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Le Bureau de la CONSOMMATION du Canada

Sommaires des projets 2006-2007 - The St. Christopher House

588, rue Queen ouest, Deuxième étage
Toronto (Ontario)
M6J 1E3
Tél. : (416) 532-4828
Téléc. : (416) 532-8739

1. Les REER conviennent-ils aux familles à faible revenu? - 32 700 $

« Des données valables démontrent maintenant comment des prélèvements au REER pendant la retraite peuvent mener à une récupération du Supplément de revenu garanti. Mais il n'existe virtuellement aucune donnée exhaustive sur les effets combinés de la récupération aux niveaux fédéral, provincial et municipal. Au cours de ses travaux comme chercheur universitaire à la St. Christopher House (SCH), Richard Shillington a qualifié cette combinaison de récupération de " retombées cumulatives ". Par exemple, un revenu tiré d'un REER peut produire une série de pénalités financières pour les consommateurs vulnérables : les remboursements de TPS/TVH, les subventions du programme de logement social, le Programme de remboursement des médicaments délivrés sur ordonnance, les programmes subventionnés de services à l'acte et les maisons de soins infirmiers. De plus, les retraits sont imposables et pourraient augmenter le taux marginal d'imposition du particulier. Tous ces scénarios sont complexes et peu de gens ont les compétences nécessaires à leur analyse. »

L'objectif de ce projet sera de procéder à l'analyse des REER autant dans des perspectives d'intérêt public que de celle de l'industrie et d'établir des paramètres indiquant à quel moment un REER n'est plus un investissement judicieux. L'accent sera mis sur le développement d'explications exhaustives des interactions entre les systèmes de soutien du revenu et les revenus tirés d'un REER.

Ce projet s'appuiera sur les nombreuses personnes-ressources liées à la St. Christopher House (SCH), autant du secteur public que du secteur privé, pour former une équipe de conseillers qui travaillera avec un chercheur principal. Le chercheur principal mettra sur pied un comité de soutien technique composé de consultants et d'analystes (des secteurs public et privé) qui se réuniront régulièrement. Le comité de soutien technique orientera le processus de recherche et développera des études de cas visant à analyser les interactions entre les investissements dans un REER, la fiscalité et les programmes de soutien du revenu. La SCH a constaté que les études de cas s'avèrent être une méthode très efficace et assez objective pour éduquer et pour inciter au dialogue la communauté des services financiers. La SCH mettra cette technique à profit. Les études de cas seront assez détaillées et examineront plusieurs systèmes de soutien du revenu et plusieurs scénarios qui pourraient se présenter au cours d'une vie.

Le chercheur commencera par faire un examen complet des documents pertinents disponibles. Puis, en consultation avec le comité, un cadre de recherche détaillé sera développé afin d'orienter la recherche. Le cadre servira de guide au travail du chercheur et sera évalué par le spécialiste de la méthodologie pour en assurer la conformité aux objectifs visés par le projet.

Lorsque la collecte initiale et l'analyse des données auront été effectuées, le chercheur dirigera le comité de soutien technique pour développer un cadre ou un ensemble de paramètres qui préciseront les principales conclusions du projet. Ce cadre (ou ces paramètres) sera distribué à un groupe élargi d'analystes de politiques afin de recueillir leurs commentaires. Ce groupe de référence est composé d'un petit nombre de personnes qui ont participé au processus multilatéral de recherche stratégique, mené par la SCH et la Toronto City Summit Alliance. Un économiste de la Banque TD et le Caledon Institute of Social Policy font partie du groupe élargi. La méthodologie de recherche décrite plus haut a été évaluée par Ayasha Mayr Handel, méthodologiste de Toronto et étudiante en maîtrise en service social à l'Université de Toronto.

Les résultats du projet seront utiles sur plusieurs plans, notamment : aider les individus à décider si un REER est le meilleur choix pour épargner en vue de la retraite, aider les responsables de politiques gouvernementales à modifier les politiques qui, si elles sont involontaires, comportent des conséquences dommageables pour les Canadiens à faible revenu, et pour présenter aux conseillers financiers des renseignements importants qu'ils pourront utiliser lorsqu'ils vendront des produits REER (ou tout produit pour la retraite) ou offriront des conseils financiers.

La SCH procédera à une grande diffusion du rapport et remettra des articles fondés sur cette recherche aux médias grand public, aux médias ethniques, ainsi qu'aux réseaux de politiques sociales. Le rapport sera aussi disponible sur le site Web de la St. Christopher House.

