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TABLE DES MATIÈRES | PAGE SUIVANTE Le plaisancierVotre guide de la sécurité nautique ^
Que vous soyez un plaisancier, un plongeur, un pêcheur à la ligne, un chasseur ou un adepte des sports nautiques, il existe des règles et de l’information que vous devez connaître avant de quitter le quai. Le Guide donne un aperçu des règles et des règlements régissant la navigation de plaisance, mais il ne devrait pas être votre unique source d’information sur la sécurité nautique. La plupart des plaisanciers sont tenus par la loi de détenir une carte de conducteur d’embarcation de plaisance. Pour obtenir cette carte, vous devrez réussir un examen administré par un fournisseur de cours agréé. Suivre un cours de sécurité nautique représente une décision avisée et constitue la meilleure façon d’obtenir votre carte de conducteur. Si vous-même, votre famille ou vos amis êtes des plaisanciers débutants, tentez de vous familiariser le mieux possible avec le contenu du Guide. En fait, considérez ce guide comme une partie de votre équipement de sécurité et gardez-le à bord de votre embarcation. Consultez-le et mettez en pratique ce que vous avez appris. Si vous êtes un plaisancier d’expérience, parcourez le Guide pour rafraîchir vos connaissances sur la sécurité nautique. Les lois et règlements sur la navigation changent avec le temps, et c’est à vous qu’il revient de tenir vos connaissances à jour. Le Guide fait l’objet de révisions périodiques, et pour connaître la toute dernière version des règlements, visitez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada. Assurez-vous que chacune de vos excursions se déroule en toute sécurité. Si le Guide de sécurité nautique diffère du règlement, c’est le règlement qui a préséance. Bon sens en sécurité nautique ^
Le plus tragique, c’est que presque tous les décès et blessures liés à la navigation auraient pu être évités. La plupart des accidents de navigation de plaisance sont l’aboutissement d’une série de mauvaises décisions apparemment sans conséquences. Le simple fait de toujours porter votre gilet de sauvetage pourrait vous sauver la vie. Faites preuve de bon sens lorsque vous partez sur l’eau, la situation peut changer en un clin d’oeil. Le bon sens vous dicte de veiller à votre propre sécurité. Vous partez plusieurs jours en canot? Vous allez remonter la côte loin des grandes routes de navigation? Préparez-vous en conséquence.
En cas d’incident sérieux de navigation, vous avez cinq fois et demie moins de chances de vous noyer si vous portez un vêtement de flottaison. Lorsque vous conduisez une embarcation de plaisance, ne consommez pas d’alcool ^
En plus des éventuelles conséquences juridiques, mélanger alcool et navigation est beaucoup plus dangereux qu’on pourrait le croire. La fatigue, le soleil, le vent et les mouvements de l’embarcation engourdissent les sens. L’alcool intensifie ces effets, en réduisant la motricité fine (par exemple, la coordination oeil-main) et en affectant le jugement. La conduite en état d’ébriété (sur terre comme sur l’eau) est illégale et sanctionnée par le Code criminel. Une condamnation pour une première infraction peut entraîner de lourdes amendes : des amendes de 600 dollars et plus, l’interdiction de conduire une embarcation pendant une période pouvant atteindre trois ans et même l’emprisonnement à vie! Chaque province et territoire dispose de ses propres règles qui prescrivent quand il est permis de consommer de l’alcool ou comment le transporter à bord d’une embarcation. Pour en savoir plus long, communiquez avec vos autorités locales.
