Les oiseaux de mer un indicateur de l'état des écosystèmes marins le long des côtes de Colombie-Britannique

Que se passe-t-il?

La région du Pacifique et du Yukon abrite de grandes populations d'oiseaux de mer nicheurs. On estime que près de 5,6 millions d'oiseaux nichent sur plus de 500 sites répartis tout le long de la côte (Rodway 1991). Les oiseaux de mer font partie intégrante des écosystèmes marins côtiers. Les programmes de surveillance mis en oeuvre à Haida Gwaii (îles de la Reine-Charlotte), dans l'île Triangle, dans la baie Desolation Sound et dans le bassin de Géorgie (sud de la côte de la Colombie-Britannique) nous renseignent sur les tendances actuelles (voir la carte).

Entre 1980 et 1986, le Service canadien de la faune (SCF) a effectué plusieurs décomptes des oiseaux nicheurs à Haida Gwaii afin d'estimer la population de base des oiseaux de mer nicheurs. Approximativement 500 000 guillemots à cou blancs nichent aujourd'hui sur quelque 31 îles de Haida Gwaii, ce qui représente la quasi-totalité de la population de la Colombie-Britannique et près de la moitié de la population mondiale pour cette espèce. Presque la moitié (49 %) des spécimens de Haida Gwaii nichent sur les quatre îles au large de l'île Graham. Une autre grande portion (44 %) nichent sur les 17 îles réparties le long de la côte est de l'île Moresby, principalement dans la réserve du parc national Gwaii Haanas, et les 7 % restants se répartissent au sein de 10 colonies, le long de l'austère côte ouest de l'île Moresby. Les changements qui ont affecté les populations de guillemots à cou blanc de Haida Gwaii varient d'une population insulaire à l'autre. Celle de l'île Helgesen a par exemple décliné de 23 % tandis que celle de l'île Lihou a augmenté de 9,5 %. Le graphe ci-dessous illustre cette variabilité pour trois grandes colonies sous surveillance depuis 1980. Les mécanismes qui ont engendré le déclin de certaines de ces populations sont expliqués dans le paragraphe intitulé «pourquoi en est-il ainsi».

Source : Les données proviennent de Lemon et Gaston (1999). Nota : Les données pour l'île Langara représentent le nombre de terriers actifs. Les biologistes estiment le nombre de terriers dans une colonie en extrapolant à la colonie tout entière la densité moyenne des terriers calculée pour plusieurs sous-secteurs. Le pourcentage des terriers dans lesquels les oiseaux se sont reproduits permet d'obtenir une estimation de la population des oiseaux nicheurs pour l'année considérée.

Pour étudier les tendances que suivent les populations d'oiseaux de mer et les facteurs externes qui engendrent ces tendances en Colombie-Britannique, on a mis sur pied une station de surveillance à l'île Triangle, au nord-ouest de l'île de Vancouver. Cette station de surveillance est gérée par le SCF et le Centre for Wildlife Ecology de l'université Simon Fraser (SFU). La colonie d'oiseaux de mer de l'île Triangle est la plus importante des colonies de la Colombie-Britannique. Elle abrite la plus grande population reproductive mondiale de stariques de Cassin (1,1 million), et des populations reproductives importantes de macareux rhinocéros (82 000), de macareux huppés (52 000) et de guillemots marmettes (8 200) (Rodway 1991). Le décompte des terriers de nidification actifs à l'intérieur de zones de surveillance continue sur l'île Triangle n'a mis en évidence aucun déclin à long terme des populations de macareux rhinocéros et de macareux huppés mais a révélé une importante diminution de la population des stariques de Cassin. Ce déclin du nombre des terriers utilisés par le Starique de Cassin est à rapprocher du faible taux de survie des adultes observé sur l'île Triangle (Bertram et al. 2000).  

