeur de régler l’impôt à la fin de l’année, en janvier. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du bureau national des services fiscaux.

L'article 20 du Code fiscal prévoit que « une personne qui réside dans un État contractant et qui, à la demande d'une université, d'un collège ou de tout autre établissement d'enseignement reconnu, visite l'autre pays contractant pour une période ne dépassant pas deux ans, dans le seul but d'enseigner ou d'effectuer des recherches ou les deux dans un des établissements d'enseignement mentionnés, n'est imposable que dans le premier État mentionné pour la rémunération qu'il touche pour son travail d'enseignement ou de recherche ».

Le Bureau de l'impôt à Séoul tient une liste des établissements dont le personnel étranger est dispensé de l'impôt sur le revenu. En principe, l'article 20 ne vise que les professeurs engagés par une université, un centre de recherche ou un institut administré par une université. Les professeurs qui travaillent dans un hawkon ou pour une société privée pourraient devoir payer des impôts. Le bureau de l'administration générale de l'université ou du centre de recherche qui vous emploie peut présenter la demande d'exemption. Si votre employeur déduit à tort l'impôt sur le revenu, il est tenu de vous rembourser.

Pour en savoir plus à ce sujet, communiquez avec le Bureau de l'impôt à Séoul, qui peut vous aiderà faire respecter les dispositions de l'article 20. Vous pouvez aussi vous procurer un guide fiscal rédigé en anglais à l'intention des étrangers, qui paraît chaque année en avril; ce guide est offert gratuitement dans tous les bureaux de l'impôt.

En Corée, l'année financière va du 1er  juin au 31 mai. En général, l'employeur produit les imprimés fiscaux, mais, s'il ne s'acquitte pas de cette obligation, c'est l'employé qui sera pénalisé pour ne pas avoir fourni les documents requis. Si vous croyez que votre employeur ne respecte pas la loi et qu'il déduit illégalement l'impôt de votre salaire, discutez-en tout d'abord avec lui. Si cette démarche est infructueuse, adressez-vous à la Division fiscale internationale du Bureau de l'impôt à Séoul, aux numéros 82 (2) 397-1114 ou 82 (2) 397-1446, ou au bureau de l'impôt le plus proche. Si vous ne parvenez pas à résoudre le litige, vous pourriez consulter un avocat.

Selon la durée de votre séjour en Corée, vous pourriez ou non devoir payer des impôts au Canada sur les revenus que vous touchez en Corée. Nous vous conseillons d'entrer en contact, avant de partir, avec le bureau de l'Agence du revenu du Canada le plus près de votre domicile afin de déterminer votre statut de résident à l'égard de l'impôt sur le revenu canadien.

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ASSURANCE MALADIE

En principe, les professeurs de langue étrangère peuvent souscrire au régime d'assurance maladie coréen par l'intermédiaire de leur employeur. Renseignez-vous précisément à ce sujet au moment d'accepter une offre d'emploi. Vous devez en effet connaître et comprendre la nature et l'étendue de la couverture dont vous bénéficiez. En général, les soins de santé en Corée sont bons et, bien qu'ils soient moins coûteux qu'au Canada, ils peuvent être assez chers. Si vous ne pouvez pas souscrire à une assurance par l’intermédiaire de votre employeur ou décidez de ne pas le faire, vous pouvez obtenir une assurance maladie du système public, mais seulement si vous avez une carte d’identité de résident.

Si vous souscrivez à une assurance privée, il faut savoir que la plupart des médecins et hôpitaux n'acceptent pas de facturer directement votre compagnie d’assurance, qu’elle soit étrangère ou nationale. Ils exigent habituellement d'être payés avant d'administrer le traitement. Les clients doivent ensuite demander un remboursement à leur compagnie d’assurance.

Il est donc impératif de vérifier si vous êtes bien assuré et si vous disposez des fonds nécessaires pour régler les factures au cas où vous auriez besoin de soins médicaux. L'ambassade du Canada à Séoul tient une liste de médecins et de dentistes coréens qui parlent l'anglais.

Pour en savoir davantage, visitez le site Web de la société nationale de l'assurance-maladie.

