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Transports Canada > Sécurité maritime > Publications relatives à la Sécurité maritime > TP 511 F

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Le plaisancier

Votre guide de la sécurité nautique ^

Bienvenue à bord! La navigation de plaisance est un élément incontournable de notre patrimoine, qui a toujours occupé une place importante au Canada, depuis l’utilisation traditionnelle du kayak et du canot par les Inuits et les Premières nations pour la chasse, la pêche et le transport, jusqu’aux diverses activités récréatives menées de nos jours.

Pour un grand nombre de personnes, la navigation de plaisance est une passion.

Connaître les principes de la sécurité nautique permet de partir sur l’eau l’esprit tranquille et d’en profiter pleinement.

Enfant

Que vous soyez un plaisancier, un plongeur, un pêcheur à la ligne, un chasseur ou un adepte des sports nautiques, il existe des règles et de l’information que vous devez connaître avant de quitter le quai.

Le Guide donne un aperçu des règles et des règlements régissant la navigation de plaisance, mais il ne devrait pas être votre unique source d’information sur la sécurité nautique. La plupart des plaisanciers sont tenus par la loi de détenir une carte de conducteur d’embarcation de plaisance. Pour obtenir cette carte, vous devrez réussir un examen administré par un fournisseur de cours agréé. Suivre un cours de sécurité nautique représente une décision avisée et constitue la meilleure façon d’obtenir votre carte de conducteur.

Si vous-même, votre famille ou vos amis êtes des plaisanciers débutants, tentez de vous familiariser le mieux possible avec le contenu du Guide. En fait, considérez ce guide comme une partie de votre équipement de sécurité et gardez-le à bord de votre embarcation. Consultez-le et mettez en pratique ce que vous avez appris. Si vous êtes un plaisancier d’expérience, parcourez le Guide pour rafraîchir vos connaissances sur la sécurité nautique.

Les lois et règlements sur la navigation changent avec le temps, et c’est à vous qu’il revient de tenir vos connaissances à jour. Le Guide fait l’objet de révisions périodiques, et pour connaître la toute dernière version des règlements, visitez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada. Assurez-vous que chacune de vos excursions se déroule en toute sécurité.

Si le Guide de sécurité nautique diffère du règlement, c’est le règlement qui a préséance.

Bon sens en sécurité nautique ^

La navigation de plaisance est censée être une activité agréable, mais il n’y a rien d’agréable à constater qu’environ 150 personnes meurent chaque année des suites d’accidents liés à la navigation, sans compter tous les cas de blessures graves.
Bon sens en sécurité nautique

Le plus tragique, c’est que presque tous les décès et blessures liés à la navigation auraient pu être évités. La plupart des accidents de navigation de plaisance sont l’aboutissement d’une série de mauvaises décisions apparemment sans conséquences. Le simple fait de toujours porter votre gilet de sauvetage pourrait vous sauver la vie. Faites preuve de bon sens lorsque vous partez sur l’eau, la situation peut changer en un clin d’oeil.

Le bon sens vous dicte de veiller à votre propre sécurité. Vous partez plusieurs jours en canot? Vous allez remonter la côte loin des grandes routes de navigation? Préparez-vous en conséquence.

  • Suivez un cours de sécurité nautique. Vous ne suivriez pas un cours de ballet pour apprendre à sauter en parachute, de même la conduite d’une embarcation de plaisance diffère de la conduite d’une automobile. Avant de pratiquer des activités de navigation de plaisance, vous devez avoir des connaissances minimales.
  • Portez le matériel de sauvetage requis. Un alpiniste ne part pas sans son harnais de sécurité, un plaisancier doit donc endosser son vêtement de flottaison.
  • Regardez avant de changer de direction. Autrement, vous risquez un abordage et vous serez chanceux de vous en tirer avec seulement des réparations dispendieuses.
  • Gardez des pagaies, des dispositifs pyrotechniques et un nombre suffisant de vêtements de flottaison à bord de votre embarcation de plaisance. En cas d’imprévu, vous aurez le matériel voulu pour vous tirer d’affaire et aider vos passagers.
  • Lorsque vous conduisez une embarcation de plaisance, ne consommez pas d’alcool.
  • Restez à l’écart des nageurs, des plongeurs et des autres embarcations.
  • Manoeuvrez votre embarcation du bon côté des bouées.

En cas d’incident sérieux de navigation, vous avez cinq fois et demie moins de chances de vous noyer si vous portez un vêtement de flottaison.

Lorsque vous conduisez une embarcation de plaisance, ne consommez pas d’alcool ^

Personne ne sera surpris d’apprendre que partir en embarcation après avoir pris un verre de trop crée une situation dangereuse. Ce n’est pas seulement le conducteur de l’embarcation qui est en danger. Le conducteur doit veiller à la sécurité de ses passagers et il doit tenir compte des autres utilisateurs des voies navigables. Il doit être prêt à toutes éventualités et demeurer alerte.

Lorsque vous conduisez une embarcation de plaisance, ne consommez pas d’alcool

En plus des éventuelles conséquences juridiques, mélanger alcool et navigation est beaucoup plus dangereux qu’on pourrait le croire. La fatigue, le soleil, le vent et les mouvements de l’embarcation engourdissent les sens. L’alcool intensifie ces effets, en réduisant la motricité fine (par exemple, la coordination oeil-main) et en affectant le jugement.

La conduite en état d’ébriété (sur terre comme sur l’eau) est illégale et sanctionnée par le Code criminel. Une condamnation pour une première infraction peut entraîner de lourdes amendes : des amendes de 600 dollars et plus, l’interdiction de conduire une embarcation pendant une période pouvant atteindre trois ans et même l’emprisonnement à vie!

Chaque province et territoire dispose de ses propres règles qui prescrivent quand il est permis de consommer de l’alcool ou comment le transporter à bord d’une embarcation. Pour en savoir plus long, communiquez avec vos autorités locales.

Qui assume la responsabilité de la sécurité nautique? ^

La sécurité nautique est une responsabilité partagée entre les utilisateurs des voies navigables et les organismes qui les régissent.

Qui assume la responsabilité de la sécurité nautique?

Le plaisancier a la responsabilité de conduire son embarcation de manière sécuritaire, ce qui signifie qu’il doit apprendre les règles régissant la navigation de plaisance et les mettre en pratique. Une infraction aux lois ou règlements peut entraîner des amendes ou des pénalités.

Transports Canada établit les exigences minimales s’appliquant aux embarcations de plaisance et aux autres embarcations. Plus particulièrement, le Bureau de la sécurité nautique (BSN) contribue à faire connaître ces exigences aux plaisanciers, au moyen d’outils comme ce guide.

