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temp2.gif L'épaisseur de l'ozone stratosphérique
un indicateur de l'appauvissement de l'ozone stratosphérique au-dessus du sud la C.-B.
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aozone2.gif, 11KB

Illustration : L'ozone stratosphérique typique du mois de janvier, écart à la normale (%).

Que se passe-t-il?

L'ozone stratosphérique, bouclier naturel protégeant la surface de la Terre des rayons solaires ultraviolets d'une intensité extrême, s'amenuise au-dessus du Canada depuis 1980. Au dessus de la Colombie-Britannique (C.-B.) l'ozone stratosphérique c'est aussi amenuisé mais depuis 1996, elle a graduellement augmenté jusqu'au niveau de référence d'avant 1980. Ceci est probablement dû aux variations climatiques naturelles qui affectent l'épaisseur d'ozone. Les scientifiques croient que c'est une amélioration temporaire et ils prédisent que l'épaisseur d'ozone diminuera progressivement durant les prochains dix à vingt ans. Le tableau suivant montre les changements de l'ozone stratosphérique au-dessus du sud de la Colombie-Britannique des années dernières.

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Source: Environnement Canada, Région du Pacifique et du Yukon, 2000. Le dobson est l'unité de mesure de l'épaisseur de la couche d'ozone. Cent dobsons équivalent à une épaisseur de 1 millimètre d'ozone au niveau de la mer. Nota: Les données de 1999 sont préliminaires. Les valeurs de référence d'avant 1980 ont été établies en fonction des données régionales recueillies par les satellites au cours d'une période de quatre ans et elles ont été étalonnées par rapport aux mesures prises au sol par cinq stations canadiennes.

Environnement Canada effectue une surveillance de l'ozone stratosphérique à 12 endroits au Canada. En Colombie-Britannique, à la station de l'île Saturna, dans le détroit de Georgie, on prend des mesures de l'ozone depuis 1993. L'épaisseur de l'ozone se mesure à partir du sol à l'aide d'un spectrophotomètre Brewer de mesure de l'ozone et réprésent la colonne d'ozone au-dessus de l'instument. L'épaisseur de l'ozone varie selon les saisons.  En hiver l'épaisseur de l'ozone est ordinairement plus élevé mais il y a de grand écart par rapport aux valeurs d'avant 1980. Par contre, en été l'épaisseur d'ozone est d'habituellement plus bas avec des faibles écarts. Les mesures d'ozone d'avant 1980 sont considérées comme représentatives des valeurs d'ozone stratosphérique avant l'appauvrissement de la couche d'ozone puisqu'aucun appauvrissement n'avait été observé avant 1980.

En 1999, l'épaisseur moyenne de l'ozone au dessus de l'île Saturna s'est approchée du niveau de référence d'avant 1980 par contre pour la première moitié de l'année l'épaisseur était faiblement plus bas du niveau de référence. Les concentrations de l’ozone varient naturellement et le régime actuel de valeurs proche de la normale ne devrait pas porter à croire qu'il y a une restauration complète de la couche d’ozone. Les scientifiques d’Environnement Canada continuent à prévoir un appauvrissement de l’ozone durant les prochains dix à vingt ans et prédisent que le retour à la norme devrait probablement prendre une cinquantaine d’années.

Par 1995, la couche d'ozone au-dessus du sud du Canada s'etait amincie d'environ 6 p.100, en moyenne, depuis la fin des années 1970. Les détériorations les plus graves au-dessus de cette région se produisent au printemps, alors que l'amincissement atteint une moyenne de 8 à 10 p. 100, et jusqu'à 20 p.100 pendant de courtes périodes. C'est au-dessus de l'Extrême-Arctique, au début du printemps, que l'amincissement de la couche d'ozone fut le plus grave, alors qu'on a noté des réductions allant jusqu'à 45 p.100 au cours des dernières années. Depuis 1996, il y eut une restauration temporaire au-dessus du sud du Canada où l'épaisseur d'ozone en moyenne est seulement 3 p. 100 au dessous du niveau de référence d'avant 1980. Et cela est probablement dû  à une variation climatique naturelle. Cependant les scientifiques prédisent que l'appauvrissement de l'ozone est en voie de réapparaite à mesure  que le climat reprend un cours plus normale.  On s'attend que la couche d'ozone canadienne ne va pas commencer de retourner à des valeurs normales d'ici dix à vingt ans.

Pourquoi en est-il ainsi?

L'amincissement de l'ozone stratosphérique est lié à la fois à l'activité humaine et à des facteurs naturels (par ex. éruptions volcaniques, cycle solaire de 11 ans, oscillation des vents stratosphériques).