Le plaisancier a la responsabilité de conduire son embarcation de manière sécuritaire, ce qui signifie qu’il doit apprendre les règles régissant la navigation de plaisance et les mettre en pratique. Une infraction aux lois ou règlements peut entraîner des amendes ou des pénalités. Transports Canada établit les exigences minimales s’appliquant aux embarcations de plaisance et aux autres embarcations. Plus particulièrement, le Bureau de la sécurité nautique (BSN) contribue à faire connaître ces exigences aux plaisanciers, au moyen d’outils comme ce guide. Des organisations de sécurité comme le Conseil canadien de la sécurité nautique, la Croix-Rouge canadienne et d’autres organisations s’acquittant d’un mandat de sécurité nautique assurent la prestation de programmes fondés sur la prévention afin de réduire les risques pour la sécurité et les incidences environnementales de la navigation de plaisance. La GRC, les corps policiers provinciaux, les agents de conservation et d’autres organismes autorisés appliquent les règles régissant les voies navigables. Dans le cadre d’inspections, ils vérifient que tout l’équipement de sécurité nécessaire se trouve à bord de l’embarcation, que le conducteur détient sa carte de conducteur d’embarcation de plaisance s’il y a lieu, et que l’embarcation n’est pas conduite de manière non sécuritaire. Une infrastructure de recherche et sauvetage a été établie pour les cas où une embarcation se trouve en détresse, manque à l’appel ou ne revient pas au moment prévu. Le personnel expérimenté et dûment formé de la Garde côtière canadienne, de la Garde côtière auxiliaire canadienne et d’autres organisations est toujours prêt à intervenir.
Les membres suivent une formation approfondie sur la recherche et le sauvetage et sur la sécurité nautique, et leurs embarcations arborent un pavillon spécial. Pour en savoir plus sur la Garde côtière auxiliaire canadienne, visitez le site web suivant: www.ccga-gcac.org. Les centres des Services de communications et de trafic maritimes (SCTM) de la Garde côtière canadienne fournissent des services de trafic maritime (STM) et de sécurité mobile maritime. Les STM fournissent aux navigateurs des renseignements sur le trafic et les voies navigables par radio VHF. Lorsqu’une embarcation s’approche d’une zone STM, le conducteur peut s’informer des manoeuvres prévues des gros navires en écoutant passivement la fréquence STM correspondant à cette zone.
Ce service comporte notamment la diffusion continue d’Avis à la navigation, de bulletins météorologiques et de rapports sur les glaces sur les fréquences maritimes (énumérées, avec les fréquences des STM, dans la publication Aides radio à la navigation maritime de la Garde côtière canadienne). Les Services à la navigation maritime de la Garde côtière canadienne assurent l’accès sécuritaire aux voies navigables en mettant en place des aides à la navigation, et en formulant des conseils à ceux qui souhaitent établir des aides privées à la navigation. Ce programme joue un rôle utile pour l’ensemble des plaisanciers, des pêcheurs et des conducteurs d’embarcations commerciales, tout en garantissant le droit du public à la navigation. Suivez un cours de sécurité nautique ^ La connaissance et le respect des règles constituent le fondement de la sécurité nautique. Il est aussi important de savoir comment reconnaître un danger et réagir en conséquence. Un cours peut vous permettre d’acquérir les connaissances nécessaires pour savoir comment vous protéger, vous et vos passagers, en cas de situation dangereuse sur l’eau. Vous apprendrez les principes de la sécurité nautique, comme les lois et règlements s’appliquant à la navigation de plaisance, la préparation d’une excursion, comment partager les voies navigables, et que faire en situation d’urgence. Si vous êtes mal préparé à réagir en situation d’urgence, vous pourriez recevoir une amende, être emprisonné, et pire encore, exposer des êtres chers à un grave danger. Il est obligatoire de passer un examen et d’obtenir une carte de conducteur d’embarcation de plaisance, mais il ne s’agit là que d’une démarche préliminaire et vous pouvez en apprendre beaucoup plus en suivant un cours de sécurité