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Au point de départ
Qui devrait organiser la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?
Qui devrait participer à la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?
Comment un ministère devrait-il s'y prendre pour célébrer la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?
Comment organiser La Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones

Au point de départ


Sujets

Il y a un large éventail de sujets intéressants et pertinents liés aux peuples autochtones qui sont dignes d’attention et d’intérêt. Il est important de prendre le temps de choisir un sujet d’actualité pouvant susciter le plus vif intérêt possible auprès du groupe visé tout en contribuant à l’acquisition de nouvelles connaissances par les participants. S’inscrivent parmi les sujets les plus populaires :

  • les droits des Autochtones
  • les traités et les revendications territoriales – généralités (Premières nations, Inuits, Métis)
  • les traités et les revendications territoriales – particularités (Colombie-Britannique, Ontario, etc.);
  • le règlement de la question des pensionnats
  • l’accès aux ressources
  • l’autonomie gouvernementale
  • la Loi sur les Indiens – précédente et actuelle
  • l’enregistrement des objets
  • la spiritualité
  • le rôle des aînés – traditionnel et contemporain
  • les groupes linguistiques et culturels
  • qui peut être considéré comme une personne autochtone?
  • le développement économique – rural, urbain et dans le Nord

Conférenciers


Il est essentiel que les conférenciers invités soient des personnes ayant une vaste expérience, soient bien informées et soient reconnues pour leur connaissance d’un sujet en particulier. Les organisateurs devraient d’abord choisir un sujet, puis identifier un conférencier compétent. Par exemple, si le sujet choisi est les Métis, le conférencier pourrait être un représentant du Ralliement national des Métis. Si le sujet est les peuples autochtones dans l’arène politique fédérale, les conférenciers pourraient être des députés et des sénateurs autochtones d’hier et d’aujourd’hui.

Les conférenciers qui possèdent des connaissances spécialisées dans un domaine peuvent être identifiés par les organisations politiques et culturelles nationales, régionales ou locales, et par les ministères fédéraux et provinciaux dont des sections traitent de questions spécifiques. Vous trouverez une liste de sites Web utiles à la dernière page du présent guide.

Activités


De nombreuses activités peuvent donner beaucoup de poids et de sens à la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, notamment celles-ci :

  • le recours à des aînés pour organiser des consultations à titre individuel
  • des cérémonies spirituelles dirigées par des aînés
  • la présence d’artistes et d’artisans autochtones et des exemples de leurs œuvres
  • la vente, à l’intérieur ou à l’extérieur, de mets traditionnels, d’objets d’art et d’artisanat autochtones
  • une exposition d’œuvres d’art autochtones – d’après un thème particulier ou général
  • des groupes de jeunes invités à faire des démonstrations comme des danses, de la musique, des chants, du tambour, etc.

Événements


Si on désire organiser un événement important ou une série d’activités, il faudra tenir compte du groupe auquel on veut s’adresser et de l’objectif à atteindre. Un événement important a pour objectif de permettre aux participants de vivre une expérience éducative importante ou encore de mieux leur faire connaître les questions autochtones.

Exemples :

  • la présence d’une personnalité autochtone de marque, qui jouit d’une réputation nationale, par exemple un artiste, un joueur de hockey, un politicien, un musicien, un comédien, ou un auteur
  • la tenue d’une exposition (accompagnée d’explications orales et/ou écrites) qui représente des aspects particuliers de la vie traditionnelle des Autochtones, par exemple un tipi, une charette de la rivière Rouge, un assortiment de paniers, la pratique de jeux et des jeux récréatifs, un inuksuk, ou un campement
  • une exposition (médailles militaires, notices biographiques des anciens combattants autochtones, des photos et des textes publiés sur un ancien combattant autochtone décoré) qui témoigne de la participation des Autochtones aux engagements militaires du Canada, par exemple lors des Première et Seconde Guerres mondiales, de la guerre de Corée, pour le maintien de la paix
  • des archives sur la question des pensionnats
  • un mini pow wow; ou
  • la reconstitution d’une cérémonie de signature d’un traité.

Qui devrait organiser la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?


L’organisation d’une activité pour la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones suppose un engagement volontaire de la part d’un employé de la -fonction publique fédérale ou d’un groupe d’employés fédéraux, notamment d’un ministère. En fait, étant donné l’esprit et l’intention de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, il n’y a pas lieu que l’organisateur principal ou les organisateurs principaux soient eux-mêmes autochtones.

La personne, le groupe, ou encore le ministère, qui souhaite organiser une activité ou une série d’activités doit satisfaire aux exigences de base du bénévolat, à savoir avoir pris un ferme engagement à y participer. Grâce à un tel engagement, au moyen du guide et avec l’appui d’autres sources, les éléments essentiels d’une Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones couronnée de succès devraient être bien en place.

 

Qui devrait participer à la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?


