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Qualité de l'air

Quelle est la problématique?

L’ozone troposphérique et les particules fines (P2.5), qui sont deux des principaux composants du smog, ont des effets nocifs importants sur la santé humaine, l’environnement naturel et, conséquemment, la performance économique. L’exposition humaine à ces polluants inquiète, car il n’existe aucun seuil établi au-dessous duquel ils sont sans danger et ne constituent aucun risque pour la santé humaine.

Que se passe-t-il?

  • De 1990 à 2004, l’indicateur d’ozone troposphérique a révélé une variabilité annuelle ainsi qu’une hausse moyenne de 0,9 p. 100 par année à l’échelle nationale.
  • En 2004, les valeurs les plus élevées d’ozone troposphérique ont été enregistrées dans des stations de surveillance dans le Sud de l’Ontario, suivies de stations dans le Sud du Québec ou l’Est de l’Ontario. Dans le Sud de l’Ontario, la tendance est à la hausse depuis 1990; les autres régions ne présentent aucune augmentation ou diminution perceptible.
  • En 2004, les concentrations les plus élevées de P2.5ont été enregistrées dans le Sud de l’Ontario, tandis que certaines régions de l’Est du Québec présentaient également des concentrations élevées. Pour la période de 2000 à 2004, les P2.5 n’affichent aucune tendance nationale perceptible.

Smog urbain

Pourquoi est-ce important?

Un lien a été établi entre l’ozone troposphérique et les P2.5 et les impacts sur la santé, allant des troubles respiratoires mineurs aux maladies cardiovasculaires, à l'hospitalisation et à la mort prématurée. Les effets économiques qui en découlent comprennent l’absentéisme, une réduction de la participation à la main-d'œuvre et l’augmentation des coûts liés aux soins de santé.

Pourquoi cela se passe-t-il?

L’ozone se forme suite à des réactions chimiques auxquelles participent des oxydes d’azote (NOx ) et des composés organiques volatils (COV) en présence de la lumière du soleil. L’activité humaine contribue à la formation d’ozone troposphérique en augmentant les concentrations de NOx et de COV, principalement par la combustion de carburants fossiles des véhicules motorisés, dans les maisons, les industries et les centrales électriques. Les peintures, les produits cosmétiques ainsi que l’évaporation de combustibles liquides et de solvants contribuent aussi à l’augmentation des COV dans l’air. Les concentrations d’ozone sont influencées non seulement par les activités locales, mais aussi par les conditions météorologiques et le mouvement des polluants d’autres régions et pays.
Piétons et cycliste dans un parc

Les origines des P2,5 sont variées. Les émissions de NOx , de dioxyde de soufre, d’ammoniac et de COV participent toutes à la formation des P2,5, et les conditions météorologiques influencent leur interaction. Les P2,5 sont aussi rejetées directement en tant que polluants. Les émissions industrielles et celles attribuables au transport en sont les principales responsables, mais le chauffage au bois domestique constitue également une importante source, surtout en hiver. La poussière créée par l’érosion éolienne et les cendres provenant des incendies de forêt sont des sources naturelles de P2,5

Prochaines étapes ?

Élaboration des indicateurs

Les indicateurs de la qualité de l’air présentés dans ce rapport sont utilisés provisoirement. Les indicateurs actuels correspondent à des estimations distinctes de l’exposition moyenne de la population à l’ozone et aux P2,5. Ces deux indicateurs se veulent un point intermédiaire dans le continuum entre des données sur la qualité de l’air ambiant et un indicateur utilisant des estimations d’exposition à la pollution afin de produire un indicateur basé sur le risque pour la santé humaine.

Santé Canada étudie donc la faisabilité de créer un indicateur plus général fondé sur le risque pour la santé de l'exposition à une combinaison de plusieurs polluants atmosphériques(un indicateur air-santé). Cet indicateur devrait fournir une évaluation plus complète que l’examen individuel des polluants (Burnett et autres, 2005). Cet indicateur serait fondé sur le lien entre les décès et les hospitalisations causés par des troubles cardiaques et pulmonaires et les polluants atmosphériques présents à certains endroits et à certains moments. L'indicateur comprendrait l'ozone troposphérique, les particules fines, le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre. En mettant l'accent sur la relation entre l'exposition et ses conséquences – les décès ou les hospitalisations – le nouvel indicateur exprimerait les changements au fil du temps dans l’exposition et les risques pour la santé, ces risques étant potentiellement attribuables à des changements dans la vulnérabilité de la population (p. ex., en raison de son vieillissement) ou dans la nature du mélange de la pollution atmosphérique.

Surveillance

Environnement Canada continuera d'investir dans de nouveaux instruments, de façon à combler les lacunes concernant la couverture des contaminants dans les stations de surveillance existantes, en plus d'en ouvrir de nouvelles. La priorité sera accordée à la mise à jour des instruments de surveillance continue des P2,5 et à l’amélioration de l’échantillonnage et de la cohérence pour la surveillance des P2,5 pendant les saisons froides. L’amélioration de la surveillance dans les sites éloignés permettra de mieux comprendre les niveaux naturels et facilitera l’interprétation des tendances. Pour les besoins de cet indicateur, le réseau de surveillance doit idéalement couvrir la population canadienne de façon équilibrée afin d'estimer le plus justement possible son exposition potentielle aux polluants atmosphériques.

Analyse

Actuellement, le calcul de l’indicateur ne met pas pleinement à contribution le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et les données démographiques existantes en raison des lacunes géographiques et temporelles dans les données de surveillance disponibles. Le travail progresse en vue de fournir les ressources nécessaires pour exploiter au maximum les données disponibles afin de produire des estimations plus justes des tendances nationales et régionales en matière de qualité de l’air grâce au recours à l’interpolation et à la modélisation.

Un autre domaine de recherche important porte sur la détermination de l’importance relative des divers facteurs qui influent sur les niveaux observés de pollution atmosphérique. Par exemple, le transport sur de grandes distances de polluants, le rayonnement du soleil, la température et les émissions de polluants contribuent tous aux niveaux observés d’ozone et de P2,5, mais la mesure de leurs apports demeure inconnue. Les liens entre la formation de l’ozone et la formation de particules lors d’épisodes de smog seront également explorés. Les travaux futurs porteront sur l’examen des façons de mesurer l’importance

relative de ces influences sur les concentrations d’ozone et de P2,5 ambiants à l’échelle nationale et régionale.

Enquêtes

Au début de 2006, Statistique Canada a sondé les ménages canadiens sur certaines pratiques environnementales, comme les habitudes quotidiennes de déplacement et la possession d’équipement ménager à moteur à essence, afin de fournir plus de contexte pour les indicateurs de la qualité de l’air. Les résultats préliminaires de cette enquête seront disponibles vers la fin de 2006, et les résultats complets paraîtront en 2007. L’Enquête sur les ménages et l’environnement sera répétée en 2007 et tous les deux ans par la suite.





Créé le : 2005-08-11
Mis à jour le : 2006-11-23
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Contenu revu le : 2006-11-23Consulter les détails de la ressource
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