nautique. Une liste des fournisseurs de cours agréés vous est proposée à l’adresse suivante: www.securitenautique.gc.ca. Lois et règlements s’appliquant à votre embarcation de plaisance ^ Chaque plaisancier doit bien connaître les dispositions des lois, règlements et codes qui suivent. Règlement sur les petits bâtiments ^ Le Règlement sur les petits bâtiments précise l’équipement de sécurité qui doit se trouver à bord des embarcations, les mesures de sécurité à prendre avant de partir sur l’eau et pendant le voyage ou l’excursion, et les normes de construction des embarcations de plaisance. L’équipement de sécurité requis à bord de votre embarcation doit être en bon état de fonctionnement, pour respecter le Règlement et pour sauver des vies. En tant que propriétaire ou personne mandatée par le propriétaire, vous contrevenez au Règlement si vous conduisez une embarcation de plaisance qui ne possède pas l’équipement de sécurité requis ou dont l’équipement n’est pas en bon état de fonctionnement. Il en est de même si vous prêtez une embarcation. Le Règlement interdit également la conduite imprudente d’une embarcation, ce qui signifie qu’il est interdit d’utiliser une embarcation de manière imprudente, sans y mettre le soin et l’attention nécessaires, ou sans faire preuve de considération pour autrui. Si vous exploitez une embarcation de plaisance munie d’un permis, immatriculée, ou disposant d’un permis délivré à l’étranger, vous devez vous conformer aux exigences en matière d’équipement de sécurité du pays où le bâtiment est immatriculé ou a obtenu son permis. Les visiteurs étrangers conduisant une embarcation immatriculée au Canada ou détenant un permis délivré au Canada doivent se conformer à la réglementation canadienne.
Loi sur la marine marchande du Canada ^ La Loi sur la marine marchande du Canada établit un cadre de règles et règlements, intégrant les exigences de certaines conventions internationales, qui régit la conduite de tous les bâtiments. Par exemple, la Loi exige que tous les conducteurs d’embarcation de plaisance viennent en aide à toute personne en danger sur l’eau, dans la mesure où ils peuvent le faire sans créer de graves dangers pour leur embarcation, les personnes à bord ou eux-mêmes. Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux ^ Le Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux impose des limites de vitesse affichées et non affichées (comme des zones de vitesse réglementée près du rivage), désigne des eaux où la navigation est interdite et des eaux où certaines activités sont limitées, entre autres restrictions. Le Règlement énonce également des restrictions concernant la puissance des moteurs en fonction de l’âge. Ces restrictions interdisent aux jeunes de moins de 16 ans de conduire une embarcation dont la puissance du moteur est supérieure à la limite établie. Si le conducteur est accompagné et directement supervisé dans l’embarcation de plaisance par une personne d’au moins 16 ans, les restrictions concernant la puissance du moteur en fonction de l’âge ne s’appliquent pas. Ces restrictions interdisent également aux jeunes de moins de 16 ans de conduire une motomarine, qu’ils soient accompagnés ou non par un adulte. Restrictions concernant la puissance du moteur en fonction de l’âge*
Règlement sur les cartes marines et les publications nautiques ^
Le Règlement sur la sécurité de la navigation impose à certaines embarcations de plaisance d’avoir à bord un compas magnétique et, si elles naviguent à plus de 20 milles marins (37 km) de la rive, un dispositif de relèvement au compas. Le compas doit être installé et calibré selon les recommandations du fabricant. Les embarcations de plaisance d’une longueur de 8 m (26 pi 3 po) ou moins qui naviguent en vue d’amers*, ainsi que les embarcations propulsées à l’aviron, sont exemptées de cette exigence. * Un amer désigne tout repère employé pour réussir à établir la position relative par rapport à la route ou la destination. Certains comportements sont des infractions en vertu du Code criminel du Canada, notamment :
Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcation de plaisance ^