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PRESTATIONS DE RETRAITE

En quittant la Corée, vous pourriez avoir le droit de récupérer à la fois vos cotisations et celles de votre employeur au Régime national de pension de la Corée, si :

  • vous possédez la citoyenneté canadienne ou coréenne;
  • vous avez cotisé au Régime de pension coréen pendant moins de 10 ans.

Pour obtenir le remboursement de vos cotisations, vous devez présenter les documents suivants :

  • votre passeport;
  • votre certificat d’inscription au registre des étrangers;
  • une copie de votre livret de banque (coréen ou canadien);
  • un billet d’avion indiquant la date de votre départ.

Lorsque vous quitterez le pays, votre employeur devra signaler la fin de votre contrat au Service nationale de pension de la Corée. Sur confirmation de votre départ, le Service déposera la somme remboursée dans votre compte bancaire.

Si vous possédez la citoyenneté canadienne et que vous êtes admissible à un remboursement forfaitaire, vous ne recevrez que les cotisations versées à partir du 1er mai 1999, date d’entrée en vigueur de l’Accord de sécurité sociale entre le Canada et la Corée. Veuillez noter que le remboursement de vos cotisations vous enlève le droit de recevoir des prestations de retraite de la Corée.

Si vous ne récupérez pas vos cotisations, les dispositions de l’Accord de sécurité sociale peuvent vous aider à obtenir une pension de retraite coréenne. Le cas échéant, vous devez satisfaire aux critères suivants :

  • avoir cotisé au Régime de pension coréen pendant plus d’un an;
  • avoir cotisé au Régime de pensions du Canada après 1988;
  • avoir cotisé à ces deux régimes pendant une période totalisant au moins 10 ans.

La période pendant laquelle vous avez participé au Régime de pensions du Canada sera prise en compte dans le calcul des 10 années requises pour être admissible à une pension coréenne.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’Accord de sécurité sociale dans le site Web du Service national de pension de la Corée et dans le site Web de  Ressources humaines et Développement social Canada.

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BILLET DE RETOUR

Certains établissements fournissent le billet de retour au terme du contrat et promettent de rembourser les frais du voyage pour se rendre en Corée. Il faut néanmoins savoir que cet engagement n'est pas toujours respecté.

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DIFFÉRENCES CULTURELLES

Une grande diversité règne parmi les professeurs d'anglais en Corée : certains ont suivi une formation spéciale et obtenu un diplôme de la TESOL, tandis que d'autres sont titulaires d'une maîtrise ou d'un doctorat dans une autre discipline et enseignent en Corée pour connaître une culture différente de la leur. L'enseignement de l'anglais constitue parfois une activité secondaire pour les membres d'autres professions, comme des chercheurs, un travail d'appoint en attendant de trouver un emploi ou encore une activité passagère.

La plupart des enseignants abordent ce travail avec leurs propres attentes et leurs propres réactions face à la situation dans laquelle ils se trouvent. Certains s'attendent à être traités avec professionnalisme et sont choqués s'ils ne le sont pas, d'autres espèrent gagner beaucoup d'argent et finissent par se rendre compte qu'ils touchent à peu près le même salaire qu'un chauffeur d'autobus syndiqué de Séoul. D'autres encore s'attendent à vivre dans une grande maison de style occidental et sont fort déçus de se retrouver dans un logement très modeste. C'est pourquoi il vaut mieux, avant de commencer à travailler en Corée, avoir une idée des différences culturelles: vous serez ainsi mieux armé pour faire face aux déceptions éventuelles.

Statut des étrangers

Les Coréens font une différence marquée entre l'entourage immédiat d'une personne, c'est-à-dire sa famille, ses amis et ses collègues, et les autres. Ils accordent à leurs proches un respect et une courtoisie absolus, et traitent les autres avec indifférence. La société coréenne n'est pas égalitaire et le statut d'une personne est uniquement défini selon ses relations. Quelle est la place des étrangers dans ce système ? La réponse est très simple : ils n'en ont aucune.

La plupart des Coréens qui voyagent à l'étranger le font en groupe, ce qui limite leurs échanges avec le monde extérieur. La société coréenne reste donc assez fermée sur elle-même.

Pour vivre en Corée, il faut de la patience et de la détermination. En fait, les Coréens sont chaleureux et amicaux avec la plupart des étrangers, mais il ne faut pas s'attendre à faire partie de leur cercle restreint.