Des organisations de sécurité comme le Conseil canadien de la sécurité nautique, la Croix-Rouge canadienne et d’autres organisations s’acquittant d’un mandat de sécurité nautique assurent la prestation de programmes fondés sur la prévention afin de réduire les risques pour la sécurité et les incidences environnementales de la navigation de plaisance.

La GRC, les corps policiers provinciaux, les agents de conservation et d’autres organismes autorisés appliquent les règles régissant les voies navigables. Dans le cadre d’inspections, ils vérifient que tout l’équipement de sécurité nécessaire se trouve à bord de l’embarcation, que le conducteur détient sa carte de conducteur d’embarcation de plaisance s’il y a lieu, et que l’embarcation n’est pas conduite de manière non sécuritaire.

Une infrastructure de recherche et sauvetage a été établie pour les cas où une embarcation se trouve en détresse, manque à l’appel ou ne revient pas au moment prévu. Le personnel expérimenté et dûment formé de la Garde côtière canadienne, de la Garde côtière auxiliaire canadienne et d’autres organisations est toujours prêt à intervenir.

La Garde côtière auxiliaire canadienne, un organisme bénévole sans but lucratif constitué en vertu d’une loi fédérale, apporte son aide à la Garde côtière canadienne dans ses opérations de recherche et sauvetage, et à Transports Canada dans ses activités de sécurité nautique.
La Garde côtière auxiliaire canadienne La Garde côtière auxiliaire canadienne La Garde côtière auxiliaire canadienne drapeau

Les membres suivent une formation approfondie sur la recherche et le sauvetage et sur la sécurité nautique, et leurs embarcations arborent un pavillon spécial. Pour en savoir plus sur la Garde côtière auxiliaire canadienne, visitez le site web suivant: www.ccga-gcac.org.

Les centres des Services de communications et de trafic maritimes (SCTM) de la Garde côtière canadienne fournissent des services de trafic maritime (STM) et de sécurité mobile maritime. Les STM fournissent aux navigateurs des renseignements sur le trafic et les voies navigables par radio VHF. Lorsqu’une embarcation s’approche d’une zone STM, le conducteur peut s’informer des manoeuvres prévues des gros navires en écoutant passivement la fréquence STM correspondant à cette zone.


Les centres des SCTM assurent un autre service de sécurité par la surveillance des fréquences d’appel et de détresse internationales afin de déceler les situations de détresse et les besoins en communications.
Aide à la navigation

Ce service comporte notamment la diffusion continue d’Avis à la navigation, de bulletins météorologiques et de rapports sur les glaces sur les fréquences maritimes (énumérées, avec les fréquences des STM, dans la publication Aides radio à la navigation maritime de la Garde côtière canadienne).

Les Services à la navigation maritime de la Garde côtière canadienne assurent l’accès sécuritaire aux voies navigables en mettant en place des aides à la navigation, et en formulant des conseils à ceux qui souhaitent établir des aides privées à la navigation. Ce programme joue un rôle utile pour l’ensemble des plaisanciers, des pêcheurs et des conducteurs d’embarcations commerciales, tout en garantissant le droit du public à la navigation.

Suivez un cours de sécurité nautique ^

La connaissance et le respect des règles constituent le fondement de la sécurité nautique. Il est aussi important de savoir comment reconnaître un danger et réagir en conséquence. Un cours peut vous permettre d’acquérir les connaissances nécessaires pour savoir comment vous protéger, vous et vos passagers, en cas de situation dangereuse sur l’eau.

Vous apprendrez les principes de la sécurité nautique, comme les lois et règlements s’appliquant à la navigation de plaisance, la préparation d’une excursion, comment partager les voies navigables, et que faire en situation d’urgence.

Si vous êtes mal préparé à réagir en situation d’urgence, vous pourriez recevoir une amende, être emprisonné, et pire encore, exposer des êtres chers à un grave danger. Il est obligatoire de passer un examen et d’obtenir une carte de conducteur d’embarcation de plaisance, mais il ne s’agit là que d’une démarche préliminaire et vous pouvez en apprendre beaucoup plus en suivant un cours de sécurité nautique. Une liste des fournisseurs de cours agréés vous est proposée à l’adresse suivante: www.securitenautique.gc.ca.

Lois et règlements s’appliquant à votre embarcation de plaisance ^

Chaque plaisancier doit bien connaître les dispositions des lois, règlements et codes qui suivent.

Règlement sur les petits bâtiments ^

Le Règlement sur les petits bâtiments précise l’équipement de sécurité qui doit se trouver à bord des embarcations, les mesures de sécurité à prendre avant de partir sur l’eau et pendant le voyage ou l’excursion, et les normes de construction des embarcations de plaisance. L’équipement de sécurité requis à bord de votre embarcation doit être en bon état de fonctionnement, pour respecter le Règlement et pour sauver des vies.

En tant que propriétaire ou personne mandatée par le propriétaire, vous contrevenez au Règlement si vous conduisez une embarcation de plaisance qui ne possède pas l’équipement de sécurité requis ou dont l’équipement n’est pas en bon état de fonctionnement. Il en est de même si vous prêtez une embarcation.

Le Règlement interdit également la conduite imprudente d’une embarcation, ce qui signifie qu’il est interdit d’utiliser une embarcation de manière imprudente, sans y mettre le soin et l’attention nécessaires, ou sans faire preuve de considération pour autrui.

Si vous exploitez une embarcation de plaisance munie d’un permis, immatriculée, ou disposant d’un permis délivré à l’étranger, vous devez vous conformer aux exigences en matière d’équipement de sécurité du pays où le bâtiment est immatriculé ou a obtenu son permis. Les visiteurs étrangers conduisant une embarcation immatriculée au Canada ou détenant un permis délivré au Canada doivent se conformer à la réglementation canadienne.

Règlement sur les abordages ^

Le Règlement sur les abordages, entre autres dispositions, oblige chaque conducteur d’embarcation à se déplacer à une vitesse sécuritaire, à se tenir sans cesse aux aguets et à user de tous les moyens disponibles
Les abordages
(y compris le radar et la radio, le cas échéant) pour déterminer s’il y a un risque d’abordage. Ce règlement précise également la priorité de passage.

Loi sur la marine marchande du Canada ^

La Loi sur la marine marchande du Canada établit un cadre de règles et règlements, intégrant les exigences de certaines conventions internationales, qui régit la conduite de tous les bâtiments. Par exemple, la Loi exige que tous les conducteurs d’embarcation de plaisance viennent en aide à toute personne en danger sur l’eau, dans la mesure où ils peuvent le faire sans créer de graves dangers pour leur embarcation, les personnes à bord ou eux-mêmes.

Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux ^

Le Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux impose des limites de vitesse affichées et non affichées (comme des zones de vitesse réglementée près du rivage), désigne des eaux où la navigation est interdite et des eaux où certaines activités sont limitées, entre autres restrictions.