La carte de conducteur est valide à vie. Elle est délivrée aux plaisanciers qui ont obtenu une note d’au moins 75 p. 100 à l’examen. Bien que cela ne soit pas recommandé, les plaisanciers peuvent passer un examen sans suivre de cours au préalable. Il faut souligner que ce guide donne seulement un aperçu des aspects fondamentaux de la sécurité nautique, et qu’il ne s’agit pas d’un guide d’étude en vue de l’examen. Vous trouverez une liste d’organisations offrant des cours et des examens de sécurité nautique sur le site web suivant : www.securitenautique.gc.ca. Les certificats sanctionnant un cours de sécurité nautique suivi avant le 1er avril 1999 sont reconnus. Si vous avez suivi un cours avant l’adoption du Règlement, le certificat du cours ou la carte, qui doit être gardé à bord de votre embarcation de plaisance, sera accepté comme preuve de compétence. Divers autres règlements interdisent le rejet de polluants dans les eaux canadiennes. Le déversement d’hydrocarbures, de déchets d’huile, d’ordures et de produits chimiques dangereux est interdit dans toutes les eaux canadiennes. Dans certaines régions, le déversement d’eaux usées est une infraction. Pour connaître les endroits précis où les déversements sont interdits, consultez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada. Exigences concernant la compétence du conducteur*
Application de la législation sur la navigation de plaisance ^
En vertu du Règlement sur les contraventions (maintenant en vigueur dans les provinces de l’Île-du- Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau- Brunswick, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Colombie-Britannique), les agents d’application peuvent dresser une contravention sur place pour des infractions comme le non-respect des limites de vitesse ou la conduite dangereuse, au lieu d’obliger les contrevenants à comparaître devant un tribunal. Rappelez-vous que toutes les personnes à bord de votre embarcation de plaisance doivent avoir un vêtement de flottaison individuel ou un gilet de sauvetage homologué au Canada, de la taille appropriée et en bon état, et devraient le porter. Chaque infraction à cette règle pourrait vous coûter plus de 200$
Inspection de votre embarcation de plaisance ^
Un nombre surprenant d’embarcations de plaisance se trouvent en panne chaque année simplement par manque d’essence. Plus de la moitié des demandes d’aide proviennent de plaisanciers en difficulté à la suite d’une panne mécanique de leur embarcation. Inspections de courtoisie pour embarcation de plaisance ^
Il inspectera également d’autre équipement, pour déceler toute défectuosité. Aucune sanction ne sera imposée s’il manque des éléments d’équipement et il n’y a pas de limite quant au nombre de vérifications que vous pouvez demander. Pour plus de renseignements, visitez le site suivant : www.securitenautique.gc.ca.
Inspection de votre embarcation de plaisance.
Vérifiez que votre embarcation comporte tout ce qu’il faut pour assurer votre sécurité.
Prenez quelques instants pour réfléchir à votre état de préparation en vue de la sécurité.
Le propriétaire et le conducteur d’une embarcation de plaisance, y compris d’une motomarine, devraient expliquer à tous les invités et futurs conducteurs le fonctionnement sécuritaire de l’embarcation avant de quitter le quai. Les invités devraient savoir où se trouve l’équipement de sécurité, et comment l’utiliser. Vous prévoyez louer votre embarcation cette saison? Vous pourriez être tenu de garder à bord une liste de vérification de sécurité pour bateaux de location. Pour plus de renseignements, visitez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada. Il ne s’agit que d’une partie des éléments à prévoir avant le départ. Pour bien vous préparer, suivez un cours de sécurité nautique auprès d’un fournisseur agréé. Vous serez ainsi mieux en mesure de connaître les risques et dangers qui vous guettent sur l’eau. Établissement et dépôt d’un plan de navigation ^ Un plan de navigation, aussi appelé plan de route, est l’itinéraire prévu, qui comprend une description du parcours et de votre embarcation. Peu importe la désignation, on encourage tous les plaisanciers à produire un plan avant le départ, même si l’excursion ne dure qu’une heure ou deux. Confiez