Le Canada et le Royaume-Uni

Relations politiques
Commerce et investissement
Défense
Sécurité
Immigration
Coopération en science et technologie
Arts et culture
Relations académiques
Programmes d'échanges pour les jeunes
Tourisme

L'histoire du Canada en tant que pays du Commonwealth est étroitement liée à celle du Royaume-Uni et notre relation le reflète aujourd'hui dans sa diversité et sa force. Dès le 16ème siècle, des explorateurs, pêcheurs et marchands venus des îles britanniques se sont hasardés de l'autre côté de l'océan Atlantique Nord, suivis, au cours des quatre siècles suivants, par des générations d'émigrants britanniques. De nos jours, les personnes d'origine britannique constituent encore le plus grand groupe ethnique du Canada.

C'est le roi George III qui, au 18ème siècle, a favorisé les conditions dans lesquelles la culture, la langue et la religion des Français ont pu coexister avec celles des Anglais, dans la moitié nord de l'Amérique du Nord. En outre, la Constitution canadienne de 1867 était à l'origine une loi du Parlement britannique.

Notre relation est ainsi enracinée dans une histoire commune, des liens familiaux et des valeurs et traditions partagées, que renforce une expérience commune de deux guerres mondiales et plus d'un demi-siècle de paix et de prospérité croissantes.

Aujourd'hui, le Canada et le Royaume-Uni coopèrent largement sur des questions internationales clefs, reflétant ainsi notre engagement partagé en faveur d'institutions multilatérales plus efficaces. Parmi les pays européens, le R.-U. est le principal partenaire commercial du Canada, et représente notre troisième marché d'exportation au niveau mondial et notre deuxième source de tourisme.

Les rapports entre le Canada et la Grande-Bretagne continuent de se moderniser et de se développer de manière exponentielle dans cette ère de mondialisation. En vue d'aider à gérer cette relation, le Haut-commissariat du Canada à Londres dispose de la deuxième représentation en importance des ministères gouvernementaux fédéraux à l'étranger- seule l'ambassade à Washington en a davantage. Le Haut-commissariat cherche constamment à intensifier les contacts et la coopération dans des domaines clefs comme la recherche scientifique, l'éducation, le patrimoine, le service public, ainsi que les échanges parlementaires et de jeunesse, pour ne nommer qu'eux.

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Relations politiques

Le Canada et le Royaume-Uni continuent d'exercer une profonde et positive influence l'un sur l'autre. Les deux pays partagent un souverain et tous deux ont l'une des plus anciennes traditions ininterrompues de démocratie parlementaire.

En 1997, au Sommet du G8 de Denver, le Canada et le Royaume-Uni ont délivré une Déclaration commune pour marquer un programme de modernisation dans les rapports bilatéraux.

Les rapports entre le Canada et le R-U bénéficient de rencontres régulières entre nos deux Premiers Ministres, ainsi qu'entre les ministres principaux, les diplomates et les fonctionnaires gouvernementaux. La relation commune est également améliorée grâce à une étroite coopération au sein de diverses organisations internationales, dont principalement le Commonwealth - un regroupement de 53 états aux traditions juridiques et politiques communes, entretenant des liens historiques avec le Royaume-Uni. Le Canada y joue un rôle actif et représente, après le R-U, le deuxième plus grand contributeur financier à destination du Commonwealth.

Les rapports entre le Canada et le R-U sont favorisés encore davantage par le biais de l'appartenance à d'autres organisations internationales comme les Nations Unies, le G8, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, l'Organisation mondiale du commerce et l'Organisation pour la coopération et le développement économique.

Depuis la création de l'Association parlementaire Canada-R-U, en 1997, une délégation de parlementaires canadiens se rend chaque année au Royaume-Uni pour y rencontrer leurs homologues britanniques et autres représentants politiques et gouvernementaux, en vue d'échanger des informations sur des questions d'intérêt commun.