Le Règlement énonce également des restrictions concernant la puissance des moteurs en fonction de l’âge. Ces restrictions interdisent aux jeunes de moins de 16 ans de conduire une embarcation dont la puissance du moteur est supérieure à la limite établie. Si le conducteur est accompagné et directement supervisé dans l’embarcation de plaisance par une personne d’au moins 16 ans, les restrictions concernant la puissance du moteur en fonction de l’âge ne s’appliquent pas. Ces restrictions interdisent également aux jeunes de moins de 16 ans de conduire une motomarine, qu’ils soient accompagnés ou non par un adulte.

Restrictions concernant la puissance du moteur en fonction de l’âge*

Comment elles s’appliquent aux conducteurs d’une embarcation de plaisance motorisée Restrictions concernant utilisée à des fins récréatives la puissance du moteur
Moins de 12 ans et sans être accompagné Peut conduire une embarcation dont et directement surveillé** Peut conduire une embarcation dont le moteur n’a pas une puissance supérieure à 10 hp (7,5 kW)
À partir de 12 ans mais moins de 16 ans et sans être accompagné et directement surveillé** Peut conduire une embarcation dont le moteur n’a pas une puissance supérieure à 40 hp (30 kW)
Moins de 16 ans Interdit de conduire une motomarine
16 ans et plus Aucune restriction quant à la puissance du moteur

* Ces exigences ne sont pas en vigueur pour l’instant dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.

** Directement surveillé signifie : accompagné dans l’embarcation par une personne âgée de 16 ans ou plus qui le surveille.

Ces restrictions sont établies en vertu du Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux et ne sont pas remplacées par le Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcations de plaisance. Le Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux et le Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcations de plaisance sont deux règlements entièrement différents dont les exigences respectives sont complémentaires.

Règlement sur les cartes marines et les publications nautiques ^

Le Règlement sur les cartes marines et les publications nautiques exige que l’on garde à bord d’une embarcation la toute dernière édition de la carte à plus grande échelle (lorsque disponible), des documents et des publications pour chaque région où navigue cette embarcation, et que ces documents soient à jour.

Les bâtiments de moins de 100 tonneaux de jauge brute n’ont pas à avoir à bord ces cartes, documents et publications si le conducteur a une connaissance suffisante de l’information suivante, que la sécurité et l’efficacité de la navigation dans le zone ou l’embarcation est appelé à naviguer n’est pas compromise :

équipement de navigation
  • l’emplacement et les caractéristiques des éléments cartographiés suivants :

    • les routes de navigation,
    • les feux de navigation, les bouées et repères,
    • les dangers pour la navigation;
  • les conditions de navigation prédominantes, compte tenu de facteurs tels que les marées, les courants, les glaces et les situation météorologiques.
Règlement sur la sécurité de la navigation ^

Le Règlement sur la sécurité de la navigation impose à certaines embarcations de plaisance d’avoir à bord un compas magnétique et, si elles naviguent à plus de 20 milles marins (37 km) de la rive, un dispositif de relèvement au compas. Le compas doit être installé et calibré selon les recommandations du fabricant.

Les embarcations de plaisance d’une longueur de 8 m (26 pi 3 po) ou moins qui naviguent en vue d’amers*, ainsi que les embarcations propulsées à l’aviron, sont exemptées de cette exigence.

* Un amer désigne tout repère employé pour réussir à établir la position relative par rapport à la route ou la destination.

Code criminel du Canada ^

Certains comportements sont des infractions en vertu du Code criminel du Canada, notamment :

  • conduite dangereuse d’une embarcation;
  • conduite d’une embarcation en état d’ébriété;
  • remorquage de skieurs nautiques sans observateur;
  • défaut de s’arrêter sur les lieux d’un accident;
  • conduite d’une embarcation qui n’est pas en état de naviguer.

Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcation de plaisance ^

Si vous conduisez une embarcation de plaisance motorisée à des fins récréatives, le Règlement sur la compétence des conducteurs d’embarcation de plaisance vous oblige à garder en tout temps à bord une preuve de compétence. Cette preuve de compétence peut prendre l’une des trois formes suivantes :

Carte de conducteur
  1. la preuve que le conducteur a réussi un cours de sécurité nautique au Canada avant le 1er avril 1999;
  2. une carte de conducteur d’embarcation de plaisance délivrée au candidat une fois que celui-ci a réussi un examen administré par un fournisseur agréé;
  3. une liste de vérifi cation de sécurité pour embarcation de location dûment remplie (dans le cas des embarcations motorisées de location).

La carte de conducteur est valide à vie. Elle est délivrée aux plaisanciers qui ont obtenu une note d’au moins 75 p. 100 à l’examen. Bien que cela ne soit pas recommandé, les plaisanciers peuvent passer un examen sans suivre de cours au préalable. Il faut souligner que ce guide donne seulement un aperçu des aspects fondamentaux de la sécurité nautique, et qu’il ne s’agit pas d’un guide d’étude en vue de l’examen.

Vous trouverez une liste d’organisations offrant des cours et des examens de sécurité nautique sur le site web suivant : www.securitenautique.gc.ca.

Les certificats sanctionnant un cours de sécurité nautique suivi avant le 1er avril 1999 sont reconnus. Si vous avez suivi un cours avant l’adoption du Règlement, le certificat du cours ou la carte, qui doit être gardé à bord de votre embarcation de plaisance, sera accepté comme preuve de compétence.

Autres règlements ^

Divers autres règlements interdisent le rejet de polluants dans les eaux canadiennes. Le déversement d’hydrocarbures, de déchets d’huile, d’ordures et de produits chimiques dangereux est interdit dans toutes les eaux canadiennes. Dans certaines régions, le déversement d’eaux usées est une infraction. Pour connaître les endroits précis où les déversements sont interdits, consultez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada.

Exigences concernant la compétence du conducteur*

Leur application aux conducteurs** d’embarcations de plaisance motorisées utilisées à des fins récréatives Date à laquelle une preuve de compétence est requise à bord
Tous les conducteurs nés après le 1er avril 1983 Depuis le 15 septembre 1999
Tous les conducteurs d’embarcations de moins de 4 m (13 pi 1 po) de longueur, y compris les motomarines Depuis le 15 septembre 2002
Tous les conducteurs Le 15 septembre 2009

*Ces exigences ne sont pas en vigueur pour l’instant dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.

**S’appliquent également aux non-résidents conduisant leur embarcation de plaisance dans les eaux canadiennes pendant plus de 45 jours consécutifs. La carte de conducteur ou tout document équivalent délivré à un non-résident par son État ou son pays sera considéré comme une preuve de compéten.