SCF et l'université Simon Fraser ont étudés les guillemots marbrés de la baie Desolation Sound depuis 1991. À la différence de la plupart des oiseaux de mer, les guillemots marbrés nichent de façon solitaire ou en groupes épars dans les forêts anciennes et s'introduisent jusqu'à 60 km à l'intérieur des terres. La surveillance de ces oiseaux est donc plus difficile que pour les autres espèces d'oiseaux de mer. Après cinq années d'intenses travaux de baguage, les chercheurs ont pu estimer un taux de survie de 85 % pour les guillemots marbrés de la baie Desolation Sound et un effectif d'approximativement 5 000 oiseaux (Lougheed et al. 1998 et Cam et al. 2001). À partir des données concernant les nids trouvés lors des activités de radio-détection, les chercheurs ont pu estimer à 40 % le taux de succès de reproduction de ces oiseaux. Il s'agit d'une valeur provisoire qui devrait être affinée au fur et à mesure que la taille de l'échantillon continue à croître. Répertoriée au niveau national par le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada (COSEMDC) et inscrite sur la liste rouge des espèces menacées établie par le gouvernement de la Colombie-Britannique, la population des guillemots marbrés représente à peu près 20-30 % de la population mondiale de cette espèce. Il n'existe pas aujourd'hui suffisamment de données pour pouvoir discerner une quelconque tendance dans la démographie de cette population.

Populations hivernales d'oiseaux de mer

Bien qu'un grand nombre d'oiseaux de mer passent l'hiver le long de la côte de la Colombie-Britannique, la plupart sont disséminés à travers de grands espaces et leur recensement est difficile. Le recensement des oiseaux de Noël de la National Audubon Society, mis en œuvre sur un période limitée (1 jour/an) par des bénévoles, a permis de mettre en lumière de larges fluctuations d'effectifs chez les oiseaux de mer du bassin de Georgia. Des trois espèces les mieux suivies lors de dénombrements effectués à partir de la berge, les guillemots marmette sont les plus nombreux en hiver mais leur effectif varie grandement d'une année à l'autre. Le décompte des guillemots marbrés indique que le nombre de ces oiseaux a augmenté jusqu'en 1989 puis a diminué à partir du début 2000. Le Guillemot colombin, de loin le moins nombreux du groupe, voit sa population fluctuer grandement, et il est donc difficile de mettre en évidence un éventuel déclin au cours des dernières années.

Source : National Audubon Society (2002). Recensement des oiseaux de Noël [En ligne]. Disponible sur : http://www.audubon.org/bird/cbc [Octobre 2002]. Le nombre d'oiseaux est porté par heure passée à l'observation, afin de normaliser les données dans le temps et de tenir ainsi compte des variations annuelles de la participation et des efforts déployés pour les recensements. Les chiffres reflètent essentiellement les observations faites du rivage, sur 13 sites de comptages dans le bassin de Georgia, en Colombie-Britannique. Tous les comptes n'ont pas été menés à bien chaque année. Voir le texte pour de plus amples détails sur les données, leurs calculs et une note d'avertissement concernant l'interprétation des chiffres.

DONNÉES GRAPHIQUES

Pourquoi en est-il ainsi?

Une grande variété de facteurs peuvent affecter les populations d'oiseaux de mer, notamment diverses perturbations, les changements touchant les principales espèces-proies, les marées noires, les contaminants toxiques, la surpêche, les pertes dans les filets maillants, la prédation et les conditions climatiques (Bertram 1995).

À Haida Gwaii, le principal vecteur de changement pour les populations de guillemots à cou blanc semble être la présence de mammifères introduits. Les guillemots de l'île Langara subissent par exemple des pertes sévères dues à la prédation par le Rat surmulot et le Rat noir. Toutes les estimations démographiques pour les oiseaux nicheurs des colonies qui ne souffrent pas de la présence de prédateurs introduits révèlent une hausse annuelle allant de 0,2 à 9,5 % entre 1980 et 1998 (Lemon et Gaston 1999). Les colonies au sein desquelles des prédateurs ont été introduits ont toutes vu leurs effectifs diminuer, avec un déclin annuel allant de -1 à -23 %. Dans l'île Langara, près de la moitié des 80 000 terriers présents en 1981 avait disparu en 1993. Il est possible que cette colonie ait compté jusqu'à 200 000 couples au début du vingtième siècle.