Également depuis 1997, l'intention du Royaume-Uni de déléguer les pouvoirs au Parlement écossais (ainsi qu'aux Assemblées du pays de Galles et d'Irlande du Nord) a donné au Canada la possibilité de faire profiter au Royaume-Uni de ses 138 années (depuis la Confédération) d'expérience en matière de systèmes de décentralisation du pouvoir.
Le rôle de certains Canadiens dans le processus de paix en Irlande du Nord illustre le degré de confiance qui caractérise la relation : le Général John de Chastelain préside à une commission internationale sur le désarmement; un juge canadien, William Hoyt, est chargé d'enquêter sur les évènements connus sous le nom de « Bloody Sunday » (dimanche sanglant) au cours desquels, en janvier 1972, l'armée avait ouvert le feu sur 14 civils irlandais, qui trouvèrent la mort; et l'ancien juge à la Court suprême du Canada, Peter Cory, a été nommé en mai 2002 pour diriger une enquête sur des allégations de collusion des forces de sécurité dans la mort de huit résidents bien connus d'Irlande du Nord. Le Canada a également contribué à hauteur de plus de 5 millions de dollars au Fonds international pour l'Irlande pour des projets visant à favoriser la coopération entre les communautés.
Cette année, le Royaume-Uni a assuré la direction du G8 et, en juin, assurera la présidence de l'Union européenne. Fort de son expérience acquise lors du Sommet du G8 de Kananaskis en 2002 (qui a produit le Plan d'action pour l'Afrique), le Canada travaille en étroite collaboration avec le Royaume-Uni sur le double point central du Premier Ministre Blair pour le G8 de 2005, à savoir l'Afrique et le changement climatique.

Le Canada continue également de travailler en collaboration particulièrement étroite avec le Royaume-Uni et les alliés internationaux à la reconstruction de l'Afghanistan.

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Commerce et investissement

Tandis que les liens historiques et familiaux, les affinités culturelles et les valeurs démocratiques partagées constituent des éléments essentiels dans la relation Canada-R-U, les liens croissants dans les domaines du commerce et de l'investissement apportent une autre dimension importante.
Le Royaume-Uni est un partenaire commercial majeur. Il représente le troisième marché pour les exportations canadiennes, après les État-Unis et le Japon, et un partenaire en science et technologie fondamentalement important. Il figure également au deuxième rang mondial, après les États-Unis, en tant que destination pour l'investissement direct canadien à l'étranger, en tant que source de touristes à destination du Canada et en tant que marché pour les entreprises de services canadiennes. Le Canada a ainsi bénéficié du fait que l'économie britannique, tout en maintenant la livre sterling comme devise nationale dans une zone Euro en expansion, a pendant un moment été plus performante que d'autres grandes économies européennes.
En outre, le Canada et le Royaume-Uni - en tant que membres respectifs de l'Accord de libre-échange nord-américain et de l'Union européenne - coopèrent étroitement de façon à ce que ces dispositions commerciales régionales ne se focalisent pas sur l'intérieur ou ne se ferment.
En 2004, les exportations de marchandises canadiennes vers le Royaume-Uni s'élevaient à 7.67 milliards de dollars, une augmentation de 25 pour cent par rapport à l'année précédente. Les exportations canadiennes vers le R-U se détournent des matières premières au profit des produits à valeur ajoutée. En 2004, la catégorie de produits les plus exportés était représentée par les métaux précieux, suivis de la machinerie, de la machinerie électrique, du nickel et des produits liés à l'aérospatiale. Cette même année, les importations canadiennes de marchandises à partir du Royaume-Uni s'élevaient à 9,1 milliards de dollars - une augmentation de 4.75 pour cent par rapport à l'année précédente. Les importations les plus importantes étaient représentées par les combustibles minéraux et le pétrole, suivis de la machinerie, des produits liés à l'aérospatiale, des produits pharmaceutiques et de la machinerie électrique.
En 2003, avec 27,1 milliards de dollars, la Grande-Bretagne se situait au troisième rang, derrière les États-Unis et la France, en tant que source d'investissement étranger direct au Canada. Près de 30 pour cent de cet investissement étaient concentrés dans les secteurs de la finance et de l'assurance. Environ 650 entreprises britanniques opèrent au Canada. L'investissement direct canadien au Royaume-Uni pour l'année 2003 s'élevait à 40,7 milliards de dollars, avec plus de 500 entreprises canadiennes en activité dans ce pays.

Étant l'un des membres de l'Union européenne les plus progressistes en matière de libéralisation commerciale, le R.-U. est l'un des interlocuteurs clefs du Canada dans l'actuel cycle des négociations multilatérales sur le commerce de Doha.