votre plan de navigation à une personne responsable, et demandez-lui de communiquer avec un Centre de coordination de sauvetage si vous avez du retard. Si vous entreprenez un long voyage, il vous est recommandé de faire état quotidiennement de votre position (en particulier si vous avez modifié votre itinéraire initial). Pour éviter de déclencher des recherches inutiles, assurez-vous de désactiver votre plan de navigation en déclarant que vous êtes de retour ou que vous avez terminé votre voyage. Autrement, vous pourriez faire gaspiller le temps et les ressources du personnel de Recherche et Sauvetage. Voir la page pour obtenir un plan de navigation que vous pouvez photocopier à votre usage. Évitement de dangers particuliers ^ Il ne suffi t pas de vous assurer que votre embarcation et son équipement sont en bon état pour être vraiment préparé. Voici quelques conseils :
Si vous naviguez dans une zone non cartographiée, vérifiez auprès des gens bien informés résidant dans ce secteur s’il existe des barrages de basse chute, des rapides, des eaux vives, des conditions de vent particulières, des courants ou des zones où des vagues élevées se forment rapidement. Surveillance des conditions météorologiques ^
On peut également se procurer chez les détaillants de fournitures nautiques un récepteur pour les prévisions météorologiques maritimes diffusées en continu. En quittant le quai, assurez-vous que les conditions que vous voyez correspondent aux prévisions. Une fois en route, n’oubliez pas d’observer le ciel. Si celui-ci s’assombrit et s’ennuage et que les conditions changent rapidement, dirigez-vous vers le rivage (consultez vos cartes à l’avance pour savoir où trouver refuge). L’été les orages peuvent se déclencher rapidement et sans avertissement. Une baisse de la pression barométrique, le vent qui se lève et change de direction amenant une modification de l’action des vagues, voilà d’autres signes indicateurs de l’approche du mauvais temps. Voir la page pour connaître divers moyens pour obtenir des prévisions météorologiques maritimes. Environnement Canada emploie dans ses prévisions météorologiques maritimes certains termes spécialisés pour décrire le vent.
* Un noeud correspond à un mille marin à l’heure (1,852 km/h). Utilisation de cartes marines ^ Une étendue d’eau libre peut sembler vaste et accueillante, mais il n’y a pas de routes définies sur l’eau. L’absence de routes et de tout affichage nous indiquant clairement où nous sommes rend la navigation difficile. Le conducteur devrait connaître :
Les petites embarcations devraient éviter les risques et ne pas s’approcher des rapides, des courants et des voies de navigation commerciale. La Garde côtière canadienne publie chaque mois des Avis aux navigateurs, qui présentent de l’information importante et des modifications aux cartes et publications marines. Vous pouvez obtenir ces avis sans frais par Internet, à l’adresse web suivante: www.notmar.com. Assurez-vous d’obtenir d’avance autant d’information que possible sur la zone où vous prévoyez naviguer. Le Service hydrographique du Canada constitue la meilleure source d’information pour les cartes marines, les tables des marées et des courants, les Instructions nautiques, le Système canadien d’aides à la navigation, les Aides radio à la navigation maritime et les Livres des feux, des bouées et des signaux de brume. Pour plus de renseignements, visitez le site suivant: www.cartes.gc.ca.
Communications radio maritimes ^ Les diverses composantes du matériel de sécurité et de détresse réglementé tel que :
constituent globalement le nouveau système international appelé Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM). Ces composantes permettent d’assurer la transmission rapide d’un signal de détresse à la Garde côtière et aux navires qui se trouvent à proximité. Sans être obligatoire, la présence de matériel compatible au SMDSM à bord des embarcations de plaisance est recommandée. Si votre embarcation comporte ce genre de matériel, raccordez-le à un récepteur de Système de positionnement global (GPS) pour que votre position exacte soit transmise automatiquement sous forme d’appel de détresse en format numérique en cas d’urgence.
