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Titre de la section : Médias et publications

Rapport annuel au Parlement
sur l'immigration

2002

ligne

Table des matières


Message de l'honorable Denis Coderre

Introduction

Considérations fédérales-provinciales/territoriales

Sélection des étrangers

Nouveaux résidents permanents

Permis de séjour temporaire

Octroi du statut de résident permanent pour motifs d'ordre humanitaire

Analyse comparative entre les sexes des répercussions de la Loi

Conclusion

Tableaux

ligne

Message de l'honorable
Denis Coderre

 
L'immigration est d'une importance primordiale pour le développement du Canada. Notre histoire est riche de récits d'immigrants qui, venus au Canada pour améliorer leur sort, ont par le fait même aidé à bâtir notre pays. L'avenir du Canada dépendra de sa capacité à attirer des immigrants aptes à enrichir encore davantage son tissu social et économique.

Je suis heureux de présenter au Parlement ainsi qu'aux Canadiens et Canadiennes le Rapport annuel 2002 sur l'immigration déposé au Parlement par Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Il s'agit du premier rapport à être déposé en vertu de la nouvelle Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, qui est entrée en vigueur le 28 juin 2002. Ce rapport améliore la transparence du programme, puisqu'il présente une information de large portée sur l'immigration et la protection des réfugiés.

La nouvelle Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés nous donne les moyens de relever les défis du XXIe siècle. Notre but est de faire du Canada un pays plus fort et plus inclusif tout en maintenant le cap sur nos objectifs prioritaires : regrouper les proches parents, protéger les personnes fuyant la guerre ou la persécution, répondre aux besoins économiques du Canada et protéger les Canadiens et Canadiennes contre les nouveaux dangers qui se font jour.

Notre plan pour l'avenir s'appuie sur les réalisations que nous avons accomplies dans ces domaines. Les Canadiens et Canadiennes peuvent encore une fois s'attendre à une légère augmentation des niveaux en 2003. Toutes les conditions sont réunies pour que nous puissions exécuter un programme d'immigration énergique résolument axé sur les besoins futurs de notre pays. Ensemble, nous bâtirons le Canada que nous voulons.

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Introduction

 
Le 28 juin 2002, la nouvelle Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) est entrée en vigueur, remplaçant ainsi la Loi sur l'immigration de 1976. La LIPR comporte plusieurs nouvelles dispositions visant à améliorer le programme canadien d'immigration, notamment de nouvelles mesures de sécurité et plusieurs moyens de simplifier l'entrée au Canada des personnes qui y sont admissibles.

La LIPR exige que soit annuellement déposé au Parlement un rapport sur l'application de ladite loi portant sur l'année civile précédente. L'ancienne Loi sur l'immigration de 1976 renfermait une exigence semblable, mais la LIPR renferme de nouvelles exigences. En effet, l'article 94 oblige Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) à produire un rapport précisant :

  • les activités et initiatives en matière de sélection des étrangers et notamment les mesures prises en coopération avec les provinces;
  • le nombre d'étrangers devenus résidents permanents et leur profil linguistique;
  • le nombre d'étrangers dont il est prévu qu'ils deviendront résidents permanents l'année suivante;
  • vu les responsabilités du Québec en matière d'immigration, les nombres, ventilés par catégorie, des personnes qui ont obtenu la résidence permanente au Québec, au cours de l'année, et les volumes planifiés pour l'année à venir;
  • le nombre de permis de séjour temporaire délivrés à des personnes interdites de territoire;
  • le nombre, par catégorie, d'étrangers qui sont devenus résidents permanents pour des motifs d'ordre humanitaire;
  • une analyse comparative entre les sexes des répercussions de la Loi.

Le paragraphe 8(1) de la Loi exige en outre du ministre qu'il publie la liste des accords fédéraux-provinciaux/territoriaux en vigueur.

Le rapport de 2002 fournit de l'information sur les niveaux d'immigration et les activités que CIC a mises en oeuvre pour les atteindre pendant l'année civile 2001.

Il présente l'information exigée par la nouvelle Loi, même si celle-ci n'était pas en vigueur pendant l'année civile 2001. Il importe toutefois de noter que la LIPR ne s'est pas appliquée aux décisions prises relativement à la sélection des étrangers qui sont devenus résidents permanents ou résidents temporaires cette année-là.

Ce rapport indique également le nombre, par catégorie, d'immigrants admis au Canada pour la période allant de janvier à août 2002, ainsi que le nombre de résidents permanents que l'on prévoit admettre en 2003, y compris le nombre de ceux qui, selon les prévisions, s'installeront au Québec.

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Considérations fédérales-
provinciales/territoriales

 
La Loi constitutionnelle de 1867 prévoit que le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux/territoriaux partagent la responsabilité de l'immigration, la loi fédérale ayant prépondérance en cas d'incompatibilité. Il revient au ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration d'établir les niveaux d'immigration pour l'ensemble du pays, après avoir consulté les provinces et territoires.

Une table fédérale-provinciale/territoriale de planification de l'immigration, constituée en 2001, sert de moyen de consultation et de dialogue multilatéraux. Elle permet aux deux ordres de gouvernement de planifier et de coordonner plus efficacement leurs services et activités liés à l'immigration, y compris les mesures visant à faciliter l'intégration des immigrants à la société canadienne.

