Le
poisson se comporte d’une manière fascinante pour survivre et prospérer.
Par exemple, le thon rouge de l’Atlantique atteint parfois une longueur de dix
pieds et un poids de plus de 1 500 livres. Pour les humains, une telle dimension
serait une excellente excuse pour ne rien faire. Pourtant, cette espèce prend à
peine un peu plus d’un mois pour traverser l’océan Atlantique et nage à des
vitesses comparables certains chevaux de course.
Le saumon est également une espèce unique. En effet, les saumons ont une
remarque habileté à retrouver leur rivière d’origine quand vient le temps de se
reproduire. De fait, ils nagent à contre-courant et remontent des chutes d’eau
pour retrouver l’endroit même où ils ont éclos.
Le poisson travaille dur, et nous devons faire de même pour assurer sa
survie.
Aujourd’hui est la Journée mondiale des pêches. Saviez-vous qu’environ
80 millions de tonnes de poissons et de fruits de mer sont récoltés chaque année
dans le monde? Les prises dans les océans représentent près de trois quarts de
ce total. C’est toute une industrie quand on s’y arrête! La pêche, qui fait
travailler des millions de personnes sur la planète et en nourrit des millions
d’autres, joue un rôle majeur dans l’économie des pays qui la pratiquent. Au
Japon, un thon rouge de l’Atlantique vaut jusqu’à 173 000 dollars américains.
Pas mal pour un seul poisson!
Malheureusement, tout n’est pas parfait. Vous avez probablement déjà vu ou
entendu un des nombreux reportages sur l’effondrement des pêches qui risque de
se produire si nous ne modifions pas la gestion des stocks mondiaux.
Des changements sont possibles, mais nous devons tous faire des sacrifices et
y mettre du nôtre. Nous devons améliorer les règles et trouver la volonté de les
appliquer. De plus, nous devons agir MAINTENANT.
Le Canada, comme plusieurs autres, est engagé dans cette question. Mais un
plus grand nombre de pays doivent se joindre à nous. La surpêche et les autres
activités de pêche illégale doivent s’arrêter.
La Journée mondiale des pêches est un signal d’alarme, un vibrant
appel pour que nous assurions la durabilité de cette activité, de ce mode de vie
et de cette source de protéine.
Déclaration du ministre
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