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temp2.gif Abondance des espèces de sauvagine
un indicateur de la viabilité écologique de la faune dans l'arrière-pays de la Colombie-Britannique
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Que se passe-t-il?

Depuis 1988, la quantité totale de sauvagine établie dans le cadre de relevés printaniers (mai) réalisés dans les milieux humides de l’arrière-pays de la Colombie-Britannique (voir la carte des zones couvertes) s’est accrue régulièrement. Le nombre de sauvagine a atteint un maximum en 1998 suivi par une diminution graduelle. En 2004, il y avait en moyenne  7 624 canards rapportés par relevé (4 576 canards plongeurs et 1 713 canards barboteurs). Ceci représente une diminution de 17,5 % au dessous de la moyenne à long terme de la période 1988-2003.

La sauvagine observée dans les relevés sont des canards qui nichent dans la région ou qui sont en migration vers des aires de nidification situées en Alaska ou dans le nord du Canada (Yukon, T. N.-O. ou Alberta). Ces dénombrements nous renseignent donc non seulement sur la population locale mais aussi, dans une certaine mesure, sur l’état et la taille des populations de sauvagine d’autres régions. La tendance récente à la baisse des effectifs de sauvagine reflète les décroissements observés dans les populations de sauvagine de l’ensemble de l’Amérique du Nord ( United States Fish and Wildlife Service. 2004).

Graphique des effectifs moyens de la sauvagine dénombrée dans le cadre des BC Interior Cooperative Wetland Surveys, 1988-2003

Source : Breault 2005. Environnement Canada, Centre de recherche de la faune du Pacifique, Delta, C.-B. Notez que les effectifs moyens de la sauvagine sont une moyenne de six relevés répétés réalisés sur le terrain dans un ensemble déterminé de milieux humides au mois avril-mai de chaque année.

DONNÉES DU GRAPHIQUE

Les canards plongeurs sont plus nombreux et ont augmenté d'une manière bien progressive de 1988 à 1996 et puis en 2002, par contre les canards barboteurs ont grandement fluctué atteignant en 1998 leur dénombrement le plus élevé de la base de données. En 2004, il avait  24,4% moins de canards barboteurs dénombrés qu'en 2003, et cela représente une diminution de 35,0% au dessous de la moyenne à long terme de la période 1988-2003. En 2004, les denombrements des canards plongeurs etaient 23,4% au dessous de 2003 et cela représente une diminution de 8,3% au dessous de la moyenne à long terme (1988-2003).

Les effectifs des couples nicheurs de sauvagine ont été à la hausse jusqu’en 1995, mais ont ensuite diminué. En 2004, le nombre de couples nicheurs a diminué de 11,6% et il reste inférieur de 22,4% à la moyenne à long terme de la période 1988-2003. Ce déclin à long terme a été observé chez les couples nicheurs autant chez les canards plongeurs que chez les canards barboteurs et pour la plupart des espéces de ces deux groupes de canards. On doit faire attention quand on interprète les baisses récentes des effectifs des couples nicheurs. Les relevés couvrent un nombre fix de milieux humides. Durant les années humides, alors qu'il y a plus de milieux humides disponibles, les canards se dispersent des milieux humides permanent à ces nouveaux habitats. Durant les années sèches, quand l'étendue d'eau des milieux humides est soit en permanence ou en semi-permanence, ce biais est bas. Cela apporte des baisses de dénombrements aux sites déterminés des relevés. Les derniers six ans ont été très secs pour la région centrale et sud de la Colombie-Britannique et le printemps de 2004 fut le plus secs depuis le début des relevés de 1988.

Pourquoi en est-il ainsi?

Il est difficile de déterminer si les tendances ci-dessus sont liées aux aires de nidification ou aux aires d’hivernage, ou encore aux deux. Divers facteurs contribuent probablement aux changements qui se produisent. Ces derniers pourraient être liés à des changements à la disponibilité des habitats causés par des changement naturels ou par des activités humaines, à des variations dans le climat local ou planétaire, aux activités d'aménagement de la faune et à la pression de la chasse, à l'exploitation forestière, à l'agriculture, à l'élevage, à l'exploitation minière et à l'urbanisation. Comme on l’a mentionné plus haut, les limites méthodologiques des relevés eux-mêmes peuvent aussi contribuer aux changements observés. Cependant, il est un facteur qui va de pair avec l’accroissement des effectifs de canards plongeurs : la diminution de la chasse et de la récolte de canards en C.-B. Le nombre estimé de chasseurs actifs et le nombre de canards récoltés ont diminué régulièrement au cours des deux dernières décennies. Cette tendance à la baisse de la récolte a aussi été observée dans d’autres régions du Canada et aux États-Unis.