Les provinces, régions et villes voient de plus en plus dans l'immigration un moyen d'atteindre leurs objectifs économiques et sociaux. Certaines provinces, par exemple, veulent accueillir de nouveaux arrivants afin de combler les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée dans des secteurs particuliers, d'assurer leur expansion économique future ou de contribuer à leurs stratégies de développement régional.

 
Accords fédéraux-provinciaux/territoriaux

L'article 8 de la LIPR autorise le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration à conclure des accords avec les provinces et les territoires en vue de coordonner et de mettre en oeuvre des politiques et des programmes d'immigration. Ces accords précisent les responsabilités que doit assumer chacune des parties et établissent des mécanismes qui permettent aux provinces et territoires de participer à l'élaboration des politiques et programmes en matière d'immigration. Le paragraphe 8(1) de la LIPR oblige le ministre à publier chaque année la liste des accords fédéraux-provinciaux/territoriaux en vigueur (voir la liste complète au tableau 1).

Les accords fédéraux-provinciaux/territoriaux actuellement en vigueur se divisent en deux grandes catégories : les accords-cadres en matière d'immigration et les ententes sur les candidats des provinces.

Six accords bilatéraux de portée générale, qui établissent de façon détaillée les paramètres de la coopération fédérale-provinciale/territoriale, témoignent du fait que l'immigration est un domaine de compétence partagée. Ces accords établissent des mécanismes de collaboration, y compris dans le domaine de l'échange d'information. Ils prévoient en outre que toute modification aux politiques, programmes et mesures législatives susceptible d'avoir une incidence sur l'autre partie doit faire l'objet de consultations préalables. Des accords-cadres ont été conclus avec le Québec (1991), le Manitoba (1996), la Saskatchewan et la Colombie-Britannique (1998), ainsi qu'avec le Yukon et l'Île-du-Prince-Édouard (2001).

L'accord ayant la plus grande portée est celui qui a été conclu avec le Québec en 1991. Cet accord confère notamment à la province la responsabilité de sélectionner les immigrants qui souhaitent s'établir sur son territoire à l'exception des personnes de la catégorie de la famille et de celles dont le statut de réfugié est déterminé par le gouvernement fédéral. Il incombe également à la province de fournir des services d'aide à l'établissement à tous les immigrants qui élisent domicile sur son territoire.

En vertu des accords-cadres, le gouvernement fédéral conserve la responsabilité d'établir les normes et objectifs nationaux, de définir les catégories d'immigrants, d'établir les niveaux d'immigration pour l'ensemble du pays, de sélectionner les immigrants (sauf ceux assujettis au pouvoir de sélection du Québec), de déterminer l'admissibilité au Canada, d'appliquer la LIPR et son Règlement d'application, et de respecter les obligations internationales envers les réfugiés.

Les ententes sur les candidats des provinces/territoires autorisent ceux-ci à désigner chaque année un nombre convenu de « candidats des provinces/territoires » -- c.-à-d. des membres de la composante économique susceptibles de contribuer de façon importante au développement économique de la province ou du territoire. Les candidats des provinces ne sont pas assujettis à la grille de sélection fédérale concernant les travailleurs qualifiés. La Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard et le Yukon ont conclu des ententes sur la désignation de candidats.

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Sélection des étrangers

 
CIC exerce son activité dans un contexte planétaire où l'accroissement de la population mondiale, la mondialisation des marchés et la grande diversité des tendances et phénomènes politiques, économiques, sociaux et environnementaux ont une incidence sur tous les aspects de ses programmes. À la suite de l'accélération de la mondialisation, des progrès de la technologie et des transports, de la transformation constante des forces du marché et du commerce, des centaines de millions de personnes sont en déplacement dans le monde et de nombreux étrangers sont à la recherche de nouvelles perspectives économiques, à titre permanent ou temporaire.

En 2001, CIC a entrepris de nombreuses activités de sélection en vue d'attirer des étrangers au Canada. En plus des résidents permanents, CIC a sélectionné des résidents temporaires qui sont venus au pays à titre de visiteurs, d'étudiants ou de travailleurs. Le nombre de résidents temporaires augmente rapidement, ce qui constitue pour CIC un défi dans la gestion des ressources et de la charge de travail. Entre 1997 et 2001, CIC a enregistré une hausse de 22 % du nombre des demandes de travailleurs temporaires, de 88 % des demandes d'étudiants étrangers, et de 11 % des demandes de visas de visiteur.

En 2001, un total de 209 606 permis de travail et prolongations ont été accordés, soit 5 % de plus qu'en 2000. La même année, 137 143 autorisations et prolongations d'études ont été attribuées, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2000. En 2001, par ailleurs, 125 429 fiches de visiteur ont été délivrées : 3 % de plus qu'en 2000. En octroyant à des étrangers le statut de résident temporaire à titre de visiteur, d'étudiant ou de travailleur étranger, CIC contribue à améliorer la productivité et la compétitivité du Canada dans l'économie mondiale.

