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Étude de cas : habitat aquatique et construction à St. John's (Terre-Neuve)
Une quantité considérable de sédiments est évacuée des chantiers de construction. Ainsi, ces sédiments se retrouvent soit dans les égouts, soit dans les réseaux hydrographiques et ils accroissent les coûts du traitement des eaux ou ont un impact sur l'habitat aquatique. En 1982, on a entrepris la construction d'un bâtiment pour loger l'Institute for Marine Dynamics à St. John's (Terre-Neuve). Le chantier de construction, situé près de la rivière Rennie's, a fait l'objet d'une excavation massive. Afin de réduire le plus possible l'impact des sédiments sur le milieu aquatique, un bassin de sédimentation a été construit; on a utilisé un étang dans lequel on avait ajouté de l'alun pour aider à la décantation des sédiments, cette substance n'ayant aucun impact important sur l'écosystème. Sans cette installation, les substances chimiques toxiques et les sédiments auraient pu contaminer les poissons, recouvrir les oeufs de poisson, déloger les plantes aquatiques et surcharger en général l'habitat aquatique. Si ces mesures n'avaient pas été prises, 1 250 tonnes de sédiments seraient entrées dans les eaux fluviales en trois ans. Le coût des mesures était inférieur à un dizième de un pourcent des coûts de construction; en outre, un habitat de truites très productif a été protégé de la contamination.
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