Pour obtenir plus d'informations sur les activités de promotion du commerce et de l'investissement au Haut-commissariat du Canada, veuillez consulter : Commerce et investissement

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Défense

Le Canada et le Royaume-Uni bénéficient d'un partenariat très étroit en matière de défense, qui remonte à plusieurs siècles. Les Forces canadiennes étaient à l'origine modelées sur les précédents britanniques et nous partageons de nombreuses traditions, valeurs et croyances.

Notre histoire commune et nos liens ont posé les fondations aux solides rapports dont nous bénéficions aujourd'hui en matière de défense. Les ministères de la défense du Canada et du R.-U. maintiennent d'étroites relations de travail à tous les niveaux, bilatéralement et multilatéralement, par le biais de leur appartenance à l'OTAN, ainsi que de leur participation à des opérations de maintien de la paix de l'ONU et d'autres activités militaires multinationales. Au cours des dernières années, les ministères de la défense du Canada et du R-U ont travaillé de façon particulièrement étroite avec les alliés internationaux à la stabilisation et la reconstruction de l'Afghanistan.
La coopération en matière de défense est également évidente dans bien d'autres activités : des soldats canadiens et britanniques servent dans le cadre de programmes d'échanges réciproques et de développement professionnel. Des équipages de la Royal Air Force opèrent des formations au pilotage en basse altitude à Goose Bay, dans le Labrador. Le British Army Training Unit de Suffield, dans l'Alberta, conduit régulièrement des exercices de bataille mécanisés afin que les troupes militaires soient toujours préparées. Chaque année, quelque 20 pilotes de la RAF suivent une formation au pilotage avancée à Cold Lake, dans l'Alberta. Et les équipes de la Réserve aérienne du Canada et de la Milice (ou Réserve de l'Armée) participent au Concours annuel de tir de l'OTAN pour les réservistes, qui a lieu à Édimbourg, en Écosse.
Après les États-Unis, le R-U représente le marché le plus important du Canada en ce qui concerne les produits et services canadiens en matière de défense.

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Sécurité

Le Canada et la Grande-Bretagne font une grande priorité de leur relation en matière de sécurité, qui englobe une intense coopération aux niveaux militaire, de l'application de la loi et du renseignement. Ce partenariat à multiples facettes dans le domaine de la sécurité permet un abondant échange de renseignements mutuellement bénéfique sur la plus grande gamme possible de questions et défis relevant de la sécurité internationale.

La relation remonte à des décennies et s'est intensifiée afin de relever les défis de la période de la Guerre froide et, plus récemment, de l'environnement sécuritaire de l'après 11-septembre 2001. Aujourd'hui, la relation constitue, des deux côtés, un élément particulièrement important dans la campagne contre le terrorisme international.

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Immigration

Le Haut-commissariat du Canada à Londres demeure le centre des opérations du Canada pour ce qui est de l'immigration issue du Royaume-Uni, et il existe un vibrant dialogue, qui va en s'amplifiant, entre le Canada et le R-U concernant la politique publique en matière d'immigration, de citoyenneté, de diversité et de multiculturalisme.

Le R-U représente une importante source de certains immigrants de grande valeur, comme les travailleurs qualifiés, permanents et temporaires, en vue de répondre aux demandes urgentes du marché du travail; les hommes et femmes d'affaires immigrants pour augmenter la capacité économique canadienne; et les étudiants, les intellectuels, ainsi que les jeunes visiteurs pour refléter les valeurs canadiennes lors de leur retour au R-U et dans l'UE.

La valeur unique de la relation réside dans l'approche commune et conjointe par rapport aux questions communes de migration internationale et aux défis intérieurs. Le Canada, avec le R-U, est membre de la Conférence des quatre nations. Les deux pays cherchent également à développer et promouvoir des intérêts communs en ce qui concerne la Commission mondiale sur la migration internationale, la Conférence intergouvernementale et le Dialogue à Haut-niveau de l'ONU. Le R-U sert également d'important modèle et de banc d'essai au Canada, qui a observé avec intérêt les réponses du R-U face aux défis naissants liés à la migration - comme l'asile, la reconnaissance du statut de réfugié et la politique frontalière commune de l'UE - ainsi que ses expérimentations en matière d'intégration et la façon dont le pays répond aux demandes du marché du travail dans une économie mondiale.