Poussins de guillemots à cou blanc, avec la permission du SCF de Delta (C.-B.).

Pour remédier au déclin de la population des oiseaux de mer sur l'île Langara, le Service canadien de la faune a lancé en 1993 un programme d'éradication des rats. Ce programme s'inspirait des méthodes utilisées pour exterminer les nuisibles dans les îles situées au large de la Nouvelle-Zélande et a été subventionné par les indemnités reçues à la suite de la marée noire du Nestucca en 1989. En 2002, plus aucune trace de rats ne pouvait être relevée sur l'île. Malheureusement, les autres îles qui abritent également des colonies d'oiseaux de mer souffrant de la présence de rats sont très grandes (p. ex. les îles Lyell et Kunghit) et l'éradication des rongeurs n'y paraît pas être une entreprise réalisable pour le moment.

DONNÉES GRAPHIQUES

Entre 1985 et 1995, dans Haida Gwaii, la population des guillemots à cou blanc de l'île Reef a augmenté de presque 3 % par an alors que la population de leurs congénères sur East Limestone a diminué de 1 % par an (Lemon et Gaston 1999). Le Raton laveur, autre prédateur des oiseaux de mer, était présent à East Limestone mais on en a observé aucun sur l'île Reef. Les ratons laveurs ont été introduits à Haida Gwaii au début des années 1940 pour la valeur de leur peau. Malheureusement, ils sont capables de traverser d'importantes étendues d'eau. À long terme, la plupart des colonies de guillemots à cou blanc pourraient être affectées si les ratons laveurs continuent à se disséminer librement.

À l'exception de celles vivant aux endroits où des prédateurs ont été introduits, les colonies de guillemots à col blanc de Haida Gwaii sont stables ou en augmentation. Il est possible que l'accroissement de la population dans certaines îles résulte du déclin observé dans d'autres îles où des prédateurs ont été introduits. Il se peut également que les jeunes oiseaux qui choisissent leur colonie préfèrent éviter les îles où des prédateurs sont actifs et viennent grossir les rangs des colonies installées sur les îles épargnées.

Sur l'île Triangle, les fluctuations annuelles de la date à laquelle débute la nidification et du succès de celle-ci sont liées à l'évolution des conditions océanographiques et probablement à l'effet de ces conditions sur la disponibilité des proies clés durant cette saison. Les proies les plus importantes sont les sébastes, les lançons et les balous japonais pour les oiseaux qui se nourrissent de poissons et d'autres grosses proies (macareux rhinocéros, macareux huppés et guillemots marmette), et les copépodes pour les oiseaux qui se nourrissent de proies plus petites de type planctoniques (stariques de Cassin et océanites cul-blancs). La nidification s'effectue de plus en plus tôt sur l'île Triangle depuis les années 1970. Ce phénomène est plus marqué pour les grandes espèces et est probablement lié à l'augmentation générale de la température des eaux de surface en mer le long de la côte du Pacifique durant cette période. Cette température et la température de l'air ambiant ont augmenté progressivement durant tout le 20e siècle et on a enregistré des niveaux records dans les années 1990.

Source : D. Bertram, SCF, Delta. 2002. Les valeurs sont des moyennes pour la date d'éclosion (avec les intervalles de confiance à 95 %) pour les stariques de Cassin les macareux rhinocéros et les macareux huppés. Les valeurs pour les guillemots marmette correspondent au début de la nidification.

DONNÉES GRAPHIQUES

Les études montrent de façon convaincante que pour les années où l'océan est plus chaud, le maximum de concentration des copépodes, la proie des stariques de Cassin, se produit trop tôt. Le taux de reproduction et la survie des poussins de ces oiseux s'en trouvent diminués (Bertram et al. 2001). Les conditions généralement plus chaudes observées au cours des dernières années peuvent également avoir entraîné une diminution du taux de survie des adultes chez les stariques de Cassin de l'île Triangle (Bertram et al. 2000).

Source : Bertram, 2001. Le taux de croissance pour les poussins de chaque espèce est reporté comme un écart à la moyenne calculé pour la période de 1976 à 2001.