En 2001, des efforts particuliers ont été consacrés à l'élaboration des nouveaux critères et outils de sélection harmonisés à la LIPR, qui a reçu la sanction royale en novembre 2001. Grâce à ces nouveaux outils, CIC sera en mesure de répondre aux besoins économiques actuels et futurs du Canada en sélectionnant des immigrants mieux aptes à s'adapter à un marché du travail en constante évolution. Il pourra aussi réunifier plus facilement les familles et simplifier l'entrée au Canada des visiteurs, des étudiants étrangers et des travailleurs temporaires.

Grâce aux nouveaux critères de sélection harmonisés à la LIPR, CIC peut maintenant sélectionner des travailleurs qualifiés possédant les compétences et la polyvalence dont la nouvelle économie canadienne a besoin, plutôt que des travailleurs uniquement qualifiés pour exercer une profession donnée. Les nouveaux critères se fondent sur un système de points révisé et plus objectif. Ce système est le fruit de recherches approfondies et de larges consultations menées auprès du public et des principaux intervenants dans le domaine de l'immigration, y compris les gouvernements provinciaux et territoriaux. Le nouveau Règlement accorde également une plus large place à l'éducation compte tenu de l'importance que celle-ci revêt actuellement pour le marché du travail canadien. Il attache en outre plus de valeur à la connaissance de l'une ou des deux langues officielles du Canada. On s'attend à ce que ces modifications aient pour effet de favoriser les personnes ayant plus de chances de s'adapter au marché du travail canadien.

Le Règlement d'application de la LIPR facilite l'entrée au Canada des visiteurs commerciaux, c'est-à-dire des personnes cherchant à participer à des activités commerciales au pays sans s'intégrer directement à son marché du travail. Il s'agit entre autres des personnes qui viennent au Canada pour y acheter des biens ou des services canadiens, pour vendre des biens et des services à des entreprises canadiennes, ou encore pour donner ou suivre une formation à la société-mère ou à une filiale canadienne de l'entreprise en question. Certains visiteurs commerciaux, qui devaient antérieurement être munis d'une autorisation d'emploi pour travailler au Canada, en sont maintenant dispensés en vertu de la LIPR. Le Règlement est ainsi plus conforme aux règles de l'ALENA.

L'entrée d'étudiants étrangers procure des avantages économiques importants au Canada. En effet, chaque étudiant étranger dépense en moyenne 20 000 dollars par année en frais de scolarité et de subsistance. Le nouveau Règlement, qui a été élaboré en 2001 et finalisé en 2002, fait passer de trois à six mois la période pendant laquelle l'étranger n'a pas à être muni d'un permis d'études pour étudier au Canada. Cette période s'harmonise ainsi à la durée du séjour normalement autorisée dans le cas des visiteurs. La dispense s'appliquera à l'avenir à tous les types d'études effectuées au pays. En autorisant les étrangers à suivre des cours ou des programmes d'études de six mois ou moins, sans les obliger à être munis d'un permis, il devient plus facile de recruter des étudiants étrangers pour de courtes périodes. On aide ainsi les établissements d'enseignement canadiens à concurrencer ceux des autres pays et à attirer un plus grand nombre d'étudiants étrangers.

De plus, CIC a mis sur pied en 2001 un projet pilote et un programme en vue de préciser les besoins en immigrants qualifiés et de les attirer au Canada.

En septembre 2001, un projet pilote a été officialisé pour répondre à une grave pénurie de main-d'oeuvre qualifiée dans l'industrie ontarienne de la construction. Développement des ressources humaines Canada, CIC et la Greater Toronto Home Builders' Association ont conclu une entente en vue de faciliter l'entrée d'un maximum de 500 travailleurs temporaires de la construction sur deux ans. Ce projet pilote sera complété par une stratégie à long terme visant à attirer de jeunes Canadiens dans ce secteur d'activité, à faire connaître les possibilités d'emploi et à attirer des travailleurs provenant de régions connaissant un fort taux de chômage.

Le 30 novembre 2001, CIC a lancé un programme autorisant les époux ou conjoints de fait des travailleurs temporaires qualifiés à travailler au Canada. Ce programme aidera les employeurs canadiens à attirer des travailleurs qualifiés. On s'attend en effet à ce que les travailleurs soient d'autant plus enclins à accepter les offres d'employeurs canadiens étant donné que leurs époux ou conjoints de fait pourront aussi travailler au Canada. Ce programme s'adresse aux époux et conjoints de fait des travailleurs spécialisés, des employés professionnels et de ceux des domaines technique et de la gestion.

 
Maintien de la tradition humanitaire du Canada

CIC a notamment pour mandat de maintenir la tradition humanitaire du Canada en protégeant les réfugiés au pays et à l'étranger. L'asile est conféré aux personnes sélectionnées dans le cadre du Programme de réétablissement des réfugiés et aux personnes auxquelles la Commission de l'immigration et du statut de réfugié reconnaît la qualité de réfugié au sens de la Convention, dans le cadre du processus de détermination du statut de réfugié au Canada. Les réfugiés sélectionnés à l'étranger bénéficient d'une aide à l'intégration dans le cadre du Programme d'aide au réétablissement.

La protection des réfugiés est un élément central de la LIPR. Celle-ci offre de nouveaux outils pour déterminer quelles personnes ont le plus besoin de protection et pour traiter leur demande. En 2001, CIC s'est donné les moyens législatifs et réglementaires d'aider le Canada à mieux protéger les personnes ayant besoin de protection et à remplir ses obligations envers la communauté internationale, tout en empêchant les personnes de mauvaise foi ou ne méritant pas sa protection d'abuser de ses programmes de protection.

