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À propos de la Roumanie

La situation politique
Après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Roumanie est tombée sous l’occupation soviétique, la monarchie a été abolie, le roi Michel de Roumanie fut contraint de s’exiler et le gouvernement communiste proclamait le pays « République populaire ». À la fin des années 1940 et au cours des années 1950, la Roumanie adoptait un genre et un style de gouvernement néostalinien, rebâtissait l’économie en mettant un accent particulier sur l’industrie lourde et procédait à des purges des opposants religieux et politiques. La Roumanie a adhéré au Pacte de Varsovie en 1955. Les troupes d’occupation soviétiques ont quitté la Roumanie en 1958.

En 1965, Nicolae Ceausescu prit la tête du gouvernement roumain et prôna une politique d’indépendance relative par rapport à Moscou. Pendant les 25 ans qu’a duré sa longue dictature, son gouvernement devint de plus en plus étouffant et draconien, surtout durant les années 1980. La chute du communisme en Roumanie fut marquée par des protestations dans tout le pays, qui ont fini par renverser le régime de Ceausescu en 1989. À l’issue d’un procès militaire sommaire, Nicolae Ceausescu et son épouse, Elena, ont été exécutés le 25 décembre 1989. Une coalition gouvernementale spéciale, le « Front de salut national », sous un dirigeant communiste de deuxième rang, Ion Iliescu (qui a par la suite servi deux mandats en tant que président de la Roumanie), assumait tous les pouvoirs et rédigeait une nouvelle constitution démocratique qui fut approuvée par référendum populaire en décembre 1991.

De nos jours, la Roumanie est une démocratie, une république parlementaire avec une législature bicamérale composée d’un sénat et d’une chambre des députés. Les 137 membres du Sénat sont élus par vote populaire direct sur la base d’une représentation proportionnelle pour servir des mandats de quatre ans, tout comme les 332 membres de la Chambre des députés. Le chef d’État de la Roumanie est le président, élu par vote populaire pour un mandat de cinq ans, avec scrutin de ballottage entre les deux principaux candidats, le cas échéant. Le président nomme les juges de la Cour suprême ainsi que le premier ministre qui, à son tour, forme le conseil des ministres.

Les dernières élections présidentielles et législatives en Roumanie ont eu lieu en novembre 2004. À la suite d’un scrutin de ballottage qui s’est déroulé en décembre 2004, le candidat de l’opposition et ancien maire de Bucarest, Traian Basescu, a défait son adversaire, l’ancien premier ministre Adrian Nastase, par une très faible marge et est devenu le nouveau président de la Roumanie. Faisant fi des protestations des sociaux‑démocrates, l’ancien parti au pouvoir, qui revendiquaient un mandat pour former le nouveau gouvernement étant donné qu’ils avaient remporté le plus grand nombre de sièges à la Chambre des députés, Basescu a nommé comme premier ministre le chef du parti libéral, Calin Popescu‑Tariceanu et, avec son aide, a réussi à mettre sur pied une coalition jouissant d’une légère majorité au Parlement, excluant ainsi les socio‑démocrates du pouvoir. La coalition au pouvoir réunit deux partis majeurs (les démocrates et les libéraux) et deux partis mineurs (le Parti ethnique hongrois, l’UDMR, et le Parti humaniste, qui devait par la suite changer de nom et adopter celui de Parti conservateur).

La situation économique
La Roumanie a dû relever de nombreux défis sur le plan économique. L’économie était au bord du gouffre dans les années 1980, à la suite du remboursement rapide de 11 milliards $US de la dette étrangère par Ceausescu (20 à 30 p. 100 du PIB) par le biais d’importantes réductions au niveau des importations. Bien que les fondements juridiques d’une économie de marché aient été en place dès 1994, la stratégie n’a pas réussi à générer des gains durables sur les plans économique et social. Il a fallu attendre jusqu’en 2000 pour que l’économie de la Roumanie commence à afficher une croissance, en même temps que diminuaient l’inflation et le chômage.

L’inflation, qui constituait un problème depuis quelques années, a reculé de 17,1 p. 100 en 2002 à environ 8 p. 100 en 2005. La croissance économique en Roumanie figure parmi les plus fortes dans la région, passant de 2,4 p. 100 en 2002 à 8,3 p. 100 en 2004, pour atteindre 4,1 p. 100 en 2005. On s’attend à ce que les investissements augmentent en Roumanie, à mesure qu’approche l’adhésion du pays à l’UE. La Roumanie, qui est considérée comme un marché en essor par les multinationales, a été classée au troisième rang des économies prometteuses, après la Russie et la Turquie en 2006‑2007. Outre la Russie et l’Ukraine, la Roumanie est l’une des économies qui enregistrent la croissance la plus rapide en Europe centrale.

Relations extérieures
La Roumanie joue un rôle de plus en plus marqué sur le plan international. Le fait que le gouvernement roumain ait reçu une invitation à se joindre à l’OTAN lors du Sommet de Prague en 2002 a répondu à l’une des grandes priorités du pays en matière de relations extérieures. Le Canada a toujours préconisé un élargissement de l’OTAN et a été le premier pays à ratifier les protocoles d’accession pour les membres éventuels le 28 mars 2003. La Roumanie (en même temps que la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie) a assumé tous les droits et obligations de l’OTAN le 29 mars 2004 et a été favorablement accueillie au sein de l’Alliance lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères le 2 avril 2004.

La priorité fondamentale de la Roumanie en matière de relations extérieures est son accession à l’Union européenne. La Roumanie s’est portée candidate à l’UE en 1999. Dans la déclaration faite à l’issue de son élection, le nouveau président a réaffirmé cette priorité. Le nouveau gouvernement roumain s’occupe à refaçonner l’image du pays en vue de son adhésion à l’UE d’ici 2007. La Roumanie est aussi un membre actif de la Francophonie et a ratifié la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel en novembre 2000. Elle appuie solidement la lutte contre le terrorisme international. Elle participe en outre à l’effort international en Afghanistan et en Iraq, et a siégé au Conseil de sécurité des Nations Unies comme membre non permanent pour la période allant de janvier 2004 à décembre 2005. En mai 2006, la Roumanie a été élue membre du nouveau Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui a remplacé la Commission des droits de l’homme des Nations Unies. La Roumanie sera l’hôte du prochain Sommet de la Francophonie à Bucarest à la fin du mois de septembre 2006.

Dernière mise à jour : RES / septembre 2006.

Fiche documentaire sur la Roumanie

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Dernière mise à jour :
2006-09-22
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