DONNÉES GRAPHIQUES

Pour l'ensemble du littoral de la Colombie-Britannique, on pense que les populations de guillemots marbrés sont en déclins à cause de la destruction et de la fragmentation des forêts anciennes, de la capture accidentelle de ces oiseaux dans les filets maillant, de l'usage récréatif de l'habitat marin, du développement urbain et des marées noires.

La pollution marine, telle que celle due aux marées noires et aux débris marins, peut avoir un impact sérieux sur certaines populations d'oiseaux de mer. La Division des urgences environnementales d'Environnement Canada et le BC Oil Spill Workforce (Groupe de lutte contre les marées noires en Colombie-Britannique) ont pour mission de prendre des mesures d'urgence en cas de déversement accidentel. On a estimé que la marée noire du Nestucca, qui s'est répandue en 1988 au large des côtes de l'état de Washington, a tué 56 000 oiseaux de mer le long des côtes de l'état de Washington et de l'île de Vancouver (Ford et al. 1991 et Burger 1993). Les déversements en mer continuent à endommager le littoral de la Colombie-Britannique. Les enquêtes effectuées par le ministère des Pêches et des Océans ont permis d'estimer qu'entre 100 000 et 500 000 débris marins flottent sur les eaux côtières de la Colombie-Britannique. En 1990, les volontaires de la campagne de nettoyage des côtes de la Colombie-Britannique ont trouvé plus de 1 000 débris par kilomètre sur certaines plages du sud et de l'île de Vancouver, 77% de ces débris étant en plastique ou en polystyrène expansé.

Pourquoi est-ce important?

Les oiseaux de mer sont des animaux marins bien visibles et l'étude de l'évolution de leurs populations, de leur succès reproducteur et de leur diète permet d'enrichir continuellement nos connaissances concernant les écosystèmes marins (Furness et Greenwood 1993).

Colonie de macareux huppés, avec la permission du SCF, Delta (C.-B.)

Les oiseaux de mer qui vivent en colonie font partie des rares vertébrés communs pour lesquels il est possible d'estimer de façon raisonnable aussi bien les populations globales que les populations régionales. C'est ce qui fait de ces oiseaux de bons indicateurs la connaissance des fluctuations de leur démographie permet de surveiller l'effet des changements climatiques, des épisodes El Niño, de la surpêche et de la pollution sur l'évolution à long terme des écosystèmes marins.

Les guillemots marbrés sont des oiseaux de mer uniques car ils nichent presque exclusivement dans les forêts anciennes. L'évolution du succès reproducteur des populations des guillemots marbrés doit donc refléter, dans une certaine mesure, la santé des écosystèmes terrestres de la Colombie-Britannique.

Ces programmes de surveillance permettent également d'évaluer si l'effectif des populations d'oiseaux de mer se maintient à un niveau désirable. Le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada (CSEMDC) a déclaré une espèce, le Guillemot marbré, comme étant « menacée » et une autre espèce, le Guillemot à cou blanc, comme étant « préoccupante». Parmi les quatorze espèces et deux sous-espèces d'oiseaux de mer qui nichent en Colombie-Britannique, six ont été portées sur la liste rouge des animaux menacés dans la province, quatre ont été mises sur la liste bleue et trois sont considérées comme stables ou en expansion. Trois espèces ne sont pas suffisamment connues pour être classées dans une catégorie particulière. 

Source : Service canadien de la faune. 1999. Les espèces inscrites sur la liste rouge par le gouvernement de la Colombie-Britannique sont les espèces et les sous-espèces (les taxa) indigènes considérées comme disparues, en danger ou menacée en Colombie-Britannique. Les taxa disparus figurant sur la liste rouge ne se rencontrent plus en Colombie-Britannique mais sont encore présents ailleurs. Les espèces figurant sur la liste bleue du gouvernement de la Colombie-Britannique sont particulièrement vulnérables aux perturbations infligées par les activités humaines et sont exposées à un certain risque mais ne sont ni disparues, ni en danger immédiat ni menacées de manière imminente.

Que fait-on?