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Nouveaux résidents permanents

 
Nouveaux résidents permanents en 2001

En 2001, 250 346 personnes ont obtenu la résidence permanente. Le Canada a ainsi dépassé de 11 % (25 346 personnes) le nombre d'immigrants et de réfugiés qu'il comptait admettre. Ce résultat est attribuable aux fonds spéciaux qui ont été octroyés, dans le budget fédéral de 2000, afin de réduire le nombre de demandes en attente de traitement dans les bureaux à l'étranger. En 2001, 61 % de l'ensemble des nouveaux arrivants étaient des immigrants de la composante économique et les personnes à leur charge; 27 % faisaient partie de la catégorie de la famille; 11 % étaient des réfugiés et 1 % faisaient partie d'autres catégories. Le nombre de travailleurs qualifiés qui sont devenus résidents permanents en 2001 a dépassé l'objectif fixé dans une proportion de 21 %, soit de 23 819 personnes. Le nombre de résidents permanents admis à titre de gens d'affaires et de candidats de la province était quant à lui légèrement inférieur à l'objectif visé.

En 2001, CIC a légèrement dépassé son objectif d'accueillir 7 300 réfugiés parrainés par le gouvernement, puisque 7 324 résidents permanents ont été admis à ce titre. Le nombre de réfugiés parrainés par le secteur privé s'est situé à l'intérieur de la fourchette prévue, puisque 3 570 personnes ont été réétablies au Canada. CIC a admis 11 896 demandeurs d'asile, à qui la Commission de l'immigration et du statut de réfugié a reconnu la qualité de réfugié au sens de la Convention, ainsi que 3 740 personnes à charge sélectionnées à l'étranger. Enfin, la résidence permanente a été octroyée, en 2001, à 1 369 réfugiés kosovars admis dans le cadre d'un programme spécial.

 
Immigrants admis en 2001

Immigrants Plan de 2001 (annoncé
le 8 février 2001)
Nombre
réel
Travailleurs qualifiés 100 500-113 300 137 119
Gens d'affaires 15 000-16 000 14 579
Candidats des provinces/territoires 1 400 1 274
Total - Composante économique 116 900-130 700 152 972
Conjoints, fiancés et enfants 42 000-45 000 45 386
Parents et grands-parents 15 000-16 000 21 261
Total - Famille 57 000-61 000 66 647
Autres [note 1] 4 000 2 828
Total - Immigrants 177 900-195 700 222 447
Réfugiés Plan de 2001 (annoncé
le 8 février 2001)
Nombre
réel
Parrainés par le gouvernement 7 300 7 324
Parrainés par le secteur privé 2 800-4 000 3 570
Reconnus comme tels au Canada 10 000-15 000 11 896
Personnes à charge à l'étranger 2 000-3 000 3 740
Total - Réfugiés 22 100-29 300 26 530
Réfugiés kosovars s.o. 1 369
Total - Immigrants et réfugiés 200 000-225 000 250 346

Les résidents permanents du Canada viennent de toutes les régions du globe. Si les principaux pays sources ont beaucoup varié par le passé, les dix principaux ont très peu changé au cours des deux dernières années (voir le tableau 3). En 2001, la Chine et l'Inde arrivaient en tête, avec, à elles deux, environ 27 % des immigrants.

Sur l'ensemble des nouveaux résidents permanents admis en 2001, près de la moitié (45,8 %) ont déclaré parler l'anglais, 4,5 % le français, et 5,2 % les deux langues officielles. Ceux qui ne parlaient ni l'une ni l'autre langue formaient 44,2 % du total.

 
Nouveaux résidents au Québec en 2001

Tel qu'il est expliqué précédemment, l'Accord Canada-Québec confère à la province l'entière responsabilité de la sélection [note 2] et de la prestation des services d'intégration. En 2001, 37 427 résidents permanents se destinant au Québec y ont été admis, ce qui correspond au volume planifié par le Québec, qui se situait entre 35 200 et 38 300. De ce nombre, 17 069 (45 %) étaient des travailleurs qualifiés, 4 531 (12 %) étaient des gens d'affaires, 8 431 (23 %) faisaient partie de la catégorie de la famille, 7 147 (19 %) étaient des réfugiés et 249 (1 %) faisaient partie d'autres catégories.

 
Niveaux d'immigration pour 2002

Des niveaux de 210 000 à 235 000 avaient été prévus pour 2002. Le tableau 5 indique, par catégorie, le nombre d'étrangers qui sont devenus résidents permanents entre janvier et août ainsi que le nombre prévu de ceux qui le deviendront en 2002. Compte tenu du nombre de personnes ayant obtenu la résidence permanente entre janvier et août, CIC devrait respecter la fourchette prévue.

 
Niveaux d'immigration prévus pour 2003

CIC prévoit admettre entre 220 000 et 245 000 nouveaux résidents permanents en 2003. De ce nombre, on s'attend à ce que 60 % (132 000 - 147 000) soient sélectionnés au titre de la composante économique, 26 % (59 000 - 64 500) au titre de la catégorie du regroupement familial, 13 % (28 100 - 32 500) à titre de personnes protégées et moins de 1 % dans d'autres catégories (voir le tableau 6). Le plan souligne la volonté de CIC d'établir un équilibre entre les catégories du regroupement familial, les personnes protégées et la composante économique.

