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RELATIONS ENTRE LE CANADA ET LA JORDANIE

Affaires politiques

Le Canada et la Jordanie entretiennent des relations solides, basées sur leurs valeurs et leurs intérêts communs et sur les liens personnels. Paix, stabilité, développement et prospérité sont tous des aspirations communes.

La Jordanie est profondément touchée par le différend arabo-israélien. Plus de la moitié de sa population est palestinienne, formée de réfugiés des guerres de 1948 et de 1967 et de leurs descendants. La plupart se sont intégrés dans la société jordanienne, formant le pilier des professions et du milieu des affaires du pays, mais 250 000 environ vivent encore dans des camps de réfugiés. La Jordanie et le Canada collaborent aux aspects multilatéraux des négociations de paix du Moyen-Orient, en préconisant sans cesse une approche équitable et fondée sur des principes de la paix. Le Canada préside le Groupe de travail sur les réfugiés et s'y emploie à améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés palestiniens, notamment par sa contribution annuelle à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés. La Jordanie entretient le dialogue entre les autres pays de la région, même aux heures les plus difficiles, et est un porte-parole efficace du monde arabe à l'Ouest.

Le Canada et la Jordanie appuient fidèlement les efforts de l'ONU en faveur de la paix et de la sécurité, participant à diverses opérations de maintien de la paix dans le monde. Des militaires et des policiers canadiens et jordaniens ont travaillé ensemble à l'occasion d'opérations en Sierra Leone, au Soudan, en Bosnie, au Kosovo et au Timor-Oriental. Le Canada et la Jordanie s'entendent sur l'importance de la sécurité humaine. Ils sont membres fondateurs du Réseau de la sécurité humaine et, depuis 2000, collaborent à l'établissement du Centre régional de la sécurité humaine (Regional Human Security Centre) à Amman . C'est l'Institut jordanien pour la diplomatie qui héberge le Centre, auquel le Canada a fourni 1 million de dollars pour son budget de fonctionnement.

Le Canada et la Jordanie s'emploient à favoriser le développement du droit international. La Jordanie a été une des premières parties à la Convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel. Le Canada a appuyé les efforts accomplis par la Jordanie pour remplir ses engagements d'éliminer ses mines antipersonnel, notamment en fournissant 1,5 million de dollars au Corps royal du génie. Les deux pays ont joué un rôle clé dans la genèse de la Cour pénale internationale. La Jordanie préside l'Assemblée des États Parties, et le président de la Cour est un Canadien. Le Canada coopère avec la Jordanie pour promouvoir la CPI dans la région et dans le monde.

Beaucoup de gens sont chez eux aussi bien au Canada qu'en Jordanie. De nombreux Jordaniens ont étudié dans des universités canadiennes, et beaucoup sont citoyens des deux pays. De nombreux Canadiens se rendent en Jordanie chaque année pour y travailler ou s'y distraire, et sont toujours accueillis avec une hospitalité chaleureuse. Les Canadiens gardent le souvenir respectueux des efforts de feu le roi Hussein pour instaurer la paix au Moyen-Orient. Leurs Majestés le roi Abdullah II et la reine Rania ont confirmé la place de la Jordanie au cœur des Canadiens en travaillant en faveur des réformes, de la paix, de la prospérité et du développement pour la Jordanie et tout le Moyen-Orient.

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Affaires économiques

L'économie de la Jordanie est fragile, vulnérable à des chocs d'origine extérieure sur lesquels le gouvernement n'a pas prise, et fortement tributaire de l'aide étrangère. La Jordanie a appliqué plusieurs programmes de réforme économique administrés par le FMI après la crise financière de 1989, et a réussi à regagner la confiance de la communauté internationale et des investisseurs dans son économie. Mais en dépit des succès financiers de ces programmes, le grand défi reste l'ampleur de leurs effets sur le niveau de vie du pays et leurs répercussions sur les deux grands problèmes que sont la pauvreté et le chômage.

Les réformes prescrites par le FMI comportaient une taxe de vente plus élevée, des méthodes efficaces de perception de l'impôt sur le revenu, des droits de douane plus bas et une privatisation rapide des institutions publiques. Le FMI a évalué la performance économique de la Jordanie et conclu que, malgré un déficit budgétaire plus élevé que prévu, elle a atteint des résultats supérieurs aux prévisions dans certains domaines. L'inflation reste modérée, les réserves de devises sont suffisantes, tandis que la balance des paiements a fait meilleure figure que prévu grâce à l'accélération de la croissance des exportations.