Cependant, le phénomène est en grande partie relié à la production et aux émissions de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO), notament les chlorofluorocarbures (CFC), les bromofluorocarbures (halons), le trichloréthane, le tétrachlorométhane, le monobromométhane, et les hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Au Canada, ces SACO sont utilisées dans les réfrigérateurs, les appareils de climatisation, les extincteurs, et comme gonflants pour mosse, pesticides et solvants. L'utilisation commerciales des SACO remonte aux années 1930. L'effet combiné de leur utilisation sur une longue période et de leur durée de vie dans l'atmosphère (jusqu'à 100 ans dans certains cas) a entraîné une importante accumulation de SACO dans la stratosphère.

La Colombie-Britannique n'a jamais produit de SACO. Toutefois, il s'en émet lors de l'utilisation de certains matériaux. Les deux principales sources en C.-B. sont les halons, qui sont utilisés dans les extincteurs d'incendie et qui contribuent aux plus importantes émissions de substances appauvrissant la couche d'ozone, et les CFC, utilisés dans les climatiseurs.

Pourquoi est-ce important?

Plus l'ozone stratosphérique s'amenuise, plus le rayonnement ultraviolet (UV) qui touche le sol augmente. Une exposition excessive aux rayons UV non seulement cause des coups de soleil, mais elle augmente également le risque de cancer de la peau, d'affaiblissement du système immunitaire et de cataractes chez les humains. L'appauvrissement de la couche d'ozone accentuera ces problèmes à long terme.

Le tableau suivant montre les variations saisonnières de l'intensité du rayonnement UV au niveau du sol dans notre région en plein soleil de midi.

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L'indice UV est mesuré sur une échelle de 0 à 10. Entre 0 et 4, l'indice est bas (la peau non protégée peut brûler en une heure ou plus en moyenne), entre 4,0 et 6,9 il est modéré (la peau peut brûler en 30 min. environ), entre 7,0 et 8,9 il est élevé (en 20 min. environ) et, à 9 et plus, il est extrême (en moins de 15 min.). L'intensité des rayons UV varie en fonction des saisons et des latitudes et elle est plus élevée de mai à août dans le sud de la Colombie-Britannique. En 1999, l'indice UV a été élevé (7,0 et plus) à 13 reprises dans le sud de la Colombie-Britannique et il a atteint un sommet de 8,0 le 21 juin.

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La principale cause du cancer cutané est l'exposition excessive à long terme de la peau aux rayons solaires ultraviolets. L'exposition au soleil au cours de l'enfance est un facteur déterminant dans l'incidence des cancers cutanés à long terme. Les rayons UV qui atteignent le sud du Canada depuis les années 1970 ont augmentés en moyenne de 7 p.100. Au printemps, les niveaux augmentent de 10 ou 12 p.100 et peuvent atteindre 25 p.100 pendant de courtes périodes. Une diminution soutenue de 1 p.100 de l'ozone stratosphérique devrait entraîner une augmentation de 2 p.100 de l'incidence du cancer cutané non mélanique. Parmi les gens qui sont nés dans les années 1970, une personne sur douze souffrira d'un cancer cutané au cours de sa vie et les probabilités augmentent à une personne sur sept chez qui naîtront à partir de maintenant.

Selon l'Association canadienne de dermatologie, en 1999 plus de 66 000 canadiens (64 000 en 1998) souffriront d'un cancer cutané non mélanique. De plus en C.-B., 570 personnes (3 500 au Canada) seront atteintes d'un mélanome, la forme la plus grave de cancer de la peau, et 100 (770 au Canada) autres vont décéder des suites de ce cancer. Le nombre de cas de mélanome a doublé au Canada au cours des vingt dernières années et il a presque triplé en Colombie-Britannique au cours des 17 dernières années. Chaque semaine, on enregistre deux décès dans cette province des suites de mélanome malin et on y diagnostique 12 cas. Les risques de cancer varient selon la pigmentation de la peau (les personnes dont le teint est clair sont plus à risques) et la durée d'exposition au soleil.

L'intensité accrue du rayonnement UV peut également avoir des effets négatifs sur les animaux au cours des premiers stades de leur développement de même que sur les récoltes et la production du phytoplancton dans les eaux douces et marines. En outre, les rayons UV entraînent une dégradation plus rapide des matériaux de construction employés à l'extérieure, comme certains plastiques.

Que fait-on?