Application de la législation sur la navigation de plaisance ^

La plupart des organismes d’application de la loi ont une politique de tolérance zéro pour l’absence de certains éléments d’équipement de sécurité à bord.

Application de la législation sur la navigation de plaisance

En vertu du Règlement sur les contraventions (maintenant en vigueur dans les provinces de l’Île-du- Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau- Brunswick, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Colombie-Britannique), les agents d’application peuvent dresser une contravention sur place pour des infractions comme le non-respect des limites de vitesse ou la conduite dangereuse, au lieu d’obliger les contrevenants à comparaître devant un tribunal.

Rappelez-vous que toutes les personnes à bord de votre embarcation de plaisance doivent avoir un vêtement de flottaison individuel ou un gilet de sauvetage homologué au Canada, de la taille appropriée et en bon état, et devraient le porter. Chaque infraction à cette règle pourrait vous coûter plus de 200$

Amendes* relatives à certaines infractions courantes à la sécurité nautique :
  • Conduire une embarcation de manière imprudente – 250 $
  • Vitesse excessive – 100 $
  • Conduite d’une motomarine par une personne qui n’a pas atteint l’âge requis – 100 $
  • Conduire une embarcation de plaisance motorisée sans la carte de compétence de conducteur – 250 $
  • Nombre insuffisant de vêtements de flottaison approuvés de taille appropriée – 200 $ par vêtement manquant

* Les sommes indiquées ne comprennent pas les frais administratifs. Pour une liste complète des infractions liées à la navigation de plaisance en vertu du Règlement sur les contraventions et des amendes connexes, visitez le site www.securitenautique.gc.ca.

Inspection de votre embarcation de plaisance ^

Mieux vaut quelques minutes de plus au quai plutôt que des heures d’attente dans une situation inconfortable ou dangereuse. La conduite en toute connaissance de cause d’une embarcation qui n’est pas en état de naviguer constitue une infraction criminelle. Votre embarcation, son moteur et son équipement doivent être bien entretenus (en bon état de marche).
Inspection de votre embarcation de plaisance

Un nombre surprenant d’embarcations de plaisance se trouvent en panne chaque année simplement par manque d’essence. Plus de la moitié des demandes d’aide proviennent de plaisanciers en difficulté à la suite d’une panne mécanique de leur embarcation.

Inspections de courtoisie pour embarcation de plaisance ^

Des inspections de courtoisie sont offertes gratuitement par Transports Canada et, dans certaines régions du Canada, par la Garde côtière canadienne, la Garde côtière auxiliaire canadienne et d’autres organisations de sécurité nautique et aquatique. Si vous en faites la demande, un spécialiste qualifié montera à bord de votre embarcation et examinera avec vous l’équipement de sécurité requis par la loi.
Inspections de courtoisie pour embarcation de plaisance

Il inspectera également d’autre équipement, pour déceler toute défectuosité. Aucune sanction ne sera imposée s’il manque des éléments d’équipement et il n’y a pas de limite quant au nombre de vérifications que vous pouvez demander. Pour plus de renseignements, visitez le site suivant : www.securitenautique.gc.ca.

Points à vérifier avant le départ ^

La navigation de plaisance devrait être une activité agréable, sûre et sans histoires. Peu importe si vous possédez, louez ou empruntez une embarcation, assurez-vous avant de partir qu’elle est en bon état de marche et bien équipée.

Points à vérifier avant le départ

Inspection de votre embarcation de plaisance.

Une coche Inspectez la coque de votre embarcation pour voir si elle comporte des fissures ou d’autres avaries.
Une coche Si vous conduisez une embarcation motorisée, vérifiez ses systèmes électriques, d’alimentation en carburant, de propulsion et de refroidissement, et assurez-vous que l’accélérateur fonctionne bien, sans coller ou coincer.
Une coche Vérifiez si le gouvernail fonctionne bien.
Une coche Vérifiez les niveaux d’huile et de carburant; une bonne règle pratique consiste à prévoir un tiers de carburant pour l’aller, un tiers pour le retour et un tiers en réserve.
Une coche Inspectez tous les tuyaux pour déceler des fuites ou des fentes, et les remplacer au besoin. Assurezvous que toutes les attaches et courroies sont bien fixées et en bon état.
Une coche Inspectez et nettoyez les bougies et remplacez-les au besoin.
Une coche Vérifiez les filtres à huile et à eau et remplacez-les au besoin.
Une coche Vérifiez la charge de la batterie et son niveau de liquide.
Une coche Assurez-vous que le bouchon de drainage est bien en place.
Une coche Vérifiez si la charge est bien répartie dans l’embarcation.

Vérifiez que votre embarcation comporte tout ce qu’il faut pour assurer votre sécurité.

Une coche Y a-t-il suffi samment de vêtements de flottaison de la taille appropriée pour chaque personne à bord?
Une coche Est-ce que tout l’équipement requis est en bon état de fonctionnement?
Une coche Disposez-vous d’une réserve suffi sante de carburant pour le déplacement ou devez-vous faire le plein?
Une coche Avez-vous des cartes?
Une coche Votre radio VHF fonctionne-t-elle convenablement?
Une coche Avez-vous à bord une trousse de premiers soins, des outils, des pièces de rechange?

Prenez quelques instants pour réfléchir à votre état de préparation en vue de la sécurité.

Une coche Quelles sont les prévisions météorologiques?
Une coche Existe-t-il des dangers locaux ou des restrictions à la conduite des bateaux?
Une coche Avez-vous communiqué un plan de navigation à une personne indiquant où vous allez, quand vous prévoyez revenir et à quoi ressemble votre embarcation?

Le propriétaire et le conducteur d’une embarcation de plaisance, y compris d’une motomarine, devraient expliquer à tous les invités et futurs conducteurs le fonctionnement sécuritaire de l’embarcation avant de quitter le quai. Les invités devraient savoir où se trouve l’équipement de sécurité, et comment l’utiliser.

Vous prévoyez louer votre embarcation cette saison? Vous pourriez être tenu de garder à bord une liste de vérification de sécurité pour bateaux de location. Pour plus de renseignements, visitez le site www.securitenautique.gc.ca ou communiquez avec un Centre de Transports Canada.

Il ne s’agit que d’une partie des éléments à prévoir avant le départ. Pour bien vous préparer, suivez un cours de sécurité nautique auprès d’un fournisseur agréé. Vous serez ainsi mieux en mesure de connaître les risques et dangers qui vous guettent sur l’eau.

Établissement et dépôt d’un plan de navigation ^

Un plan de navigation, aussi appelé plan de route, est l’itinéraire prévu, qui comprend une description du parcours et de votre embarcation. Peu importe la désignation, on encourage tous les plaisanciers à produire un plan avant le départ, même si l’excursion ne dure qu’une heure ou deux.