Selon la planification triennale établie par le Québec pour la période 2001-2003, il est prévu d'accueillir entre 40 000 et 45 000 nouveaux résidents permanents en 2003. Selon cette planification, ces nouveaux arrivants se répartiraient de la façon suivante : de 20 600 à 23 700 dans la catégorie des travailleurs; de 3 200 à 5 000 dans la catégorie des gens d'affaires; de 8 600 à 8 700 dans la catégorie du regroupement familial et 7 600 réfugiés.

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Permis de
séjour temporaire

 
Le paragraphe 24(1) de la LIPR autorise la délivrance d'un permis de séjour temporaire aux étrangers qui souhaitent entrer ou séjourner au Canada, mais qui seraient par ailleurs non-admissible en raison de motifs d'ordre technique, médical ou criminel. Ces permis, valides pour des périodes limitées, peuvent être révoqués en tout temps. Ils permettent à CIC de disposer de la latitude voulue pour faire face aux cas exceptionnels.

L'article 37 de l'ancienne Loi sur l'immigration autorisait également la délivrance de permis temporaires appelés « permis ministériels » en cas de non-admissibilité.

Comme la LIPR n'était pas en vigueur en 2001, les tableaux 7 et 8 font état du nombre de permis ministériels qui ont été délivrés en vertu de l'article 37 de la Loi sur l'immigration. Sont également mentionnés le nombre de permis ministériels délivrés à des personnes non admissibles pour des motifs prévus à l'article 19 de la Loi sur l'immigration ainsi que le nombre de ceux qui ont été délivrés à des individus qui, se trouvant déjà au Canada, ont été reconnus coupables d'une infraction prévue par l'article 27 de la Loi sur l'immigration. Le nombre de permis délivrés en 2001 est demeuré stable, puisqu'on en a délivré 3 994 pour l'année, soit cinq de plus qu'en 2000.

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Octroi du statut de résident
permanent pour motifs
d'ordre humanitaire

 
La LIPR oblige le Ministère à faire état du nombre d'étrangers qui, tout en étant par ailleurs non-admissibles, ont été admis à titre de résidents permanents en raison de motifs d'ordre humanitaire ou lorsque l'intérêt public le justifiait. L'ancienne Loi sur l'immigration conférait des pouvoirs analogues, mais n'obligeait pas CIC à rendre compte de cette activité. Des mesures sont en voie d'être prises afin de saisir ces données. Elles seront disponibles en 2003.

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Analyse comparative entre les
sexes des répercussions de la Loi

 
Conçue pour servir l'intérêt public, l'analyse comparative entre les sexes tient compte, à toutes les étapes du processus d'élaboration des politiques, des différences importantes qui existent entre les femmes et les hommes et les différents groupes de femmes et d'hommes dans les domaines social et économique. On peut ainsi déceler toute conséquence différente que les politiques, mesures législatives et programmes prévus ou existants peuvent entraîner pour les deux sexes à mesure qu'ils sont élaborés. Les résultats de l'analyse permettent aux décideurs d'évaluer l'initiative en tenant compte des répercussions qu'elle est susceptible d'entraîner, et de déterminer la voie à suivre en conséquence.

En 2001, l'analyse comparative entre les sexes des répercussions de la LIPR a été une préoccupation centrale de CIC. Elle a permis de déceler un certain nombre de dispositions législatives susceptibles d'avoir une incidence différente sur les hommes et les femmes. Ces dispositions ont été modifiées en conséquence. Elle a aussi permis de cerner les domaines sur lesquels il faudrait recueillir des données supplémentaires et qui devraient faire l'objet de recherches plus poussées ou d'un contrôle suivi.

Dans les futurs rapports, on pourra étudier de plus près des aspects particuliers de la LIPR, notamment les questions intéressant les réfugiés, la sécurité, l'intégration, les travailleurs qualifiés et l'exécution de la loi.

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Conclusion

 
Des millions de personnes sont en déplacement dans le monde chaque année. Bien que nombre d'entre elles fuient la guerre ou la persécution dont elles sont victimes dans leur pays d'origine, il ressort de l'étude des migrations mondiales qu'un nombre beaucoup plus important ont émigré après avoir pris sciemment la décision d'améliorer, ou de changer, leur situation à l'étranger. Nous savons que le Canada demeure une destination de choix pour ces personnes. En 2001, plus d'un demi-million de personnes ont demandé à devenir résidents permanents du Canada et plus d'un million ont demandé un permis de séjour temporaire.

La LIPR, qui a constitué un jalon capital pour CIC, a reçu la sanction royale en novembre 2001. Elle donne au Canada les moyens de relever les défis du XXIe siècle. En outre, CIC a fait des efforts considérables en 2001 pour élaborer le Règlement d'application de la LIPR en prévision de la date de mise en oeuvre de la Loi, soit le 28 juin 2002. Notre but est de faire du Canada un pays plus fort et plus inclusif tout en maintenant le cap sur nos objectifs prioritaires : regrouper les proches parents, protéger les personnes fuyant la guerre ou la persécution, attirer les travailleurs qualifiés et protéger les Canadiens et Canadiennes contre les nouveaux dangers qui se font jour.

