Aide canadienne au développement en Asie centrale

L’engagement du Canada en Asie Centrale

L’ambassade du Canada à Almaty au Kazakhstan représente le programme d’assistance canadien au développement dans les républiques d’Asie Centrale. L’Agence Canadienne de développement internationale (ACDI) est responsable de l’exécution des programmes de coopération technique du gouvernement canadien.

Le programme de l’ACDI en Asie Centrale vise à soutenir la bonne gestion environnementale des ressources de la région et de renforcer les bases de création de la démocratie à travers le développement de sociétés civiles et humaines ainsi que le soutien de coopération régionale et de stabilité. En accord avec la nouvelle politique internationale canadienne, ce programme régional est plus focalisé sur le Tadjikistan, le pays le plus pauvre dans la région, avec des programmes limités au Kazakhstan et la république du Kirghizstan.

Le Canada est présent en Asie Centrale depuis 1991, à l’exception du Tadjikistan et du Turkménistan qui ont reçu un soutien depuis 1994. L’ACDI a contribué approximativement à hauteur de 113. 8 millions de dollars dans la région. Les projets récents au Kazakhstan, au Kirghizstan et en Ouzbékistan visaient les secteurs privés d’activité dans le pétrole et le gaz et le secteur minier, où le Canada est un investisseur majeur. Un soutien ultérieur pour des stages de formation technique et professionnelle a inclus a création d’un centre de formation spécialisé dans le pétrole et le gaz, un centre de formation de gestion de l’eau et le renforcement des capacités de recherche et d’enseignement dans un grand nombre d’universités, de collèges techniques et d’écoles de formation professionnelle.

Les activités de l’ACDI incluent :

• Coopération Technique Bilatérale
• Coopération Industrielle

Hormis le travail de l’ACDI, le Canada soutien de nombreuses organisations internationales et multilatérales qui opèrent dans la région, comme le Programme de Développement des Nations Unies (PNUD), l’Organisation pour la nourriture et l’agriculture des Nations Unies (FAO), la Banque Asiatique de Développement (BAD), la Banque Mondiale (BM), la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et l’Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe (OSCE). De même, d’autres départements du gouvernement comme le Département des Affaires Etrangères et du Commerce International (DAECI) fournit des bourses pour des initiatives de développement spécifiques.

Profile de développement de la région

Depuis la chute de l’Union Soviétique, les pays d’Asie Centrale ont lutté pour se remettre des bouleversements économiques, politiques et sociaux majeurs qui ont suivi cette chute. A l’exception du Kazakhstan riche en pétrole et en gaz, la région est affectée par une pauvreté importante, spécialement dans les zones rurales, par des infrastructures détériorées et par de sérieuses migrations des travailleurs. Le « climat » d’investissement du secteur privé reste inhospitalier en dépit de nombreuses réformes économique récentes. Alors que des réformes de gouvernance ont eu lieu, la région dans son ensemble évolue lentement dans ce secteur, et l’accroissement de la drogue et des personnes liées à la contrebande prés des frontières nouvellement pauvres sont autant de signes qui enfreignent la sécurité humaine. Les problèmes environnementaux liés aux mines d’uranium et la production d’énergie nucléaire ne sont toujours pas résolus, et des luttes pour l’approvisionnement en eau affectent les services sociaux, la croissance économique et la stabilité régionale.

L’engagement du Canada au Tadjikistan

Le Tadjikistan est le pays dans lequel se concentrent les programmes de développement de l’ACDI en Asie Centrale. Le Canada a soutenu de développement économique et communautaire dans les régions rurales, en se concentrant sur l’agriculture, l’éducation et le management de l’eau. De plus, un fond de gouvernance pour la région a non seulement amélioré les pratiques agricoles et les systèmes d’eau à travers des projets désignés et mis en place par des groupes communautaires locaux mais aussi a aidé ces organisations à établir un savoir faire dans la gestion et le commerce, gagnant le respect et la reconnaissance de la communauté.

Le Canada est présent au Tadjikistan depuis 1994, en travaillant avec ses partenaires pour réduire l’instabilité à travers l’allègement de la pauvreté, particulièrement dans les régions rurales. L’ouverture du Tadjikistan dans sa coopération avec des partenaires de l’aide permet également au Canada de contribuer à la sécurité régionale en Asie Centrale. L’Agence Canadienne de Développement International (ACDI) a contribué à hauteur de 32.1 millions de dollars d’aide au Tadjikistan depuis 1993-94. Pour plus d’informations sur les projets opérationnels de l’ACDI au Tadjikistan, merci de voir la section dédiée à la coopération technique bilatérale.

Le Tadjikistan a récemment lancé une Stratégie Nationale de Développement (SND) préliminaire qui fournit un ensemble clair de besoins et de priorités pour une assistance internationale en travaillant pour les Objectifs de Développement du Millénaire. Le nouveau programme d’assistance de l’ACDI est fondé sur le SND et se concentre sur la réforme agraire dans les zones rurales où la majorité de la population vit. L’approche de l’ACDI est de renforcer la propriété locale et la direction. Un soutien est attendu afin de viser à créer une capacité de création d’une démocratisation et du secteur public dans les réformes rurales agraires ainsi que la promotion de l’entreprenariat rural et l’accès aux marchés pour les producteurs ruraux.

Profile de développement du pays
Le Tadjikistan, pays de montagnes enfermé dans les terres, est le pays le plus pauvre d’Asie Centrale ; prés de 65% de ses habitants vit dans un état de pauvreté très important. Son économie a décliné dramatiquement depuis l’effondrement des subventions soviétiques en 1991, et la guerre civile qui a suivi a engendré prés de 7 milliards de dollars de destructions des infrastructures.

La situation économique du Tadjikistan, reste fragile du à une mise en place inégale des réformes structurelles, à une gouvernance faible, à un chômage répandu et à une dette extérieure importante. La sécurité représente également un problème : le pays est réputé pour être la route de transit majeure pour le trafic de drogues et d’êtres humains. Finalement, des membres de groupes d’opposition armés en Ouzbékistan, au Kirghizstan et en Afghanistan continuent à utiliser le territoire du Tadjikistan comme un havre de paix. Néanmoins, le pays a un gouvernement qui fonctionne et est un participant actif dans le développement international. Dans une zone d’instabilité, le Tadjikistan a montré son potentiel pour être un bon partenaire dans le développement de l’Asie Centrale.