Confiez votre plan de navigation à une personne responsable, et demandez-lui de communiquer avec un Centre de coordination de sauvetage si vous avez du retard.

Si vous entreprenez un long voyage, il vous est recommandé de faire état quotidiennement de votre position (en particulier si vous avez modifié votre itinéraire initial). Pour éviter de déclencher des recherches inutiles, assurez-vous de désactiver votre plan de navigation en déclarant que vous êtes de retour ou que vous avez terminé votre voyage. Autrement, vous pourriez faire gaspiller le temps et les ressources du personnel de Recherche et Sauvetage. Voir la page pour obtenir un plan de navigation que vous pouvez photocopier à votre usage.

Évitement de dangers particuliers ^

Il ne suffi t pas de vous assurer que votre embarcation et son équipement sont en bon état pour être vraiment préparé. Voici quelques conseils :

  • Vérifiez vos cartes marines afin de déterminer si vous allez rencontrer des obstacles en hauteur, des ponts ou des câbles sous-marins dans la zone où vous naviguerez.
  • Consultez les cartes marines ainsi que des publications connexes, comme les Instructions nautiques. Il est également utile de vérifier les annuaires des marées et les atlas des courants, qui vous peuvent vous indiquer le niveau d’eau, l’heure de la marée haute, de la marée étale et de la marée basse, ainsi que la direction du courant.
  • Tenez-vous à l’écart des aires de baignade désignées; même un canot ou un kayak peuvent facilement blesser un nageur.
  • Évitez de conduire votre embarcation près du rivage et soyez attentif aux pavillons de plongée, en particulier lorsque le soleil est éblouissant; des plongeurs pourraient se trouver sous votre embarcation.

Si vous naviguez dans une zone non cartographiée, vérifiez auprès des gens bien informés résidant dans ce secteur s’il existe des barrages de basse chute, des rapides, des eaux vives, des conditions de vent particulières, des courants ou des zones où des vagues élevées se forment rapidement.

Surveillance des conditions météorologiques ^

Il est très important de connaître les conditions météorologiques et des eaux. Le conducteur devrait obtenir de l’information à jour et pertinente avant son départ, et savoir comment obtenir des mises à jour pendant qu’il est sur l’eau. Pour cela, il faut savoir utiliser une radio maritime.
Surveillance des conditions météorologiques

On peut également se procurer chez les détaillants de fournitures nautiques un récepteur pour les prévisions météorologiques maritimes diffusées en continu.

En quittant le quai, assurez-vous que les conditions que vous voyez correspondent aux prévisions. Une fois en route, n’oubliez pas d’observer le ciel. Si celui-ci s’assombrit et s’ennuage et que les conditions changent rapidement, dirigez-vous vers le rivage (consultez vos cartes à l’avance pour savoir où trouver refuge).

L’été les orages peuvent se déclencher rapidement et sans avertissement. Une baisse de la pression barométrique, le vent qui se lève et change de direction amenant une modification de l’action des vagues, voilà d’autres signes indicateurs de l’approche du mauvais temps. Voir la page pour connaître divers moyens pour obtenir des prévisions météorologiques maritimes.

Environnement Canada emploie dans ses prévisions météorologiques maritimes certains termes spécialisés pour décrire le vent.

  • Vents légers (10 noeuds* ou moins)
  • Vents modérés (11– 21 noeuds)
  • Vents forts (22 – 33 noeuds)
  • Coups de vent (34 – 47 noeuds)
  • Vents de tempête (48 – 63 noeuds)
  • Ouragans (64 noeuds ou plus)

* Un noeud correspond à un mille marin à l’heure (1,852 km/h).

Utilisation de cartes marines ^

Une étendue d’eau libre peut sembler vaste et accueillante, mais il n’y a pas de routes définies sur l’eau. L’absence de routes et de tout affichage nous indiquant clairement où nous sommes rend la navigation difficile. Le conducteur devrait connaître :

  • l’utilisation d’un compas en conjonction avec les cartes marines;
  • la façon de tracer une route;
  • les méthodes de positionnement;
  • l’utilisation d’équipement de navigation électronique;
  • des documents de référence en navigation comme les tables des marées, le système canadien de balisage, les feux et signaux de navigation, les Avis aux navigateurs et les Instructions nautiques.

Les petites embarcations devraient éviter les risques et ne pas s’approcher des rapides, des courants et des voies de navigation commerciale.

La Garde côtière canadienne publie chaque mois des Avis aux navigateurs, qui présentent de l’information importante et des modifications aux cartes et publications marines. Vous pouvez obtenir ces avis sans frais par Internet, à l’adresse web suivante: www.notmar.com. Assurez-vous d’obtenir d’avance autant d’information que possible sur la zone où vous prévoyez naviguer.

Le Service hydrographique du Canada constitue la meilleure source d’information pour les cartes marines, les tables des marées et des courants, les Instructions nautiques, le Système canadien d’aides à la navigation, les Aides radio à la navigation maritime et les Livres des feux, des bouées et des signaux de brume. Pour plus de renseignements, visitez le site suivant: www.cartes.gc.ca.

Que faire en cas d’urgence? ^

Faites preuve de jugement, n’attendez pas au dernier moment pour appeler! Savoir comment émettre des messages de détresse et demander de l’aide en cas d’urgence peut faire la différence entre la vie et la mort. Que faire en cas d’urgence?

Communications radio maritimes ^

Les diverses composantes du matériel de sécurité et de détresse réglementé tel que :

  • la radio maritime VHF (dotée d’une nouvelle fonction d’appel sélectif numérique – ASN – canal 70);
  • la radio maritime MF/HF – radio ASN;
  • les radiobalises de localisation des sinistres (RLS);
  • le système NAVTEX;
  • le système Inmarsat
Communications radio maritimes

constituent globalement le nouveau système international appelé Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM). Ces composantes permettent d’assurer la transmission rapide d’un signal de détresse à la Garde côtière et aux navires qui se trouvent à proximité.

Sans être obligatoire, la présence de matériel compatible au SMDSM à bord des embarcations de plaisance est recommandée. Si votre embarcation comporte ce genre de matériel, raccordez-le à un récepteur de Système de positionnement global (GPS) pour que votre position exacte soit transmise automatiquement sous forme d’appel de détresse en format numérique en cas d’urgence.

Radios maritimes VHF et GPS ^

La radio maritime VHF est généralement le moyen le plus efficace et le plus sûr pour transmettre un appel d’alerte. Si vous possédez une radio maritime VHF, demeurez à l’écoute du canal 16. Sachez où vous vous trouvez en tout temps et soyez prêt à décrire votre position avec précision.
Radios maritimes VHF et GPS

Si vous faites l’achat d’une radio VHF, assurez-vous qu’elle est dotée de la nouvelle fonction d’appel sélectif numérique (ASN) sur le canal 70. Cette fonction assure une veille automatique des appels de détresse. La Garde côtière canadienne a mis ses installations à niveau pour assurer les services d’alerte ASN du canal 70 dans de nombreuses zones.