La sécurité a été une autre préoccupation majeure de CIC en 2001. Dans le but d'assurer la sécurité à la frontière canado-américaine, CIC a établi, de concert avec ses partenaires américains, la Déclaration sur la frontière intelligente ainsi que le plan d'action visant a sécuriser le mouvement des personnes en Amérique du Nord. En outre, nous nous sommes munis de documents plus sûrs en adoptant la carte de résident permanent, et avons resserré le contrôle sécuritaire à nos points d'entrée et à nos bureaux à l'étranger. Nous avons également fait de l'échange de renseignements et d'informations avec nos partenaires une priorité. Toutes ces mesures sont conformes ou s'ajoutent à celles que prévoit la LIPR pour que le Canada demeure un pays sûr tout en continuant d'être ouvert au reste du monde.

Enfin, CIC a obtenu des fonds supplémentaires pour réduire le nombre des demandes d'immigration en attente dans les bureaux à l'étranger. Ces efforts ont permis à CIC de dépasser la limite supérieure de la fourchette prévue pour 2001. Sur les 250 346 personnes admises en 2001, 152 972 (61 %) faisaient partie de la composante économique, 66 647 (27 %) sont venues rejoindre des membres de leur famille qui se trouvaient déjà au pays et 27 899 (11 %) réfugiés ont trouvé au Canada une société dont les valeurs les mettaient à l'abri de la persécution et de la discrimination.

Notre plan pour l'avenir s'appuie sur les réalisations que nous avons accomplies dans ces domaines. Une légère augmentation des niveaux prévus est encore une fois annoncée pour l'année à venir. Toutes les conditions sont réunies pour que nous puissions exécuter un programme d'immigration énergique résolument axé sur les besoins futurs de notre pays. Ensemble, nous bâtirons le Canada que nous voulons.

 

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Tableaux

 
Tableau 1 : Accords fédéraux-provinciaux/territoriaux

  Date de
signature
Date
d'expiration
* Entente Canada-Nouvelle-Écosse sur les candidats de la province 27 août 2002 2007
* Entente Canada-Alberta sur les candidats de la province 2 mars 2002 2004
* Accord de collaboration Canada-Yukon en matière d'immigration 2 avril 2001 2006
* Accord relatif à la collaboration entre le Canada et l'Île-du-Prince-Édouard en matière d'immigration 29 mars 2001 2006
* Entente Canada-Terre-Neuve et Labrador sur les candidats de la province 1er septembre 1999 2004
* Entente Canada-Nouveau-Brunswick sur les candidats de la province 22 février 1999 2004
* Accord relatif à la collaboration entre le Canada et la Colombie-Britannique en matière d'immigration 19 mai 1998 2003
* Accord Canada-Saskatchewan en matière d'immigration 16 mars 1998 2003
* Accord Canada-Manitoba en matière d'immigration 22 octobre 1996 2002
* Accord Canada-Québec 5 février 1991 permanent

 
Tableau 2 : Étrangers ayant obtenu le statut de résident permanent en 2001, par catégorie et province de destination

Catégorie BC AB SK MB ON QC NB NS NL PE NU YT NT
Conjoints, fiancés et enfants 6 979 3 219 296 755 24 679 6 500 161 340 67 32 3 25 32
Parents ou grands-parents et personnes à charge les accompagnant 4 473 1 612 76 303 13 421 1 216 15 52 10 1 1 5 8
Autres 254 112 30 34 859 715 21 47 12 2 0 0 3
Total - Famille 11 706 4 943 402 1 092 38 959 8 431 197 439 89 35 4 30 43
Total - Gens d'affaires 3 711 666 90 130 5 114 4 531 34 260 3 21 0 7 0
Total - Candidats des provinces/ territoires 22 19 41 972 96 0 71 11 36 0 0 0 0
Total - Travailleurs qualifiés 19 732 8 213 551 1 172 89 112 17 075 263 730 119 27 2 28 30
Réfugiés parrainés par le gouvernement 883 961 525 518 3 148 2 036 206 221 144 48 0 0 0
Réfugiés parrainés par le secteur privé 287 418 34 552 1 915 333 7 17 5 2 0 0 0
Réfugiés reconnus comme tels au Canada 799 304 30 82 7 089 3 551 7 23 5 0 0 0 1
Personnes à charge à l'étranger 220 192 6 9 2 072 1 224 10 4 3 0 0 0 0
Arriéré 0 0 0 0 2 3 0 0 0 0 0 0 0
Total - Réfugiés 2 189 1 875 595 1 161 14 226 7 147 230 265 157 50 0 0 1
Total - Autres 906 655 30 47 918 243 6 3 0 1 0 2 16
Total [note 3] 38 266 16 371 1 709 4 574 148 425 37 427 801 1 708 404 134 6 67 90

 
Tableau 3 : Étrangers ayant obtenu le statut de résident permanent, selon les dix principaux pays sources
[note 4]