Le plan de gestion des oiseaux de mer du Service canadien de la faune (SCF) est basé sur une approche proactive. La surveillance continue des populations permet d'obtenir des données à jour concernant la démographie des oiseaux de mer et d'identifier les dangers qui pèsent sur leurs populations et leurs habitats. Dans la réserve de parc national Gwaii Haanas, des secteurs de surveillance représentatifs ont par exemple été délimités de façon permanente à l'intérieur de trois grandes colonies de guillemots à cou blanc (Sur les îles Ramsay, George et Rankine). Le décompte régulier de ces secteurs tous les 5 ans permettra d'évaluer l'état de la population des spécimens nicheurs dans ces colonies et de quantifier ses évolutions.

En 1999, le Service canadien de la faune est également entré en partenariat avec Bird Studies Canada pour effectuer le recensement côtier des oiseaux aquatiques de la Colombie-Britannique. Ce recensement permettra d'évaluer les fluctuations du nombre et de la distribution des oiseaux côtiers de la Colombie-Britannique, y compris les oiseaux de mer. Lors de chaque recensement, des bénévoles couvrent systématiquement plus de 200 sites côtiers normalisés. Pour consulter des résultats récents (1999-2000) ou pour participer au recensement, visitez www.bsc-eoc.org/regional/bccwaterbirds.html.

Les chercheurs du SCF analysent régulièrement la teneur en contaminants des tissus des oiseaux de mer dans le cadre du programme national de surveillance des oiseaux de mer, programme qui fait partie de l'étude des tendances démographiques menée par le SCF. Des échantillons d'oeufs sont prélevés tous les quatre ans sur trois espèces d'oiseaux de mer représentatives de la côte (Cormoran à aigrettes), du plateau continental (Macareux rhinocéros) et des habitats en pleine mer (Océanite cul-blanc). Ces analyses permettront de quantifier l'évolution de la teneur en contaminants trouvés dans les tissus de ces espèces, d'identifier les causes de ces évolutions et de prendre au besoin des mesures correctives.

Lorsque les populations d'oiseaux de mer ne peuvent se maintenir à un niveau normal, le Service canadien de la faune intervient en prenant des mesures appropriées, notamment la protection des habitats, la promotion de la gérance ou le contrôle des espèces prédatrices comme le rat et le raton laveur.

Le SCF participe également à un programme de coopération visant à empêcher la propagation des ratons laveurs sur Haïda Gwaii et, en collaboration avec Bird Studies Canada, il participe aux relevés des oiseaux échoués en Colombie-Britannique pour évaluer la fréquence de base de mazoutage des oiseaux de mer et d'autres mammifères marins.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Mark.Hipfner@ec.gc.ca (Île Triangle), Tony.Gaston@ec.gc.ca (Guillemots à cou blanc), Doug.Bertam@ec.gc.ca (Guillemots marbrés), Ken.Morgan@ec.gc.ca (oiseaux de mer passant l'hiver) ou Moira.Lemon@ec.gc.ca (colonies d'oiseaux de mer)

Consultez les sites suivants pour de plus amples renseignements concernant cet indicateur :

• La faune de l'arrière-pays- Les oiseaux de mer, Le Guillemot marbré, La Marmette, Le Starique de Cassin 
• Base de données sur les tendances notées chez les oiseaux du Canada 
• Tendances chez les oiseaux marins - rapport du printemps 1999
• Site Web d'Environnement Canada sur les espèces en péril 
• Les oiseaux de mer du Saint-Laurent (Québec)
• Rapport sur l'état des océans de Pêches et Océans Canada
• Les oiseaux de mer - Des espèces sentinelle du golfe du St. Laurent

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• Program Important Bird Areas Canada (en anglais)
•  Triangle Island Seabird Research and Monitoring Program (en anglais)
• Les études d'oiseaux du Centre for Wildlife Ecology de l'université Simon Fraser - Guillemot marbré (en anglais)
• Pacific Seabird Group (en anglais)- groupe voué à l'étude et à la conservation des oiseaux de mer du Pacifique 
• Les oiseaux de mer d'Alaska (en anglais) 

 Pour consulter les références utilisées dans cet indicateur, cliquez ici.