2. Les coûts élevés pour accéder à des services financiers pour les nouveaux arrivants au Canada et pour les personnes avec un faible niveau de scolarité - 39 900 $

« Des études sur l'accès aux services bancaires de base, au crédit et aux prêts marginaux, ont révélé les insuffisances de l'industrie des services financiers à informer et à offrir des services appropriés à un grand nombre de consommateurs canadiens. Cependant, il y a eu peu de recherche détaillée sur les motivations et les habitudes des utilisateurs vulnérables de services financiers et sur les répercussions de leur exclusion de ces services. Les nouveaux arrivants au Canada (depuis moins de deux ans) et les Canadiens de naissance ayant un faible niveau de scolarité sont les deux groupes qui se démarquent comme étant particulièrement vulnérables, peu familiers avec les lois de protection des consommateurs et, parfois, pour leur capacité limitée à faire les bons choix financiers. Quels sont certains effets directs du manque d'accès aux services financiers que doivent affronter les nouveaux arrivants et les adultes qui ont une faible scolarité? »

La SCH propose de développer un compréhension mieux détaillée des expériences liées aux services financiers que connaissent les nouveaux arrivants et les personnes à faible niveau de scolarité. Pour réussir à développer des approches d'éducation financière, « nous devons mieux comprendre comment ces groupes se sont retrouvés financièrement exclus ». Cette compréhension et les données recueillies pourraient être utilisées pour éclairer les politiques du gouvernement, la prestation des services financiers, ainsi que les efforts d'éducation financière prodigués par les institutions financières et les organismes sans but lucratif.

Méthodologie

Étape 1 – La SCH effectuera une analyse documentaire pour grouper les données historiques afin d'orienter le développement d'un sondage et d'évaluer les écarts existants dans les recherches sur ce sujet.

Étape 2 – La SCH effectuera un sondage pour recueillir des données descriptives sur les habitudes financières, sur les besoins et sur les questions d'accessibilité que rencontrent ces groupes. La SCH sondera 100 nouveaux arrivants et 100 personnes à faible niveau de scolarité et faible niveau de revenu (définies comme ayant un faible niveau d'éducation ou n'ayant pas complété leur douzième année). S'inspirant de ses travaux du programme Financial Advocacy and Problem Solving (FAPS), la SCH a observé que ces deux groupes comportent un grand nombre d'individus avec une faible éducation financière et qui ont peu d'accès aux services financiers grand public. Ainsi, ils sont bien placés pour décrire les habitudes financières et les obstacles que rencontrent les personnes ayant un faible niveau d'éducation financière pour accéder aux services financiers grand public. L'échantillonnage se fera parmi la clientèle de la SCH , parmi les clients d'autres organismes communautaires de services sociaux, par du recrutement actif à l'extérieur des institutions financières (grand public ou alternatives) et par de l'affichage aux principaux carrefours de groupes communautaires. Les données recueillies à la première étape orienteront les questions de recherche pour la deuxième étape.

Étape 3 – À cette étape, la SCH utilisera les comptes personnels pour grouper de l'information plus approfondie sur les problèmes rencontrés par ces groupes. La SCH travaillera avec des groupes de consultation (mêmes méthodes de recrutement qu'à l'étape 2). Il y aura cinq groupes de consultation avec dix participants pour chacun (pour les consommateurs à faible revenu et faible niveau d'éducation) et cinq groupes de consultation pour les nouveaux arrivants, avec dix participants pour chacun des groupes. Les participants aux groupes de consultation seront recrutés à partir de la base de clients de la SCH à Toronto. La SCH regroupera ces données qualitatives dans un rapport qui résumera les thèmes communs observés chez ces groupes de consultation afin de fournir plus d'information sur les obstacles qu'ils rencontrent.

Ensuite, la SCH effectuera une série d'entrevues téléphoniques avec des sources clés d'information, notamment des organismes en première ligne dans trois autres villes canadiennes. Pour ces entrevues, la SCH prévoit s'entretenir avec des représentants d'agences de règlement, de bureaux de placement, et de programmes d'éducation des adultes et de formation axée sur les compétences à Vancouver, Montréal et Halifax. La SCH recueillera encore plus de renseignements auprès de ces organismes sur les besoins et les expériences des nouveaux arrivants et des personnes à faible niveau d'éducation; la SCH vérifiera aussi la pertinence et l'utilité des données recueillies dans les sondages et les groupes de consultation. La SCH réunira aussi leurs idées et suggestions relativement à l'utilisation et aux applications potentielles qu'eux-mêmes ou les organismes pourraient tirer des conclusions du rapport.

Étape 4 – En fonction des groupes de consultations, la SCH recrutera 10 sources d'informations clés (cinq nouveaux arrivants et cinq consommateurs à faible revenu) et élaborera des études de cas fondées sur leurs expériences personnelles, afin de mieux illustrer les impacts quotidiens liés au manque d'accès à des services financiers grand public.

La méthodologie de recherche décrite plus haut a été évaluée par Ayasha Mayr Handel, méthodologiste de Toronto et étudiante en maîtrise en service social à l'Université de Toronto.

Le rapport sera diffusé à d'autres groupes de défense des consommateurs partout au Canada et sur le site Web de la St. Christopher House .

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Création : 2006-06-28
Révision : 2006-07-05
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