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Coopération en science et technologie

Le Royaume-Uni est le deuxième partenaire scientifique et technologique du Canada. Plus du quart de toutes les collaborations scientifiques du Canada avec le R-U se font dans le domaine de la recherche clinique. Quinze autres pour cent se font dans la recherche biomédicale, ce qui indique une forte tendance de collaboration en ce qui concerne la recherche dans le domaine de la santé. La collaboration dans les domaines des sciences de la terre et en physique constitue également un point fort particulier.

Le gouvernement du Canada, qui travaille en étroite collaboration avec un large éventail d'organisations provinciales et fédérales de recherche, ainsi que d'universités, a facilité la mise en contact de scientifiques et responsables canadiens avec leurs homologues britanniques les plus appropriés.

Une autre priorité pour le gouvernement du Canada est le transfert des technologies, et il maintient des liens étroits avec les bureaux de transfert des technologies dans les institutions universitaires, à travers le Royaume-Uni.

Les priorités des politiques dans les domaines de la science et de la technologie sont similaires pour le Canada et la Grande-Bretagne; elles sont basées sur les stratégies d'innovation et appuyées par des allocations de financement accrues en soutien à la science et la technologie.

Les priorités des deux pays dans le domaine de la recherche ont également beaucoup en commun, et il y a une tendance commune croissante à concentrer les ressources dans de grands programmes conjoints interdisciplinaires comme la génomique, la recherche dans le domaine des cellules souches, la science électronique, l'énergie renouvelable et les technologies propres.

Le Canada travaille en étroite collaboration avec Trade Partners UK ainsi que des syndicats professionnels nationaux et régionaux en vue de promouvoir les partenariats en R&D au niveau industriel. Les activités bilatérales comprennent des séminaires, des ateliers, des visites de délégations d'hommes et de femmes d'affaires canadiens au Royaume-Uni, des activités d'accueil, des visites de missions britanniques dans des secteurs de l'industrie canadienne et des réunions individuelles de partenariat dans le cadre des conférences industrielles.

Pour obtenir plus de renseignements sur les activités dans les domaines de la science et de la technologie au Haut-commissariat du Canada à Londres, veuillez consulter : Coopération en science et technologie

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Arts et culture

La coopération culturelle constitue un important véhicule pour consolider les liens internationaux ainsi que la compréhension. Le Royaume-Uni est le plus important marché d'exportation culturelle du Canada en Europe et seulement le deuxième, après les États-Unis, au niveau mondial.

Les industries culturelles et les artistes canadiens ont un impact significatif en Grande-Bretagne, dont la sphère d'influence dans les domaines de la littérature, de la musique, du cinéma, du théâtre et du design, pour ne citer que ceux-là, est prédominante
Par exemple, en 2002 l'écrivain canadien Yann Martel a remporté le prix littéraire Man Booker Prize for Fiction pour son roman « Life of Pi » (La vie de Pi). En 2003, le premier roman de Lewis DeSoto, « Les larmes viendront plus tard » (« A Blade of Grass »), était le seul titre d'une petite maison d'édition indépendante à figurer sur la liste préliminaire du prix Booker. Margaret Atwood, Carol Shields, Rohinton Mistry, Alice Munro et Michael Ondaatje, pour n'en citer que quelques-uns, font partie des autres écrivains canadiens reconnus dans les milieux littéraires britanniques.
Dans le domaine des arts du spectacle, le Cirque du Soleil, originaire du Québec, a joué à guichets fermés au prestigieux Royal Albert Hall de Londres pendant plusieurs années de suite, en combinant l'ancienne tradition du cirque chinois et une approche avant-gardiste. La danse passionnée et stimulante de La La La Human Steps a également fait recette. L'extraordinaire théâtre de Robert Lepage, ainsi que ses pièces de théâtre et ses films primés, ont ébloui le public britannique pendant deux décennies.

Le groupe musical La Bottine Souriante a fait connaître la musique folklorique québécoise dans tout le R-U, remportant au passage un Prix de la musique folk décerné par BBC Radio 2. Diana Krall est considérée comme l'une des artistes féminines de jazz les plus populaires au monde. Et la réputation des chanteurs et chanteuses à succès comme Céline Dion, Alanis Morissette et Avril Lavigne n'est plus à faire.
La Grande-Bretagne représente un enjeu particulièrement important pour l'industrie du film et de la télévision canadienne. En 2003, le R-U était le plus important partenaire du Canada en matière de co-productions avec 35 demandes, représentant un budget total de production de 223,6 millions de dollars, dont la participation totale canadienne était estimée à 138,3 millions de dollars. Des cinéastes canadiens primés comme Atom Egoyan et Denys Arcand ont à la fois été acclamés par la critique et remporté un succès commercial au R-U pour leurs œuvres novatrices.
Pour le calendrier des arts du Haut-commissariat du Canada, veuillez consulter : Arts et culture

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Relations académiques

Les relations universitaires entre le Canada et le Royaume-Uni sont à la fois vigoureuses, dynamiques et diversifiées.