Si vous faites l’achat d’une radio VHF, assurez-vous qu’elle est dotée de la nouvelle fonction d’appel sélectif numérique (ASN) sur le canal 70. Cette fonction assure une veille automatique des appels de détresse. La Garde côtière canadienne a mis ses installations à niveau pour assurer les services d’alerte ASN du canal 70 dans de nombreuses zones. Rappelez-vous que le canal 16 de la radio VHF est réservé exclusivement aux appels et aux situations d’urgence. Si vous appelez un autre navire sur le canal 16, transférez votre appel sur une fréquence d’exploitation pour poursuivre votre conversation. Le canal 70 de la radio VHF devrait servir uniquement aux communications ASN (numériques), et non aux communications vocales. Quiconque utilise une radio VHF doit suivre les procédures décrites dans le Règlement sur les pratiques et les règles de radiotéléphonie en VHF. Pour profiter au maximum des avantages de ce système automatisé, obtenez un numéro d’identification du service mobile maritime (ISMM) de neuf chiffres. Votre guide d’utilisateur vous expliquera cette caractéristique et la façon de transmettre un appel ASN à un autre bâtiment ou à une station à terre capable de recevoir ce genre d’appels. Les numéros ISMM sont affectés gratuitement par Industrie Canada; pour plus de renseignements, composez le 1 800 667-3780 ou visitez le site web suivant : www.ic.gc.ca. Si vous disposez d’un radiotéléphone VHF, en cas de danger grave et imminent (par exemple, votre embarcation prend l’eau et elle risque de couler ou chavirer), utilisez le canal 16 et répétez « Mayday » trois fois. Ensuite, indiquez le nom de votre embarcation et sa position, la nature du problème et le type d’aide requis. Si vous avez besoin d’aide sans être en danger immédiat (par exemple, votre moteur est en panne et vous êtes incapable de regagner le rivage), utilisez le canal 16 et répétez « Pan Pan » trois fois. Ensuite, indiquez le nom de votre embarcation et sa position, la nature du problème et le type d’aide requis. Une caractéristique importante des radios VHF ASN réside dans le fait qu’elles peuvent lancer un signal d’alerte qui signalera à la Garde côtière et aux bâtiments dans votre secteur que vous avez besoin d’une aide immédiate. Pour savoir dans quelles zones les services VHF ASN sont disponibles, consultez le site www.ccg-gcc.gc.ca ou communiquez avec un centre des Services de communications et de trafic maritimes de la Garde côtière canadienne. À l’heure actuelle, tous les utilisateurs de radio VHF sont tenus de détenir un certificat restreint d’opérateur maritime. Pour plus de renseignements sur les procédures et les exigences relatives aux permis de radiotéléphonie, veuillez communiquer avec le bureau local d’Industrie Canada ou avec les Escadrilles canadiennes de plaisance au 1 888 CPS-BOAT. Système de positionnement global (GPS) ^
Si votre embarcation de plaisance est munie d’un récepteur GPS, vous auriez avantage à le raccorder à votre radio ASN. De cette façon, si vous lancez un signal de détresse, les responsables des secours connaîtront immédiatement votre position exacte et pourront vous atteindre plus rapidement. Radiobalises de localisation des sinistres (RLS) ^
En cas d’urgence, ce dispositif est d’une valeur inestimable. Les RLS ne sont pas obligatoires à bord d’une embarcation de plaisance, mais il est fortement recommandée d’en avoir à bord. Les RLS doivent être enregistrées au Registre canadien des balises de localisation, en composant le 1 800 727-9414, ou par courriel à l’adresse suivante : beacons@nss.gc.ca. Téléphones cellulaires et indicatif *16 ^
Un téléphone cellulaire peut perdre le signal de réception ou tomber en panne lorsqu’il est mouillé. Un appel depuis un cellulaire n’alerte pas les embarcations à proximité de votre situation de détresse, alors qu’ils pourraient être les mieux en mesure de vous aider s’ils entendaient votre message d’alerte. Contrairement aux transmissions par VHF, les signaux de certains téléphones cellulaires ne permettent pas aux sauveteurs de vous retracer. Les fournisseurs de service cellulaire n’offrent pas tous le service *16; communiquez avec votre fournisseur pour savoir si ce service est disponible à partir de votre téléphone.