Rappelez-vous que le canal 16 de la radio VHF est réservé exclusivement aux appels et aux situations d’urgence. Si vous appelez un autre navire sur le canal 16, transférez votre appel sur une fréquence d’exploitation pour poursuivre votre conversation. Le canal 70 de la radio VHF devrait servir uniquement aux communications ASN (numériques), et non aux communications vocales. Quiconque utilise une radio VHF doit suivre les procédures décrites dans le Règlement sur les pratiques et les règles de radiotéléphonie en VHF.

Pour profiter au maximum des avantages de ce système automatisé, obtenez un numéro d’identification du service mobile maritime (ISMM) de neuf chiffres. Votre guide d’utilisateur vous expliquera cette caractéristique et la façon de transmettre un appel ASN à un autre bâtiment ou à une station à terre capable de recevoir ce genre d’appels. Les numéros ISMM sont affectés gratuitement par Industrie Canada; pour plus de renseignements, composez le 1 800 667-3780 ou visitez le site web suivant : www.ic.gc.ca.

Si vous disposez d’un radiotéléphone VHF, en cas de danger grave et imminent (par exemple, votre embarcation prend l’eau et elle risque de couler ou chavirer), utilisez le canal 16 et répétez « Mayday » trois fois. Ensuite, indiquez le nom de votre embarcation et sa position, la nature du problème et le type d’aide requis.

Si vous avez besoin d’aide sans être en danger immédiat (par exemple, votre moteur est en panne et vous êtes incapable de regagner le rivage), utilisez le canal 16 et répétez « Pan Pan » trois fois. Ensuite, indiquez le nom de votre embarcation et sa position, la nature du problème et le type d’aide requis.

Une caractéristique importante des radios VHF ASN réside dans le fait qu’elles peuvent lancer un signal d’alerte qui signalera à la Garde côtière et aux bâtiments dans votre secteur que vous avez besoin d’une aide immédiate. Pour savoir dans quelles zones les services VHF ASN sont disponibles, consultez le site www.ccg-gcc.gc.ca ou communiquez avec un centre des Services de communications et de trafic maritimes de la Garde côtière canadienne.

À l’heure actuelle, tous les utilisateurs de radio VHF sont tenus de détenir un certificat restreint d’opérateur maritime. Pour plus de renseignements sur les procédures et les exigences relatives aux permis de radiotéléphonie, veuillez communiquer avec le bureau local d’Industrie Canada ou avec les Escadrilles canadiennes de plaisance au 1 888 CPS-BOAT.

Système de positionnement global (GPS) ^

De plus en plus de plaisanciers se fient au système GPS pour connaître leur position sur l’eau. Le système GPS est un système mondial de radionavigation constitué d’un réseau de satellites et de stations de surveillance.

Le récepteur peut déterminer votre position n’importe où sur la planète avec une marge d’erreur de 30 mètres. La Garde côtière fournit aussi un GPS différentiel muni d’un système de surveillance de l’intégrité du signal, qui réduit la marge d’erreur à 10 mètres.

Système de positionnement global (GPS)

Si votre embarcation de plaisance est munie d’un récepteur GPS, vous auriez avantage à le raccorder à votre radio ASN. De cette façon, si vous lancez un signal de détresse, les responsables des secours connaîtront immédiatement votre position exacte et pourront vous atteindre plus rapidement.

Radiobalises de localisation des sinistres (RLS) ^

Les radiobalises flottantes de détresse peuvent être activées manuellement, ou émerger librement d’une embarcation qui a coulé ou chaviré, en émettant leur signal pendant des heures. Le signal communique votre position à un réseau de satellites, qui la retransmettent aux Centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage.
Radiobalises de localisation des sinistres (RLS)

En cas d’urgence, ce dispositif est d’une valeur inestimable. Les RLS ne sont pas obligatoires à bord d’une embarcation de plaisance, mais il est fortement recommandée d’en avoir à bord.

Les RLS doivent être enregistrées au Registre canadien des balises de localisation, en composant le 1 800 727-9414, ou par courriel à l’adresse suivante : beacons@nss.gc.ca.

Téléphones cellulaires et indicatif *16 ^

Grâce au téléphone cellulaire, vous pouvez communiquer directement avec un Centre de coordination de sauvetage, en composant l’indicatif *16 pour entrer en contact avec un Centre des Services de communications et du trafic maritimes de la Garde côtière canadienne. Cependant, un téléphone cellulaire n’est pas aussi fiable qu’une radio maritime et ne représente pas non plus le meilleur moyen pour lancer un appel de détresse.
Téléphones cellulaires et indicatif *16

Un téléphone cellulaire peut perdre le signal de réception ou tomber en panne lorsqu’il est mouillé. Un appel depuis un cellulaire n’alerte pas les embarcations à proximité de votre situation de détresse, alors qu’ils pourraient être les mieux en mesure de vous aider s’ils entendaient votre message d’alerte. Contrairement aux transmissions par VHF, les signaux de certains téléphones cellulaires ne permettent pas aux sauveteurs de vous retracer.

Les fournisseurs de service cellulaire n’offrent pas tous le service *16; communiquez avec votre fournisseur pour savoir si ce service est disponible à partir de votre téléphone.

Signaux de détresse ^

Si vous recevez un signal de détresse, vous êtes tenus par la loi de déterminer si vous êtes en mesure de venir en aide aux personnes en détresse sans mettre en danger votre vie ou la sécurité de votre embarcation.

Signaux de détresse

Dans la mesure du possible, vous devez également communiquer avec le Centre de coordination de sauvetage le plus près afin de l’informer du type de signal de détresse et de l’endroit où vous l’avez observé.

La connaissance des signaux de détresse courants vous aidera à reconnaître les situations problématiques et à demander de l’aide sans délai. Les signaux de détresse courants sont présentés à la page.

N’envoyez un signal de détresse que dans une situation d’urgence réelle. Le fait d’émettre un faux signal de détresse constitue non seulement une infraction mais il accapare aussi du temps du personnel de recherche et sauvetage qui pourrait ne pas être disponible ou se trouver trop éloigné en cas d’urgences véritables.

Techniques de récupération d’une personne tombée par-dessus bord ^

Dans certaines conditions météorologiques et à bord de certaines embarcations, il est plus prudent de porter un harnais de sécurité muni d’un mécanisme à dégagement rapide comportant un filin de sécurité attaché à l’embarcation, ce qui pourrait vous éviter de tomber par-dessus bord, sauf, bien sûr, si l’embarcation chavire.
Techniques de récupération d’une personne tombée par-dessus bord

Si vous et vos invités connaissez les procédures suivantes et que vous vous exercez à les appliquer, cela réduira les risques de panique en cas d’urgence.