Statut des professeurs

La plupart des professeurs sont traités avec beaucoup de respect par les étudiants, y compris les professeurs d'anglais langue seconde (TESOL). Cependant, pour conserver ce respect, ils doivent agir correctement et faire preuve de certaines qualités. Ainsi, un professeur au comportement irrespectueux s'attirerait le mépris des Coréens et risquerait d'avoir des ennuis avec son employeur et avec les services de l'immigration. En bref, il faut toujours agir avec respect et discrétion.

En tant qu'étranger, vous serez très remarqué, ce qui implique que les gens autour de vous pourraient examiner avec attention tout ce que vous faites. Sachez que la société coréenne est à bien des égards beaucoup plus traditionnelle que la société nord-américaine; il convient donc de vous conformer aux normes et aux attentes en vigueur dans ce pays.

Situation des femmes

Sur le plan culturel, la Corée est très différente du Canada. Certaines enseignantes canadiennes signalent que leurs conditions de travail ne sont pas aussi bonnes que celles de leurs collègues masculins. Le harcèlement sexuel n’est pas chose courante, mais il existe. Les Canadiennes qui
envisagent d'aller travailler en Corée doivent le savoir.

Des Canadiennes et des ressortissantes d’autres pays ont été victimes d’agressions sexuelles. Les victimes ont dit avoir été dévalisées et agressées sexuellement. On recommande aux Canadiennes qui enseignent en Corée de se montrer prudentes et, dans la mesure du possible, de partager un logement. Pour plus d’informations et de conseils, consulter notre publication Voyager au féminin.

Si vous êtes victime d’une agression sexuelle, vous devriez immédiatement demander de l’aide au centre médical le plus proche et à la police. Le personnel consulaire du Canada peut :

  • vous aider à déclarer le crime à la police;
  • vous offrir appui et assistance en ce qui a trait aux conséquences de l’agression sur le planémotionnel, social, médical et judiciaire;
  • vous aider à contacter des parents ou des amis;
  • contacter des services de counseling sur place, le cas échéant, ou au Canada;
  • vous fournir une aide financière d’urgence;
  • s’efforcer de faire en sorte qu’une enquête en bonne et due forme est effectuée et que des accusations sont portées contre la personne responsable si celle-ci a été identifiée.

Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, visitez la page Agression sexuelle à la section Problèmes de notre site Web.

Les employeurs coréens

En Corée, comme presque partout dans l'Est asiatique, la société est très hiérarchisée. Le patron est celui qui commande. Les employés ne sont pas censés contester les décisions de leur employeur ou son autorité, surtout en présence de tiers. Il faut donc faire très attention dans vos rapports avec votre employeur. Lorsque vous discutez de questions épineuses, faites-le discrètement, conservez votre sang-froid, ne haussez pas le ton et parlez poliment.

Problèmes de communication

La façon de s'exprimer et les mœurs en usage en Corée ne sont pas très précises. Ainsi bien des choses restent implicites, mais sont comprises par les Coréens. Naturellement, les étrangers ne s'y retrouvent pas toujours. Il est donc très important que vous sachiez exactement ce que l'on attend de vous et de résoudre tout malentendu sans attendre. Sinon, les problèmes risquent de prendre de l'ampleur.

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S'ADAPTER À LA SOCIÉTÉ CORÉENNE

Les conseils sur le choc culturel présentés ci-après nous ont été fournis par la KOTESOL. Vous trouverez d'autres renseignements sur le choc culturel et sur la vie dans un pays étranger dans la brochure des Affaires consulaires intitulée Travailler à l'étranger : comment y voir clair.

Lorsqu'on arrive pour la première fois dans un pays, on est en général enthousiaste à la perspective de vivre des expériences inédites. Mais après quelque temps, la nouveauté s'estompe et on commence à avoir le mal du pays. À ce stade, il ne faut pas se juger trop sévèrement : cela arrive à tout le monde — « Je n'arriverai jamais à m'y faire. » « J'ai envie de manger de la vraie nourriture, de voir de vrais amis, de vivre dans un logement décent... » « Pourquoi les Coréens font-ils telle ou telle chose ? »

C'est simplement une question de temps. Au fur et à mesure que vous vous habituez à votre vie en Corée, vous trouverez normales des choses qui auparavant vous agaçaient. La vie deviendra suffisamment agréable pour que les petits désagréments perdent de leur importance. Tout d'un coup, vous vous rendrez compte que vous aimez le kimchi, que vos étudiants sont des gens intéressants et que le fait de les aider à améliorer leur anglais ou leur français ajoute encore à votre plaisir. Vous commencerez à comprendre ces amis qui essaient de vous faire connaître la Corée en dehors de la communauté des résidents étrangers, vous essaierez d'acquérir quelques notions de coréen et vous vous en servirez.