L'un des principaux composants en est le programme d'Études canadiennes du gouvernement canadien, proposé en partenariat avec la Foundation for Canadian Studies in the UK (Fondation canadienne pour les études canadiennes au R-U) et la British Association for Canadian Studies (BACS) (Association britannique pour les études canadiennes). Le programme consiste principalement en un soutien au développement des études canadiennes dans les universités britanniques, comportant des bourses destinées à permettre à des universitaires d'entreprendre des recherches au Canada ou de développer des cours d'enseignement sur le Canada.

Il y a des « Canadianistes » dans les universités partout au Royaume-Uni. Il existe 12 centres d'Études canadiennes, des programmes et des groupes régionaux, et plus de 300 universitaires britanniques enseignent ou entreprennent des recherches sur un large éventail de sujets liés au Canada. Quelque 220 cours sur le Canada sont enseignés à quelque 5 500 étudiants du premier cycle et 600 diplômés, dans plus de 90 établissements d'enseignement supérieur. 450 autres diplômés des universités canadiennes font partie du corps enseignant, dont quelque 50 d'entre eux titulaires à part entière de chaires universitaires. Il a été estimé que si l'on combinait l'ensemble des cours d'Études canadiennes au R-U, ils représenteraient l'équivalent d'une petite université de son plein droit.

De nombreux universitaires britanniques considèrent le Canada comme un modèle de tolérance et de diversité, ainsi qu'une société novatrice, allant de l'avant, à la recherche de solutions dans de nombreux domaines de politique publique. Il en résulte que le Canada est considéré comme une figure de proue sur de nombreuses questions auxquelles les deux pays sont aujourd'hui confrontés, menant ainsi à la recherche conjointe les études comparatives, ainsi que le dialogue et les échanges.

L'engagement du Canada sur des questions comme le multiculturalisme, les droits de l'homme, les droits des minorités, la protection de l'environnement et les relations fédérales-provinciales - et l'importance de ces questions au sein de la société canadienne - offre des références clefs au R-U, qui est lui-même un pays de composants divers, maintenant confronté aux pressions de la dévolution et d'une Europe unie.

Outre leur travaux d'enseignement et de recherche sur le Canada, les centres d'Études canadiennes et le BACS organisent des conférences et des exposés sur des sujets canadiens spécifiques. Le Haut-commissariat du Canada organise des conférences, des tables rondes et des séminaires, dont les Conférences bisannuelles de la Maison du Canada. Ceux-ci, avec le colloque Canada-R-U, touchent un large public d'universitaires, de responsables, de praticiens et de journalistes au R-U.

Pour en savoir plus sur les relations universitaires entre le Canada et le R-U, veuillez consulter : Relations académiques

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Programmes d'échanges pour les jeunes

Pour en savoir plus, veuillez consulter : Programmes d'échanges pour les jeunes

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Tourisme

Le tourisme joue un rôle important dans le maintien des liens entre les deux pays. En 2004, quelque 800 000 résidants britanniques se sont rendus au Canada, faisant du Royaume-Uni la deuxième source de touristes au Canada, après les États-Unis. Cette même année, les visiteurs britanniques ont dépensé près de 1 milliard de dollars au cours de leur visite au Canada.

La Grande-Bretagne était en 2003 la troisième destination internationale en popularité pour les touristes canadiens, après les États-Unis et le Mexique - avec quelque
700 000 visiteurs qui ont dépensé plus de 800 millions de dollars.

Le Canada a vu le nombre de ses skieurs et surfeurs des neiges augmenter considérablement au cours des 10 dernières années, et les vols réguliers à tarif réduit entre le Canada et diverses villes du R-U mettent en exergue le Canada auprès d'un nouveau groupe de visiteurs, pendant toute l'année.

Pour obtenir plus de renseignements sur le tourisme à destination et à partir du Canada, veuillez consulter le site web de la Commission canadienne du tourisme à :
www.travelcanada.ca

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