Si quelqu’un tombe par-dessus bord, déclenchez l’alarme immédiatement, puis :

  • ralentissez, arrêtez les moteurs si possible, et lancez un objet flottant pour lui venir en aide (ou pour indiquer l’endroit où la personne a coulé);
  • chargez quelqu’un de surveiller la personne tombée par-dessus bord;
  • manoeuvrez avec prudence pour récupérer la personne tombée dans l’eau.

Lancez une ligne d’attrape flottante ou une bouée de sauvetage rattachée à l’embarcation à la personne dans l’eau et faites remonter cette dernière du côté exposé au vent. Une corde lourde, une chaîne ou un câble fixé à l’embarcation aux deux extrémités et pendant sur le bord de l’embarcation, presque au niveau de l’eau, peut servir de marche-pied de fortune au besoin. Si le francbord de votre embarcation de plaisance dépasse 0,5 mètre (1 pi 8 po), vous devez avoir un dispositif pour remonter à bord.

Les plaisanciers qui manoeuvrent des voiliers ou des embarcations motorisées devraient bien connaître les diverses techniques de récupération d’une personne tombée par-dessus bord, afin de choisir la manoeuvre la plus efficace, en tenant compte de facteurs comme l’état de la mer et la condition de la personne pardessus bord.

Pourrez-vous récupérer une personne tombée à l’eau si elle n’est pas en état de collaborer à son propre sauvetage? Si vous tombez par-dessus bord, est-ce que vos invités sauraient comment vous secourir? Lorsque la taille d’une personne ou le franc-bord de l’embarcation risque de compliquer la récupération manuelle, il pourrait être avisé de garder à bord les élingues de levage et le gréement requis à cette fin (si ce matériel n’est pas déjà obligatoire en raison des dimensions de votre embarcation).

Survie en eau froide ^

Le temps est doux, et à bord de votre embarcation, vous vous levez pour prendre un objet. Tout à coup, vous perdez l’équilibre et tombez par-dessus bord, dans l’eau à 15 °C.

Survie en eau froide

Vos muscles figent instantanément, et il n’y a personne pour vous aider. Vous êtes en état de choc hypothermique. Vous n’avez pas le temps de réfléchir à la situation.

Le choc hypothermique cause sans doute plus de décès que l’hypothermie. Les eaux généralement froides du Canada sont particulièrement dangereuses si vous vous retrouvez immergé dans l’eau sans avertissement. Dans les trois à cinq minutes suivant une immersion soudaine, vous allez chercher votre souffle. Vous pourriez également éprouver des spasmes musculaires et votre pouls ainsi que votre tension artérielle risquent d’augmenter. Pire encore, vous pourriez vous étouffer en avalant de l’eau, subir une crise cardiaque ou un accident cérébrovasculaire. Même un bon nageur peut succomber aux effets du choc hypothermique.

L’eau froide peut paralyser vos muscles instantanément. À cause des changements physiologiques qui affectent votre corps, il vous sera presque impossible d’attraper un vêtement de flottaison, et encore moins de l’enfiler.
Survie en eau froide

Un vêtement de flottaison individuel (VFI) ou un gilet de sauvetage vous permettra de flotter pendant que vous retrouvez le contrôle de votre respiration, pour éviter la noyade découlant de la perte de contrôle musculaire. Malheureusement, bien des gens comprennent mal ce danger et la façon de l’éviter. Si vous avez survécu au choc de l’eau froide, l’hypothermie est le prochain danger qui vous guette.

L’hypothermie est une chute de la température corporelle sous la normale, qui se produit à la suite d’une exposition prolongée à l’eau froide, en particulier dans des vêtements mouillés ou à la suite d’une immersion directe. Lorsqu’une personne est exposée à des températures aussi froides, ses fonctions mentales et musculaires en sont affectées. Voici certains des signes et symptômes progressifs que peut présenter une personne exposée à l’eau froide et atteinte d’hypothermie:

  • tremblement, trouble de l’élocution, état plus ou moins conscient;
  • pouls ralenti et faible, respiration lente, manque de coordination, la personne est irrationnelle, confuse et somnolente;
  • pouls ou respiration faible, irrégulier ou absent;
  • perte de conscience.
Si vous vous retrouvez dans l’eau, faites tout ce que vous pouvez pour conserver votre énergie et votre chaleur corporelle. Nagez seulement si vous pouvez rejoindre d’autres naufragés ou un abri sûr. Ne nagez pas pour vous réchauffer.
Survie en eau froide

Quelques conseils pour prolonger votre temps de survie :

  • Portez un VFI ou un gilet de sauvetage homologué au Canada. Sans lui, vous perdrez une énergie précieuse à essayer de garder la tête hors de l’eau.
  • Grimpez sur un objet flottant proche pour sortir de l’eau la plus grande partie possible de votre corps, si vous le pouvez.
  • Si vous en êtes capable, limitez la perte de chaleur en croisant les bras serrés sur la poitrine et en relevant les cuisses près des bras.
  • Blottissez-vous les uns contre les autres pour que les côtés du torse se touchent, en entourant avec les bras la partie médiane ou inférieure du dos et en entrecroisant les jambes.

Protégez-vous en portant un VFI ou un gilet de sauvetage ainsi que plusieurs couches de vêtements secs légers et une couche extérieure imperméable ou étanche au vent. Il existe une grande variété d’autres vêtements qui peuvent vous offrir une protection supplémentaire contre l’hypothermie, notamment :

  • une combinaison de flottaison ou de survie – un VFI recouvrant tout le corps;
  • un survêtement de travail de protection contre les intempéries – un VFI offrant une protection thermique;
  • une combinaison étanche – à utiliser avec un vêtement de flottaison et une doublure thermique;
  • une combinaison isotherme – à utiliser avec un vêtement de flottaison, combinaison qui emprisonne et chauffe l’eau en contact avec votre corps;
  • une combinaison d’immersion – à utiliser dans des conditions extrêmes au moment de l’abandon de l’embarcation (en général réservé à une utilisation en haute mer).

Vous seriez bien avisés de savoir comment fonctionne votre équipement de sécurité, en particulier dans l’eau. Essayez-le dans une piscine ou en eaux calmes avant que vous ne deviez l’utiliser dans une situation d’urgence.

Si des signes indiquent que votre embarcation est en train de couler, mettez autant de vêtements que possible sous votre VFI ou votre gilet de sauvetage.