Pour répondre brièvement à la question : tous les employés de la fonction publique fédérale.

 

Comment un ministère devrait-il s'y prendre pour célébrer la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones?


Il n’existe pas de formule, de procédure ou d’activité établie ou approuvée pour célébrer la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones. Le principal ingrédient est l’engagement à assurer une sensibilisation aux questions touchant les Autochtones.

Le principal ingrédient est l’engagement à assurer une sensibilisation aux questions touchant les Autochtones.

En s’appuyant sur l’expérience du passé et sur l’organisation d’activités du même ordre, il pourrait être utile de s’inspirer des suggestions présentées dans les paragraphes qui suivent. Un examen des activités organisées dans le passé par diverses entités témoigne d’une grande variété.

 

Un seul événement


  • Les organisateurs de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones pourraient souhaiter miser sur la mise sur pied d’un seul événement. Pour ce faire, ils pourraient inviter une personnalité bien connue des peuples autochtones à faire une présentation, et l’annoncer, ou encore faire appel à un porte-parole qui représente une organisation importante et s’exprime aisément, par exemple le chef national de l’Assemblée des Premières nations, ou le Congrès des Peuples Autochtones. D’autres activités culturelles peuvent être organisées : des expositions d’artistes et d’artisans autochtones, des prestations de danseurs métis, des démonstrations de batteurs et des interprètes inuits du chant guttural.

Série d’activités


  • Les organisateurs de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones peuvent aussi opter pour toute une gamme d’activités dont les suivantes : un groupe de danseurs différent chaque jour à l’heure du déjeuner; une série de présentations sur des questions autochtones; une exposition importante mettant en valeur l’art, des objets et des symboles culturels autochtones; une série quotidienne de cérémonies par des aînés des Premières nations, des Inuits et des Métis; des tables d’exposition tenues par des artisans autochtones; une exposition vidéo mettant en vedette des œuvres des peuples autochtones et/ou des ouvrages traitant des peuples autochtones et des questions connexes.

Comment organiser La Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones


Pour les peuples autochtones, le concept d’aîné est extrêmement important.

Bien qu’il n’existe pas de formule ni de procédure étapiste à suivre pour organiser la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, voici quelques étapes pratiques à franchir :

  • Créer un comité réunissant des personnes ayant manifesté un intérêt – choisir un président, déléguer les tâches et attribuer les responsabilités. Commencer la planification le plus tôt possible.
  • Essayer d’obtenir la participation d’autres personnes éventuellement intéressées par ce projet – de sa propre initiative ou au moyen d’une annonce publicitaire interne. Favoriser la participation des personnes qui ont une expér ence de l’organisation des activités, ou qui ont déjà organisé des activités pour la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones.
  • Déterminer les sources de financement et le soutien financier. Négocier les besoins en matière d’installations, en particulier l’espace requis.
  • Envisager la possibilité d’inviter un aîné pour guider la planification. Cette initiative peut donner lieu à quelques efforts personnels, mais les résultats contribueront sensiblement à votre succès et rendront vos efforts crédibles sur-le-champ. Pour les peuples autochtones, le concept d’aîné est extrêmement important.
  • Identifier un champion dans les rangs de la haute direction et l’inviter à se joindre au comité et à promouvoir la Semaine au sein de l’organisation.
  • Discuter de la possibilité d’inviter des personnes de l’extérieur du comité, par exemple des représentants d’organisations autochtones, d’autres ministères, du secteur privé et d’organismes bénévoles, ou encore des membres de la communauté autochtone.
  • Envisager la possibilité de travailler en partenariat avec d’autres ministères ou organismes et accorder une attention toute spéciale à la mise en place de ces partenariats, en particulier lorsque plusieurs ministères occupent des locaux dans un même immeuble.
  • Vous voudrez peut-être produire des documents illustrant votre événement, notamment des photos des activités, des conférenciers et des participants, à des fins de consultation ultérieure ou de publicité, sur papier, en direct, ou les deux. Vous devez obtenir l’autorisation de toutes les personnes photographiées, et leur laisser savoir l’utilisation que vous comptez faire de leurs photos.
  • Tenir une réunion de compte rendu du comité à la fin du processus, et laisser une « trace écrite » du processus pour ceux qui prendront la relève, par exemple effectuer un examen à posteriori.

Conclusion

Afin d’assurer le succès de la planification d’un événement ou d’une série d’activités pour la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, il convient que les organisateurs tiennent compte de trois questions essentielles :
a) le niveau d’appui au sein de l’organisation;
b) l’intérêt et le niveau d’engagement des participants;
c) l’événement et/ou les activités à organiser.

La célébration de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones au sein de votre organisation favorisera la création d’un milieu de travail accueillant pour les employés autochtones et la mise en place d’une fonction publique fédérale vraiment représentative et inclusive.