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Situation et tendances nationales

On a estimé à 758 mégatonnes d'équivalents en dioxyde de carbone les émissions de GES du Canada en 2004, soit une hausse de 27 p. 100 par rapport à 1990, alors que les émissions étaient estimées à 599 mégatonnes. Afin de mettre ces données en contexte, disons qu’une voiture intermédiaire typique utilisée pour parcourir 20 000 km par année produirait environ 5 tonnes de dioxyde de carbone (Environnement Canada, s.d.c).La tendance en ce qui a trait à la quantité d'émissions ainsi que l'objectif que le Canada s'est fixélors de la ratification du Protocole de Kyoto, en décembre 2002, soit un niveau inférieur de 6 p. 100 à celui de l'année de référence 1990 pour la période allant de 2008 à 2012, sont présentés à la figure 4.

En 2004, le Canada se situait à 35 p. 100 au-dessus de l’objectif de Kyoto.

Pour ce qui est des GES individuels, en 2004, le dioxyde de carbone constituait 78 p. 100 des émissions produites, tandis que le méthane en représentait 15 p. 100 et l'oxyde nitreux, 6 p. 100. L'hexafluorure de soufre, les hydrocarbures perfluorés et les hydrofluorocarbures constituaientle 1 p. 100 résiduel. Ces parts des émissions totales étaient à peu près identiques à celles de 1990 (Environnement Canada, 2006a).

L’augmentation de 27 p. 100 des émissions de GES totales de 1990 à 2004 a dépassé l’accroissement de la population(15 p. 100). Cela signifie que les émissions par habitant ont augmenté de 10 p. 100, par rapport à 1990, pour atteindre 24 tonnes par personne en 2004, faisant du Canada l'un des plus grands émetteurs de GES par habitant au monde (figure 5). Bien que les Canadiens ne constituent que 0,5 p. 100 de la population mondiale, la part des émissions de GES mondiales qui revient au Canada est d’environ 2 p. 100 (Environnement Canada, 2006a). La croissance de l’économie du Canada s’est faite dans des industries primaires énergivores etlargement destinées à l’exportation, telles que le gaz et le pétrole, l'exploitation minière, la sidérurgie, les pâtes et papiers et la pétrochimie. La grande superficie du Canada, sa faible densité de population et son climat nordique constituent également des facteurs contributifs. Ensemble, ces facteurs conduisent à une grande utilisation de l’énergie pour le transport des marchandises et des personnes ainsi que le chauffage (Gouvernement du Canada, 2001).Les émissions de GES totales du Canada par unité du produit intérieur brut ont diminué de 14 p. 100 entre 1990 et 2004 (figure 6), ce qui signifie que plus de produits ont été fabriqués et plus d’activité commerciale s’est déroulée pour chaque tonne de GES émis. Cette amélioration découle en partie de gains en efficacité réalisés dans le secteur de l'énergie. Sans de tels gains d’efficacité énergétique, on estime que les émissions totales auraient été de 52 mégatonnes, soit 7 p. 100 de plus en 2003 (Ressources naturelles Canada, 2005b). Malgré ces gains, la croissance rapide de l'économie a eu pour conséquence de faire grimper le total des émissions.

La figure 7 illustre la répartition des émissions de GES industrielles par catégorie de demande finale1 Du point de vue de la demande, presque la moitié des émissions de GES industrielles canadiennes en 2002 sont attribuables aux exportations (46 p. 100), suivies de près par les dépenses personnelles, à 37 p. 100 (figure 7). En 1990, les exportations représentaient 36 p. 100 des émissions de GES industrielles du point de vue de la demande, alors que les dépenses personnelles représentaient 40 p. 100.



1 Il s’agit des émissions associées à l’activité de production nécessaire pour produire une demande finale. Elles ne représentent pas les émissions associées à la consommation finale de produits une fois achetés. Veuillez vous reporter à l’Annexe 2 (encadré A.1) pour obtenir la description des sources de données et connaître les méthodes connexes à la figure 7.





Créé le : 2005-11-14
Mis à jour le : 2006-11-23
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Contenu revu le : 2006-11-23Consulter les détails de la ressource
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