Au Canada, nous avons le privilège de compter sur des approvisionnements abondants en eau potable de qualité. Les maladies liées à l'eau - la fièvre typhoïde, le choléra, la dysenterie - sont presque inconnues dans ce pays de nos jours.
Le gaspillage et le traitement des eaux usées, le développement et la mise en vigueur des directives en matière d'eau potable, les pratiques de santé publique et l'éducation ont tous contribué à la réduction des maladies liées à l'eau au Canada. Les pays en voie de développement sont moins fortunés : 80 % de leurs maladies sont liées à l'eau.
Le prix payé par les Canadiens pour prévenir les maladies hydriques est une vigilance constante pour contrer la contamination virale, bactérienne et parasitaire. Les fermetures périodiques des plages et les épidémies locales sont des preuves que la bataille n'est jamais gagnée. Ces problèmes soulignent le besoin du maintien d'un contrôle strict de la qualité de l'eau et de l'amélioration du traitement des eaux et des eaux usées.
Les projets RésEau sur la santé identifient un certain nombre d'épidémies de maladies hydriques apparues depuis 1974. Les épidémies sont situées par ville ou municipalité où elles ont fait leur apparition et l'information est offerte sur les détails de l'épidémie, tels que le nombre de personnes atteintes et les facteurs associés à la cause de l'épidémie .