Pays 2001 2000 1999
Nombre % Rang Nombre % Rang Nombre % Rang
Chine, République populaire de 40 296 16,10 1 36 715 16,15 1 29 112 15,33 1
Inde 27 812 11,11 2 26 086 11,48 2 17 429 9,18 2
Pakistan 15 339 6,13 3 14 182 6,24 3 9 295 4,89 3
Philippines 12 903 5,15 4 10 086 4,44 4 9 170 4,83 4
Corée, République de 9 604 3,84 5 7 626 3,35 5 7 216 3,80 5
États-Unis d'Amérique 5 894 2,35 6 5 814 2,56 7 5 528 2,91 7
Iran 5 736 2,29 7 5 608 2,47 8 5 907 3,11 6
Roumanie 5 585 2,23 8 4 425 1,95 11 3 461 1,82 14
Sri Lanka 5 514 2,20 9 5 841 2,57 6 4 723 2,49 9
Royaume-Uni et colonies 5 345 2,14 10 4 647 2,04 10 4 478 2,36 10
Taïwan 3 111 1,24 19 3 511 1,54 14 5 464 2,88 8
Yougoslavie 2 786 1,11 22 4 723 2,08 9 1 490 0,78 29
Total - Dix principaux pays seulement 134 028 53,54   121 328 53,38   98 322 51,78  
Total - Autres pays 116 318 46,46 105 985 46,62 91 600 48,22
Total 250 346 100 227 313 100 189 922 100

 
Tableau 4 : Les immigrants, selon les connaissances linguistiques (Demandeurs principaux et personnes à charge)

Charte des immigrants selon les connaissances linguistiques

 
Tableau 5 : Niveaux d'immigration pour 2002

Immigrants Plan
de 2002
Devenus résidents
permanents
janv.-août 2002
% du Plan
[note 5]
Prévisions
pour 2002

Fourchette
Composante
économique
Travailleurs qualifiés 115 800-125 300 93 832 75 % 119 500-123 000
Gens d'affaires 12 000-13 000 8 533 66 % 9 500-10 100
Candidats des provinces/territoires 1 200-1 500 1 472 98 % 1 800-1 900
Aides familiax résidants 1 800-2 000 1 448 72 % 1 800-2 000
Total - Composante économique 130 800-141 800 105 285 74 % 132 600-137 000
Famille
Conjoints, fiancés et enfants 37 000-41 000 29 753 73 % 37 500-38 000
Parents et grands-parents 19 000-21 000 16 914 81 % 19 000-20 000
Total - Famille 56 000-62 000 46 667 75 % 56 500-58 000
Autres [note 6] 200-800 112 14 % 450
Total - Immigrants 187 000-204 600 152 064 74 % 189 550-195 450
Réfugiés Plan
de 2002
Devenus résidents
permanents
janv.-août 2002
% du Plan
[note 5]
Prévisions
pour 2002
Fourchette
Parrainés par le gouvernement 7 500 4 156 55 % 7 300
[note 7]
Parrainés par le secteur privé 2 900-4 200 1 840 44 % 2 900
Réfugiés reconnus comme tels au Canada 10 500-15 600 9 369 60 % 12 000-15 600
Personnes à charge à l'étranger 2 100-3 100 3 015 97 % 3 000-3 500
Total - Réfugiés 23 000-30 400 18 380 60 % 25 200-29 300
Réfugiés kosovars - 158 - 250
Total - Immigrants er réfugiés 210 000-235 000 170 602 73 % 215 000-225 000

 
Tableau 6 : Plan d'immigration de 2003

Catégorie d'immigrants
Composante économique
Travailleurs qualifiés 121 000-131 000
Gens d'affaires 7 000-9 000
Candidats des provinces/territoires 2 500-4 000
Aides familiaux 1 500-3 000
Total - Composante économique 132 000-147 000
Famille
Époux, conjoints, partenaires et enfants 41 000-44 500
Parents et grands-parents 18 000-20 000
Total - Famille 59 000-64 500
Total - Immigrants 191 000-211 500
Personnes protégées
Parrainées par le gouvernement 7 700 [note 8]
Parrainées par le secteur privé 2 900-4 200
Réfugiés reconnus comme tels au Canada 13 000-15 600
et personnes à charge à l'étranger 4 500-5 000
Total - Personnes protégées 28 100-32 500
Autres 900-1 000
Total - Immigrants et personnes protégées 220 000-245 000

 
Tableau 7 : Permis délivrés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2001
[note 9] à des personnes voulant entrer au Canada, selon la catégorie de non-admissibilité de ces personnes [note 10]

