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Émissions de gaz à effet de serre

Quelle est la problématique?

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables à l’activité humaine augmentent l’effet de serre naturel de la Terre et contribuent ainsi au changement du climat mondial.

Que se passe-t-il?

  • On a estimé que les émissions totales de GES du Canada ont atteint 758 mégatonnes d’équivalents en dioxyde de carbone en 2004, une hausse de 27 p. 100 par rapport à 1990.
  • En 2004, les émissions de GES du Canada étaient de 35 p. 100 plus élevées que l’objectif à atteindre pour la période allant de 2008 à 2012, conformément au Protocole de Kyoto, soit 6 p. 100 inférieur au niveau de 1990.
  • De 1990 à 2004, les émissions par habitant ont augmenté de 10 p. 100 alors qu'elles ont diminué de 14 p. 100 par unité du PIB.
  • La production et la consommation d’énergie (incluant le transport routier, les industries pétrolière et gazière et la production d’électricité par la combustion de carburants fossiles) représentaient 82 p. 100 des émissions totales du Canada en 2004 et 91 p. 100 de la croissance des émissions enregistrées entre 1990 et 2004.
  • L’Alberta et l’Ontario ont produit plus de GES que les autres provinces en 2004.

 

Pourquoi est-ce important?

Les Canadiens sont sensibles aux changements du climat mondial qui surviennent en raison des émissions de GES. Un réchauffement du climat pourrait occasionner des configurations de tempêtes violentes, un plus grand nombre de vagues de chaleur, des changements dans les précipitations, l’élévation du niveau de la mer, ainsi que des sécheresses et des inondations régionales. Dans le Nord du Canada, on peut s’attendre, par exemple, à la disparition d’une portion importante de la glace de mer, ce qui aura une incidence sur les déplacements nordiques, sur la répartition de la faune et les pratiques de chasse traditionnelle. À l’échelle nationale, l’agriculture, la foresterie, le tourisme et les loisirs pourraient être touchés, tout comme les industries connexes et les villes qui vivent grâce à ces activités. On prévoit également que les changements climatiques auront une incidence sur la santé humaine en causant l’augmentation des cas de stress thermique, de maladies respiratoires et de transmission de maladies par les insectes et d’origine hydrique, exerçant ainsi des pressions supplémentaires sur l’infrastructure sanitaire et les systèmes d’aide sociale.

Pourquoi cela se passe-t-il?

Les GES d’origine naturelle aident à réguler le climat de la Terre en piégeant la chaleur présente dans l’atmosphère et en la réfléchissant sur la surface de la terre. Les activités humaines ont toutefois accentué ce phénomène naturel.

La production et la consommation d’énergie, notamment de sources telles que le transport, la production d’électricité, le chauffage de locaux ainsi que la production et la consommation de combustibles fossiles, ont augmenté de 30 p. 100 entre 1990 et 2004, et comptent pour la majeure partie (82 p. 100) des émissions de GES totales en 2004. Les émissions de GES produites par les industries pétrolière, gazière et charbonnière ont connu une hausse de 49 p. 100 de 1990 à 2004, ce qui concorde avec la croissance rapide de la production et de l’exportation de pétrole brut et de gaz naturel. Les émissions issues du transport routier ont grimpé de 36 p. 100 au cours de la même période, alors que le type de véhicule personnel utilisé est passé de l’automobile à la mini-fourgonnette, au véhicule utilitaire sport et au petit camion léger. Les émissions provenant de la production thermique d'électricité et de la production de chaleur ont augmenté de 37 p. 100 de 1990 à 2004. Cette augmentation est principalement due à une demande grandissante en électricité et à l’augmentation du recours aux combustibles fossiles pour produire de l’électricité par rapport à d’autres sources non émettrices, comme l’énergie nucléaire et l’énergie hydraulique.