Aux termes du Protocole de Montréal, signé en 1987, et de ses modifications subséquentes, des pays développés, dont le Canada, ont mis fin à la production, à l'importation et à l'exportation de halons en 1994 et de CFC, du tétrachlorométhane et du trichloréthane en 1996. En 1998, au Canada, les règlements fédéraux ont diminués la consommation du monobromométhane de 75 p.100 des valeurs de référence de 1991. De plus, les règlements font appelle à éliminer complètement les HCFC d'ici l'an 2030. De plus, les règlements visent à éliminer complètement les HCFC d'ici l'an 2020. Gräce au Protocole de Montréal, l'accumulation de SACO au Canada est passée d'un maximum de 27,8 kilotonnes en 1987 à 0,9 kilotonne en 1998. Le règlement fédéral sur les halocarbures concernant l'aménagement de SACO dans les installations fédérales est en place depuis le 1er juillet 1999. Pour plus de renseignements sur les règlements fédèraux et ces amendments, veuillez consulter le site web d'ozone d'Environnement Canada.

La production mondiale de CFC a également diminué. En 1997, elle était inférieure d'environ 88 % aux niveaux les plus élevées de 1988. (Pour plus de renseignements veuillez consulter la Série nationale d'indicateurs environnementaux du Canada: l'appauvrissement de l'ozone atmosphérique).

Des règlements concernant la récupération, le recyclage et la réduction des émissions de SACO (à l'exception du monobromométhane) sont en vigueur dans toutes les provinces et au Yukon. Les Territoires du Nord-Ouest ont publié des directives de SACO en 1996. Un code de pratiques environnementales visant la réduction et l'élimination à terme des émissions de SACO a été élaboré par Environnement Canada pour les émissions de fluorocarbures et les halons.

Un groupe de travail fédéral-provincial a mis sur pied un programme de formation de sensibilisation à l'environnement (HRAI - CFC/HCFC/HFC Control in the refrigeration and air conditioning industry training course) à l'intention des préposés à l'entretein de réfrigérateurs et de systèmes de climatisation, et jusqu'à maintenant 80 000 techniciens de tout le pays y ont participé.

En 1993, le governement de la Colombie-Britannique a promulgué le règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (Ozone Depleting Substances Regulation). Ce règlement interdit la production, la vente ou l'importation en Colombie-Britannique de tout nouveau véhicle (modèles 1995 et ultérieurs) dont le système de climatisation contiendrait des SACO. Le même règlement s'applique aux extincteurs portatifs. En décembre 1996, le gouvernement de la Colombie-Britannique a amendé le règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone afin que les CFC soient remplacés par un autre produit dans les systèmes de climatisation de tout véhicle moteur dont l'entretien devrait être effectué après le 1er october 1997. Ce règlement a été encore amendé en novembre 1999 pour inclure les hydrofluorocarbures (HFCs) et les hydrocarbure fluoré entièrement halogénés (PCFs), pour fortifier certaines exigences et pour le renommer Ozone-Depleting Substances and Other Halocarbons Regulation.Vous trouverez des renseignements complémentaires au site internet de la Colombie-Britannique sur l'ozone stratosphèrique (B.C.'s stratospheric ozone home page).

Dans le but de mieux renseigner les Canadiens et les habitants de notre région sur l'état de la couche d'ozone et sur le rayonnement UV, Environnement Canada transmet, par le biasis du réseau Internet et d'autres médias, des cartes du niveau total d'ozone quotidien au Canada, des bulletins hebdomadaires et des sommaires mensuels/annuels concernant la couche d'ozone. Le ministère émet également des prévisions quotidiennes de l'indice UV ainsi que des cartes régionales d'indice UV quotidien. De plus, Environnement Canada publie des guides à l'intention des individus ou des collectivités qui désirent prendre des actions concrètes pour la protection de la couche d'ozone. Ces publications sont: L'abc de l'amincissement de la couche d'ozone, le site d'ozone stratosphérique et Vivre en santé avec le soleil.

Depuis 1994, la Région du Pacifique et du Yukon d’Environnement Canada effectue dans les magasins de vente au détail et chez les fournisseurs de Colombie-Britannique des inspections visant à vérifier le respect du Règlement sur les produits contenant des substances appauvrissant la couche d'ozone d’application de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE). Pour consulter les rapports d’étape de ces activités, on peut visiter le site Web de la division des inspections d’Environnement Canada.

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Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec : Bill.Taylor@ec.gc.ca pour les aspects scientifiques de l'appauvrissement de l'ozone ou Linda.Bily@ec.gc.ca au sujet des règlements fédéraux en matière de SACO.

Vous trouverez également d'autres renseignements sur les sites internet suivants :

Autres liens :

Les sites suivants n'ont pas été conçus par Environnement Canada. Les organismes qui sont responsables du contenu de ces sites n'étant pas nécessairement soumis à la Loi sur les langues officielles l'information peut y être présentée seulement dans la langue d'origine.

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