Article de la Loi Explication Nombre
19(1)a) Personnes non admissibles pour des raisons médicales. 208
19(1)b) Personnes n'ayant pas la capacité ou la volonté de subvenir tant à leurs besoins qu'à ceux des personnes à leur charge. 6
19(1)c) Personnes ayant commis au Canada une infraction grave ou dont il y a des motifs raisonnables de croire qu'elles ont été déclarées coupables d'une infraction à l'étranger. 606
19(1)d) Personnes dont on peut penser, pour des motifs raisonnables, qu'elles commettront des activités criminelles. 0
19(1)e) Personnes dont il y a des motifs raisonnables de croire qu'elles pourraient commettre des actes de terrorisme, d'espionnage ou de subversion par la force. 1
19(1)f) Personnes dont il y a des motifs raisonnables de croire qu'elles se sont livrées à des actes d'espionnage, de terrorisme ou de subversion par la force. 11
19(1)g) Personnes dont on peut penser, pour des motifs raisonnables, qu'elles commettront des actes de violence. 0
19(1)h) Personnes qui ne sont pas de véritables immigrants ou visiteurs. 9
19(1)i) Personnes qui cherchent à entrer au Canada sans avoir obtenu l'autorisation ministérielle requise. 40
19(1)j) Personnes dont on peut penser, pour des motifs raisonnables, qu'elles ont commis à l'étranger des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. 2
19(1)k) Personnes constituant un danger pour la sécurité du Canada. 0
19(1)l) Personnes qui, à un rang élevé au service d'un gouvernement, se sont livrées au terrorisme, à des violations des droits de la personne ou à des crimes de guerre ou à des crimes contre l'humanité. 10
19(2)a) Personnes ayant été déclarées coupables au Canada d'une infraction moins grave ou dont il y a des motifs raisonnables de croire qu'elles ont été déclarées coupables à l'étranger d'une telle infraction. 1 178
19(2)b) Personnes ayant été déclarées coupables au Canada d'au moins deux infractions punissables par procédure sommaire, ou dont il y a des motifs raisonnables de croire qu'elles ont été impliquées dans des activités criminelles. 7
19(2)c) Personnes accompagnant un membre de leur famille qui ne peut être admis au Canada. 21
19(2)d) Personnes ne se conformant pas aux conditions prévues à la présente loi. 1 671
TOTAL 3 770

 
Tableau 8 : Permis délivrés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2001
[note 11] à des personnes au Canada, selon les dispositions aux termes desquelles des rapports ont ou auraient pu être produits [note 12]

Article de la Loi Explication Nombre
27(2)a) Personnes appartenant à une catégorie non admissible autre que les catégories non admissibles prévues aux alinéas 19(1)h) ou 19(2)c). 84
27(2)b) Personnes ayant occupé un emploi au Canada en violation de la Loi sur l'Immigration. 16
27(2)c) Abrogé. 0
27(2)d) Personnes ayant été reconnues coupables d'une infraction prévue au Code criminel ou d'un acte criminel prévu par une autre loi fédérale. 10
27(2)e) Personnes demeurées au Canada après avoir perdu leur qualité de visiteur. 99
27(2)f) Personnes n'étant pas entrées au Canada par la voie autorisée ou s'étant dérobées à l'interrogatoire ou à l'enquête prévu par la Loi sur l'immigration, ou qui se sont évadées alors qu'elles étaient légalement retenues ou détenues en vertu de la Loi sur l'immigration. 0
27(2)g) Personnes admises au Canada ou y demeurant sur la foi de documents faux ou obtenus frauduleusement. 12
27(2)h) Personnes entrées au Canada sans le consentement du ministre après en avoir été renvoyées. 3
27(2)i) Personnes ayant perdu leur citoyenneté canadienne après l'avoir obtenue au moyen d'une fausse déclaration, d'une fraude ou de la dissimulation intentionnelle de faits essentiels. 0
27(2)j) Abrogé. 0
27(2)k) Personnes ayant été autorisées à entrer au Canada sous conditions mais ne s'étant pas présentées à l'interrogatoire complémentaire. 0
27(2)l) Personnes manquant délibérément à leur obligation de subvenir aux besoins d'une personne à charge au Canada. 0
Total 224
   

 

__________

Notes :

1. Ce chiffre comprend les aides familiales et les catégories spéciales.

2. Le gouvernement du Québec a la responsabilité exclusive de la sélection des immigrants de la catégorie des indépendants ainsi que des réfugiés et individus dans une situation similaire, à l'exception des personnes dont le statut de réfugié est reconnu au Canada suite à une demande d'asile.

3. À l'exclusion de 364 personnes dont la destination était inconnue.

4. Les demandeurs principaux et les personnes à charge sont compris.

5. Personnes devenues résidents permanents entre janvier et août 2002; nombre calculé en fonction de la limite supérieure du plan de 2002.

6. Depuis juillet 2002, les personnes admises à titre d'aides familiaux sont comprises dans la rubrique « Total - Composante économique » plutôt que dans la rubrique « Total - Autres », conformément aux catégories de la LIPR.

7. Le nombre a été réduit, avec l'accord de la province de Québec, pour tenir compte des 200 réfugiés qui, devant s'installer dans cette province, ont été sélectionnés en 2002, mais deviendront résidents permanents au début de 2003.

8. Le nombre a été augmenté, avec l'accord de la province de Québec, pour tenir compte des 200 réfugiés qui, devant s'installer dans cette province, ont été sélectionnés en 2002, mais deviendront résidents permanents au début de 2003.

9. Ces données ont été publiées par le Ministre le 30 avril 2002.

10. Selon les critères de non-admissibilité prévus dans la Loi sur l'immigration de 1976.

11. Ces données ont été publiées par le Ministre le 30 avril 2002.

12. Selon les critères de non-admissibilité prévus dans la Loi sur l'immigration de 1976.

 

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Direction générale des communications
Citoyenneté et Immigration Canada
Ottawa (Ontario) K1A 1L1
Télécopieur : (613) 954-2221

© Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2002
No de cat. : Ci1-2002
ISBN 0-662-66939-8
C&I-512-11-02

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Date de publication : 2002-10-30 Haut de la page Avis importants