Beaucoup d'étrangers sont venus travailler en Corée et y sont restés. Ils s'y sont fait une place et ont décidé de s'y établir. En revanche, à un moment donné, la plupart ressentent le besoin de rentrer chez eux. Si vous avez de la chance, vous le ferez avant que cette expérience ne vous marque trop profondément. Il sera temps de partir lorsque vous commencerez à éprouver des sentiments négatifsà l'égard du pays et de ses habitants. Si vous n'avez plus envie de travailler, que vos étudiants vous déplaisent, que tout et le reste vous agacent et que vous avez à ce propos de violentes discussions avec d'autres étrangers qui sont dans le même état d'esprit, c'est qu'il est temps de repartir.

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QUE PEUVENT FAIRE LES BUREAUX DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Encore une fois, n'oubliez pas que les bureaux du gouvernement du Canada ne peuvent en aucun cas prendre part à un litige. Ils ne peuvent ni faire une enquête, ni agir à titre d'avocat ou de médiateur dans un conflit personnel, juridique ou contractuel qui toucherait des Canadiens. Ils ne peuvent pas non plus effectuer des recherches sur un employeur potentiel, le recommander ou s'en porter garantes. Il incombe à chaque employé d'évaluer toute offre d'emploi avant de signer un contrat.

L'ambassade du Canada à Séoul peut toutefois venir en aide aux Canadiens de plusieurs façons. Elle offre des services consulaires et des services de notaire et de passeport. Elle peut aussi vous fournir les numéros de téléphone de divers organismes gouvernementaux coréens avec lesquels vous devez communiquer. Si vous avez besoin de conseils juridiques, l'ambassade peut vous remettre une liste d'avocats, mais ne peut toutefois vous en recommander un en particulier. Le choix d'un avocat est une décision qui vous incombe. Son personnel fera son possible pour répondre à vos questions et à vos plaintes. Enfin, il est conseillé à tous les citoyens canadiens séjournant en Corée de s'inscrire à l'ambassade. Ainsi, on sera en mesure de vous contacter en cas d'urgence ou de crise ou si votre famille ou vos proches doivent entrer rapidement en contact avec vous. L'inscription est volontaire, et l'information fournie est protégée et utilisée conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les Canadiens peuvent également s'inscrire en ligne.

Si vous avez d'autres questions à propos de l'enseignement de l'anglais ou du français en Corée, veuillez vous adresser à la Direction générale des affaires consulaires, au 1 800 267-6788 (au Canada) ou au (613) 944-6788.

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SOURCES D'INFORMATION EN CORÉE

L'ambassade du Canada à Séoul n'a pas de liste complète des établissements d'enseignement des langues. La plupart des postes de professeur sont dotés soit grâce au bouche à oreille ou par l'intermédiaire d'annonces dans les journaux locaux de langue anglaise. Les meilleurs établissements mettent à l'occasion une annonce dans le bulletin de la TESOL ou tiennent un stand de recrutement dans les conférences de la TESOL. Par ailleurs, ils annoncent parfois les postes à combler dans les bureaux de placement des universités et des collèges aux États-Unis et au Canada. Les postes vacants sont aussi affichés dans Internet.

Journaux

Une fois arrivé en Corée, vous ferez bien de vous abonner à un des journaux locaux en anglais, tels que le Korea Herald, le Korea Times ou le JoongAng Daily (distribué par l’International Herald Tribune). Ils sont publiés six fois par semaine et coûtent de 16 000 à 20 000 won par mois. À Séoul, on les trouve dans la plupart des kiosques à journaux, mais en province, il faut en général s’abonner. Vous pouvez joindre le Korea Herald au numéro de téléphone 1588-0533, le Korea Times au numéro (2) 724-2342 et le JoongAng Daily/International Herald Tribune au 1577-0510. Des abonnements internationaux sont aussi offerts.