Graphique de récolte estimée de toutes les espèces de canards et nombre de chasseurs actifs en C.-B., 1974 à 2002

Source : Enquête nationale sur les prises du Service canadien de la faune de 1974 à 2002 rapportée par Breault (2005). Notez que la campagne de chasse comprend l'automne de l'année en cours et le printemps de l'année suivante, p. ex. 1997 = automne 1997 + printemps 1998.

DONNÉES DU GRAPHIQUE

D’après l’Enquête nationale sur les prises du Service canadien de la faune, il n’y avait que 4 021  chasseurs actifs de sauvagine en 2003-2004, et ce nombre a diminué graduellement durant plus de 20 ans. Cela représente une chute de 64% par rapport à la moyenne à long terme de la période 1974-2003. De même, seulement 51 989 canards ont été récoltés en 2003-2004, ce qui représente une chute de 59,8% par rapport à la moyenne à long terme, et, en moyenne, 97% de ces prises sont des canards barboteurs.

Pourquoi est-ce important?

La communauté de sauvagine de l’arrière-pays de la Colombie-Britannique, qui compte environ 23 espèces nicheuses, est l’une des plus diversifiées au Canada. La prédominance d’espèces qui nichent dans des cavités (Garrot d’Islande et Petit Garrot) dans cette communauté distingue cette dernière des communautés des autres régions du Canada. De fait, on pense que la C.-B. abrite plus de 60% de la population mondiale de Garrot d'Islande à l'année longue. 

L’arrière-pays de la C.-B. est non seulement une importante aire de nidification pour la sauvagine, mais aussi un corridor migratoire, une aire de mue et une halte automnale importants.

Graphique de l'estimation de dollars dépensé par les résidents de la C.-B. pour desactivités reliées à la fauneLa sauvagine a en Colombie-Britannique une importante valeur économique liée à la chasse (utilisation avec prélèvement) et à l’observation des espèces d’oiseaux (utilisation sans prélèvement). Des enquêtes menées depuis 1981 sur l’importance de la nature pour les Canadiens ont tenté d’estimer et d’évaluer cette valeur économique de la nature (notamment de la sauvagine). Bien que les statistiques ne portent pas seulement sur la sauvagine et l’arrière-pays de la C.-B., on a estimé qu’en 1996, les résidants de la C.-B. ont dépensé 1 938 millions de dollars pour des activités reliées à la faune (Du Wors et al. 1999). En  1991, ces dépenses etaient seulement  977,2 millions de dollars mais elles ont soutenu 20 281 emplois (Filion, et al. 1993). Graphique de tendances du nombre total de jours durant lesquelles les habitants de la C.-B. participant à des activités reliées à la fauneEn 1991, plus de 174 millions de dollars , ou 17,8 %, ont été affectées à la chasse (oiseaux et mammifères), tandis que près de 572 millions de dollars, ou 58,6 %, ont été consacrés à des déplacements d’intérêt faunique sans prélèvement. 

Cela s’explique par le fait que, depuis 1981, le nombre de jours de participation aux déplacements d’intérêt faunique sans prélèvement s’est accru tandis que le nombre de jours de chasse a diminué.

Même s’il y a eu diminution de la chasse depuis la fin des années 1970, la valeur économique des dépenses et des avantages découlant des activités reliées à la faune en C.-B. continue d’être importante dans l’économie provinciale. 

Que fait-on?

Des relevés de la sauvagine sont effectués depuis 1988 dans les milieux humides de l’arrière-pays de la C.-B. dans le cadre d’une initiative multipartite appelée Cooperative Waterfowl Survey. L’équipe multipartite, composée de représentants du Service canadien de la faune (SCF), de Canards illimités Canada, de la direction de la faune de la C.-B., du Service canadien des parcs, des consultants en biologie ainsi que des volontaires de clubs de naturalistes locaux évalue l’abondance de la sauvagine nicheuse et migratrice dans environ 400 milieux humides situés dans des terres privées, autochtones, provinciales et fédérales réparties dans l’arrière-pays de la C.-B. Les résultats de ces relevés sont utilisés dans l’évaluation annuelle de la réglementation de la chasse. La surveillance des populations de sauvagine est un des outils utilisés pour gérer les populations de sauvagine et pour suivre la biodiversité de la Région du Pacifique et du Yukon.

Des techniques pour estimer le totale des milieux humides et des nombres des nicheurs de sauvagine en Colombie-Britannique sont en voie de développement par SCF et Canards illimités (Canada). Une analyse préliminaire des données suggèrent qu'il y a 750 000 couples de sauvagine qui nichent dans l’arrière-pays du sud de la Colombie-Britannique et principalement dans des milieux humides de moins d'un hectare.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez contactez: Andre.Breault@ec.gc.ca

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