Dans la mesure du possible, vous devez également communiquer avec le Centre de coordination de sauvetage le plus près afin de l’informer du type de signal de détresse et de l’endroit où vous l’avez observé. La connaissance des signaux de détresse courants vous aidera à reconnaître les situations problématiques et à demander de l’aide sans délai. Les signaux de détresse courants sont présentés à la page. N’envoyez un signal de détresse que dans une situation d’urgence réelle. Le fait d’émettre un faux signal de détresse constitue non seulement une infraction mais il accapare aussi du temps du personnel de recherche et sauvetage qui pourrait ne pas être disponible ou se trouver trop éloigné en cas d’urgences véritables. Techniques de récupération d’une personne tombée par-dessus bord ^
Si vous et vos invités connaissez les procédures suivantes et que vous vous exercez à les appliquer, cela réduira les risques de panique en cas d’urgence. Si quelqu’un tombe par-dessus bord, déclenchez l’alarme immédiatement, puis :
Lancez une ligne d’attrape flottante ou une bouée de sauvetage rattachée à l’embarcation à la personne dans l’eau et faites remonter cette dernière du côté exposé au vent. Une corde lourde, une chaîne ou un câble fixé à l’embarcation aux deux extrémités et pendant sur le bord de l’embarcation, presque au niveau de l’eau, peut servir de marche-pied de fortune au besoin. Si le francbord de votre embarcation de plaisance dépasse 0,5 mètre (1 pi 8 po), vous devez avoir un dispositif pour remonter à bord. Les plaisanciers qui manoeuvrent des voiliers ou des embarcations motorisées devraient bien connaître les diverses techniques de récupération d’une personne tombée par-dessus bord, afin de choisir la manoeuvre la plus efficace, en tenant compte de facteurs comme l’état de la mer et la condition de la personne pardessus bord. Pourrez-vous récupérer une personne tombée à l’eau si elle n’est pas en état de collaborer à son propre sauvetage? Si vous tombez par-dessus bord, est-ce que vos invités sauraient comment vous secourir? Lorsque la taille d’une personne ou le franc-bord de l’embarcation risque de compliquer la récupération manuelle, il pourrait être avisé de garder à bord les élingues de levage et le gréement requis à cette fin (si ce matériel n’est pas déjà obligatoire en raison des dimensions de votre embarcation).
Vos muscles figent instantanément, et il n’y a personne pour vous aider. Vous êtes en état de choc hypothermique. Vous n’avez pas le temps de réfléchir à la situation. Le choc hypothermique cause sans doute plus de décès que l’hypothermie. Les eaux généralement froides du Canada sont particulièrement dangereuses si vous vous retrouvez immergé dans l’eau sans avertissement. Dans les trois à cinq minutes suivant une immersion soudaine, vous allez chercher votre souffle. Vous pourriez également éprouver des spasmes musculaires et votre pouls ainsi que votre tension artérielle risquent d’augmenter. Pire encore, vous pourriez vous étouffer en avalant de l’eau, subir une crise cardiaque ou un accident cérébrovasculaire. Même un bon nageur peut succomber aux effets du choc hypothermique.