Précautions relatives au carburant et au monoxyde de carbone ^

Tout espace clos qui abrite un moteur ou un appareil alimenté par un combustible doit être bien aéré, pour éviter l’accumulation de monoxyde de carbone. Les moteurs et appareils alimentés par un tel carburant devraient également être conçus ou approuvés pour utilisation en mer.
Précautions relatives au carburant et au monoxyde de carbone

Le monoxyde de carbone (CO) présente un danger invisible, silencieux et mortel. Ce gaz incolore et inodore est produit par une combustion incomplète de combustibles fossiles. Il entrave l’approvisionnement en oxygène du corps, provoquant la mort en quelques minutes. Les symptômes d’une intoxication au CO, comme les maux de tête, la nausée ou une sensation de fatigue, peuvent être confondus avec une grippe ou un mal de mer, car ce gaz mortel est indétectable par les sens.

Pour éviter une intoxication au CO :
  • Évitez de laisser le moteur tourner au ralenti, et d’utiliser des appareils de chauffage ou de cuisson dans la cabine si l’endroit n’est pas bien aéré.
  • Soyez particulièrement prudent dans des aires modifiées, comme une rallonge de cabine ou une aire surmontée d’un auvent de toile.
  • Installez un détecteur de monoxyde de carbone conçu pour les navires et vérifiez les piles avant chaque déplacement.
  • Un moteur tournant au ralenti dans une aire mal aérée produit des concentrations dangereuses de CO, qu’un vent arrière peut facilement ramener à bord.
  • Le CO peut s’accumuler lorsque deux embarcations sont amarrées ensemble, lorsque vous êtes arrimé le long d’une digue ou d’un brise-lames, lorsqu’une mauvaise répartition de la charge relève la proue ou lorsque le moteur ou un appareil à combustible fonctionne pendant que votre embarcation est stationnaire.
Les nageurs doivent aussi réaliser que le CO ne menace pas seulement les plaisanciers. En quelques minutes, un nageur peut succomber aux effets du gaz et se noyer. Les zones à risque comprennent le dessous d’un treillis d’abordage et de plongée et entre les pontons d’une maison flottante.

Démarrage du moteur ^

Les compartiments des moteurs à essence et du réservoir à carburant qui sont fermés doivent être munis d’un ventilateur et d’un système d’aération en marche conformément aux Normes de construction des petits bateaux. Le ventilateur doit être mis en marche au moins quatre minutes immédiatement avant tout démarrage.

Démarrage du moteur

Appareils alimentés au combustible ^

Le propane et le butane, d’usage courant à bord des embarcations pour les appareils alimentés au combustible, présentent des dangers et doivent être employés avec prudence. Ces substances présentent plus de risques que l’essence.

Les gaz de combustion et les émanations de propane ou de butane sont plus lourds que l’air et ils s’accumulent rapidement dans les parties inférieures d’une embarcation. Ces substances sont très difficiles à déloger et elles sont extrêmement explosives.

Assurez-vous d’une aération adéquate lorsque vous utilisez des appareils à gaz, même si seulement une flamme de veilleuse est allumée. Assurez-vous également que tout appareil de chauffage ou de cuisson portatif est bien fixé afin d’éviter toute fuite provoquée par un mouvement inattendu de l’embarcation. Fixez les bouteilles ou réservoirs de gaz dans une zone bien aérée.

Surveillez toujours les appareils de chauffage ou de cuisson à flamme nue ou tout système de réfrigération consommant un carburant gazeux. Assurez-vous que l’installation du matériel alimenté au combustible est conforme aux pratiques recommandées par le fabricant.

Système de ventilation typique Installation d’un système au propane typique avec aération

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Protection contre les risques d’inflammation ^

Bon nombre de bâtiments plus âgés, et même certains bâtiment de construction récente, comportent un moteur d’automobile converti. Si vous confiez l’entretien de votre moteur à un amateur ou un mécanicien du dimanche, des pièces conçues pour utilisation maritime pourraient être remplacées par des pièces d’automobiles, moins dispendieuses.
Protection contre les risques d’inflammatio

Toutes les composantes électriques d’une embarcation de plaisance doivent offrir une protection contre l’inflammation. De telles composantes sont conçues et construites de manière à ne pas enflammer un mélange d’hydrocarbures inflammables comme l’essence ou le propane dans des conditions d’utilisation normales.

Cette protection fait appel à des éléments d’étanchéité et des pare-flammes pour empêcher des étincelles de s’échapper pendant le fonctionnement du matériel.

La plupart des composantes canadiennes offrant une protection contre l’inflammation portent une étiquette à cet effet.

Si vous n’êtes pas certain que le moteur de votre embarcation comporte des pièces offrant une protection contre l’inflammation, confiez son entretien à un technicien maritime breveté. Il pourra vous indiquer si une pièce de rechange (ou des travaux mécaniques connexes) a compromis la protection contre l’inflammation du moteur.
de service maritime

Marche à suivre pour faire le plein ^

Le carburant brut est extrêmement nocif pour l’environnement marin et ses vapeurs représentent un risque d’incendie. Conformez-vous à la marche à suivre présentée ci-après, étape par étape, lorsque vous faites le plein. Cette façon de procéder est non seulement logique, elle est obligatoire en vertu de la loi.

  1. Amarrez convenablement votre embarcation pour éviter tout déversement.
  2. Coupez tous les moteurs.
  3. Faites débarquer tous les passagers.
  4. Éteignez toutes les flammes nues.
  5. Ne fumez pas en faisant le plein.
  6. Mettez hors tension les commutateurs électriques et blocs d’alimentation, et évitez de faire fonctionner des appareils électriques, par exemple une radio portative.
  7. Fermez tous les hublots, fenêtres, écoutilles et portes de cabine.
  8. Enlevez de l’embarcation les réservoirs portatifs avant de faire le plein.
  9. Placez le tuyau dans l’orifice de remplissage.
  10. Connaissez la capacité du réservoir afin d’éviter tout débordement; vous avez l’obligation d’éviter les fuites et les déversements de carburant sur la coque ou dans l’eau.
  11. Nettoyez tout dégât et éliminez de façon appropriée le chiffon ou le linge utilisé.
  12. Mettez en marche le ventilateur du compartiment moteur pendant au moins quatre minutes avant de faire démarrer le moteur à essence.
  13. Vérifiez s’il y a une odeur indiquant la présence de vapeurs dans le compartiment moteur avant de démarrer le moteur.

Attention! De nouvelles lois environnementales touchent aux propriétés du carburant diesel. Le type de carburant diesel disponible à la pompe changera constamment. Suivez les règles de sécurité de votre fournisseur de carburant et procédez selon les spécifications du moteur et des systèmes de votre bâtiment.

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Dernière mise à jour : 2006-03-30 Haut de la page Avis importants