Le budget de 2004 privilégie les mesures de réduction de la pauvreté et du chômage par la création de nouveaux emplois, aussi bien dans les activités axées sur la connaissance que dans les corps de métier. Ce budget, qui reflète aussi la prudence dont fait preuve le gouvernement en réduisant les dépenses publiques, s'articule autour du plan ambitieux de la Jordanie, le Plan de transformation socio-économique. Celui-ci, dont le coût est évalué à 438 millions de dollars canadiens, cible en priorité les domaines des soins de santé, de l'éducation et de la formation professionnelle, de la productivité sociale, de la réforme des pensions et du développement rural. Le gouvernement espère qu'il va contribuer à améliorer les niveaux de vie et avoir un impact modeste sur les revenus par habitant.

Le gouvernement, dont le mandat comprend l'accélération de la privatisation, a déclaré prioritaires à ce niveau l'Arab Potash Company (déjà privatisée), la Jordan Phosphates Mines Company, les silos et les entrepôts à céréales de l'ancien ministère des Approvisionnements, les services postaux, les services de production et de distribution de la société d'électricité (en voie de privatisation), et le port d'Aqaba. Le gouvernement cible également divers ouvrages d'infrastructure, y compris le système d'adduction d'eau Disi-Amman et le barrage de Wihdeh sur le Yarmouk.

Aqaba, sur la mer Rouge, a été désigné Zone économique spéciale et est donc administré comme une entité distincte bénéficiant de la franchise douanière, d'une taxe de vente réduite de sept pour cent et d'un taux d'impôt sur le revenu forfaitaire de cinq pour cent, alors que ces taux sont normalement de treize pour cent pour la taxe de vente et de cinq à quarante-cinq pour cent pour l'impôt sur le revenu. Le gouvernement espère que la transformation d'Aqaba en zone franche va attirer jusqu'à 6 milliards de dollars en investissements et créer 70 000 nouveaux emplois d'ici vingt ans.

La Banque centrale de Jordanie suit une politique monétaire expansionniste, les taux d'intérêt du dinar suivant à un niveau inférieur ceux du dollar, ce qui a aidé à l'expansion des facilités de crédit et stimulé les activités dans les secteurs de l'économie sensibles aux taux d'intérêt, principalement le bâtiment, les biens de consommation durables, l'habitation et les valeurs mobilières. Le secteur du bâtiment, qui a connu un taux de croissance de 11 pour cent en 2003, continue sa forte expansion, attribuée au grand nombre de travaux d'infrastructure en cours à Aqaba et dans les autres régions du pays, et à l'essor de la construction de maisons et d'appartements en construction. Ce secteur est fortement solidaire de ceux des matériaux, de l'ameublement, des biens de consommation durables, etc.; sa croissance devrait donc avoir un impact positif sur celle de ces autres secteurs de l'économie. En revanche, l'activité est modérée dans le commerce de détail et dans l'hôtellerie pour la troisième année consécutive, de sorte que les acteurs de ces secteurs ont vu peu d'amélioration à leur niveau de vie.

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Commerce

Le commerce bilatéral est modéré. Les exportations canadiennes ont représenté une valeur de 30,7 millions de dollars canadiens en 2003 (bois d'œuvre, machines, cuivre, légumineuses, automobiles, céréales et produits pharmaceutiques), tandis que les importations de produits jordaniens atteignaient 5,77 millions de dollars canadiens (concombres et cornichons, et machines électriques). Cependant, plusieurs entreprises canadiennes ont obtenu de gros contrats commerciaux, et d'autres poursuivent actuellement des débouchés importants. Agra (devenu depuis AMEC) et ses partenaires ont décroché un contrat de 79 millions de dollars américains pour concevoir et construire une usine d'oxyde de magnésium et aussi un contrat pour la conception et la construction d'une usine de brome. Royal Jordanian Airlines exploite deux Dash 8-300 de Bombardier, et l'Armée de l'air royale jordanienne a acheté deux jets d'affaires gros porteurs Challenger 604. Spar Aviation Services a mis à niveau les systèmes de navigation du parc de C-130 de l'Armée de l'air. L'achat de 26 pour cent de l'Arab Potash Company par la Potash Corporation of Saskatchewan's (PCS) est le plus gros investissement étranger dans le pays. McCarthy Tetrault souhaite fournir d'autres services de consultations relatifs aux changements à apporter à la réglementation pour soutenir les réformes économiques. Le Canada et la Jordanie ont signé une convention fiscale.


Dernière mise à jour :
2004-11-12

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