Un vêtement de flottaison individuel (VFI) ou un gilet de sauvetage vous permettra de flotter pendant que vous retrouvez le contrôle de votre respiration, pour éviter la noyade découlant de la perte de contrôle musculaire. Malheureusement, bien des gens comprennent mal ce danger et la façon de l’éviter. Si vous avez survécu au choc de l’eau froide, l’hypothermie est le prochain danger qui vous guette. L’hypothermie est une chute de la température corporelle sous la normale, qui se produit à la suite d’une exposition prolongée à l’eau froide, en particulier dans des vêtements mouillés ou à la suite d’une immersion directe. Lorsqu’une personne est exposée à des températures aussi froides, ses fonctions mentales et musculaires en sont affectées. Voici certains des signes et symptômes progressifs que peut présenter une personne exposée à l’eau froide et atteinte d’hypothermie:
Quelques conseils pour prolonger votre temps de survie :
Protégez-vous en portant un VFI ou un gilet de sauvetage ainsi que plusieurs couches de vêtements secs légers et une couche extérieure imperméable ou étanche au vent. Il existe une grande variété d’autres vêtements qui peuvent vous offrir une protection supplémentaire contre l’hypothermie, notamment :
Vous seriez bien avisés de savoir comment fonctionne votre équipement de sécurité, en particulier dans l’eau. Essayez-le dans une piscine ou en eaux calmes avant que vous ne deviez l’utiliser dans une situation d’urgence. Si des signes indiquent que votre embarcation est en train de couler, mettez autant de vêtements que possible sous votre VFI ou votre gilet de sauvetage. Précautions relatives au carburant et au monoxyde de carbone ^
Le monoxyde de carbone (CO) présente un danger invisible, silencieux et mortel. Ce gaz incolore et inodore est produit par une combustion incomplète de combustibles fossiles. Il entrave l’approvisionnement en oxygène du corps, provoquant la mort en quelques minutes. Les symptômes d’une intoxication au CO, comme les maux de tête, la nausée ou une sensation de fatigue, peuvent être confondus avec une grippe ou un mal de mer, car ce gaz mortel est indétectable par les sens. Pour éviter une intoxication au CO :
Appareils alimentés au combustible ^ Le propane et le butane, d’usage courant à bord des embarcations pour les appareils alimentés au combustible, présentent des dangers et doivent être employés avec prudence. Ces substances présentent plus de risques que l’essence. Les gaz de combustion et les émanations de propane ou de butane sont plus lourds que l’air et ils s’accumulent rapidement dans les parties inférieures d’une embarcation. Ces substances sont très difficiles à déloger et elles sont extrêmement explosives. Assurez-vous d’une aération adéquate lorsque vous utilisez des appareils à gaz, même si seulement une flamme de veilleuse est allumée. Assurez-vous également que tout appareil de chauffage ou de cuisson portatif est bien fixé afin d’éviter toute fuite provoquée par un mouvement inattendu de l’embarcation. Fixez les bouteilles ou réservoirs de gaz dans une zone bien aérée. Surveillez toujours les appareils de chauffage ou de cuisson à flamme nue ou tout système de réfrigération consommant un carburant gazeux. Assurez-vous que l’installation du matériel alimenté au combustible est conforme aux pratiques recommandées par le fabricant.
Protection contre les risques d’inflammation ^
Toutes les composantes électriques d’une embarcation de plaisance doivent offrir une protection contre l’inflammation. De telles composantes sont conçues et construites de manière à ne pas enflammer un mélange d’hydrocarbures inflammables comme l’essence ou le propane dans des conditions d’utilisation normales. Cette protection fait appel à des éléments d’étanchéité et des pare-flammes pour empêcher des étincelles de s’échapper pendant le fonctionnement du matériel. La plupart des composantes canadiennes offrant une protection contre l’inflammation portent une étiquette à cet effet.
Marche à suivre pour faire le plein ^ Le carburant brut est extrêmement nocif pour l’environnement marin et ses vapeurs représentent un risque d’incendie. Conformez-vous à la marche à suivre présentée ci-après, étape par étape, lorsque vous faites le plein. Cette façon de procéder est non seulement logique, elle est obligatoire en vertu de la loi.
Attention! De nouvelles lois environnementales touchent aux propriétés du carburant diesel. Le type de carburant diesel disponible à la pompe changera constamment. Suivez les règles de sécurité de votre fournisseur de carburant et procédez selon les spécifications du moteur et des systèmes de votre bâtiment. |
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