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Refuges d'oiseaux migrateurs du
Sud Ouest de la Nouvelle Écosse


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Introduction

La région de Port Joli, dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse, est depuis des centaines d'années une importante aire de repos et d’hivernage de la Bernache du Canada. Elle accueille environ 30 pour cent des quelque 10 000 Bernaches du Canada qui hivernent dans les provinces de l’Atlantique.

En 1915, en raison de la pression de chasse, le gouvernement provincial de la Nouvelle-Écosse, en concertation avec des résidants et des propriétaires terriens de la région, a déclaré l’anse de Port Joli refuge provincial d’oiseaux migrateurs. Peu après, soit en 1919, des refuges provinciaux ont été établis dans l’anse de Port L’Hébert et à Sable River.

Port L’Hébert, Port Joli et Sable River sont devenus des refuges d’oiseaux migrateurs (ROM) du gouvernement fédéral en 1941. À la demande d’amateurs de chasse et de pêche, la région du lac Haley a été déclarée zone interdite à la chasse en 1976 en vertu de l’annexe A du Règlement sur les oiseaux migrateurs avant d’être convertie, en 1980, en refuge d’oiseaux migrateurs.

Au total, ces quatre refuges couvrent 990 hectares et constituent un important système de survie pour la Bernache du Canada, le Canard noir et d’autres oiseaux qui hivernent ou s’arrêtent momentanément dans la région. Ces refuges sont gérés par le Service canadien de la faune (SCF) d’Environnement Canada.

Bernaches du Canada, ROM Haley Lake. Photo: Andrew Macfarlane, SCF
Bernaches du Canada, ROM Haley Lake. Photo: Andrew Macfarlane, SCF

Port Joli et Port L’Hébert sont généralement libres de glace, offrant ainsi au gibier d’eau une source de nourriture abondante. Au cours des hivers rudes, la glace s’y installe toutefois; c’est alors que Sable River prend toute son importance, puisque les oiseaux y ont accès à des eaux libres et à leur principale source de nourriture, la zostère marine. Le lac Haley, un plan d’eau intérieur, constitue un maillon important de la chaîne. En automne, il fournit eau douce et gravier aux Bernaches du Canada et aux Canards noirs, et constitue un lieu de lissage et de repos pour ces espèces à marée haute lorsque les sources de nourriture des autres refuges sont submergées.


Habitat

Les longs bras de mer parallèles à la côte de Port Joli, Port L’Hébert et Sable River ont été sculptés par l’eau et l’érosion glaciaire le long de fractures du substrat rocheux. Ce substrat est constitué de granite du Dévonien et de grès paléozoïque, de grauwacke et d’ardoise du groupe de Meguma.

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ROM Port Joli. Photo: R.Newell
ROM Port Joli. Photo: R.Newell
Marais salé, ROM Port L’Hebert. Photo: R.Newell
Marais salé, ROM Port L’Hebert. Photo: R.Newell
ROM Port Joli. Photo: Andrew Macfarlane, SCF
ROM Port Joli. Photo: Andrew Macfarlane, SCF

L’environnement protégé des bras de mer offre des conditions idéales pour la formation de vasières et de petits marais salés. Port Joli, Port L’Hébert et Sable River comptent de grandes zones de vasières intertidales et infratidales qui offrent aux Bernaches du Canada de vastes étendues recouvertes de zostère marine.

Situés dans l’écorégion du littoral atlantique, les ROM de Port Joli, Port L’Hébert et Sable River abritent des habitats marins et saumâtres dans le fond de baies longues et étroites. Le ROM du lac Haley abrite un petit plan d’eau douce situé dans les terres sèches entre Port L’Hébert et Sable River.

Historique de la présence humaine

Les signes les plus anciens de présence humaine dans la région de Port Joli sont des tertres constitués de coquillages trouvés sur les berges des plus grands bras de mer littoraux. On attribue ces tertres aux Mi’kmaq dont la présence remonterait jusqu’à 1 200 ans. Ils s’adonnaient principalement à la récolte des coques, toutefois, les tertres contiennent également des restes de plusieurs autres espèces sauvages, notamment d’orignal, de cerf de Virginie, de bernach de canard et de divers autres oiseaux de rivage.

La colonisation européenne a commencé, de façon sporadique, au dix-septième siècle, mais le premier établissement permanent, Port Mouton, fut fondé en 1784. Plusieurs petits établissements furent fondés peu après à Port Joli, Port L’Hébert, Sable River et Allendale.

Bien que la pêche ait largement décliné aujourd’hui, ces petites localités côtières continuent de survivre. On pêche toujours, sur la côte sud, du homard et plusieurs espèces de poisson de fond. Les plus grandes localités de la région sont Shelburne, port de pêche et centre régional de service, et Liverpool, un autre port de pêche où sont également implantées des usines de pâte à papier.

Refuges d'oiseaux migratoires

Situé au lac de la Dernière-Montagne, en Saskatchewan, le plus ancien refuge de gibier d’eau d’Amérique du Nord fut créé par le Parlement en 1887 afin de protéger les aires de reproduction des « oiseaux sauvages ». En 1916, le Canada et les États-Unis signaient la Convention concernant les oiseaux migrateurs, par laquelle les deux pays s’engageaient à préserver les oiseaux migrateurs et à les protéger contre l’abattage sans discernement. En 1917, le Canada entérinait la Convention en votant la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs qui faisait du lac de la Dernière- Montagne un refuge d’oiseaux migrateurs.

On compte aujourd’hui au Canada 92 ROM qui couvrent au total environ 11,2 millions d’hectares. On en trouve dans toutes les provinces et territoires à l’exception du Manitoba et du Yukon. Leur superficie varie entre 0,08 hectare pour le modeste Christie Islet en Colombie- Britannique, et plus de 6 millions d’hectares, soit 69 800 kilomètres carrés, pour le Queen Maud Gulf, dans les Territoires-du-Nord-Ouest.

Règlement

Les activités dans les ROM de Port Joli, Port l’Hébert, Sable River et du lac Haley sont règlementées conformément au Règlement sur les refuges d’oiseaux migrateurs. Les limites des refuges sont signalées à l’aide de panneaux bleu et blanc représentant un huard. Ces panneaux indiquent que la zone est protégée. Des avis placés aux points d’accès des refuges énumèrent les activités interdites.

Le Règlement sur les refuges d’oiseaux migratoires interdit toute perturbation, toute chasse et tout prélèvement d’oiseaux migratoires ou de leurs oeufs dans les limites des ROM. Les armes à feu sont interdites et les visiteurs doivent tenir leurs animaux en laisse.

Direction

La gestion des ROM revêt plusieurs aspects dont les inspections périodiques, l'application des interdictions de chasser et du règlement et l'entretien des panneaux de signalisation.



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