Pages jaunes et autres annuaires coréens

Dans la plupart des grandes librairies, on trouve les Korean Yellow Pages, un annuaire de langue anglaise, ainsi que d'autres répertoires d'entreprises. Le Service du commerce extérieur de l'ambassade des États-Unis et la Chambre de commerce américaine en Corée publient en coédition un annuaire des sociétés. Tous ces recueils renferment une mine d'information et donnent les coordonnées des universités et des administrations publiques. De son côté, la Fondation de la recherche coréenne publie une brochure sur les études en Corée, qui contient aussi des renseignements sur les universités du pays.

La TESOL en Corée (KOTESOL)

Organisme sans but lucratif, la KOTESOL a pour mandat de promouvoir le savoir, de diffuser de l'information et de faciliter les liens interculturels entre professeurs d'anglais en Corée. Elle constitue une bonne source de renseignements à jour sur l'enseignement en Corée. La direction nationale de la KOTESOL appuie la formation et le perfectionnement des professeurs au moyen de groupes d’intérêts spéciaux, de publications spécialisées et de subventions de recherche. Tous les ans au mois d'octobre, le congrès international attire plus de 800 personnes, qui ont alors l’occasion de rencontrer certains des meilleurs auteurs, professeurs et chercheurs du monde entier.

La KOTESOL possède des sections à Séoul, Suwon, Cheongju, Gangneung, Taejon, Jeonju, Gwangju, Taegu et Pusan. Ces groupes organisent des ateliers chaque mois et parrainent des activités éducatives dans leur région. Le lieu, la date et l'heure des ateliers et activités sont postés dans les pages des groupes, dans le site Web national de la KOTESOL. Pour plus amples renseignements :

Courriel : KOTESOL@asia.com
Site Web : www.kotesol.org

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Services consulaires

Affaires étrangères et Commerce international Canada
www.international.gc.ca

Direction générale des affaires consulaires
www.voyage.gc.ca

Renseignements généraux
Tél. : 1 800 267-6788 (au Canada et aux États-Unis) ou (613) 944-6788
ATS : 1 800 394-3472 (au Canada et aux États-Unis) ou (613) 944-1310
Courriel :
voyage@international.gc.ca

Urgences
Tél. : (613) 996-8885
(appels à frais virés de l’étranger — si ce service est offert dans le pays en question)
Courriel : sos@international.gc.ca

La Direction générale des affaires consulaires publie, dans les deux langues officielles, une série de brochures sur la sécurité en voyage.

Les Conseils aux voyageurs renseignent les voyageurs sur la situation dans plus de 200 destinations étrangères : sécurité, questions de santé et exigences d’entrée. On peut également les commander par téléphone au : 1 800 267-6788 (au Canada et aux États-Unis) ou (613) 944-6788.

Bureaux du gouvernement du Canada à l’étranger
www.voyage.gc.ca/alt/bureauxcan.asp

Représentants diplomatiques, consulaires et autres au Canada
www.voyage.gc.ca/alt/representants.asp

Passeport Canada
www.pptc.gc.ca
Tél. : 1 800 567-6868 (au Canada et aux États-Unis)
ATS : 1 866 255-7655

Visitez notre page Sources d'information.

 

 

Information sur la publication

Publié par Affaires étrangères et du Commerce international Canada

L'information figurant dans la présente publication est disponible pour une utilisation personnelle ou publique non commerciale et peut être copiée, en tout ou en partie et par quelque moyen que ce soit, sans frais ou autre permission d'Affaires étrangères et du Commerce international Canada. Nous demandons seulement que :

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Tous les renseignements que renferme cette brochure sont fournis « tels quels », sans garantie d’aucune sorte, explicite ou implicite. Affaires étrangères et du Commerce international Canada s’efforce toutefois de présenter des renseignements qui soient exacts. Nous encourageons également les lecteurs à faire leurs propres recherches et à consulter des spécialistes pour en savoir plus.

Cette publication est disponible, sur demande, sous d'autres formes.

Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez aussi écrire à l'adresse suivante :

Service des renseignements
Affaires étrangères et du Commerce international Canada
125, promenade Sussex
Ottawa ON K1A 0G2
Tél. : 1 800 267-8376 (au Canada) ou (613) 944-4000
Courriel : enqserv@international.gc.ca

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