Émissions provenant d’une voiture circulant en ville

Prochaines étapes

Environnement Canada planifie et apporte constamment des améliorations à l’inventaire national des émissions de GES, qui amélioreront l’exactitude des estimations des émissions et la qualité de l’indicateur dont il est question ici. Ces améliorations tiennent compte des résultats des procédures et des examens annuels d’assurance de la qualité et de contrôle de la qualité ainsi que des vérifications de l’inventaire, dont un examen indépendant annuel de l’inventaire réalisé par une équipe internationale d’examen composée d’experts (Environnement Canada, 2006a).

Les améliorations particulières suivantes sont prévues relativement à l’analyse et aux enquêtes :

Analyse

Les priorités pour l’élaboration future de l’indicateur comprennent le perfectionnement des méthodes d'estimation et la collecte d'une plus grande quantité de données sur les variables clés servant aux calculs des émissions. Par exemple, l’amélioration des méthodes d’estimation et des valeurs d’émission pour l'industrie canadienne du bitume dans le secteur de l'énergie est actuellement en cours.

À long terme, des améliorations dans les estimations des émissions liées au transport sont également prévues. Les améliorations porteront principalement sur l’obtention et l’emploi de données plus exactes sur l’activité, en particulier des profils plus détaillés des types et du nombre de véhicules, des estimations plus justes des véhicules-kilomètres parcourus, des renseignements plus complets sur les habitudes de consommation de carburant pour les catégories individuelles de véhicules et des données sur les activités marines pour mieux établir une distinction entre les émissions nationales et internationales.

Des améliorations au secteur de la transformation industrielle, en particulier les estimations de la production d’ammoniac, sont en cours, et des travaux en vue de mettre à jour les facteurs d’émission de l’acide nitrique1sont prévus. Des recherches plus poussées sont en cours dans le secteur de l’agriculture afin d’évaluer les changements dans les émissions de méthane attribuables à la digestion des aliments par les bovins à viande et laitiers, et les effets de l’irrigation et de la texture du sol sur les émissions d’oxyde nitreux provenant des sols agricoles.

Dans le secteur de la gestion des déchets, un projet pluriannuel appuyé par Environnement Canada et l’Université du Manitoba a été mis de l’avant afin de dresser l’inventaire des sites d’enfouissement au Canada. D’autres études sont également envisagées dans le but d’améliorer les données sur les émissions générées par les eaux usées municipales et industrielles et de recueillir de nouvelles données sur l’incinération des déchets municipaux, cliniques et dangereux.

La déclaration des émissions de GES est obligatoire depuis 2005; elle résulte d'une collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux afin de mettre sur pied un système harmonisé de déclaration des GES. Lancé le 15 mars 2005, le système fait l'objet d'une mise en place graduelle. Durant la première phase, les installations qui produisent 100 kilotonnes ou plus d'émissions d'équivalents-CO2 devaient avoir déclaré le 1er juin 2005 les émissions qu'elles avaient générées en 2004. Ces données sur les installations seront utilisées par Environnement Canada comme source additionnelle pour améliorer ses estimations futures des émissions.

EnquêtesEn attendant l’autobus

Au début de 2006, Statistique Canada a sondé les ménages canadiens concernant certaines pratiques liées à l’environnement, comme les habitudes de déplacement quotidien et la possession d’équipement ménager à essence. Ces données peuvent fournir un contexte élargi pour l'indicateur des émissions de GES. Les résultats initiaux de cette enquête seront diffusés vers la fin de 2006, et les résultats complets paraîtront en 2007. L’Enquête sur les ménages et l’environnement sera répétée en 2007 et tous les deux ans par la suite.


1 Les facteurs d’émission, qui sont établis à partir d’échantillons de données de mesure, sont des taux d’émissions représentatifs pour un niveau d’activité donné selon un ensemble donné de conditions d’exploitation. Ils correspondent au taux d’émission moyen estimatif d’un polluant pour une source donnée, par rapport à des unités d’activité.





Créé le : 2005-10-20
Mis à jour le : 2006-11-23
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Contenu revu le : 2006-11-23Consulter les détails de la ressource
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